Depuis des mois, plus précisément depuis novembre, Kashikoi s'ennuyait. L'actualité internationale était médiocre, et peu d'événements méritaient une attention particulière des médias et des grands pays du monde ; surtout pas l'ancienne attaque des cinq villages par des individus étranges, sans intérêt, et d'un ennui si terrible qu'on les avait déjà oublié depuis leur disparition, priant pour que l'imbécile à leur tête n'en créée de nouveaux. Mais le vieux Kashikoi était bien au-dessus des hommes qui, frustrés par la petite taille de leur virilité, se mettent à la tête de soldats dépourvus d'originalités pour bloquer durant des mois les échanges entre les cinq pays. Aussi, cette période de blocus intellectuel et commercial permit à Kashikoi de méditer sur le sort du monde. Il s'était en effet retiré dans sa masure, peu après le renvoi de son attaque la plus puissante par l'homme à la langue de serpent et aux cheveux de nacre. L'événement ne l'avait pas étonné ; qu'attendait-il d'un assaillant ayant massacré à lui seul l'élite des gardes de Suna ? Il s'était donc retiré, et ne sortit de chez lui qu'au bout du quatrième mois, après une longue et patiente macération de tous ses songes.
Et la solution aux maux du monde s'imposa au matin : l'aube dressa son œil de feu aussi lentement et sûrement que le projet du vieux Kashikoi. Une guerre devait être déclarée ; une guerre qui positionnerait Suna à la tête de l'alliance, et qui transformerait l'union des villages en une hiérarchie des puissances où le Sable prendrait la tête. Mais le pouvoir était trop mou ; Kashikoi le savait. Ils étaient tous morts, les grands hommes du passé nés dans la guerre et morts avec elle. Les membres de la vieille génération, seuls éléments capables de mettre en œuvre le plan de Kashikoi et susceptibles de partager ses vues, n'étaient plus. Lui seul restait, immobile au milieu des vents. Et les jeunes politiciens qui avaient remplacé leurs maîtres les méprisaient avec une rage incroyable. Ils les insultaient sans cesse de bellicistes, de conservateurs aveugles, d'hommes assoiffés de sang ! Les jeunes étaient tous des traîtres. Kashikoi les méprisait. Ils devenaient de plus en plus faibles, de plus en plus mous, de plus en plus pacifistes. Tomber dans l'illégalité, puisque le pouvoir était tout acquis aux artisans du déclin, devenait l'unique solution du vieux Fumetsu. La décision de déclencher une guerre susceptible d'être redirigée à l'avantage de Suna ne le quitta plus jamais de la journée, et probablement pour le reste de ses jours.
Alors, il décida de réunir ses partisans. Ses réseaux étaient nombreux ; mais surtout, loyaux. Cette qualité l'emportait sur toutes les autres ; même sur leur propre compétence. Un homme aveuglément serviable lui était plus utile pour le début des opérations qu'un valet obéissant par hypocrisie, ou par convenance. Il obtint l'aide de Kyuushi, son élève le plus doué pour l'art de se battre au sabre. Sa réponse vint rapidement. Le lieu de rendez-vous avait été fixé au nord de Suna, dans un lieu abandonné que Kashikoi était le dernier à fréquenter. Tous étaient là : les participants, et les rares du village qui eurent connaissance du projet du vieux. Ses ordres rebondirent rapidement sur les parois de l'ancienne taverne qu'ils occupaient. Tous hochèrent de la tête, puis se dispersèrent au plus vite sur les toits et dans les allées sombres du quartier. Alors, les partisans les plus hauts placés dans la hiérarchie de Suna obtinrent une mission particulière pour Kashikoi : une mission hors du pays, sans trop d'importance, et avec une durée longue. Bref, une mission pouvant l'éloigner longtemps du pays, sans rendre son absence étrange. Elle vint en début d'après-midi : le Kazekage confia à Kashikoi et à Kyuushi la tâche de veiller plusieurs semaines sur une cargaison de marchandises. Les agents de Kashikoi présents à Suna, et au nombre d'une cinquantaine, restèrent au village, tandis que le duo s'en éloigna peu à peu, atteignant la frontière au soir.
Puis, évidemment, ils dévièrent leur course vers Kiri, envoyant une missive au Kazekage afin de le tromper sur leur position. Ils lui annoncèrent leur arrivée et la poursuite des événements, tandis qu'ils arrivèrent au port du pays du pays du Vent, le visage dissimulé dans la capuche des nomades de la région. Ainsi, nul ne reconnut le vieillard ni son élève, et leurs bandeaux, cachés dans leurs sacs, ne permirent à personne de les démasquer. Arrivés au navire grâce aux relations de l'un des partisans que Kashikoi avait réunis, les deux Sunajins rejoignirent au troisième jour le pays de la Brume, lequel se distinguait par l'invisibilité de son littoral, et son apparition rapide à quelques mètres seulement de la côte. Là-bas, le maître et son élève suivirent une carte dessinée pour eux par un autre partisan du vieil homme habitué des voyages autour de Kiri. Leur chemin s'éloignait au mieux des routes officielles ; mais, évidemment, le duo ne put échapper à la présence de Kirijins, tandis qu'ils approchaient de leur village caché. Malencontreusement, ils rencontrèrent en chemin un groupe de cinq genins d'environ 12 ans s'étant éloignés lors d'un entraînement de groupe dans la forêt.
Kashikoi ne distingua ni leur rang, ni leur âge ; il ne vit que leurs silhouettes étincelantes d'acier en train de s'avancer vers eux. Leur apparition imprévue le surprit tant que la nécessité de les éliminer au plus vite l'emporta sur tous ses précédents objectifs. Alors, donnant l'ordre de les éliminer à Kyuushi en levant sa main droite, il surgit de derrière les buissons épais de Kiri, s'avança vers les gamins qu'il croyait être des éclaireurs d'élite, et en attrapa deux par la gorge tandis que son élève s'occupa des trois autres. Après les avoir soulevé dans les airs, il serra leurs os pubères, les brisa comme des brindilles, s'étonna de la faiblesse de leurs adversaires, puis relâcha leurs carcasses ; lesquelles tombèrent pareilles à des poissons sortis de l'eau. Les deux Sunajins les démembrèrent, ce qui facilita l'enterrement et la disparition des corps, au cas-où leur maître ne vienne à leur recherche. Durant l'opération, Kashikoi remarqua alors leurs visages puérils regardant le ciel qu'ils ne voyaient plus, et cela lui inspira la volonté de s'éloigner au plus vite de son crime afin de parcourir les derniers kilomètres qui les séparaient de Kiri. Néanmoins, tandis qu'ils avançaient d'arbre en arbre selon la direction que leur avait donnée leurs agents, Kashikoi sentit une présence. Un homme, dans l'ombre, semblait les regarder. Une bête, peut-être ? Dans tous les cas, le duo s'arrêta dans une clairière cernée d'arbres et de buissons, attendant, immobiles, que leur poursuivant se manifeste. Quant à Kashikoi, il n'attendit pas d'avoir la confirmation de son identité pour que sa peau rougisse légèrement et que ses organes ne s'enflamment, conséquences logiques de l'activation des portes.
Kyuushi Genin de Suna
Messages : 87 Date d'inscription : 10/10/2013
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~Nous voilà encore une fois en présence, Lui le tyran divin, moi le vieux révolté. Or je suis la Justice, il n’est que la Puissance... À qui va, de nous deux, rester l’Humanité ?~
Spoiler:
La mort. La mort. Avec toutes ces années et toutes ses exécutions Terumi Akairyo avait fini par en comprendre le sens profond. Plus que sa traduction littéraire en plusieurs langues et divers patois, plus que la couleur du sang qu'il avait trop souvent vu et dont il connaissait toutes les nuances. Il y avait bien plus que la disparition subite derrière le terme de « mort ». l'absence. L'insoutenable vide, le néant finalement, l'incapacité de revenir en arrière. Mettre fin aux jours de quelqu'un, c'était mettre un terme à son destin et empêcher tout ce qui aurait pu se produire, d'arriver. Aurait-il eu des enfants ? Une femme ?
C'était éradiquer de manière définitive un être qui n'avait rien de plus ou de moins que son assassin. Stoppé dans sa course, la signature du chakra des gamins s'évaporait là. Les pas aussi. La terre était retournée. L'homme masqué se précipita brusquement pour creuser, maladroitement, il enchaîna l'opération le rythme rapide et perturbé. Son souffle l'était aussi apparemment. Puis, regardant avec dégoût le carnage occasionné, il s'approcha d'une des dépouilles. Ses yeux se posèrent en premier sur celui des cinq qui étaient carrément déchiquetés. Le sang bouillonnait encore coulant des morceaux. Il posa ses mains sur ce qui fut autrefois un bras, les prunelles hagardes, l'air fou. Désespéré, le jeune homme laissa son chakra du désespoir et la colère l'envahir « Merde, mais merde ! ».
Rien de ce qu'il pourrait entreprendre ne ramènerait ces enfants à la vie ! Rien ! C'était bel et bien ça la mort : l'une des rares choses contre lesquelles Akai était absolument impuissant. Incapable de faire quoique ce soit. Le seul ennemi qu'il ne pourrait vaincre. Il observa un moment ses paumes couvertes d'un liquide incarnat. Poisseuses du liquide de vie qui s'échappait des corps inanimées. Son visage se ferma. Pourquoi ? Pourquoi ? Il se leva et ferma les poings, l'une d'entre eux s'abattit avec déchirement sur sa cape d'ANBU pour l'enlever, alors que toujours tourmenté il tentait de se rappeler de qu'elle manière on s'y prenait pour marcher. Ses entrailles serrées par la rage et la colère, l'incompréhension.
Il se reprit difficilement avant de faire le tour des corps. Il fit les cent pas, pareille à un lion en cage. Au bord du gouffre, frustré. À bout de nerfs. S'en était fini du beau et blasé Akairyo Terumi, tous ces derniers événements avaient eu raison de son self contrôle. La vision de tous les crimes qu'il avait commis lui revenait. Dans un bref instant il lui arriva de se demander ce qu'il foutait ici. Pourquoi était-ce toujours à lui qu'on confiait les missions de ce genre ? Puis se rappela-il de son serment. Sa destinée était désormais celle-là, guerres et morts, aucune échappatoire. C'était même le destin qu'il s'était lui-même choisi, et ce n'était pas pour rien que la Mizukage lui faisait confiance plus que n'importe qui, au point de le nommer chef de la force spéciale. Ce n'était pas maintenant qu'il allait commencer à se poser des questions de ce genre.
Soudainement il sentit la pression de la responsabilité l'enrober. La vie de plusieurs personnes étaient entre ses mains, il se devait de stopper ce cruel ennemi. Et cela, tout en devenant encore plus cruel, c'est un... Un monstre à qui les deux individus allaient avoir affaire, un monstre sans coeur ni conscience. Ils allaient mourir ce matin, inévitablement. La colère d'Akairyo Terumi allait s'abattre sur eux, et cela ne présentait rien qui vaille pour ces pauvres humains. Toutes les armées du monde ne pourraient l'arrêter, il a la rage de vaincre, la rage de la vengeance. Une volonté supérieure !
Vos chances de survie sont de 0%. Vous ne pourrez échapper votre destin, vous venez de signer votre arrêt de mort. C'était agréable n'est-ce pas, cette sensation de supériorité et de puissance, quand vous faisiez preuve de vos talents face à de simples enfants sans défense ? Misérables ordures que vous êtes. Vous ne méritez pas de vivre, vos pieds foulent une terre à qui vous n'appartenez plus. Vos yeux regardent un monde dont vous ne faites plus partie. Ce n'est même pas l'au-delà qui vous attend, mais les flammes de l'enfer. La moindre trace de votre existence disparaîtra. Une pénitence digne de votre crime. À mon tour de m'auto-satisfaire. Je vous sens. Je vous vois, clairement. Vos mouvements ne me sont que clairs et nets, vous êtes fait comme un rat, comme dirait l'autre. De nulle part surgirent deux Shurikens fuma, tournoyant en votre direction à la vitesse du vent, avec la ferme intention de vous trancher la tête. Au fait, ils sont accompagnés d'une petite surprise. Quant à ma position, à vous de la découvrir. Amusez-moi, si vous voulez avoir la chance de mourir sans souffrance.
Important:
Vie : 100% Chakra : Akai 1 : 53%, Akai2 : 53%, Akai3 : 54%
Traits et Jutsu utilisés :
-Senseur : Grâce à quoi je parviens à sentir la disparition des gamins, et connaître aussi le lieux où le conflit a eu lieux. Je vous retrouve avec ce trait.
-Réserve augmentée de chakra : Je compte mon Chakra en 100+60% pour être plus précis.
-Kage Bushin No Jutsu : J'ai utilisé la technique avant de vous approcher, les trois Akai sont cachés.
-Je prépare cette technique : [ Rang A ] Doton - Otoshibuta [Description] : Après un tour de préparation, l'utilisateur fait apparaître du ciel un géant "couvercle" de terre qui tombe directement sur l'adversaire, le faisant prisonnier. Le diamètre affecté est de 30 m. La cible peut espérer s'en tirer avec de puissantes techniques de rang A ou S ou en creusant sous terre.
Résumé :
J'ai donc tout d'abords créé les clones, puis je vous ai traqué, discrêtement. Peu après vous être arrêtés, deux grands Shurikens surgissent des buissons, devant vous, en vous ciblant chacun. Ils sont munis chacun de deux parchemins explosifs. Je prépare la technique "Doton - Otoshibuta".
À noter :
-Èvitons de parler de la technique qui ne fera officielement apparition qu'au tour suivant.
-À part si vous avez des dons de senseurs, vous ne pourrez pas encore savoir à combien d'ennemis vous avez affaire, s'il y a un clone, ect.
Quelqu'un les observait. Un animal ou un homme ; mais dans la situation de Kyuushi et Kashikoi, mieux valait s'attendre à l'apparition d'un ou plusieurs hommes. Étant sujet à l'angoisse, de nombreuses hypothèses se succédèrent dans la tête du Moine des Vents : les maîtres des cinq genins assassinés récemment, peut-être ? Ou bien une unité d'ANBU de Kiri les ayant repérés ? Malgré leurs préparatifs, le duo n'aurait jamais pu pénétrer un village caché aussi tranquillement. Être arrivé aussi loin dans le territoire du pays de la Brume tenait de l'exploit ; même en temps de paix et de relâchement militaire. Aussi, les deux hommes étaient là, immobiles au milieu d'un petit territoire herbeux et dépourvu d'une génération dense ; mais tout de même assez peu éclairé, du fait de la hauteur des arbres alentours et du climat local. Avec ses quatre guerres derrière lui et ses huit décennies d'expérience, Kashikoi sut comment réagir à la situation, tandis qu'il sentait le souffle saccadé et le pouls angoissé de son élève. Lui ordonnant de se taire d'un signe de la main, le vieux Moine des Vents tourna sur lui-même, suspectant une embuscade.
Derrière de tels buissons noirs et épais, ils étaient incapables de dire combien d'hommes pouvaient les observer. Une dizaine, peut-être ? Les pires hypothèses étaient à prendre en compte. Aussi, ne bénéficiant pas de talents sensoriels, et sachant que Kyuushi lui-même n'en possédait pas non plus, Kashikoi imposa le silence à son élève, fermant les yeux, puis plongeant son esprit dans une méditation qui lui permit le relâchement de tous ses sens. Il ne vit bientôt plus rien ; mais il sut diviser les sons et différencier l'action du vent et le bruit des oiseaux. Tout était relativement calme. Parfois, un courant d'air plus fort que les autres ne lui permettait plus d'entendre aussi bien qu'avant. Mais il restait en mesure, grâce à ce que son prestigieux passé lui avait enseigné, de prévoir d'où viendraient la ou les attaques qu'ils auraient à subir. Aussi, tout en méditant et en tournant sur lui-même tandis que Kyuushi, suivant ce qu'il avait appris à l'Académie, restait dans son dos pour surveiller ses arrières, Kashikoi prépara une technique Fuuton, gardant une quantité d'air adéquat et ayant exécuté les signes nécessaires. Alors, il patienta ; patienta ; et patienta.
Enfin, brisant la monotonie presque soporifique de sa méditation, le bruit violent d'un buisson déchiré par deux armes surprit les deux Sunajins. Heureusement, l'expérience de Kashikoi, la réactivité de ses sens et l'épaisseur du buisson lui permirent de réagir immédiatement. Habitué des embuscades et des attaques surprises, à peine entendit-il le bruit des shurikens géants envoyés sur eux qu'il activa de suite le jutsu préparé depuis longtemps. À peine s'était-il retourné vers le lieu d'où l'attaque surgit qu'une grande quantité d'air rendit la zone invisible, tant le Reppushou était puissant. L'action était impressionnante. Le Moine des Vents avait exécuté son jutsu tout en se retournant. Aussi, lorsqu'il acheva de sortir de sa méditation et que ses sens reprirent leur intensité de départ, il ne vit rien qu'un paysage rendu flou par la puissance des vents, et des tâches de couleur s'étirer aléatoirement dans toutes les directions. Son élève était toujours à ses côtés, visiblement surpris, apeuré et pétrifié sur le moment par l'attaque.
Ne perdant pas plus de temps, et sachant d'où les armes de jet étaient venues, Kashikoi invoqua devant lui une orbe de vent immense, visant en direction des buissons et des arbres devant lui comme au bowling. Il savait que réagir à une attaque surprise était plus important que de localiser les adversaires ou de les dénombrer. Dans la situation d'un aveugle, la dernière solution restait de frapper aveuglément et fortement. Ainsi, les hommes qui attaquèrent les Sunajins seraient forcés de contrer son attaque, de la fuir, ou de la prendre ; dans les trois cas, ils se dévoileraient un peu plus. Alors, l'orbe de Fuuton se détacha de son visage, puis siffla rapidement vers l'épais buisson, situé à moins d'une vingtaine de mètres de là ; puis il la vit relâcher toute sa puissance sur une large zone, et ravager le lieu où se trouvaient leurs adversaires du jour. La détonation puis le mouvement de l'orbe aveuglèrent à nouveau les Sunajins, lesquels ne purent savoir immédiatement si l'attaque du Moine du Désert avait marché, et s'ils pourraient poursuivre leur route pour la gloire de Suna et la mort de l'Alliance.
Kyuushi Genin de Suna
Messages : 87 Date d'inscription : 10/10/2013
Fiche ninja Rang/lvl: C - 23 XP: (83/120) Ryos: 690
Je reste toujours au même endroit, à savoir prêt de Kashikoi et deviens invisible pour tes yeux. J'agis comme si je ne savais pas que tu étais senseur.
Tu est senseur oui, mais vu ton niveau et ton grade tu doit être lvl 2 grand maximum. Donc comme c'est écrit dans le topic des traits, tu ne peux pas repérer les jutsus en cours et pour repérer une signature de chakra il faut que tu concentre donc vu que déjà l'un des 3 Akai prépare une technique il ne peut pas me repérer.
Quand aux deux autres s'ils préparent aussi une technique je suis totalement invisible, sinon seul celui/ceux qui se concentrent sur ma position peuvent me voir. Donc en gros ça donne.
_Tes clones sont proches de toi et il y'a un inactif d'entre vous qui me repère et donne l'information directement aux autres.
_Un ou les 2 Akai clones inactifs me repèrent mais il(s) ne peu(ven)t pas transmettre l'information à celui qui prépare le Doton.
_C'est l'original fait parti des inactifs et peut me repérer mais sans pouvoir transmettre l'information sur ma position aux clones.
PS : Tu ne pouvais sentir la disparition des Genins avec le trait senseur que si ils étaient à 750m maximum de ta position ou avec une technique spéciale donc j'aimerais que tu sois plus clair avec la manière dont tu as "senti" qu'ils mourraient et pu nous repérer.
PV = 100% PC= 95%
Techniques Utilisés:
[ Rang A ] 迷彩隠れの術- Meisaigakure no Jutsu
Il s'agit d'une technique d'évasion ninja qui permet à l'utilisateur de contrôler la façon dont la lumière est réfléchie autour de son corps grâce à des inflexions de chakra. La technique efface également le parfum et l'ombre de l'utilisateur, et est utilisable sur tout type de terrain. Cependant, percevoir la position de l'utilisateur est possible uniquement pour les ninja qui sont assez astucieux pour observer les infimes variations dans leur environnement, tels que les distorsions des courants d'air dans le voisinage immédiat ou sons distinctifs, à savoir les pas, etc. L'utilité de cette capacité peut être entièrement annulée par ceux avec une vision particulière (dojutsu) ou des compétences sensorielles. Cette technique ne peut pas être utilisée pour attaquer.
Akairyo Terumi Chef Anbu de Kiri
Messages : 291 Date d'inscription : 14/06/2013
Fiche ninja Rang/lvl: A - 46 XP: (81/250) Ryos: 2915
Un peu de résistance ? J'aime ça. Débattez-vous, comme tout rat qui se respecte ! Cela ne mènerait à rien, en êtes-vous en moins conscient ? Il serait stupide de croire que vous avez votre mot à dire. Vous êtes mes pantins, et il en sera ainsi jusqu'à votre mort. Subissez mon enchainement d'attaque, subissez ma colère. N'empêche, vous me décevez. Croyez-vous vraiment qu'une technique de si bas niveau serait en mesure de dévier toutes les surprises que je vous réserve ? Ma foi, cela est une véritable insulte à mon égard. Où peut être est-ce une simple tentative désespérée d'une proie sans défense ? Pathétique...
Eh oui, vous êtes mes proies. Encerclés que vous êtes, inutile de débattre, vous n'y gagnerez que de la fatigue et du désespoir. Personne ne vous entendra crier, personne n'assistera à votre extinction si insignifiante à mes yeux, si ce n'est la terre qui fut témoin de vos crimes. La terre elle-même vous maudit, sous vos pieds, avant même que vous n'ayez le temps de réfléchir à votre prochain acte, elle vous dévore avec la noble intention de vous faire subir le même sort que vos victimes : vous enterrer. Aussi soudainement que le Futon inoffensif qui vous sert de défense, moins d'une seconde plus tard, vous perdez appuis sur le sol. Vos pieds s'enfoncent, privés de tout mouvement, le chakra perturbé, auriez-vous en moins la capacité de bouger le moindre doigt ? Mais cela n'y changerait rien, croire que celui qui a lancé les Shurikens puisse rester au même endroit est à la fois idiot et naïf. Le maître de la terre ne peut être que sous terre, ne pensez-vous pas ? Il n'aurait point tardé une seconde. Il est partout, nulle part. Il vous voit. Il vous sent. Vous en rendez-vous en moins compte ? C'est un adversaire d'un tout autre niveau à qui vous avez affaire, un génie de sa génération, un prodige dans son élément de prédilection, le chef de la force spéciale du grand et craint village de Kirigakure, ancien commandant d'unité de l'alliance Shinobi, celui qui représenta un jour la bête noire de l'Akatsuki, le craindre ne sert à rien, le défier ne sert à rien, car il ne recule jamais avant de réaliser ses intentions, et son unique ambition à l'heure actuelle n'est d'autre que votre mort. Contemplez sa beauté, Akairyo Terumi se montre devant vous.
Surgissant du sol aussi lentement que vos mouvements sur la surface boueuse, bien clair à vos yeux, le même Shuriken qui servait d'attaque dans la main, débutant d'un rythme tout aussi lent de tournoyer autour de son doigt, il le pointa vers le vieil homme le sourire provocateur. Vêtu se sa magnifique armure rouge écarlate, le visage découvert, c'est avec aisance et béatitude qu'il se montrait à ses prochaines victimes. Akai reconnaissait bien le vieux Kashikoi Fumetsu, sa réputation le devançait, mais ce n'était surement pas cela qui allait ôter au noiraud son air confiant et supérieur. Le moine qui attise le respect est mort, aussitôt qu'il commit cet indéniable crime sans scrupule. Ou plutôt, sa grandeur est décédée, son corps n'allait pas tarder à la suivre. Kashikoi pouvait clairement voir le regard haineux de notre héros, mais cela ne fut qu'un court instant, avant que l'énorme couvercle ne s'abatte sur ses misérables victimes théoriquement immobiles. L'espace sombre et mortel ne tarda pas à se transformer en un véritable four, embrasant tout ce qui se trouve à l'intérieur du couvercle, arbres et buissons, rochers ou humains, tout sera réduit en cendres...
Important:
Résumé : Vie : 100% Chakra : Akai1: 46%, Akai2: 40%, Akai3: 50%
Alors alors, tout d'abord c'est un contre rp. Parlons de la cohérence chronologique : Je termine mon précédent tour pile au moment où je lance mes Shurikens. Donc celui-ci débute à ce moment même. Comme on peut s'y attendre, l'Akai qui a lancé les Shurikens n'allait pas rester au même endroit, il s'enfonça aussitôt dans le sol. Je parle de vous "voir", et de vous "sentir", parce que Kashikoi a bien dit sur Skype que la technique fuuton ne vous cache que dans son champ d'action, et qu'un autre Akai éventuellement caché derrière vous, peut vous voir. De plus, la technique doton qui permet de se deplacer sous terre permet de sentir les cibles. Kashikoi a parlé sur skype du timing de ses techniques aussi, comme quoi entre la première et la seconde s'est écoulé plus ou moins 15 secondes, ce qui me laisse largement le temps de vous contre rp en vous attaquant bien avant, théoriquement, juste après avoir lancé les shurikens, ce qui est donc chronologiquement correct. Il y a trois Akairyo, donc trois fois plus de mouvements potentiellement en simultané. On peut donc prétendre que le Yomi Numa est utilisé par un autre Akai très peu après ma première attaque, ce qui annule le fuuton rang S ( Tu peux l'utiliser si tu veux, mais ça ne touchera pas l'Akai qui est entré au sol. ) Ce dernier surgit là où l'un des Shurikens a atterit, le faisant tournoyer en le pointant vers toi ( sans le lancer ), ayant donc une allure assez provocatrice. Bien évidemment, c'est le 3ème Akai qui lance l'attaque du couvercle, ce qui explique encore une fois le parfait timing dans la combinaison des Jutsu, étant chacun occupé d'une seule technique. Mais c'est l'utilisateur du Yomi Numa qui a fait le Katon, toujours dans l'optique du timing parfait. Si ça vous intéresse, l'Akai qui s'est montré est toujours dans la même position. S'il y a des questions, n'hésitez pas à demander par mp/skype
À noter :
-Le Yomi Numa reste actif, il est difficile de s'en sortir puisqu'il perturbe le chakra. -Ne négligeons pas l'effet de surprise. -L'Akai apparait dans un angle où vous pouvez le voir clairement. Pour l'instant il ne représente aucun danger.
Jutsu Utilisés : [ Rang C ] Doton: Moguragakure no Jutsu
[Description] : Shinobi de rang A minimum. L'utilisateur creuse à travers la terre comme une taupe. Cet effet va dans le corps (et pas seulement les mains), ce qui fait que le tunnel est juste assez grand pour qu'une personne puisse se déplacer à travers. L'utilisateur peut repérer où se trouvent les cibles, en dépit d'être sous le sol, en détectant les forces magnétiques. Il peut aussi ressentir ce qui se passe sur la surface et utiliser cette information pour lancer une attaque-surprise sur l'ennemi. Il peut également se masquer profondément dans le sol, s'échapper à une profondeur où l'ennemi ne peut atteindre. Il est également possible, après avoir creusé, que le sol soit retourné à son état initial, ne laissant aucune trace de l'endroit où l'utilisateur a entré dans la terre.
[ Rang A ] Doton: Yomi Numa
[Description] : Shinobi de rang A minimum. En changeant la surface du terrain sous un ennemi, il crée un marais. L'utilisateur peut couler son ennemi dans la boue. Le chakra infusé de boues enlace le corps de l'ennemi, ce qui rend presque impossible de reprendre des forces et d'échapper à la zone marécageuse. La taille et la profondeur de l'espèce de marais créé dépendent de l'habileté de l'utilisateur et de la quantité de chakra utilisé, mais si l'utilisateur est un expert dans cette technique, il sera toujours possible de faire un marécage de bonne taille qui est extrêmement efficace contre un grand nombre d'ennemis ou quand il va devoir faire face à des créatures gigantesques.
[ Rang A ]- Katon - Shiraki
[Description] : (La technique doit être réalisée dans un endroit clos et l'utilisateur doit être de rang A minimum) Après 1 tour de préparation, l'utilisateur crée de puissantes flammes dans un endroit clos (maison, grotte). Piégée, la cible se fait littéralement cuire comme si elle était dans un four. Attention! Cette technique affecte aussi l'utilisateur s'il ne trouve pas un moyen de sortir ou se défendre.
Le Moine des Vents venait d'invoquer une immense sphère paisible à l’œil nue – quoiqu'elle aveuglait quelque peu les observateurs présents sur les lieux, transformant leurs silhouettes en des ombres secouées et dépourvues de détails – mais qui, à l'intérieur, était animée d'une telle frénésie d'énergie qu'y passer un seul doigt le réduirait en une boue sanglante. Le jutsu du Sunajin s'était d'abord gonflé comme la bulle d'une sucrerie gluante, puis s'expédia en quelques secondes à peine à l'autre bout du terrain, s'enfonçant dans l'épaisseur des buissons et des troncs avec la facilité d'une aiguille dans du beurre. Jamais l'Ancien de Suna ne s'était autant satisfait de sa réactivité et de l'efficacité de son attaque. Jusqu'à vingt mètres, et sur plusieurs mètres de largeur, une route libre, lumineuse, et dépouillée de ses hauts arbres et de sa végétation, s'enfonçait au loin, libérant le passage. Bien sûr, emprunter une telle route était déconseillée, étant de forme ovale, aucunement droite, et pavée de pierres pointues ou tranchantes.
Alors, après le vacarme des vents dévorant le bois d'une trentaine d'arbres et d'une infinité de feuilles déchirées par la bourrasque, Kashikoi vit les lieux se reposer à nouveau, et les derniers débris naturels retourner au sol après leur dépeçage. Et si son orbe mit frénétiquement en pièces une vingtaine de mètres de la Forêt Brumeuse de Kiri, le Moine des Vents put tout de même apercevoir une fumée blanche se dissoudre dans l'air, fumée si caractéristique des Bunshins. Aussi, il lui sembla désormais incontestable qu'une embuscade était organisée contre son duo. Une embuscade de plusieurs doublons, ou d'un seul homme peut-être, mais une attaque de groupe tout de même ; qu'importe qu'il s'agisse uniquement de Bunshins ou d'individus s'étant clonés. Une telle action était typique des lâches qui, craignant la contre-attaque malgré leur avantage visuel et la surprise de leur intervention, ne veulent pas lancer les hostilités par eux-mêmes. Grave erreur que Kashikoi venait de balayer par son souffle. Et, secrètement, il espéra que le Bunshin en question fut le seul de son prochain adversaire, afin de l'avoir amputé de la moitié de son énergie avant même le début de leur affrontement.
Par un nouveau geste, Kashikoi avertit Kyuushi de la supercherie, l'alertant, même s'il ne pouvait le voir, pour qu'il se tienne toujours prêt à l'attaque. Néanmoins, quelques secondes à peine s'étaient écoulées depuis leur attaque que le sol devint subitement mou ; trop mou, d'ailleurs. Le Moine des Vents, par un réflexe digne de son passé militaire, sut qu'il ne serait pas bon d'y rester trop longtemps. Qui donc resterait là, immobile, tandis que le sol de la prairie deviendrait gluant et avalerait son corps jusqu'aux épaules ? Personne. D'ailleurs, le Moine des Vents trouva la technique des marécages quelque peu lente et gauchement exécutée. Il semblait que son utilisateur dissimulé derrière les arbres n'avait ni une parfaite maîtrise du Dôton, ni insufflé suffisamment d'énergie dans le sol pour qu'il se transformât assez rapidement et efficacement pour piéger ainsi le duo du désert. Sans perdre plus de temps, et ne souhaitant point disparaître dans l'épaisse bave argileuse du sol, Kashikoi activa sa troisième porte. Sa peau se mit à rougir, et tous ses tendons et ses muscles furent parcourus d'un frémissement volcanique. À un tel stade son Taïjutsu, le vieux Moine des Vents était doté d'une vitesse supérieure au genre humain, et de 100% de ses muscles. Avec un moteur de viande inégalé dans le monde et ses sauts rapides doublant la puissance de sa force mécanique, il déchira l'étreinte dans laquelle se trouvaient désormais ses jambes comme du papier.
Son saut fut bref, instantané, et propulsa une onde dans la boue dont il venait de sortir. Heureusement, puisque Kyuushi ne s'était pas éloigné de lui, le Sunajin vit deux larges trous dans le marécage, et sut de suite qu'il s'agissait des jambes de son élève. Mais s'il put regagner la terre ferme, Kashikoi ne parvint pas à permettre le même bonheur au noiraud de Suna. En effet, une ombre gigantesque apparut au-dessus de leurs têtes et provoqua une éclipse artificielle. Kashikoi avait déjà affronté des Dôtons semblables. Il réemploya la même technique qu'auparavant : une orbe puissante grossit à sa bouche, et dans la seconde où son sifflement démoniaque atteignit le potentiel maximum d'un tympan humain, l'attaque fendit l'air, perça l'objet qui se répandit en divers morceaux sur le territoire, pareil à une poterie brisée. Bien sûr, le Moine des Vents dirigea son attaque pour que la retombée des morceaux pierreux ne blessât pas Kyuushi. Les morceaux, d'ailleurs, pouvaient même lui servir d'appuis ; mais la technique du marais boueux n'était vraisemblablement pas à la majesté de son potentiel. Sans perdre plus de temps après sa réussite, Kashikoi inspira à nouveau profondément, plia quelque peu les genoux, puis se mit à tournoyer, à agiter ses paumes tendues vers les bois sombres des alentours, et à souffler des lames venteuses qui s'élargissaient tout en se dirigeant vers les arbres, avec pour unique objectif que de faire disparaître l'ombre ; et les hommes dissimulés de-dans avec.
Akairyo Terumi Chef Anbu de Kiri
Messages : 291 Date d'inscription : 14/06/2013
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