Nom :Zhang Prénom :Fei Village :Konoha Date de naissance :14 mars Lieu de Naissance :Pays du Thé Age :27 ans, bien qu'elle n'en annoncera que 23 Rang et niveau souhaité :Juunin de niveau S Nindo :Pour un avenir plus glorieux
Feat. Zhang Fei (Tifa Lockhart)
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Anecdotes sur le personnage
En vrac ~
Et si on commençait par la fin ?
L'endroit était faste, était grand. Comme on aurait pu l'imaginer, demeure d'un Kage des Cascades. Il avait néanmoins quelque chose. Quelque chose, sonnant à déchéance. Minable, comparé aux Majeurs. L'homme était vieux, était sage. Puissant, qu'il pourrait me briser telle une brindille. Et ce n'était rien de ça qui me choquait. Ce qui me marquait, au plus profond de mon être, était son expression résignée. Il était condamné, mais par quoi ? Je ne le saurai que bien après.
Il me parlait du monde et des légendes, de ses gens et de toutes les autres, tentait de m'émouvoir, d'instiller la sympathie et l'empathie en mon cœur noir. Comprenait-il la futilité de la chose ? A quel point ses motivations, quelconques, ne m'importaient guère ?
Les motifs m'indifféraient. Si ils faisaient appel à ma personne, c'est qu'ils étaient purs. Il n'était pas bon de questionner les motifs, jamais.
Pourtant, bien que je n'étais personne si ce n'est une servante pour les juger, ils me semblaient avoir du sens. Du sens qui mérite de mourir pour eux. On me parlait de ruine et de misère, on me parlait d'hégémonie et de faiblesse. On me demandait la trahison, la duplicité.
Je vivais avec cela depuis ma plus tendre enfance. Et y prenais même un certain plaisir. Après.
Mais là, voilà qu'on me demandait ni plus ni moins que de briser les fondations de la plus grande Alliance que le monde ait et aura connu. Cela sonnait à folie. A gloire. Le seigneur voyait la lueur d'intérêt dans mes prunelles, et sourit. Il m'avait fait sienne, il le savait. Tout le reste n'était plus que jeu de scène et de paraître. La somme que je demandais était délirante, mais l'épopée dans laquelle je m'engageais ne l'était-elle pas aussi ?
L'entrevue terminée, nous n'étions plus que deux étrangers, cette rencontre n'a jamais eu lieu. Qu'un de nous soit attrapé, rien de notre échange ressortirait.
C'est une fin sordide qui m'attend au bout de la route. Et pourtant, je vois l'éclat de lumière sous-jacent. Mon nom gravé à jamais parmi les étoiles. Mais si j'échouais, au moins, avais-je la consolation d'éclabousser l'histoire de sang et de crasse.
Comment en est-on arrivé là ?
Au commencement ...
Le Pays du Thé se nomme de la même manière que le Pays de l'Eau ou le Pays de l'Ours, une appellation pathétiquement banale visant à instiller le sens dans le plus primitif des esprits. Ladite contrée est reconnue pour son thé, sa culture, et la variété de leurs nuances. Ici, cette boisson est populaire même parmi les extractions les plus basses, et n'importe quel quidam a un sens critique lorsqu'il en retourne de la panacée. Mais ne nous embarrassons pas de détails aussi futiles, et intéressons-nous plutôt à la genèse de l'héroïne, moi en l’occurrence.
Quand j'étais petite, je vivais heureuse. Nous étions une famille nombreuse, et notre situation, partagée par tous les petits exploitants agricoles, était au mieux précaire. Mais nous arrivions à nous contenter de peu, et, aussi loin que je me souvienne, nous vivions dans l'amour. Mais une n'a guère de compréhension sur les réalités de ce monde à cet âge. Je faisais de mon mieux pour ne pas être un fardeau, et j'aidais dans toutes les tâches. Ce n'était pas assez. Lors du quatrième été de mon existence, le monde bascula.
Je finissais vendue en échange de quelques pièces d'argent à des marchands de Konoha. Pouvez-vous imaginer le dégoût qui était le mien à ce moment ? La haine, la colère, la tristesse et le désarroi qui m'ont pris ..? Aujourd'hui, je n'arrive pas à m'en souvenir clairement. Mais le peu revenant en mémoire me plonge dans la mélancolie.
Une n'était pourtant pas à plaindre. Ce couple bienveillant m'élevait comme si j'étais de leur sang, me choyait et me gâtait comme un enfant de leur propre sein. Ils faisaient leur possible pour être de bons parents, pour me rendre heureuse. Ils y arrivèrent. Au fil des années, les souvenirs de ma vrai famille s'estompait, alors que les souvenirs de ma nouvelle les remplaçaient. On m'appelait princesse, on m'appelait étoile, et à chaque fois je riais aux éclats, enjouée. Je connaissais le confort d'être seule, et de ne pas partager l'amour de mes êtres aimés.
Et dire qu'au début j'étais inconsolable, à mon arrivée en ce pays étranger ... Désormais, je m'y sentais comme chez moi. Ou presque. On finissait par m'envoyer à l'Académie, à l'aube de mes onze ans : On avait repéré mon potentiel.
Je ne suis qu'une étrangère
Je dois vous avouer que je déteste les enfants. Cela fait sûrement de moi un être détestable, mais ... Je n'ai jamais su quoi en faire quand j'avais leur âge, et aujourd'hui ça ne s'est pas arrangé.
Quand je suis arrivée à l'Académie, j'étais la source d'attention. Peu de temps cela dit : Bien qu'étrangère, je n'avais rien de remarquable qui attirerait le courroux de qui que ce soit. Je faisais mes premiers pas dans un nouveau monde envisagé de façon romancé : Nous étions instruits dans la vertu pour devenir de nobles défenseurs de la Feuille. Nous étions le rempart s'opposant au mal, la lame fendant les ténèbres. Comment une, à cet âge, n'aurait pu éprouver de la fierté ? J'étais gonflée d’orgueil, avide de connaissance, rigoureuse dans l'apprentissage. Une n'était peut-être pas la meilleure, mais une faisait de son mieux pour le devenir.
Il y avait pourtant une ombre, sinueuse. Cette impression d'être écartée, alors même que j'étais entourée d'amis. Le sentiment d'être différente, alors que j'étais d'une banalité affligeante. Une impression permanente, déroutante. J'apprenais à vivre avec, bien malgré tout.
Un brin en retard par rapport à mes pairs, c'est à mes quinze ans que je décrochais mon bandeau Genin. Il y avait toujours de la fierté, certes. Mais teintée de ressentiment : Une se rendait compte du retard qu'elle avait pris malgré ses efforts. Une éprouvait de l'amertume, tournée vers les grands clans du Pays du Feu : Après tout, n'étaient-il pas juste des parvenus ? Des opportunistes dont les traits héréditaires compensaient leur médiocrité ?
Définitivement. Et le clan Hyuuga était le pire de tous. Comment ça ? Cette histoire avec le petit Naen du clan, m'ayant foutu un râteau ? Aucun rapport. Je ne suis pas puérile à ce point ... Quoi que ...
L'apprentissage de la vie
Je me souviens de mon équipe, la numéro huit. Comme la tradition le voulait, nous étions trois jeunes Genins supervisés par un Juunin. Il y avait Takezo, un petit bout n'arrêtant pas de se plaindre pour un oui ou pour un non. Et puis nous avions notre petite lolita, Sansa aux boucles d'or. Notre équipe n'était pas facile à supporter tous les jours, Dosan s'accordait à le dire. Dosan, c'est lui qui a eu la malchance de nous avoir à sa charge. Il avait pas trop le physique de l'emploi, plutôt celui d'aubergiste avec son crâne chauve et sa mine honnête ... Mais gare à vous, si vous osiez le faire remarquer ! Il prendrait son air terrifiant, vous tirerez les oreilles, et après, juste après, vous accrocherez à un arbre pour le restant de la journée !
Enfin, ça, c'est en théorie ... La seule qu'il ait jamais accroché à une branche c'est Sansa, et c'est vrai qu'elle avait abusé ce jour là ... On le pensait tous, mais dire à haute voix que la fiancée de notre senseï ressemblait à un morse était tout, mais vraiment tout, sauf délicat !
Ces années, vous savez ... Je les qualifierai bien de routine. Naturellement, routine est réducteur de la chose, mais le rituel réveil - entraînement - mission - dodo n'était rarement interrompu que par les différents festivals ponctuant l'année ou des fous rires aussi spontanés qu'improbables. Un peu comme la fois où on a dessiné des moustaches sur le visage de ce Yamanaka, et qu'il nous a poursuivi jusqu'aux limites du village pour se venger ... Bon d'accord, c'était pas si drôle que ça en fait, mais voir le pantalon de Takezo humide, ça, ça l'était.
Mais plus que la routine, c'est la doctrine de maître Doan qui marquait cette période de ma vie. Il nous a instruit dans le respect de notre prochain et de notre ennemi. Nous a appris la valeur de la vie, et de la joie que nous devons éprouver à toujours être de ce monde. Les émotions, pour lui, sont part d'un être, et en tant que telles, doivent être acceptées et exaltées. Elles nous rendent fort et nous affranchissent de nos limites. Grâce à elles, nous étions en mesure de saisir la Volonté du Feu.
C'était une époque de sérénité. J'avais cette croyance que mon chemin était tout tracé et que rien ne pouvait m'en détourner. L'examen Chuunin était là pour éprouver cette conviction. J'avais dix-sept étés, et à cet âge, on croit que le monde nous appartient.
De Rêves et d'Espoirs
La mort nous va si bien
Bienvenue, malveillance
J'ai été beaucoup de choses. Une étudiante. Une émissaire. Une voleuse. Un soldat dans les vieilles guerres. Une servante de grandes puissances, actrice de grands évènements. Et maintenant ? Maintenant ..? Il faut croire que je suis une femme qui règle les comptes des autres.
Des trucs marrants ou pas
- Bien que le noir et le blanc soient les couleurs dominantes de sa garde-robe, sa teinte préférée reste le vert. Elle l'arbore rarement avec un ruban dans sa chevelure, cadeau de son partenaire Takezo.
- Dans les toilettes de l'Académie, un tag ne ressemblant à rien pourra être aperçu au niveau de la deuxième cabine en partant de l'entrée : C'est Fei qui l'a fait, et il a été l'objet d'un débat entre ses coéquipers Takezo et Sansa pour savoir si ça représentait un panda ou un éléphant.
- Fei a développé tardivement une affinité pour les poisons, passion que l'équipe 8 connaissait à défaut d'approuver. Suite à un repas préparé par la demoiselle, ses coéquipiers l'accusèrent de tentative d'empoisonnement. Malgré toutes ses justifications et sa bonne foi, nul n'a accepté la possibilité qu'elle puisse être juste très mauvaise en cuisine.
- Officiellement, Fei a 27 ans, néanmoins, elle vous dira qu'elle n'en a que 23. Elle se justifie en disant qu'elle a gâchée quatre années de sa vie en missions et entraînements contre-productifs, et qu'en conséquence, elle se les rendait. A moins que ce ne soit la trentaine et la peur de vieillir qui la fassent grimacer.
- Un des endroits où vous pourrez trouver la kunoichi Zhang dans son temps libre est la marre aux cygnes. Elle trouve beaucoup de sérénité dans leur contemplation, comme son senseï avant elle.
- Fei ne vous dira jamais d'où elle vient, même si les lieux qu'elle cite le plus souvent sont Yuki no Kuni et le Pays du Croc. Elle tente d'oublier ses origines, bien que son léger accent et sa manière de prendre le thé la trahissent.
- Takezo et Fei ont essayé de sortir ensemble. Ça n'a duré qu'une soirée. La demoiselle plaisantait en disant qu'il était trop mou pour elle. L'intéressé répliqua qu'elle était trop planche à pain pour lui. Fei ne lui adressa pas la parole pendant deux semaines.
- Le bâton avec lequel elle combat appartenait à feu Juusei Dosan. Elle vous racontera une histoire larmoyante, comme quoi il lui aurait légué sur son lit de mort. En réalité, elle l'a récupérée sur son cadavre, après l'avoir abattu de ses propres mains.
- Il y a cinq ans, Fei a essayé d'ouvrir un Dojo pour enseigner sa façon de combattre unique : L’École de la Danse Férale. Basée sur des mouvements et techniques empruntes aux bêtes, elle avait réussi à attirer quelques initiés. Mais le projet n'aboutit jamais : Le jour de l'inauguration, elle ne se pointa pas, ayant oubliée de mettre son réveil à l'heure.
- Fei est une des rares Juunin a avoir explicitement refusé le coatching d'une équipe de Genin. L'administration garde dans ses archives sa justification, au mot près : Désolée, mais j'aime pas les cerises.
- La kunoichi Zhang n'a pas toujours utilisée de senbons pour combattre. Aux alentours de la vingtaine, elle s'essaya au tricot, et faillit crever l’œil de sa voisine. Cet évènement l'a poussé à revoir son jugement sur l'instrument, qu'elle emploie désormais quotidiennement.
Montrez à quel point vous maîtrisez votre personnage au sein d'un test rp. Le test rp est libre. blablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablablablablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablablablablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablablablablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablablablablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablablablablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablabla blablabla blablablablablablabla blablablabla
Signes particuliers à savoir concernant votre personnage. Précisez si vous avez un kekkei genkai ou autres.
En dehors du forum
QUI SE CACHE DERRIÈRE L'ÉCRAN ?
Pseudo :Votre nom ou pseudo Comment avez vous découvert le forum ? Soyez précis Vos projets sur le forum : Il faut bien faire quelque chose ! Votre avis sur le forum ?N'ayez pas peur !!! Votre présence sur le forum ? La fréquence de vos connexion... Avez-vous lu tous les règlements ?On découvre très rapidement ceux qui mentent.
Dernière édition par Zhang Fei le Sam 7 Déc - 3:24, édité 36 fois
Kakashi Hatake** Hokage
Messages : 110 Date d'inscription : 17/11/2013 Age : 28 Localisation : Konohagakure
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