Sous la douche, la belle s'était livrée à cet homme qui lui avait jadis appris à prendre "soin" de son corps. Plusieurs décennies plus tôt, bien avant son premier échange avec Madara, Nëssa ignorait pratiquement tout du plaisir de la chair et elle se privait de beaucoup de jolies choses, sans le réaliser. Maintenant, grâce à Naotaka, elle s'était "ouverte" à cet univers fantastique. Hélas, la kunoichi ne prenait pas nécessairement conscience de ses sentiments envers lui. Ressentait-elle un véritable amour ? Pouvait-elle follement aimer deux mâles en même temps ? Il ne fallait pas oublier que la dernière survivante du clan Eikaeiën possédait une liaison plus que durable avec le cofondateur du village caché de la feuille. De quel bord cette relation allait-elle aboutir ? Les tendres émotions de la beauté triompheront-ils sur ses nombreux doutes ?

Contrairement à sa partenaire, le Tsuchikage se laissait complètement emporter par son important désir. Et même malgré ses quelques questions, la demoiselle en ressentait réellement du plaisir, surtout lorsqu'il la mordait fermement ♥ Là, elle ne s'avérait pas être aussi bruyante que la dernière fois. Seuls des petits gémissements sortirent de ses jolies lèvres finement ouvragées, sûrement à cause qu'elle ne possédait plus la force de partir sur ses habituels grands airs. Du moins, jusqu'au moment où elle sentit les doigts de son ami toucher sa zone ultrasensible. Face à cela, elle ne pouvait pas résister bien longtemps... « Tu m'aimes, Nao ? », murmura-t-elle, front collé contre celui de son amant. Nëssa avait déjà posé cette question un peu plus tôt, mais cela lui trottait toujours à l'esprit. Au fond, elle ne voulait que recevoir de l'amour et de l'attention de la part de cet homme.

Les deux tourtereaux ne faisaient qu'un depuis un certain moment. Leur souffle chaud s'entremêlait et le temps semblait s'être arrêté. La femme fixait tendrement l'homme dans les yeux, enroulant ses bras autour de son cou. Elle l'attendait et souhaitait qu'il soit sa réponse...

Suite à la précédente question de la demoiselle, le Tsuchikage cessa de faire ses mouvements en elle. Il semblait être intrigué par ce que lui racontait sa tendre amante. Et le pire dans tout ça, c'était que Nëssa commençait déjà à se sentir assez mal à l'aise face à ce qu'elle venait de dire. Les hommes n'appréciaient pas vraiment qu'on leur fasse bouffer un interrogatoire sur les sentiments durant l'acte intime. Bref, même avec les années et l'expérience, la kunoichi pouvait encore se montrer extrêmement maladroite. Elle ne désirait pas que son partenaire subisse son "incompétence " dans la matière.

Malgré tout, la belle ne tarda pas à recevoir la réponse qu'elle espérait tant. Comme d'habitude, son cher Naotaka lui parlait d'une façon calme et détendue, ne semblant pas être frustré par l'arrêt soudain de leur union charnelle; celle qu'il convoitait tellement depuis des décennies. Était-elle aussi précieuse à ses yeux, au point de se priver de toute autre relation pendant des années entières ? « Excuse-moi, je ne voulais pas t'infliger cela... Son regard écarlate dévia de celui de son unique ami d'enfance. La belle réfléchissait tout simplement à la suite de cette conversation. Comment allait-elle s'y prendre sans briser en mille morceaux la chaleur de ce moment ? Je ne doute pas de toi et encore moins de ton amour, Nao. C'est juste que... » Ses bras ainsi que ses jambes avaient toujours une place de choix autour de la divine plastique de son partenaire. Et malgré cette proximité, Nëssa hésitait encore à lui offrir l'intérieur de son coeur si fragile.

La femme sentait l'organe inactif de l'homme au creux de son corps. Elle avait envie de reprendre l'activité, mais devait garder ses pulsions pour plus tard. Prenant son courage à deux mains, les jolies mirettes rouges de la kunoichi revinrent se poser dans celles de son amant. « Le jour où tu as été laissé pour mort, je me suis retrouvée seule. Puis, Madara a pris soin de moi... Cependant, ça m'a vraiment brisé le coeur de te voir partir aussi tôt. Tu étais et tu es toujours une partie de ma personne. Même si j'ai fait ma vie avec un autre homme, je ne peux pas être réellement heureuse sans toi, Nao... »

Décidément, Nao ne semblait pas apprécier les précédentes paroles de sa chère compagne. Toutefois, la belle ignorait malheureusement ce qui pouvait bien le déranger... M'enfin, il s'agissait d'une femme souvent maladroite dans ce genre de dialogue et la psychologie masculine représentait toujours un grand mystère à ses yeux. Elle n'arrivait pas à comprendre exactement où il voulait en venir avec ça. D'un côté, il disait que parler de Madara lui faisait mal, mais de l'autre, il continuait d'aborder le sujet en disant d'autres choses concernant le cofondateur de la feuille. Pour Nëssa, cette situation n'était pas des plus faciles à gérer. Comment parviendrait-elle à répondre au Tsuchikage et à s'expliquer sans davantage le blesser ? Devait-elle détourner astucieusement le sujet ou tout simplement lui déballer son sac ? Difficile, car la kunocihi à la chevelure immaculée ne souhaitait pas briser ce moment romantique.

Ses prunelles rouges contemplèrent le visage du beau brun. L'homme paraissait être fragilisé par quelque chose. Ses propres dires, possiblement. « Arrête donc de raconter n'importe quoi ! Cesse de vivre dans le passé ! Tu n'aimes pas Madara, ok, mais ne t'abaisse pas à son niveau en adoptant des états d'âme aussi négative. Tuer ne fera que blesser encore plus ! L'une des mains de la demoiselle se délogea du cou de son ami d'enfance, puis celle-ci attrapa son menton afin de descendre sa tête au niveau de la beauté. Son regard écarlate se figea dans le sien. La voix douce, elle lui murmura : Tu as tort... Ce monde nous appartient autant qu'aux autres. On a un bel avenir devant nous. Et, je m'excuse pour tout, Nao. J'étais jeune et stupide... Je n'avais pas vraiment conscience de mes sentiments et des tiens. Pourras-tu un jour me pardonner ? »

Nëssa essayait, tant bien que mal, de rassurer son ami d'enfance avec ses paroles. Elle ne voulait vraiment pas que les vieux démons du passé viennent perturber leur relation actuelle. Malheureusement, la demoiselle avait fait un faux pas en ramenant indirectement le sujet tabou au goût du jour. Elle espérait de tout son coeur que cette maladresse ne la prive pas de... sexe. Légèrement stressée, la belle ne pouvait pas prédire la réaction de son tendre amant. Allait-il reprendre son sang-froid ?

La femme fut donc agréablement surprise par l'attitude qu'avait décidé d'adopter le Tsuchikage. Son partenaire arrêta l'eau de la douche et emporta la kunoichi nue, confortablement installée ses bras douillets. Parvenait-il à la comprendre, à comprendre ses actions ainsi que ses choix ? Hélas, la ténébreuse n'aurait sûrement jamais la réponse à toutes ces questions-là. En ce moment même, la seule chose qu'elle pouvait faire de bien, c'était de fermer les yeux et de complètement s'abandonner à lui.

La douce commençait à avoir froid, hors de la douche chaude d'auparavant. Fort heureusement, la plastique torride de son mâle était à sa disposition pour la réchauffer. Soudain, il la jeta sur le lit, se retrouvant couchée sur le dos. Maintenant sans la moindre défense et bloquée de la plupart de ses mouvements, Nëssa ne pouvait plus agir comme elle le souhaitait. Tout reposait entre les mains du grand shinobi d'Iwa.

À moitié allongé sur le désirable corps de la demoiselle, il colla ses lèvres contre les siennes, tout en lui infligeant de mielleuses caresses à ses voluptueuses formes. L'heureuse élue se délectait de chacun des gestes de son amant. Elle aimait toute cette attention; elle adorait que l'on se préoccupe de son bien-être.  « Je t'aime. » Ces quelques mots qui en signifiaient tant se frayèrent un petit passage entre ses lèvres occupées. La belle ne voulait pas qu'il s'arrête, il devait continuer sans se soucier du reste...

Délicieusement enrobée sous les draps, la belle s'était lâchement endormie, suite à son aventure soi-disant intime avec son partenaire. Ces derniers temps, la force physique ne l'habitait plus vraiment et elle trouvait sommeil au moindre effort. Ce ne fut que quelques heures plus tard qu'elle ouvrit les yeux. Nëssa ne savait pas quelle heure il était et encore moins le temps qu'il faisait à l'extérieur. Lorsqu'elle vit le Tsuchikage pénétrer à l'intérieur de la pièce, la demoiselle adopta une position assise, tenant la couverture au-dessus de sa poitrine. Après les tendresses de son amant, elle s'apprêta à découvrir ce qu'il lui avait préparé... La journée ne faisait que commencer. Était-ce le début d'un tout nouveau quotidien ?

[Hrp: Voilà ce qui conclut ce rp ! Je trouve que ce rp traîne depuis un certain moment et je manque cruellement d'imagination pour la suite. Je préfère le terminer tout de suite et en garder bon souvenir avant que ça devienne moins intéressant à développer ;o Désolée pour cette fin de merde, j'avais aucune idée de bien... ]