L’atmosphère était si calme, si paisible, qu’elle en était oppressante. L’on était bien loin des conflits divergents avec les ninjas du nouveau continent, et pourtant nous étions bel et bien en guerre à nouveau. Le colosse en était conscient et se tenait prêt à rejoindre le groupe mené par le Tsukikage afin d’attaquer l’ennemi et de le surprendre, si l’un groupe de renfort venait à être formé. C’est pour cette raison que le monstre avait enchaîné plusieurs missions ces quelques semaines, il souhaitait se reposer et attendre le moment d’intervenir dans cette nouvelle guerre contre un ennemi dont on ne connaissait rien, ce qui rendait d’autant plus excité Hasaki. Et malgré cela, le village caché de la brume semblait perdu dans la tranquilité, ce qui ennuyait le colosse qui avait besoin d’action. Il décida donc d’aller se balader sur le territoire du pays de l’eau, peut-être pourrait-il y faire des rencontres intéressantes. Depuis que sa puissance avait été bridée, sa prise de conscience avait été violemment interrompu et il ne souhaitait que retrouver son pouvoir d’en temps.

Bondissant de branche en branche à travers la majestueuse forêt du pays de l’eau, il observait ce qu’il pouvait voir de la faune et de la flore environnante. Il vit un jeune chat, ayant quitté les mamelles de sa mère il y a peu, en train d’essayer de chasser un oiseau, rampant contre le sol sans quitter sa proie des yeux, relevant ses pattes arrières tout en secouant son arrière train, il fit un long bond mais manqua sa cible qui avait pu entendre un seul bruit suspect qui lui mit la puce à l’oreille. Cela amusa le colosse pendant un court instant, court car il fut interrompu par le son d’un coup de sabre contre un arbre, il pouvait reconnaitre ce son parmi des milliers ayant pratiqué cet exercice pendant des mois durant son enfance. Il se rappelait la sensation de jouissance qu’il pouvait ressentir à avoir les mains en sang à force de tenir son sabre si fort pour cogner cet arbre innocent, une sensation bien lointaine, si lointaine qu’elle en effara la brute et lui fit réaliser que les années passaient si vite. Mais il n’avait pas le temps de cogiter sur  cela, il était intrigué et voulait voir par ses yeux qui pouvait s’entrainer dans un coin si reculé sur l’île principale de l’archipel du pays de l’eau. 

Ainsi, en deux temps, trois mouvements, il se retrouva à la bordure de la forêt, devant une immense plage de sable fin. Par un tel temps, cela ne pouvait qu’être agréable de marcher le long de cette immense marre d’eau qu’était la mer, Hasaki s’était toujours demandé comment les océans s’étaient formés, ou tout simplement, comment notre terre était ce qu’elle était. Il n’avait pas reçu d’éducation particulière et n’avait pas une grande culture voire pas de culture du tout. Il n’avait pas été formé pour cela, le combat et la mort, il ne voyait que par ces deux-là. Le bruit était de plus en plus perceptible puis il s’arrêta soudainement. Mais en longeant cette plage, il vit peu à peu apparaître au loin la silhouette d’une jeune fille. Cette dernière remarqua la présence du colosse rapidement et fut quelque peu impressionnée par la carrure du monstre – il est disproportionné en même temps. Celle fut quelque peu insultante envers lui, prétextant qu’il aurait interrompu son fameux entraînement et ne tarda pas à lui demander qui il était. Le colosse ne répondit pas de suite, il fut interloqué par le kubikiri hōchō qu’elle tenait en main, cette épée légendaire était très familière aux yeux du monstre,  ayant autrefois appartenu à Zabazu Momochi avec qui il avait eu la chance de s’entraîner plus jeune et de qui il reprit le surnom « le démon ». Puis le colosse reprit ses esprits, remarquant que celui qu’elle tenait n’était pas l’original et il voulut s’intéresser de plus près à la kunoichi.

HASAKI – On m’appelle Hasaki Makkura, le « démon » de kiri. Que fais-tu ici loin du village ? Une novice ne devrait pas être sans surveillance aussi loin du champ d’action du village, nous sommes en guerre gamine, insista bruyamment le colosse en s’esclaffant soudainement de rire. Montres moi à quel point tu es puissante, jeune kunoichi, je veux voir ta valeur !

Ce dernier s’installa sur le sol, contre un arbre, non loin de la kunoichi. Sorti d’une poche une fiole de sake ainsi qu’une coupelle, s’en servit une lampée et l’ingurgita aussitôt. Puis il montra du doigt l’arbre qu’avait choisi la kunoichi pour s’entrainer et dit d’un air plus sinistre : « montres moi ! »  

Installé contre l’arbre, Hasaki observait la jeune kunoichi se préparait, tenant sa pitoyable imitation de façon assez maline afin de donner plus de puissance à la force de pénétration de la lame, cette astuce était elle-même utilisée par Zabuza Momochi avec l’épée originelle, le véritable kubikiri hōchō. Mais la jeune fille n’attaqua pas l’arbre comme lui avait indiqué le colosse, elle voulut s’en prendre directement au démon ce qui fit frémir de plaisir le démon. Elle fit un bond en avant engageant une offensive tête baissée contre un ninja de haut r ang, se rendait-elle réellement compte de la première erreur qu’elle venait de faire ? Cela m’étonnerait, puis elle enchaîna un enchaînement de mouvements, de pirouettes en tout genre et de coups sans intérêt qui étaient loin d’être mortel pour le colosse –ou alors mortellement ennuyeux. Ce dernier vint à parer ou esquiver les différentes attaques de la kunoichi à part la dernière, son fameux coup de pied en jouant sur la force cinétique fournie par son mouvement vers l’avant et un un point d’appui très stable offert par son épée plantée dans le sol, il l’encaissa simplement ne bougeant à peine après l’impact de ce coup.

Malgré ses mouvements plus qu’irréguliers et ouverts à de nombreux dangers, le monstre ressentait un certain intéressement envers cette kunoichi qui était aussi déterminé qu’il ne l’était dans un combat durant sa jeunesse. Il était certainement attiré par le fait qu’elle semblait déranger psychologiquement, comme il l’était, qu’elle était adepte du kenjutsu, comme il l’était, et qu’elle n’avait peur de rien, comme il l’était. Cela faisait beaucoup de points communs, se pourrait-elle qu’elle soit vraiment comme lui ? Une expérience du village à des fins militaires, s’ils l’ont fait une fois, ils peuvent très bien recommencer, pensait le colosse. Mais cette affirmation ne pouvait être vérifiée et même si ça avait été le cas, la jeune kunoichi n’était sûrement au courant de rien et ne le réalisait pas encore. Alors le colosse dégaina son long katana usée de son fourreau regardant la jeune kunoichi avec un large sourire sadique puis il dit :

HASAKI – Je suis déçu, tu exécutes bien trop de mouvements superflus, le kenjutsu est l’art de couper les gens en deux, il suffit de donner un simple coup puissant, précis et rapide en un point d’une cible afin de la faire tomber. Tous les sauts peuvent te permettre de surprendre ton adversaire, mais contre quelqu’un d’un niveau supérieur, ce genre de mouvement lui offre une ouverture de contre-attaque. Il faut croire que ton maître ne t’a pas correctement formé. Voici une vraie attaque !

L’homme fit alors un geste brusque de son bras droit vers la forêt, le coup de katana, pourtant donné dans le vent, fit tomber trois arbres à proximité. La coupe était juste parfaite, une ligne droite sans fluctuation, un coup de katana simplement parfait. Tout en se retournant vers la jeune novice, il dit :

HASAKI – Voilà le résultat final de l’entraînement que tu mènes, il te faudra des années de pratique pour ça, et tu devras y laisser de ton sang mais également celui de tes ennemis pour parfaire cette technique. Assez de leçons pour aujourd’hui, comment te nommes-tu jeune kunoichi ?

Le colosse vint à réussir son complot, il avait réussi à attirer l’intérêt de la jeune kunoichi grâce à son kenjutsu légendaire à travers le village et quelques pays qui ont déjà croisé le chemin de son sabre. Il lui avait donné d’innombrables noms, le « démon », le « sabre qui tranche tout », le « pourfendeur démoniaque ». Tous ne servant qu’à accroître la légende du colosse qui s’amusait de tout ce qui pouvait se dire à son sujet. Certains ninjas n’arrivaient pas à cerner correctement le kenjutsu et pourtant ce n’est que le fait de combattre avec une arme blanche qui fait office de prolongement de son bras, rien de plus, rien de moins. Et grâce aux possibilités offertes par le chakra, le kenjutsu devient un art meurtrier voué seulement au culte de son plus grand dieu, la mort. Ce que la kunoichi venait d’admirer n’était qu’un simple coup de sabre issu de la technique de kenjutsu du colosse avec un mélange de Hien qui lui permit de fendre ces quelques arbres en un rien de temps pour les yeux de la novice. Cette dernière ne sût pas retenir sa langue et manqua de respect à nouveau au monstre qui n’en tint pas rigueur, étant loin des appréhensions habituelles en matière de respect, comment pouvait-il les avoir en ayant passé la plus grande partie de son enfance à survivre et à combattre dans le district Makkura d’où il tient son prénom. Tout ce qu’il connaissait à présent de la sociabilité et du comportement humain en temps normal – hors combat quoi – il l’avait appris dans les différents livres qu’il avait lu à ce sujet. Mais revenons à la réaction de notre jeune protagoniste qui osait faire face à Hasaki, elle était partagée par une envie de le tuer et une grande admiration dû à la puissance du démon, ce qui ne put que ravir ce dernier. 

Elle remarqua la lame du sabre du colosse complètement usée et difforme, il est vrai que le monstre ne portait pas une grande attention à son katana qu’il n’avait jamais changé et qui avait pu trancher les objets les plus dures. Pour le colosse, son katana n’était que le prolongement de son bras et les marques qu’il porte sont les preuves de ses innombrables combats qui l’ont toujours vu ressortir vivant jusqu’à présent, sinon il ne serait pas sur cette plage, face à la jeune kunoichi, à ce moment précis. Il n’était guère comme ces samurais qui passaient plus de temps à astiquer ou aiguiser la lame de leur katana plutôt que de se battre, en effet, ils avaient des sabres très aiguisées mais ne savaient pas s’en servir correctement, ils se disaient maître dans l’art du kenjutsu mais ne faisaient que pâle figure face à celui du colosse capable de trancher n’importe quoi, jamais rien n’a encore résisté à la puissance de sa lame, même l’acier. Je dois l’avouer, il ne supportait pas les samurais et leur précepte, tout cela le dépassait de loin, le bushido servant à servir comme ils le disent, c’est à cause de cette doctrine que les samurais avaient été surpassés par les ninjas il y a déjà bien longtemps et qu’ils avaient fini par dépérir et se regrouper dans une petite nation offerte par les cinq majeurs. Le bushido les freinait aux progrès et ce n’est que depuis récemment qu’ils utilisent des techniques de kenjutsu à base de chakra, ce qui leur avait été prohibé pendant longtemps avant que Mifune le visionnaire ne vienne reprendre le flambeau et changeait cette réglementation stupide.

Le colosse rangea l’arme dans son fourreau de manière appliquée et vive, afficha un grand sourire en direction de la jeune kunoichi puis dit :

HASAKI – Rien à voir avec un changement de nature, c’est simplement du kenjutsu. Ton imitation de kubikiri hōchō me laisse à penser que ton objectif est de reformer le groupe de sept bretteurs de kirigakure, peut-être pourrais-je te former au kenjutsu pour que tu atteignes ton objectif, cela fait longtemps que ce groupe n’est plus et il est temps à présent de le reformer. Etant l’une des rares personnes formées avec cette unité d’élite, je peux m’engager à reformer ce groupe, cela t’intéresserait-il ? 

C’était un rebondissement, mais d’où cette idée était-elle venue ? Le monstre ne nous avait jamais habitué à cela, il était devenu ninja pour le combat et uniquement pour cela, il était bien loin de remplir tous les devoirs qu’impliquait sa fonction dans le village et pourtant il voulait prendre un groupe à sa charge, composé dans un premier temps de cette jeune kunoichi à l’esprit dérangée, la tournure des événements m’emmène à penser que la suite ne peut être que plus intéressante et que toute cette histoire ne faisait que commencer.

La réaction de la jeune kunoichi n’était rien comparée à son envie de faire partie d’un tel groupe d’élite, elle afficha un sourire tellement grand et sadique qu’on aurait pu croire voir celui de Hasaki sur son visage. Les deux protagonistes se ressemblaient et ça perturbait quelque peu Hasaki qui n’avait jamais rencontré quelqu’un d’aussi fou que lui, ça le rendait un brin heureux, ne se sentant moins seul. La jeune fille était devenue soudainement plus respectueuse envers le colosse et ne tarda guère à lui répondre qu’elle voulait même aller jusqu’à rendre à kirigakure son allure et sa puissance d’en temps. Bien que l’époque de la brume sanglante fût révolue depuis longtemps, celle-ci manquait à Hasaki, cela lui rappelait son passage dans l’unité de protection du mizukage et cette fameuse nuit où il dût protéger le mizukage quatrième du nom, Yagura, contre ces fameux épéistes avec qui il avait passé beaucoup de temps autrefois. Cette épreuve avait rendu beaucoup plus fort Hasaki, il avait pu libérer ses anciens compagnons de l’emprise d’un mal qui s’était retourné contre le village. Ce même village qui est devenu le refuge du monstre, ce même village qui a fait de lui une arme militaire, ce même village qui veut l’affaiblir maintenant qu’il représente une menace. 

C’est alors que la jeune fille dit quelque chose que le colosse ne comprit pas tout de suite, elle voulait lui montrer la personne dont elle lui avait parlé précédemment, comment ça ? Puis tout devint plus clair pour le monstre qui avait devant lui une personne souffrant de schizophrénie et qui était capable en plus de ça de la contrôler, tout simplement fantastique. Le monstre comprit à cet instant que cette jeune kunoichi était faite pour faire partie de ce groupe et qu’il allait consacrer son temps libre à faire d’elle une véritable épéiste. Le monstre avait reconnu cette maladie car l’iris des yeux de la jeune fille avait tourné au jaune après le changement de personnalité alors qu’elle était d’un rouge des plus pourpres à la base. La « nouvelle » jeune fille parût plus timide, plus réservé mais également bien plus calme et l’air réfléchi, ces paroles étaient mesurées et claires bien qu’elles bafouillaient quelque peu. Elle fit allusion à une lettre reçue qui pourrait être la convocation d’un sensei. Le colosse trouvait que le système copié des autres villages par kirigakure n’était pas au point afin de former de véritables ninjas, c’était pour cela qu’il n’avait jamais voulu prendre en charge une équipe de novice – même le village ne voulait pas lui en confier d’ailleurs. Le monstre exposa alors son idée à la jeune ninja :

HASAKI – Nous parlons là d’un groupe informel puisqu’il a été banni il a plus de dix ans maintenant, il doit être reformé dans l’ombre et finir par ressurgir au moment opportun afin d’être à nouveau vue comme un groupe d’élite complètement dévoué au village. Personne ne doit être au courant de notre projet et ce lieu deviendra à partir d’aujourd’hui notre lieu d’entraînement. Pour notre prochaine entrevue, ton corps devra être prêt à subir les plus grandes douleurs du monde, si tu veux mon avis tu devrais trouver une personne en plus qui serait capable d’intégrer l’unité, celle-ci doit être digne de confiance bien sûr. Dernière chose avant que je disparaisse : quel est ton nom jeune épéiste ?

Affichant un sourire toujours plus grand et sadique, le monstre attendait la réponse de la novice qui ne s’était toujours pas présentée, s’il devait être amené à l’entraîner, il se devait de connaître son nom, c’était une base même du travail d’équipe. L’aventure s’annonçait longue et périlleuse mais l’excitation présente faisait bouillonner le colosse de l’intérieur.   

Ce projet excitait de plus en plus le colosse, rebâtir quelque chose qu’il avait aidé à fonder et à détruire autrefois, n’était-ce pas là une preuve d’humanité en Hasaki ? Ce n’est pas l’heure pour la philosophie. Nos deux protagonistes se tenaient toujours sur la plage alors que le soleil commençait à peu à peu disparaître dans l’horizon de l’immense océan. Reformé le groupe d’épéiste légendaire avait déjà été suggéré à plusieurs reprises mais les méthodes d’entraînements qui étaient utilisés autrefois étaient peu conventionnels et très dangereuses pour la vie des jeunes ninjas en formation, c’est pour cette raison que le mizukage cinquième du nom ne voulut jamais reformer le groupe. Malgré ça, le monstre était persuadé que cette action pourrait redorer le blason de kirigakure et lui rendre sa notoriété d’en temps. La jeune kunoichi n’avait pas l’air d’avoir cerné toutes les subtilités de la formation secrète de ce groupe mais semblait déterminer dans cette quête et précisa même qu’il importait peu que son corps se brisait si son objectif était atteint. Le colosse ne comprit pas immédiatement, comment un ninja d’élite pouvait combattre avec un corps brisé se dit-il mais il comprit que la jeune fille parlait de détermination, qu’elle était prête à faire tous les sacrifices nécessaires pour que le groupe soit reformé. Ceci fit sourire le démon qui était impressionné par l’enthousiasme de la kunoichi. Cette dernière finit même par se présenter sous le prénom de Sakurya et présenta son homologue sous le prénom de Sakunie. 

C’est alors qu’un énorme aigle attira l’attention du monstre, celui-ci faisant des tours autour de lui bien haut dans le ciel, c’était un signal du village, il se devait de rentrer au village, une convocation pour un briefing de mission certainement. Fixant la jeune fille droit dans les yeux, il répondit :

HASAKI – Je t’entraînerai malgré tout, même si un sensei venait à t’être assigné. Mes enseignements ne peuvent qu’être supérieurs à un ninja lambda, dit le monstre tout en rigolant. Mais tu ne dois pas révéler l’existence de notre rencontre, de notre objectif ou de notre lieu de rendez-vous, ceci est ta mission à partir de maintenant jeune Sakurya, si tu venais à dévoiler n’importe quelle information nous concernant, la sentence sera la mort, simplement. Et cela vaut aussi pour toi Sakunie.

Le meilleur silence au monde, c’est ce qu’offrait le monstre à la jeune kunoichi si elle venait à le trahir. C’était une simple précaution de la part du monstre, il ne doutait pas en elle, ses réactions avaient dû réussir à faire d’elle une candidature sérieuse pour l’un des sept postes à pouvoir à partir de cet instant. Lachant un léger signe de la main à la kunoichi en guise d’au revoir, le colosse disparut rapidement à coup de Shunshin no jutsu afin de pouvoir rejoindre le village au plus vite. Il se devait de finir au plus vite cette mission qui l’attendait, des péripéties bien plus excitantes l’attendaient.