L’art du combat

Le soleil était haut dans le ciel, pas un nuage à l’horizon, on pouvait entendre les oiseaux chanter, l’herbe verdoyante foulait les pieds de Shînzo, il s’avançait doucement au milieu des splendides arbres verts de Konoha en direction du terrain d’entrainement. Son pas était lent et il observait tout autour de lui, ses pensées se perdait au milieu des animaux qui passait non loin de lui, un écureuil vint même se poser sur son épaule.

La raison pour laquelle il était ici n’était pas simplement ludique, il avait précédemment demandé au Hokage si un ninja de niveau supérieur serait disponible et volontaire pour l’aider à s’entrainer, et progresser. N’étant à la base qu’un moine ses stratégies étaient conçues pour la défense des autres, il fallait désormais qu’il se trouve une autre approche du combat, une approche plus directe et offensive.

Un ninja de rang supérieur avait répondu à la demande du chuunin, il s’agissait d’un ninja bien plus gradé que lui, cela ne pouvait simplement en être que plus intéressant, le nom de son nouveau partenaire lui était inconnu, mais la motivation du konohajin était grandissante de seconde en seconde, il allait pouvoir mettre en œuvre ses techniques et ses combinaisons.

Le temps passait une légère brise se faisait sentir sr le visage du ninja, son compagnons ne devrait plus tarder  désormais, en attendant Shînzo sortit son katana afin de l’aiguiser, même si c’était un combat amical ses armes devait être prête à l’action, il compta son stock d’arme, il ne disposait seulement de 3 kunai, un katana, une bobine de fil de fer, une dizaine de shuriken et 4 parchemins explosifs. Il s’installa prêt d’un arbre les yeux fermés sa concentration était au maximum, seul son adversaire manquait à l’appel.

❝Shînzo x Akihiko

   ♡ Entraînement au combat


En tant que Juunin spécial de Konoha, mais également en tant que très haut gradé ne possédant pas d’élèves, il m’était souvent incombé de devoir former la jeunesse du village au combat. La plupart du temps, il s’agissait là de jeunes Genin ou encore Chuunin, mais quelque fois je tombais sur des Juunin qui manquaient encore un peu d’expérience avant d’être mis sur des missions très périlleuses tels que des groupes de Nukenin à démanteler, ou encore lors de guerres comme la Quatrième dont nous sommes fraîchement ressortis. Et si l’on préférait choisir le combattant que j’étais plutôt qu’un autre, ce n’était pas pour rien ; étant un ancien membre du Puis du Soleil, je possédais quelques atouts non négligeables au combat ainsi qu’une certaine expérience du combat au front, ce qui était tout à fait normal. Je me rappelle encore de certains entraînements dont j’en étais le « maître »… Les jeunes face à moi n’étaient pas inexpérimentés, loin de là. Il m’était même arrivé d’être surpris de leur analyse plutôt rapide pour leur jeune âge, ou encore des stratégies dont ils pouvaient faire preuve. Il faut dire que je n’étais pas un réel ninja à la base, mais un guerrier. Un valeureux et fervent combattant qui avait pour voie de répandre la voix sacrée, contrairement aux ninjas qui se devaient d’agir dans l’ombre et le silence afin d’assassiner quelques hautes personnes ou dirigeants.

Cette fois-ci, il s’agissait encore une fois d’un Chuunin répondant au nom de Shînzo Shishi. Je ne connaissais rien de lui, excepté son identité ou encore son grade. Rien de plus. J’allais donc tout découvrir sur le tas, comme disait l’adage. Mais comment en avais-je été à l’entraîner ? C’était arrivé soudainement. La veille du jour de l’entraînement, je me trouvais en compagnie de Lizbeth, dans notre demeure. Le repas allait être servi lorsqu’un petit chien prénommé Pakun vint se poser à la fenêtre, y toquant à l’aide de ses petites pattes. Dans sa gueule se trouvait un petit parchemin muni d’un ruban. Tous ces petits détails me menèrent à une seule et même conclusion : Hatake Kakashi, sixième Hokage du village caché des Feuilles quémandait mon aide. Rares étaient les fois où il se servait de son pacte d’invocation pour me faire passer un message, j’en conclus que tous ses hommes de main devaient être attelés à des tâches d’une plus haute importance. Le Kuchyiose m’indiqua qu’il s’agissait du même type de « mission » qu’à l’accoutumée. Il était en mon devoir de former un nouveau jeune au combat.

Remerciant Pakun, je me remis à table tandis qu’il était de nouveau parti en direction des bureaux de son maître. Ma douce femme me demanda de quoi il s’agissait, à quoi je lui répondis que l’on avait encore besoin de mes compétences pour enseigner l’art du combat à une nouvelle recrue dans notre armée. La manière dont je lui annonçai la nouvelle fit naître un merveilleux sourire sur ses lèvres. Elle semblait tout le temps heureuse que je me soucie à un tel point des enfants du village… Elle m’avait même fait part d’une confidence : elle aimerait tant que je m’occupe de notre enfant – si nous en avions un, un jour – comme je m’occupe de ces petites têtes blondes… Je lui répondis tout le temps avec ce même sourire franc que je ne manquerais pas à la tâche et que notre enfant serait fier d’avoir deux parents comme nous. Encore faudrait-il que l’on décide d’en avoir un. En toute honnêteté, ce n’était pas l’envie qui manquait. Mais il valait mieux attendre qu’une plus prospère encore que celle actuelle s’installe avant de songer à allonger la lignée des Kayaba. Et peut-être de nous marier, accessoirement. Bien entendu, toutes ces petites choses ne semblaient être que de simples détails, mais cela comptait tout de même beaucoup pour nous, notre couple… Certes, il était très bien épanoui. Mais l’épanouir davantage ne serait pas négligeable et nous comblerait encore plus de bonheur.


Le lendemain matin, je me réveillai alors que les rayons du soleil n’osaient à peine se dévoiler. A une heure si matinale, personne ne devait encore être debout, sauf ce petit enfant que j’allais rencontrer dans moins d’une heure. Je me vêtis de ma grande armure rouge et attachai Liberator dans mon dos, comme je le faisais chaque matin. C’était une sorte de manie devenue omniprésente, mais qui faisait toujours rire Lizbeth. Et ça, je dois vous avouer que cela m’échappait toujours. Je ne voyais pas en quoi me voir attacher un grand bouclier faisant ma taille ainsi qu’un espadon légèrement plus petit était risible. Lâchant un léger soupire en repensant à cela, je me dépêchai de me rendre dans la cuisine afin de me remplir le ventre. Le petit-déjeuner était le repas le plus important de la journée ! Sans oublier que cette matinée allait être la plus éprouvante partie de la journée, à moins que l’on ne me mette sur une mission juste après. Mais ça, j’en doutais fort. Une infime partie de moi-même était excitée, ou du moins impatiente de rencontrer le marmot. Je ne savais pas du tout de qui il avait l’air, ni ce dont il était capable au combat. Cela allait être ma surprise ! Trois quarts d’heures plus tard, mon mètre quatre-vingt-quinze surplomba les terrains d’entraînement tandis que le soleil se dévoilait bien. Il allait être le seul spectateur de l’affrontement, et à le voir ainsi on aurait presque eu l’impression qu’il tenait à le voir. Drôle de sentiment, n’est-ce pas ?

Mon élève du jour était déjà  présent. Venait-il d’arriver ou m’attendait-il depuis un moment ? Dans les deux cas, il ne possédait aucun problème au niveau de la ponctualité, et c’était déjà un énorme avantage. Néanmoins, dans le deuxième, il me surprendrait énormément. Peu nombreux étaient les jeunes pousses à se lever aussi tôt pour arriver bien avant leur maître… Quoiqu’il en soit, je m’approchai de lui, sans pour autant essayer de me faire discret ou autre. Malheureusement, l’armure portée grinçait souvent dès que je marchais, et je ne pouvais rien y faire. Il fallait bien un inconvénient à toute cette protection ne demanda aucun chakra… Sinon j’en connais un qui allait encore se manifester et me demander d’y remédier… Chose qui est impossible, bien évidemment. Au bout de quelques secondes, je me postai devant. Il ne semblait ni trop stressé, ni trop effrayé ou autre. Ce n’était pas plus mal. Je me mis alors à genoux et tendis mon bras avant de venir le poser sur mon cœur, comme j’avais l’habitude de le faire du temps de l’Oda Eiyû. La tête baissée, un sourire amical se forma sur mon visage afin de le mettre en confiance. Bien sûr, il ne le voyait pas, j’en suis conscient. C’est pourquoi je relevai la tête afin de le regarder. Il n’avait pas à voir peur de moi, je n’allais pas le blesser gravement. Je n’allais pas non plus utiliser mon arsenal de techniques dévastatrices. Certes, il s’agissait d’un entraînement pour le format au combat dit « réel », j’avais également cartes blanches quant aux moyens pouvant être utilisés.

« Bonjour, Shînzo. Mon nom est Kayaba et mon prénom Akihiko. Comme tu dois le savoir, je vais être ton mentor pour la matinée voire la journée, tout dépendra de toi. Nous allons donc combattre, mais avant cela, je voudrai savoir quelque chose. Quel est ton domaine de prédilection ? Et surtout, n’hésite pas si tu as la moindre question. Je suis là pour ça, après tout. »

L’art du combat

il était temps, un bruit sourd s’approchait du chuunin de konoha, quel était ce bruit ? On dirait une armée de chevalier, ce bruit n’était pas commun dans le monde des ninjas, c’est comme si une armée s’approchait de lui. Quelque chose grinçait comme si c’était usagée ou bien vieillissant, peut-être que son adversaire était un vieux croûton dont les rouages ne seraient plus complètement huilé, ou simplement un utilisateur de marionnette, ou encore…le temps n’était plus aux suppositions, le soleil radieux semblait se caché, une chose s’était interposé entre le ninja et les rayons provenant du ciel.

Shînzo releva la tête et se trouva face à un homme de presque deux mètres, il était vêtu d’une splendide armure rouge, le konohajin compris que le bruit grinçant ne venait pas d’un vieux débris mais belle et bien de cette équipement portée par son opposant, il était pour le moins imposant et impressionnant, le combattre n’allait pas être une tâche aisée, le hokage ne lui avait pas fait de cadeaux…

Soudain son interlocuteur s’agenouilla face à lui, chose assez surprenante venant d’un grand gaillard comme lui, était-il vraiment vieux enfaîte et ne tenait ’il pas debout ? Non c’était tout autre chose la main du géant vint se poser sur son cœur, cela semblait être une salutation ou un signe de respect. La tête de son adversaire se releva lentement, laissant transparaître un sourire, ce sourire paraissait amical.

« Bonjour, Shînzo. Mon nom est Kayaba et mon prénom Akihiko. Comme tu dois le savoir, je vais être ton mentor pour la matinée voire la journée, tout dépendra de toi. Nous allons donc combattre, mais avant cela, je voudrai savoir quelque chose. Quel est ton domaine de prédilection ? Et surtout, n’hésite pas si tu as la moindre question. Je suis là pour ça, après tout. »

Son domaine de prédilection ? Une question bien surprenante, était-ce un piège avant de combattre, ou bien simplement une demande de sensei à élève ? Au final il le découvrirait bien assez tôt lorsqu'ils combattront. Cette journée allait surement être la plus longue depuis son arrivée à konoha. Shînzo était reconnu dans le monde des moines comme un parfait combattant d’art martiaux, sa maîtrise des armes était parfaite...Mais pour un monde de ninja ces talents n’étaient guère puissant il devait encore les développés, sa puissance résidait dans son corps d’acier et dans sa maîtrise du Kâton.

« Enchanté, je me nomme Shînzo de la tribu Shishi, quant à mes capacités… j’estime sans vouloir vous offensez, que l’on ne doit pas les dévoilés  avant un combat, mais vous les découvrirez bien assez tôt Akihiko-sensei ! »

Le Chuunin ne voulais en aucun cas être insolent, il se gratta la tête comme s’il s’excusait d’avoir mal répondu à la question, il espérait que ceci n’allait pas vexer son aîné. Effectivement le konohajin était un petit bonhomme assez marrant et sympathique, mais lorsqu’il s’agissait de combattre, son regard changeait, son sang-froid et sa maîtrise de soi lui permettait en toute situation d’analyser le contexte. Son oncle lui avait toujours apprit la modestie et le respect des autres qu’ils soient alliés ou ennemies. Sa main vint se poser sur son katana, les présentations étaient faites et l’affrontement allait pouvoir débuter sans plus tarder. Akihiko semblait être un grand combattant, surement un pionner de guerre, ces prochaines instruction lancerait les hostilités, une chose est sur Shînzo n’était pas du genre à attaquer le premier.