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 Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]

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MessageSujet: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyMar 17 Juin - 1:11


La bise caressait le visage des villageois, qui, désordonnés, s’inclinaient à l’arrivée d'un marchand porté dans un magnifique carrosse tiré par des chevaux de trait. Harnachés, ils soufflaient comme des locomotives, qui, s’ajustant assidument aux changements de trajets, ne suivaient pas les élans émotifs les submergeant, qui les poussaient à fuir le fouet cruel. Quel que soit le chemin, ils devaient suivre ce que souhaitaient leurs maîtres. Et la route suivie menait ces gens silencieux dans des contrées éloignées à la leur.

Pourtant, leurs desseins dépassaient les frontières. Kan, la Voix du Silence, celui que l’on pouvait haïr ou aimer, mais que l’on ne regardait jamais avec impassibilité, s’avançait au côté de ces hommes gras et exigeants. Le jeune ninja de Kiri avait été engagé par des hommes de pouvoir, qui ne souhaitaient nullement d’être pris au dépourvu par des mercenaires farouches et impitoyables pullulant dans ces contrées lointaines.

Cet homme que connaissait Kan, parjurant sans cesse les vœux auxquels ils s’étaient voués corps et d’aucunes sortes son âme, méprisait ses gens qui travaillaient pour lui. Il dédaignait ses propres travailleurs. « Des hommes, avait déclaré le marchand à l’allure impeccable, doivent travailler. Ils ne doivent paresser. » Pour Kan, ces gens étaient simples. Bien que la médiocrité soit présente dans chacune de leurs actions, ils ne méritaient nullement d’être traités inférieurement. Ce sont les sages avis de Kei, son jumeau, qui surent calmer le volcan avant qu’il ne brûle les chairs de l’être malfaisant. « Suis mes conseils, avait-il déclaré, nous avons besoin de ses avoirs pour fructifier ceux de notre patronyme. Les Industries Nishimura se doivent d’être cajolés comme des nourrissons. Nous ne pouvons offenser la main qui nous permet de nourrir la nation, même si elle n’aide en rien notre entreprise familiale. » En dépit de ses protestations, Kan avait obtempéré. Kei avait sagement et astucieusement apporté d’autres points qui portaient atteinte à sa colère.

« Pourquoi veut-il se rendre en de tels lieux? » avait demandé finalement Kan. Kei avait soupiré de dépit et avait comblé les attentes de son frère en expliquant la raison du départ pour un pays honni par son jumeau : « Ses filiales se situent dans le Pays du Feu. Nous avons besoin de l’aide des autres villages pour reconstruire le Pays de la Brume et offrir de meilleurs avenirs aux enfants des employés de nos entreprises. Et en appuyant un dirigeant d’une entreprise renommée, nous aidons cette reconstruction. Le Pacte de Non-Agression n’est en cours que pour des raisons strictement militaires et politiques. Nous devons attendre avant d’espérer quoi que ce soit de Kiri, affaiblie. L’économie doit appuyer cette patience, afin que nous ne soyons pas dépassés par les agressions. » Même s’il était en désaccord avec de nombreuses choses dans son argumentation, Kan cessa de s'affirmer. L’homme fourbu n’était pas un concitoyen modèle, mais si Kei demandait à ce qu’il agisse en bon protecteur, il obtempérait.

Fugaku, un proche allié, avait été lui aussi engagé par l’homme raillable. Yeux et cheveux noirs, il se portait garant de la sécurité de cet homme. D’autres hommes de moindre importance se trouvaient à leur côté, tous provenant de Kiri, portant le bandeau louangé. Par « l’heureux hasard permettant aux villages de se côtoyer, » le marchand avait longuement à faire dans ces territoires qui étaient sous la juridiction d’un autre Daimyo. Et Kan, loin de se départir de son calme, était le porte-étendard du cortège militarisé. Telle la proue d’un navire, il guidait les regards de ces affables gens, pour que la bêtise de l’homme se sustente de leur naïveté.

Ce manège perdura de longues journées. Jusqu’à ce qu’ils arrivent dans les forêts de ce pays dont les forêts s’apitoient sur elles-mêmes malgré leur majesté, ils avançaient avec lenteur et circonspection, ajustant leur cadence aux dangers dans les parages.

Ils arrivèrent enfin près des frontières, dans un village où de nombreux ninjas naquirent.

— Je vais voir si des gens peuvent nous renseigner Kan, dit Fugaku. En attendant, va en éclaireur.

— Tu sais qui je suis ? grogna Kan.

— Bien sûr. Tu es le plus apte…

Sous le regard accusateur de Kan, il cessa aussitôt de parler pendant quelques dizaines de secondes.

— Je veux dire… tu es la personne la plus habilitée pour nous renseigner sur les avantages et désavantages de cet environnement. Ces autres shinobis qui nous accompagnent ne sont rien comparativement à moi, mais surtout à toi. Ce sont des débutants.

— Ne dis pas de bêtises. Je partirai avec joie pour m’éloigner de ce répugnant personnage.

— Tu es… enfin…

— Arrête de me donner des ordres. Je déteste cela. Explique-moi les réelles intentions derrière tes mièvres paroles.

— Il y a un homme tout près, qui nous suit. Je peux protéger ce tas, tandis que toi, tu vas t’amuser. Te présenter à ce poursuivant serait suffisant pour écarter la menace. J’ai ouïs dire que tu n’es pas sorti du village depuis très longtemps.

— C’est Kei? Dis-moi?


— Je… enfin… oui… marmonna Fugaku horrifié par le regard scrutateur de Kan.

— Tout va bien. Je vais au moins connaître lors de mon escapable quelle personne agite ces forêts. J’ai aussi remarqué ces oiseaux épouvantés. Nous avons pourtant été silencieux. Il semblerait qu’une petite personne pousse les volatiles à s’envoler. J’y vais.

Fugaku acquiesça. Kan s’éloigna du village, traversant les bois, comme un cerf majestueux à l’affût d’un quelconque attaquant. Il changeait d’essence, se métamorphosant en rongeur intrépide lorsque nécessaire. Il sautait alors d'arbres en arbres, ne brusquant que les feuilles dans leur sommeil. Tout à sa tâche de chercher des indices pour repérer le shinobi, il apprenait à connaître ce territoire dont le sol et les végétaux étaient inusités, n’apparaissant aucunement à Kiri pour la plupart.


Dernière édition par Kan Nishimura le Ven 11 Juil - 5:41, édité 4 fois (Raison : Erreurs de grammaire, changements de titre)
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MessageSujet: Re: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyMar 17 Juin - 11:31


Agitation malvenue
Gai et Kiri, again

Ce fut avec une expression faciale de dépit que Gai fut forcé de cesser sa glorieuse activité de la jeunesse de 100 pompes sur une main en moins de 10 secondes pour rejoindre un de ses camarades de Konoha, un chûnin débutant qui surveillait depuis un bon moment un petit coin de la forêt qui semblait avoir été récemment empruntée par une colonne de marchands ainsi que quelques shinobis à l'air méfiants.

Les deux shinobis étaient en effet perchés de leur côté sur un grand chêne car ils avaient reçus la mission plutôt simple d'aller ramener une espèce d'oiseau venant du pays des roches à Konoha pour savoir ce que les piafs faisaient là. Maito avait déjà vu cette mission comme un bon moyen pour enrôler le chûnin à la jeunesse mais il fallait reconnaître qu'une certaine manque d'activité des oiseaux et la découverte d'un convoi avait quelque peu changé le but de la mission pour "découvrir qui sont ces mecs là" aux yeux des deux shinobis de Konoha.

Si l'utilisation de jumelle fut suffisante pour voir à cette hauteur, il restait difficile de se faire une bonne idée de ces personnes là : Déjà, certains étaient bien habillés comme des ninjas de Kiri et le reste était simplement composé de marchands ayant l'air un peu souffrant. Maito leva d'ailleurs son puissant sourcil en voyant ça, ils savaient que les marchands n'étaient pas vus comme des modèles dans une société quasiment darwinienne dans sa philosophie mais c'était un peu extrême même pour deux autres shinobis.

Honnêtement, dire que Kiri était un village souffrant serait une grave erreur. De tout les villages cachés, ce village avait vraiment été subi des dommages colossaux, la faute aux deux frères Uchiha qui avaient éveillés le pouvoir de leurs yeux maudits à pleine puissance et qui avaient causés des dommages importants avant d'être arrêtés. On disait que certains shinobis de Kiri en voulaient quelque peu à l'Alliance, qui semblait plus intéressée par la force militaire du village que par sa reconstruction.

Si Maito pensait que l'alliance devrait aider Kiri (Kumo et Iwa réunis compensaient très largement tout ça), ils devaient toutefois expliquer ce qu'ils foutaient là avec des marchands qui tenaient des esclaves et une escorte shinobi. Il y avait bien des bandits mais demander à des ninjas du pays du feu d'escorter le "convoi" aurait été un bon moyen pour éviter les gredins jusque à l'entrée en zone sûre.

Quoi qu'il en soit, une rencontre était nécessaire pour savoir ce qui se passait et Maito, fin diplomate dont les manoeuvres avaient manquées de déclencher plusieurs guerres mondiales, prit la décision d'y aller afin que le chûnin ne soit pas rembarré par des ninjas potentiellement hostiles. Faisant une manoeuvre discrète, Gai plongea sa main dans son sourcil et en tira une carte.

Mais que... ?
Hé bien, mon ami ! Il va falloir rentrer à Konoha pour mettre ça au clair voyons ! Nous ne pouvons pas laisser ces ninjas marcher sur nos terres afin qu'ils aillent faire leurs trucs de Kiri, genre, mettre des brouillards partout ! Il faudrait aussi prévenir Saizo quand à tout ça !
Heu... Écoutez. Vous savez que la dernière fois que des diplomates sont venus, ils ont dû faire 100 pompes et tourner autour de Konoha 123 fois de manière symbolique ? Et qu'ils l'ont tellement fait qu'ils ont oubliés pourquoi ils sont venus au premier lieu ?

Gai, voyant qu'il avait affaire à un reluctant, utilisa sa "vision de la jeunesse", une technique visuelle dont l'efficacité ferait palier un Tsukuyomi. En un instant, le malheureux chûnin fut plongé dans un pseudo-genjutsu atroce, remplis de moustaches, de jumpsuit verts et de coupe en bol psychédélique tournant en rond de manière répétée sous le rire au ralenti d'une gigantesque tête de Dai. Une fois ses sphincters libérés, notre homme reparti rapidement pour aller prévenir Konoha, et boire aussi, pour oublier.

Sortant de ses sourcils un afro et une moustache qui aurait sa place dans une production pornographique de mauvaise qualité de la fin des années 90, l'ombrageuse panthère de jade descendit de son arbre pour atterrir dans la forêt, provoquant un cratère respectable sous ses pieds à la fin de sa descente et faisant voler des oiseaux à cause de son esthétique méprisable et son bruit violent.

Se mettant rapidement en "Stealth Mode", le fier maître de Taijutsu se mit à ramper dans les fougères, ignorant que son afro était visible à plusieurs mètres tellement il était énorme. Au bout d'un moment, l'un des ninjas, qui devait avoir un souhait de mort pour partir rencontrer une afro vivante, fut envoyé pour voir ce qui faisait tout ce bordel dans la forêt.

Se cachant dans un buisson, l'afro toujours présente. Le puissant fauve de de jade attendit un bref instant puis, au moment précis où le ninja de Kiri était visible, utilisa sa vitesse pour apparaître à quelques mètres devant ce dernier.

MOUHAHAHAHA ! Je suis Ichiro Utatata ! Je suis un ninja de Kiri perdu dans la forêt, où j'ai dû survivre en me faisant adopter par des ours qui m'ont appris à choper du thon avec mes mains ! Mais passons, que fais un congénère du brouillard dans ces forêts sauvages avec un convoi pareil ? ► Gai Maito : D- HOWL YOUTH ! 24/12/13.

« Laisse exploser ta jeunesse ! ► Gai
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MessageSujet: Re: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyMar 17 Juin - 21:56


Le ninja de Kiri se déplaçait avec ruse, afin de débusquer celui qui suscitait cette agitation. Il cessa brusquement de se mouvoir, s’attendant à apercevoir l’excitateur. Les animaux étaient grandement enfiévrés, même pour lui. Ils se taisaient et n’attrapaient plus leur proie tranquillement, en dépit de ses gestes tempérés à leurs égards. La nature était farouche. Ayant passé longtemps dans les bois, Kan comprenait que le trouble que produisait l’être introuvable brusquait les désirs enfouis de cet environnement impitoyable. Mélancolique, il compatissait avec cet organisme vivant dont les animaux se déplaçaient sournoisement, à l’affût de leur victime et importunées dans le calme des forêts.

— Mais où… pensa-t-il.

Il n’entendait rien. Sauf les vents sauvages sur les troncs. C’est pourquoi il cessa d'avancer. Au lieu de quoi, il regarda derrière lui. Rien.

Des questions tournaient dans sa tête, à toute vitesse. Sans y prendre garde, sa bouche s’ouvrit sur une interrogation particulière :

— Il ne peut quand même pas venir par devant…

Des branches piétinées firent taire les derniers oiseaux reluctants au silence imposé par l'espèce humaine. Ses yeux fixèrent l’endroit où se posaient les salles pattes d’un homme provenant d’un village honni. C’était là tout ce qu’avaient à proposer les ninjas de Konoha… Il vit une chose – car oui, c’est le terme exact – ronde et noire, similaire à un disgracieux porc-épic volant dans les airs se déplaçant furtivement sur cette terre immonde.

— Il le fait exprès? songea-t-il.

C’est en cet instant que loin de s’inquiéter de la présence de Kan, un homme en tenue verte, apparut devant lui, comme par enchantement. Ne bougeant pas, cet être disgracieux se positionna en face de Kan, qui était sur ses gardes, séparé d’une dizaine de mètres. Le ninja aux cheveux bruns fit mine d’exécuter des mudras.

Cet étrange visiteur, exhibant une afro et une moustache, le regard luisant de joie, dit :

— MOUHAHAHAHA! Je suis Ichiro Utatata ! Je suis un ninja de Kiri perdu dans la forêt, où j'ai dû survivre en me faisant adopter par des ours qui m'ont appris à choper du thon avec mes mains! Mais passons, que fais un congénère du brouillard dans ces forêts sauvages avec un convoi pareil?

— Cela ne te concerne pas! grogna Kan. Qui es-tu? Tu es un ninja de Konoha? Puis-je savoir ce qui te prend de faire valoir une hypothétique affiliation à Kiri?

Il ne parla plus. De toute évidence, l’homme de Konoha était dangereux, bien qu’immanquablement stupide. Kan regardait discrètement les côtés, cherchant une échappatoire. Un shinobi si rapide pouvait l’attaquer à tout moment. Il avait failli trébucher. Déstabilisé. Il ne désirait aucunement se battre sur un terrain qu’il ne connaissait pas suffisamment. Méfiant, Kan continua ses paroles agressives :

— J’espère que tu sais ce qui coûte à ceux qui se proclament déserteurs de notre fabuleuse nation? Aucune mission de Kiri autre que la nôtre n’est en cours en ce lieu! Si tu es effectivement de Konoha, je refuse de voir un imbécile ternir la réputation de Kiri. As-tu le moindre respect pour ceux qui sont, je te somme de te le rappeler, du même côté? Lors de la Quatrième Grande Guerre, nous étions...

Kan hésita. Il poursuivit :

— Camarades… Sais-tu ce que cela signifie? Tous les pays fortunés ont conclu un Pacte de Non-Agression. Je ne vois pas pourquoi je devrais répondre de mes actes, alors qu’aux dernières nouvelles, je suis parfaitement innocent, tout comme ceux qui m’accompagnent! Nous sommes en mission d’escorte. Tu dois le savoir comme tu nous espionnes depuis un moment, non? As-tu confiance en tes alliés? Nous n’avons aucun ordre à recevoir, même d’un ninja de Konoha! Votre Daimyo est au courant. Il accepte notre présence pour quelques jours seulement, à moins d'une prorogation contraire. Il en va de l’intérêt de son économie. Peut-être qu’ils n’ont pas tenu à t'informer?

Kan fixait haineusement l’homme. Sa langue submergée d’un venin que seule avait produit la Brume Sanglante claquait sur ses dents. Ses yeux étaient terreux, mais luisants d’une profonde antipathie. Ils fixaient l’énergumène affublé d’une misérable coupe de cheveux artificielle. Et cette fausse moustache irritait Kan. Comment cet homme pouvait-il songé qu’il soit berné par une ruse si médiocre ?


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Dernière édition par Kan Nishimura le Jeu 19 Juin - 0:22, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyMer 18 Juin - 12:30


Agitation malvenue
Gai et Kiri, again

Notre homme fit savoir son humeur massacrante en refusant de donner toute réponse à Maito, expliquant avec le ton le plus agacé au monde que ça ne le concernait simplement pas la bête verte de Konoha avant de lui demander ce que lui valait une hypothétique affiliation avec le village de la brume. Il s'annonçait comme vraiment compliqué à négocier avec.

En vérité, annoncer aux ninjas de Kiri que l'on faisait partis de l'alliance était un bon moyen pour s'attirer les foudres de ces shinobis qui étaient plutôt mécontents récemment avec la façon dont laquelle était traité leur village : Après tout, Kiri avait sacrément souffert durant la quatrième grande guerre en s'attirant les foudres des Uchihas et même si le village était désormais réparé, ils restaient convaincus que l'alliance ne faisait pas attention à leur personne, un sentiment partagé par le nouveau mizukage, Saizo Hozuki.

Si certains shinobis étaient pour Kiri et pensaient que l'inactivité de l'alliance était mauvaise, d'autres pensaient que Kiri avait perdue son indépendance et comptait trop sur l'alliance pour résoudre ses problèmes. Le fait que l'homme le plus puissant de la planète soit présent et caché quelque part, avec le potentiel de détruire un village caché à lui seul, n'aidait pas trop Kiri qui savait bien qu'ils ne pourraient rien contre le Rinnegan si jamais l'Alliance restait quelque peu passive.

Maito n'avait jamais fait attention à cette question stupide mais voilà qu'il allait devoir chercher une réponse qui n'énerverait pas plus le ninja de la Brume. Si jamais ce dernier venait à l'attaquer, Maito aura le droit de se défendre et une justification à donner plus tard mais ça pourrait creuser le fossé entre les villages et Kiri encore plus, mieux valait essayer de donner une explication pas bien compliquée, sachant que notre homme était sur les nerfs et faisait des mudras d'entrée de jeu.

Gai n'avait jamais été informé de cette mission, probablement parce que le hasard l'avait conduit à se mettre sur la voie du convoi. Toutefois, il hésitait entre conserver son déguisement ultra secret ou poser des questions. Les deux options risqueraient d'énerver sensiblement notre homme qui avait l'air d'être prêt à commettre un meurtre lent et cruel, donc, il choisit de juste prendre son courage à deux mains, ayant affronté de plus terribles Kirijins de par le passé.

00]CRÉTIN ! Arrête donc de parler comme ça à ton supérieur ou je te forcerais à porter ma glorieuse afro et ma moustache pornographique !

Maito fit quelques mouvements puis lança quasiment au nez du Kirijin une feuille de papier écrite en urgence : On pouvait y lire un portait très mal fait d'un Kirijin à l'air hagard et une écriture en pattes de mouches qui disait "jinvit monsieur ichiro utatatata, grand jônin tokubetsu méga ultra génial de la mor ki tu à veni dans l pai du feu pour espioner sur konoa, si un mésant l'interromp, il peut révéler son identité et l mésant doit dire "pardon monsieur" et partir en pleurant, vilain mésant."

Vois-tu, je suis d'un rang ultra rare chez les villages cachés et c'est pour ça que l'on m'a envoyé en mission pour espionner le pays du feu ! Toutefois, je me suis perdu dans la forêt où j'ai toutefois pu conserver ma jeunesse en me nourrissant de l'écorce des arbres, gagnant un organisme végétal me permettant de reprendre de la santé sous le soleil et l'eau ! J'ai remarqué ton convoi aussi et je suis un peu... surpris, par la façon avec laquelle les marchands sont traités. Les autres villages cachés ne traitent pas les marchands comme ça d'après mes souvenirs.

S'il était sûr que ce serait le meilleur moyen pour être la cible d'un assaut brutal, il devait savoir ce qui se passait : Kiri avait fait d'énormes efforts pour se débarrasser de leur image de "brume sanglante" qui leur avait valu tant de reproches de la part d'autres villages et ça surprenait quelque peu Gai de voir des marchands si chétifs, qui semblaient espérer que des bandits viennent juste pour tuer leurs tortionnaires et sans doute les tirer hors de leur propre douleur.

Bien évidemment, Kiri avait ses propres règles et laisser les autres villages cachés venir pour leur dire "c'est pas bien ça" était un bon moyen de s'attirer les foudres des Kirijins mais aux yeux de la bête verte, ça restait quelque chose de plutôt inexcusable et des explications allaient devoir venir, même si ça signifiait qu'il allait devoir enlever son afro superbe et cette moustache superbe.b]► Gai Maito : D- HOWL YOUTH !  24/12/13.[/b]

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MessageSujet: Re: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyMer 18 Juin - 21:48


— CRÉTIN ! Arrête donc de parler comme ça à ton supérieur ou je te forcerais à porter ma glorieuse afro et ma moustache pornographique !

Ces paroles n’impressionnèrent pas Kan. Avec sa relation privilégiée avec les économistes et la politique de Kiri, il savait beaucoup de choses sur le fonctionnement. Mais il ne côtoyait pas directement les hautes instances du pouvoir, car son frère se chargeait de tout ce qui touchait de près ou de loin les Industries Nishimura. Il aurait pu ne pas être informé de quelconque action que poserait Kirigakure. Mais la bêtise de l’homme devant lui le confortait dans sa perception des choses.

Cet idiot en habit vert ne pouvait être porté que par un membre de Konoha. Il était tout de même étrange que personne ne vienne aider cet énergumène. Y avait-il d’autres gens dans les parages? Pour l’instant, il valait mieux d’attendre avant de commettre toute action imprudente. Il ne désirait pas salir la réputation des Nishimura en trahissant sa parole. Il était en mission pour aider un marchand à rentrer dans ce territoire où il dirigeait des filiales de son entreprise. C’est pourquoi il ne devait pas bêtement attaquer un shinobi du Pays du Feu, même si le désir flamboyait dans ses pupilles terreuses. Sinon, cela compromettait la santé de l'entreprise.

L’homme à la coupe en hérisson lui lança une feuille qu’il attrapa rapidement, bondissant agilement et reculant précipitamment. Il lut promptement la lettre, alors que ses yeux se fronçaient à chaque mot. Il remarqua évidemment le dessin. En conséquence, il serra les mâchoires, de la même manière dont un lion garde farouchement dans sa gueule le buffle qu’il venait d’attraper.

— Penses-tu réellement que je vais prendre au sérieux cette lettre? Elle ne passerait aucunement dans les mains du fonctionnaire le plus insignifiant !

— Vois-tu, je suis d'un rang ultra rare chez les villages cachés et c'est pour ça que l'on m'a envoyé en mission pour espionner le pays du feu ! Toutefois, je me suis perdu dans la forêt où j'ai toutefois pu conserver ma vieillesse en me nourrissant de l'écorce des arbres, gagnant un organisme végétal me permettant de reprendre de la santé sous le soleil et l'eau ! J'ai remarqué ton convoi aussi et je suis un peu... surpris, par la façon avec laquelle les marchands sont traités. Les autres villages cachés ne traitent pas les marchands comme ça d'après mes souvenirs.

— J’imagine qu’un homme si écarté de la civilisation n’aurait pas des vêtements aussi propres ? J’ai des doutes sur ta santé mentale. Sais-tu ce qu’est un asile? Des hommes en meilleure position que la tienne y sont allés. J’imagine que cela serait profitable à plus d’un titre que tu y retournes. Cela ne doit pas être la première fois que tu t’y rends au vu de ton âge. Ne compte pas sur moi pour te dire ce que sont ces gens.


Il cessa de parler. La feuille où étaient inscrites les recommandations farfelues retomba à ses pieds. Ses paroles fendirent le silence omniprésent :

— Tu ne mérites même pas une once d’explications… Ce que je peux te dire en revanche, c'est que si je le pouvais, je me débarrasserais des vauriens…

Kan arrêta de parler. Les hommes peuvent être sans dessein bienfaiteur pour leurs concitoyens.

Il songea en fixant le paysages qui l’entourait, bercé par ses propres illusions :

— Ces hommes sont semblables à des monarques dans leur château d’azur voyant le monde de l’au-delà et qui jamais ne s'aperçoivent de la douleur des petits travailleurs. Ils déconstruisent l’âme de leurs compatriotes comme les soldats tuent avec leurs armes. Tel le forgeron qui abat son marteau pour chauffer de nouveaux métaux, les marchands créent sans tenir en compte des petits. Mais ils ne voient jamais arriver la tourmente. Je serai l’homme qui extermine l’omnipotence des chefs qui ne remarquent les larmes coulant des yeux des simples gens.

Il cessa de poétiser. C’était sa manière de répondre à sa propre personne lorsque les légitimations ne ruisselaient pas de sa bouche. Il n’appréciait pas les autres. Il ne les comprenait pas. Mais il devait se rendre à l’évidence qu’il était irrité non pas par cet être ridicule, mais par la stupidité des grands. Et son frère qui lui disait fréquemment qu’il pouvait être bon lorsqu’il le souhaitait. Il cachait ses véritables sentiments à la moindre occasion. Peu de fois avait-il parlé à haute voix de ses devoirs, préférant se dissimuler dans son terrier jusqu’au printemps. Comme une marmotte, il pointerait le bout de son museau seulement lorsqu’il devrait respecter ses engagements. D’ici cet instant, sa haine se cachait dans les ramifications de son âme, comme l'animal dans ses couloirs souterrains.

— Je ne sais pas qui tu es. C’est ma réponse à tes questions. Une fin de non-recevoir est préférable à une attaque non préméditée. Je ne suis hostile qu'à ceux qui sont médiocres, et aucunement aux autres nations si je n'ai pas de bonnes raisons au préalable.


Il en avait d'excellentes. Mais là n’était pas la question. Il s’était engagé auprès des cousins Miura à ne pas brusquer le nid d’abeilles, sous peine de perdre le miel. Les relations économiques permettaient à tous de profiter de la paix. Et d’après Kei, elle était aussi judicieuse pour les autres villages cachés que pour sa propre nation.

— Je ne suis pas ici pour t’attaquer, mais je me ferais un plaisir de décapiter ces hommes et ils le savent parfaitement. Je ne t’apprends rien. Mais je suis les lignes dictées par ma famille. Nous ne sommes pas réputés pour nous laisser aller à nos pulsions. Nous restons toujours simples dans nos intentions, mais complexes par les moyens que nous utilisons.


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MessageSujet: Re: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyJeu 19 Juin - 13:34


Agitation malvenue
Gai et Kiri, again

Notre homme semblait trouver un malin plaisir à rester dans on humeur massacrante, ce qui gênait quelque peu Gai qui aurait bien aimé trouver un individu plus coopératif que ça pour lui expliquer tout le zonzon. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il s'agissait d'une escorte et qu'il s'agissait d'une mission officielle du pays de l'eau qui fut donnée à monsieur Gros ronchon (le nom qui sera officiellement donné à cet homme) qui ne semblait pas apprécier sa situation plus que ça. S'il savait que les Kirijins avaient tendance à devenir plus grossiers avec d'autres ninjas de l'alliance, le niveau d'agression dans la voix de l'homme était suffisante pour indiquer que d'autres paramètres l'avaient énervés avant qu'il ne rencontre Maito.

Monsieur Gros ronchon se mit alors à réfléchir, probablement pour se poser d'obscures questions sur le déroulement de sa mission. Gai se dépêcha alors de foncer vers sa feuille qu'il ramassa prestement pour la remettre dans ses sourcils, ayant l'intention de l'utiliser à nouveau au cas où il viendrait à se faire passer pour un membre d'un autre village dans un futur qu'il savait bien trop proche.

Dire qu'il était dans une situation houleuse serait sous-estimer son actuelle position. Il n'avait aucune idée de la puissance de l'homme mais il savait au moins qu'un combat n'arrivera que si Maito porte le premier coup, ce qui n'arrivera pas vu qu'il sera sévèrement grondé si ça arrive (plus de livres sur la vieillesse !), sachant que Gros Ronchon, en dépit de son humeur, avait un self-control qui méritait l'admiration.

Fuir et laisser Gros Ronchon et la troupe s'occuper des dangers sur le chemin pour aller choper le foutu piaf et revenir faire des défis de la vieillesse avec Lee était une option tentante qui ne mettra pas plus en danger les relations entre l'alliance et Kiri et le Kirijin soupe-au-lait sera lui aussi satisfait de son côté, n'étant plus forcé de se coltiner Gai.

Toutefois, Maito était sûr qu'aider ces hommes serait quelque chose de bon. D'abord parce que la supposée location de l'oiseau du pays des roches était sur le chemin mais aussi parce que la présence d'un ninja de l'alliance qui aide actuellement ses camarades de Kiri et tout montrerait bien aux shinobis de la brume, en doute de l'actuel amitié de l'alliance, qu'ils n'étaient pas seuls et qu'on les aideraient n'importe quand. Gai était sûr que Gros Ronchon avait percé son déguisement, c'était le 63ème à le faire après tout.

Gai observa alors que Gros Ronchon finit son monologue puis se mit à rire avant de faire divers mouvements. L'arrière-plan de la forêt tomba alors pour révéler un fond rouge sur lequel brillait un puissant soleil jaune dont les rayons aspergeaient de lumières les deux protagonistes. Maito débuta alors sa terrible explication.

HAHAH ! Je peux t'aider à enlever un peu de ce poids en allant te GUIDER dans le pays du feu ! La route que tu prends est en effet sillonnée de méchants ! Mais avec ton humeur massacrante et mes arcanes Suiton ! Nous sommes capables de repousser TOUT LES DANGERS ! Sauf Madara. Faut pas déconner.

L'arrière plan redevint normal alors que Gai se tint en regardant droit dans les yeux Gros Ronchon, sachant que le coeur de Gros Ronchon n'était pas aussi gelé qu'il le pensait et palpitait pour la folle vieillesse qu'il avait devant lui et qu'il avait fait une promesse, il ne pourra pas refuser ! ► Gai Maito : D- HOWL YOUTH !  24/12/13.

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MessageSujet: Re: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyJeu 19 Juin - 16:46


— HAHAH! Je peux t'aider à enlever un peu de ce poids en allant te GUIDER dans le pays du feu! La route que tu prends est en effet sillonnée de méchants! Mais avec ton humeur massacrante et mes arcanes Suiton! Nous sommes capables de repousser TOUT LES DANGERS! Sauf Madara. Faut pas déconner.

— Je suis amplement apte à me débrouiller seul avec ce convoi. Il y a peu de raisons qui me conduisent de croire que nous aurions besoin d’un être affublé d’une moustache et d’une coupe telle que celle-ci. Nous ne sommes pas des…

Des branches piétinées à proximité alertèrent Kan, qui lança un regard furieux derrière lui. Toute cette immensité forestière devrait être suffisante pour qu’un indiscret ne puisse venir à leur rencontre. Ses pupilles dilatées par la rage, il recula de deux ou trois pas, cherchant à se dérober lentement au regard du personnage en habit vert pour apercevoir l’homme – ou l’animal téméraire – qui approchait.

Kan se chanta intérieurement une mélodie qu’on lui avait fredonnée lorsqu'il était enfant, au sujet du dépassement de soi nécessaire à tout âge :

— Sous le plateau céleste, on se sent privé de ses armes. Lorsqu’on est sans défense, on ne peut que crier de honte. Quand on ne comprend pas que seuls nous pouvons contrecarrer l’indécision et vivre sans être poussés à se meurtrir soi-même. Au contraire, l’enfance est un chemin escarpé qui mène jusqu’aux cieux et l’apprentissage est lent et difficile. Mais je me dois de passer outre les précipices pour m’élancer au-delà de la terreur que vieux et juvéniles ressentent dans la solitude et le danger. L’enfance est dépassée, tout comme la frayeur des étrangers. Je n’ai qu’à m’attaquer à celui qui m’assaille, pour me dérober à la violence.

Puis le silence. Kan, loin de s’inquiéter, arrêta de bouger, attendant que celui qui se trouvait dans les parages parle. S’il le devait, il attaquerait même un allié, osant s’affranchir de ses ordres. S’il n’avait aucune raison, il préférait taire la couardise des siens. « Les Kirijins doivent être braves, avait dit Kan à son frère. En des temps troubles, le félon doit être puni par la disgrâce de ses actions. Je ne veux pas que le village sombre dans la nostalgie d’une époque révolue. Nous sommes forts et le resterons. » Kei n’avait pas répondu. Il avait seulement acquiescé.

Puis une voix résonna :

— Kan, c’est toi ? Tu sais que cela fait bien une heure et demie que tu es parti?

Un homme apparut dans les broussailles. C’était Fugaku, le shinobi aux cheveux noirs et au regard fuyant.

— Te rappelles-tu que nous devons parvenir…

Il cessa de parler. Il lança discrètement un regard à Gai.

— Je vous reconnais vous! Vous êtes le Fauve de Jade de Konoha! s’exclama Fugaku.

Celui-ci se tourna vers Kan, confus :

— Que fait-il là? Vous discutiez? Je ne t’ai pas entendu Kan. Seulement lui. J’ai cru comprendre qu’il se proposait à nous accompagner?

— C’est bien cela, répondit stoïquement Kan.

— Parfait! Il pourra nous guider!

— Te moques-tu de moi? grinça Kan.

— Pas du tout. Nous risquons de rencontrer des hors-la-loi sur la route. Un villageois nous a informés sur une bande de criminels se trouvant dans ce territoire. Ils sont expérimentés et maîtrisent des techniques de haut niveau. J’imagine qu’ils tendront une embuscade. C’est pourquoi je suis venu t’avertir moi-même. Les deux autres ninjas qui nous accompagnent attendent dans le village. Il n'y a pas de danger près du convoi... rien que dans plusieurs kilomètres.

Fugaku s’avança vers Gai et lui tendit la main.

— Nous acceptons avec plaisir.

— Suivez…

— Non, déclara Kan.

Fugaku fuit le regard scrutateur de Kan. Celui-ci parla avec justesse et prestance :

— Vous allez me suivre. Je refuse de rompre mon engagement vis-à-vis de Kei. Ce convoi dépassera ce territoire et se rendra au lieu convenu. Et si des villageois sont en danger, j’imagine qu’il est nécessaire que la Vengeance se présente et couve délicieusement de ses mains les hommes renégat. Allons-y.


Silencieux comme une panthère, qui, prestement, se déplace dans les feuillages, il bondit de branche en branche, ne laissant aucunement la parole à Fugaku, s’excusant à Gai en articulant inintelligiblement.

Cela prit quelques minutes, et enfin, les deux Kirijins arrivèrent tous au village. Les habitants étaient retournés à leur occupation.

Le marchand se prélassait dans le carrosse, attendant que les éclaireurs, que sont Fugaku et Kan, réapparaissent.

— Vous êtes revenus? Vous savez-vous que le temps que je perds, c’est de l’argent non amassé? grinça-t-il. J’imagine que c'est prémédité… La Voix du Silence? Quel piètre surnom ! J'aurais dû engager quelqu'un d'autre ! Et qui est cet homme en tenue verte et en costume si ridicule? Vous vous moquez de moi? Savez-vous qui je suis? Je ne veux pas être aidé par un être si crapuleux!

Kan fronça les sourcils. Il déclara :

— Nous ne sommes pas ici seulement pour vous donner de plus amples considérations pour détester mon nom. Je ne me suis présenté que sur ordre de Kei. Vous vouliez absolument avoir Fugaku et moi comme garde rapprochée. Ne donnez pas d’autres raisons à mon frère – qui sera au courant de toute action portant préjudice à quelconque – de refuser une prochaine aide semblable à celle-ci dans le futur. Si vous décliner vos engagements quant à nos industries, j’imagine que vous perdrez beaucoup plus qu’une petite heure ou deux de profits. Vous avez conclu un pacte avec notre famille. Quelles que soient nos décisions, nous devons avancer et vous amener en sécurité.

L’homme gras ricana. Kan serra les poings, enfonçant ses ongles dans sa chair, impassible. Tous deux n’avaient aucunement peur de l’autre.

— Nous ne sommes pas en retard, messieurs, déclara Fugaku. Nous sommes même en avance, grâce à Kan.

— Toi, tais-toi, grinça Kan. Tu en as assez fait!

— Tout de même allons-y! J’en ai assez d’attendre oisivement. Nous perdons des sommes considérables! Allons-y! Allez, dépêchez-vous!

Le convoi repartit. Les chevaux fuirent brusquement sortis de leur léthargie et recommencèrent à se mouvoir.

Kan se plaça devant le carrosse, guidant les bêtes et les hommes. Les animaux, loin de s’offusquer de la présence de Kan, étaient en confiance avec celui-ci et acceptaient de tout cœur l’avancée dans les bois.
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MessageSujet: Re: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyJeu 19 Juin - 19:48


Agitation malvenue
Gai et Kiri, again

Comme prévu, monsieur Gros Ronchon exprima un certain manque d'intérêt quand au fait de recevoir de l'aide de Gai : Soit par fierté soit parce qu'il n'avait nulle envie de s'associer avec un individu pareil, dans tout les cas, tout n'allait pas dans le sens de Gai et il était prêt à hausser les épaules et partir quand un craquement de branches interrompit le semblant de discussion installée entre notre puissant fauve de jade préféré et le grincheux qui saisit cette occasion pour s'éloigner un peu.

Maito attendit quelque peu, ayant prit l'initiative de suivre l'individu du regard, sachant que ce dernier s'était éloigné. La source du bruit, qui avait très légèrement mis Gai sous une alerte, fut éventuellement révélé comme étant un simple Kirijin à l'air fuyant qui repéré immédiatement son camarade qu'il appela "Kan", se souvenant de conserver ce nom dans sa tête, Maito fut alors repéré par le ninja qui l'identifia rapidement sous sa désignation de "Fauve de jade de Konoha",le concerné leva son pouce et laissa son sourire illuminer le visage des deux kirijins alors que Kan entreprit d'engeuler son camarade quand au choix de ce dernier, favorable à ce que le fauve de jade le suive.

Maito ne comprit pas très bien mais il savait déjà qu'un bandit assez costaud et son groupe étaient postés pas loin : Zankhir était un criminel plutôt connu qui avait profité de la guerre pour s'échapper de sa prison et qui avait aussi profité du manque d'attention accordée aux déchets comme lui pour construire un gang. Il était prévu de s'occuper de lui bientôt mais Maito savait que ramener ce criminel au village était une option envisageable vu qu'il était désormais proche de la localisation du criminel.

Kan partit alors après avoir déclaré que Gai suivra. L'individu au regard légèrement fuyant, probablement horrifié de voir Kan parler comme ça au maître de Taijutsu, se tourna afin de s'excuser mais ses craintes furent dissipées lorsque l'expert dans l'art fin de taper sur les gens , enlevant son afro et sa moustache, se contenta de rire, habitué à ce que le grincheux local se montre horrible avec sa personne. Un trait de caractère hérité de son père qui, en tant que "Genin éternel", se devait de subir des moqueries sur ses capacités à peu près tout les jours.

Pour Gai qui était LE spécialiste de Konoha en Taijutsu, sauter d'arbre en arbre rapidement était très facile et il manqua plusieurs fois de semer l'autre Kirijin. Au bout d'un tout petit moment, les deux shinobis finirent par rejoindre Kan qui était arrivé dans un petit village, beaucoup de passants cessèrent toutes activités en remarquant Gai, tout comme certains Kirijins qui reconnurent en Maito le vainqueur de Kisame.

Le marchand, se prélassant, gronda d'abord Kan en révélant que son surnom était "La voix du silence", il parla ensuite de la tenue ridicule de Maito qui ne fit pas attention. Après tout, beaucoup de shinobis avaient un sens de la mode pourri et ne savaient pas que la tenue de Gai était en fait à la mode du temps de Rikudô, et la mode, c'est comme les boomerangs : Elle revient toujours et tôt ou tard, Maito sera le leader d'une nation de jumpsuit verts !

Quoi qu'il en soit, il fallait se mettre en route et le petit convoi recommença, plus ou moins mené par Maito qui était perché sur le dos d'un Kirijin qui s'était porté volontaire pour servir de cheval au puissant maître du Taijutsu comme forme de remerciement pour sa victoire contre le redoutable homme requin de l'organisation de la lune rouge.

Quelques minutes s'écoulèrent avant qu'un Kirijin, qui s'était concentré depuis quelques secondes déjà, pointa le doigt vers une branche d'arbre surplombant la route sur laquelle était perché deux figures.

Des observateurs !

Maito ne savait pas s'il devait frapper ces mecs ou sauter et frapper ces mecs ou creuser et frapper ces mecs ou courir et frapper ces mecs mais il savait que dans le doute, il allait falloir frapper ces mecs, car frapper ces mecs était la meilleure option sur plusieurs qui comptaient toutes "frapper ces mecs".

Bondissant de son destrier humanoïde en un clin d'oeil, l'ombrageux fauve de jade arriva très rapidement vers l'endroit où était posté les deux observateurs et entreprit de leur mettre un puissance coup de pied qui les projeta hors de la branche. Agiles, deux kirijins arrivèrent pour intercepter les observateurs avant qu'ils ne touchent le sol.

Gai se tint fièrement, mains sur les hanches et sourire aux lèvres derrière les observateurs vaincus qui semblaient terrifiés par la présence des ninjas.

[i]Gai sortit alors une plume d'un de ses sourcils et s'approcha des bandits.

Commençons l'interrogation !► Gai Maito : D- HOWL YOUTH !  24/12/13.

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MessageSujet: Re: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyLun 23 Juin - 6:01


Après quelques instants, le convoi cessa. Kan continua d’avancer encore un peu, mais ses pas arrêtèrent à quelques mètres devant les chevaux. Il ferma les yeux, et avec précaution, leva son bras, posant sur ses paupières fatiguées une main pesante et découragée, que seule la nature rendait conciliante. Encore une fois, l’arrêt se devait d’être fait. D’après le contrat que Kei avait conclu avec l’homme gras comme une baleine, toute intervention à l’encontre des besoins du marchand serait perçue comme une offense à l’Honneur.

Il se retourna. Regarda avec lassitude les autres ninjas de Kiri. Fugaku lui sourit. L’homme aux cheveux noirs comme l’obsidienne haussa les épaules, essayant d’apaiser Kan. Celui-ci était une personne qu’il n’était pas bon de confronter pour des bêtises.

Des mots résonnèrent, griffèrent l’âme du Kirijin, qui sursauta abruptement. Il était de loin de se douter d’une chose pareille. Fugaku baissa la tête, se demandant ce qu’il pourrait se passer.

Sans avertissement, il fit des mudras, et des oiseaux de glace fondirent sur le débutant, qui, loin de s’attendre à une attaque aussi soudaine, vit ses vêtements être déchirés. L’homme trembla et tomba sur ses genoux. Pourtant le petit ninja aux talents encore limités n’avait subi aucun dommage.

— Que vous veniez sur mes épaules… disait un des shinobis de moindre importance.

— Puis-je savoir ce que tu fais là? grinça Kan. J’espère que tu as une bonne raison pour faire une telle chose, car je n’accepte aucunement une bêtise pareille dans notre nation. Nous ne sommes pas des bêtes, nous sommes des hommes. Nous ne sommes pas des chiens, nous sommes les maîtres. Que fait-on d’un chien désobéissant? On le frappe. L’animal n’a pas d’âme, seulement des pulsions. Et tu convoites cette place que nul autre ne devrait pas au sein de notre village et de notre pays. Es-tu si borné de montrer ton infériorité pour t’abaisser à la bête?

— Kan, tu parles de quoi? demanda Fugaku perplexe, même s’il était habitué par les colères soudaines de cet homme.

— Je discute avec la Médiocrité pour qu’elle cesse de poursuivre cette voie si peu propice à l’Honneur. J’espère que je ne te dérange pas dans les espoirs de pourfendre la nation? Tu auras une meilleure idée au sujet de la soumission. Un homme, un vrai, ne se soumet pas. Il suit des principes, mais reste sur ses positions dès que la situation le permet. J’ai sous ma responsabilité des ninjas et à ce titre, j’ai droit de refuser la bêtise. J’ai promis à des gens de vous faire revenir en lieu sûr, mais je n’accepte aucune idiotie de ce genre. Nous sommes humains. Et il est de notre responsabilité de se montrer dignes de notre statut.

Fugaku lança un regard navré vers le jeune ninja.

Puis ils continueraient leur marche lente et silencieuse dans la forêt. Le débutant, qui avait espéré montrer son admiration pour Gai et lui faire comprendre ses capacités, serrait les mâchoires, horrifié par cette action qui lui semblait illégitime. Pourtant, il ne dit rien. Kan pouvait être obtus lorsqu’il le souhaitait. Mais surtout il n’avait aucune envie que Kei, bien que plus réputé plus sensible que son jumeau, se révèle impitoyable.

Cela perdura plusieurs heures, avant que finalement, deux hommes soient vus sur une branche. Kan leva les yeux, fronçant les sourcils.

— Que se passe-t-il… demanda Fugaku. Il fut interrompu par Gai, qui, apercevant les deux ninjas, poussa un cri similaire au son d’une bête surexcitée.

— Vas-y, Fugaku, dit calmement Kan. Tu sais ce qu’il te reste à faire.

Alors que Gai allait frapper les deux ninjas, Kan bondit derrière. Quant à Fugaku, il fit des mudras, envoyant une technique de Doton. Le sol à leurs pieds se métamorphosa en sable mouvant et de gigantesques têtes sortirent lentement, similaires à des serpents venus des entrailles de la Terre. Comme une barrière, il permettait à Kan et Fugaku d’être protégés par leurs assaillants. La défense était leur meilleure alliée.

— Vous deux attaquez! De même pour toi Fugaku.

— Avec plaisir, déclara souriant Fugaku.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyMer 25 Juin - 22:34


Agitation malvenue
Gai et Kiri, again

Ce fut en bâillant que Gai dût ranger sa plume, constatant que les bandits se mettaient rapidement à terre, en vérité, ils n'étaient que de simple éclaireurs et le gros des troupes était devant l'escorte shinobi. Un léger malaise tomba lorsque qu'il fut révélé qu'en vérité, les bandits allaient attaquer sachant que les cris de bête de Gai avaient indiqués à ces derniers la position du convoi.


Ce fut tout en maudissant l'intérêt de Gai pour les cris que les Kirijins se mirent devant le convoi, Gai derrière pour intercepter tout brigand malheureux et Kan ainsi que Fugaku côte à côte pour préparer des Jutsus.


Beaucoup de ces Kirijins avaient des doutes quand au combat, ils étaient des débutants après tout et même s'ils avaient combattus durant la quatrième grande guerre, ils restaient quelque peu hésitants, même s'ils le devinrent bien moins en découvrant que seul un petit groupe de bandit n'était apparu ! 


Composant avec une rapidité surprenante des mudras, les bandits en question lancèrent tous de manière simultané un Karyuudan, les petites boules de feu foncèrent avec rapidité sur les Ninjas de Kiri qui avaient composés des mudras et qui écoutaient les discours d'un ninja plus vieux et expérimenté, ce dernier leur ordonna d'une main de maître d'utiliser le premier jutsu Suiton leur passant par la tête sachant que le Karyuudan lui même n'était pas une terrible menace.


Instantanément, tout les shinobis de Kiri utilisèrent le Kirigakure No Jutsu par réflexe, créant un très faible brouillard autour d'eux qui ne stoppa en aucun sens les boules de feu qui furent heureusement toutes ratées pour la plupart sachant que les bandits ne savaient pas viser. Toutefois, le chef des Kirijins ne put s'empêcher de regarder les mini brouillards longuement avec un regard qui indiquait l'envie d'introduire des objets hostiles dans les zones sensibles de ces subordonnés.


QU'EST CE QUE C'EST QUE ÇA, LARVES ? HEUREUSEMENT QUE CES BANDITS ONT UNE VISÉE MERDIQUE SINON VOUS SERIEZ TOUS MORTS ! LE KIRIGAKURE NO JUTSU NE SERT À RIEN QUAND IL EST UTILISÉ POUR PARER UNE ATTAQUE ! 
Ouais mais c'est le premier jutsu qui est passé dans ma tête, c'est une coïncidence que tout le monde l'ait utilisé en même temps ! Et puis, le marchand, Kan-sama et Fugaku san ne sont pas en danger vu que les bandits savent pas viser !
On gêne pas au moins ? Vous voulez un café ou quelque chose du genre ? On peut pas faire pire scénario là.


Les ninjas de Kiri observèrent les bandits qui s'étaient approchés pour palier à leur visée médiocre, rapidement, le combat s'engagea à nouveau alors que Gai observait encore Kan et Fugaku qui semblaient préparer un jutsu Doton énigmatique qui faisait sortir des têtes du sol tels des serpents, Maito savait qu'il y avait des bandits et que perdre son temps à regarder les Kirijins étaient au détriment de la mission mais il n'avait pas besoin de se tourner pour vaincre tout les bandits.


Toutefois, Gai sentait que quelque chose n'allait pas, un danger quelconque planait sur ce camp de la jeunesse alors que ses fiers gardiens teubés affrontaient des bandits incapables, quelque chose qui semblait fourbe et d'un niveau bien supérieur à celui des idiots que de vrais ninjas se feraient en une bouchée, la réalisation vint à Gai si soudainement qu'il se surprit à hurler, ayant remarqué cet imminent danger avant Kan.


Il n'avait pas fait son exercice du jour.


En un instant, Gai fonça près du marchand et bondit vers le sol, touchant au passage un assassin qui profitait du chaos pour passer inaperçu et tuer le marchand, en vérité, Gai ne l'avait pas remarqué et le fait que le corps du malheureux tueur se trouvait en dessous de sa tête était quelque chose à laquelle il ne pensait pas.


SI JE NE RÉUSSIS PAS À FAIRE PLUS DE 95 POMPES EN 5 SECONDES, C'EST L'HEURE D'UNE DANCE COSAQUE !


Gai commença alors à faire ses pompes très très très rapidement, au point que les mouvements régulier de sa tête dure enfonçait l'assassin dans le sol ! La distraction utilisée par les bandits avaient d'ailleurs échouée et ces derniers étaient incapables de s'approcher car les Kirijins les repoussaient progressivement à forcer de taper dans le vide, même si un autre Kirijin se prenait la plupart du temps le coup.


Mais pendant ce temps, il s'était écoulé trois secondes et Gai en était à 78 putain de pompes ! C'était incroyable, il continuait de monter en flèche alors que le bandit commençait à s'enfoncer dans le sol déjà inconscient sous le regard quelque peu courroucé du marchand qui n'aimait pas ce genre de conneries ! Gai monta à 98 pompes à 4 secondes ! Allait t-il réussir à dépasser plus de 100 pompes ?


Un simple tintement de clone sortit de nul part alors qu'un énorme 100 s'afficha au dessus de la figure musclée du maître en Taijutsu, ce dernier hurla un long moment tout en tendant les bras vers le ciel pour célébrer son impérial victoire sur les forces de la vieillesse ! Oubliant le fait qu'un ascenseur serait obligatoire pour chercher un assassin enfoncé à plusieurs mètres dans le sol, le fauve de jade se roula alors en boule.


D'un cri suraigu, l'expert en Taijutsu fonça sur un groupe de bandit qui avait réussit à passer les Kirijins et les défonça comme des boules de bowling, laissant même échapper un "STRIKE !" en remarquant qu'il avait touché tout le groupe ! D'un regard excité, l'homme à la coupe au bol posa son regard sur Kan pour savoir comment il allait.► Gai Maito : D- HOWL YOUTH !  24/12/13. 

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MessageSujet: Re: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyLun 30 Juin - 22:33


Des criminels arrivaient de plusieurs endroits différents. Kan fixait froidement les deux qui provenaient de devant lui, alors que Fugaku regardait furtivement derrière lui deux autres, avec un sourire meurtrier sur le visage. Celui-ci ne portait aucune considération aux hommes qui avaient outrepassé les règles et se savait à l’abri. Kan se dégusterait de leur souffrance. Son compagnon était au courant de ce fait. Lentement, ils se préparaient. Ensuite, ils engageraient l'assaut final.

— Les serpents sont prêts. Ils ne pourront attaquer le convoi. Nous serons protégés.

— Parfait, répondit gravement Kan, faisant longuement des mudras.

Sous le regard respectueux de Fugaku, un vent froid naquit sur une cinquantaine de mètres, mordant les chairs des jeunes gens. Si, jusqu’à présent, la Violence se présentait seulement à l'encontre de Gai, qui, visiblement, réussissait avec brio à contrecarrer les actions criminelles des hommes, cela ne fut plus le cas. La suite du combat se déroulerait maintenant dans un rayon concentrique plus large, à l'intérieur duquel se trouvaient Kan et Fugaku. Le shinobi aux cheveux bruns créa des aiguilles blanches plusieurs mètres au-dessus du sol. Après que les fourbes êtres s’avançaient comme s'approchent les crocodiles vers leurs victimes, ils assailliraient postérieurement Kan et Fugaku. Comme des buffles, ceux-ci se reposaient tranquillement, avant la fuite inexorable, regardant comme hypnotisés le lac trouble.

Quelle fut leur surprise lorsque les proies devinrent prédatrices et que l'herbivore innocent encorne l’assassin !

Des boules de feu s’élancèrent vers les deux compères, mais percutèrent les longs cous des reptiles, qui les écartaient en des millisecondes de leur trajectoire tels des boucliers animés de vie. Rapides et précis, ils disparaissaient brusquement lorsqu’ils étaient amassés dans la chair mouvante de la bête. D’autres furent lancés par les soldats ayant fait déshonneur à la justice, en proie à l’injustifiable. Pouvaient-ils être enrayés aussi facilement ?

Fugaku sentait son chakra diminuait de manière relativement rapide; à chaque boule animée de haine arrêtée par les têtes, sa rivière mystique baissait, laissant un lit humide, mais vidé pour d'interminables minutes.

Mais tout avait été préparé pour tuer expéditivement les bandits. Aussi longue soit l’étreinte du serpent pour le mulot, il arrive à ses fins. Ne pouvant respirer, l’animal est condamné à voir les dents pointues du reptile mordre son corps.

Des oiseaux de glace, des hirondelles, se métamorphosèrent à partir des aiguilles immobiles de Nishimura. Kan leva le bras et l’abaissa comme s’il ordonnait à la volée que la justice doive être rendue. D’un seul mouvement, l'escadrille s'envola dans le ciel, des étoiles filantes miroitant dans la voûte céleste. Il y en avait une centaine. Ayant pris son temps pour effectuer les signes, il avait pu s’abreuver longuement à même son chakra, affinant sa technique jusqu’à une parfaite maîtrise, en dépit de la pression des soldats impudents.

Comme un nuage menaçant, les volatiles restèrent dans le ciel quelques secondes avant de foncer sur les ennemis, de manière semblant désordonnée, comme des aiguillons volants et pourchassant inlassablement, meurtrissant la chair des délinquants. Mais le contrôle était précis. Trop précis.

Fugaku soupira. Un des criminels essaya une technique raiton, brandissant une sorte de fouet pour fracasser les oiseaux de cristal. Un autre plus ingénieux leva la main, d’où apparut un tourbillon de deux mètres de diamètre. Mais les volatiles au corps affûté comme des lames et contrôlé par une âme en parfaite maîtrise de ses émotions déguerpirent, assaillant ses camarades, au lieu de graver dans sa chair les marques de la justice. Ensuite, lorsque la puissance de son tourbillon baissait, les oiseaux revinrent à l’attaque, comme des aiguillons.

Telles des milliers d’écharpes, ils volaient comme un essaim de kunais crayeux. Un autre criminel chercha à se dérober, en créant une épée de fuuton courte, mais dont le manche invisible était particulièrement infusé de chakra pour une maîtrise presque parfaite.

Kan répondit par l’offensive. Un immense tigre bondit d’une masse blanche créée entretemps. De plus de cinq mètres, il se matérialisa. Il sauta au-dessus du serpent de terre. Dans un coup de vent, produisant un son métallique de mauvais augure, signe que l’animal était parfaitement maîtrisé, que ses moindres actions étaient dirigées, le félidé grogna, feula. En un seul regard impavide, Kan domina le dernier impudent qui restait encore sur le terrain pour le combattre.

La plupart des injustes étaient partis. Il ne restait que le maître du fuuton. Les oiseaux de glace éparpillés sur des lieux disparurent au même moment que retentissent les paroles de son camarade.

— S’ils reviennent, ce sera à mon tour de m’amuser, dit Fugaku. Défendre une chose si ingrate devient vite lassant.

— Je m’apitoie sur ton sort… Débarrassons-nous du dernier qui me supplie de finir sa douce vie de misère. C’est ma dernière action avant la fin véritable des infidèles. Je n’accepte plus aucun temps d’attente. S’ils reviennent, on les tue. C’était seulement un avertissement que ce que nous faisons en cet instant.

— Ceux qui sont infidèles à la justice mourront sur mes lames. Telle est la destinée de ceux qui se trouvent devant moi. Pensa Kan.

Avec amour, il regarda la créature de neige dont les muscles étaient de glace. Il opina de la tête, lançant par ce signe la félicité funèbre vers le soldat, qui chercha à éviter l’attaque imminente. Cela ne fut pas suffisant, car bien qu’il transperce la chair insufflée de chakra de son épée fuuton, la bête mordit le corps du soldat, ses crocs blancs luisants de sang frais.

Alors que le fauve repoussait le cadavre de ses pattes musclées et rebondissait à plusieurs mètres, l’être retomba comme une poupée de chiffon sur le sol. Fugaku fit intensément des signes des deux mains. Le terrain, en réponse à ses vœux, engloutit le criminel. Une bouche, comme celle d’un immense ver, agrippa le dépouille. Il disparut.

Il était maintenant pardonné de ses péchés. Son être nourrirait les petites créatures de la terre.

Sous un cri d’épouvante du marchand, Kan leva une main vers son visage, repoussant ses cheveux, calmant ses fugaces émotions. Encore un peu, il s'extasierait sur ce qui se déroulait devant lui. Il soupira en laissant retomber son bras.

Gai avait fini son combat. Les paroles dépitées des débutants ninjas, qui savaient qu’ils furent inutilement de trop dans la bataille, remplissaient d’une désagréable émotion le Nishimura.

— Nous avons terminé. Continuons.


Dernière édition par Kan Nishimura le Ven 11 Juil - 5:40, édité 1 fois
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Gai Maito
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MessageSujet: Re: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyMar 1 Juil - 16:32


Agitation malvenue
Gai et Kiri, again

 Gai observa avec un certain intérêt les techniques Kirijins alors qu'il maintenait, de son pied puissant, un bandit. Il était clair que Kan et son camarade du village des brumes savait ce qu'ils faisaient, ils ne faisaient pas de mouvements superflus et utilisaient des techniques efficaces et adaptées à la situation ! Maito n'avait pas passé trop de temps à étudier le Ninjutsu et ses diverses branches mais il était sûr que les techniques employées ici demandaient du talent pour être utilisées.


Affaiblis par les Kirijins ainsi que par l'assaut du fauve de jade de Konoha, il devint rapidement clair que la résistance opposée par les bandits survivants ne faisait que repousser un sort funeste. Les jutsus utilisés pour contrer l'assaut des ninjas de la brume n'étaient guère efficaces et les rangs déjà bien amoindris des bandits finirent par disparaître totalement lorsque le dernier bandit, un utilisateur de fûton, fut brutalement mis à mort par une attaque.


Kan ne rigolait pas, c'était sûr. S'il avait eu quelques années de moins, Gai aurait sûrement protesté mais il avait récemment appris que tuer était souvent une option recommandable. Kan fit signe de continuer alors que le convoi se mit en branle mais le fauve de jade se mit devant le convoi, empêchant ainsi au convoi de rouler correctement.


Les Kirijins s'avancèrent un peu tout en tremblant, sachant très bien que Gai aurait vaincu le monstre de Kiri, Kisame. Toutefois, ce dernier semblait pas arrêter le convoi par pure malice ou afin de nuire à Kiri : Au contraire, il ne cherchait pas à ralentir le convoi et fit donc sa tâche rapidement avant de se tourner vers le marchand, l'air confus.


Que faisons nous quand aux corps ? 


Gai ne voulait pas être désagréable mais il était plutôt clair que l'odeur et l'apparence des corps seraient désagréables. Alors que les Kirijins soufflaient un peu, satisfaits de ne pas devoir affronter le fauve de jade, de multiples chûnins de la feuille apparurent derrière Gai tout en observant les Kirijins.


Maitre Gai ! Nous avons assisté à la fin du combat ! Est-ce que Zankhir fait parti des morts ? Nous pourrons ramener son cadavre au village si c'est le cas !
Non ! J'ai vérifié et il ne fait pas partie des victimes de la glorieuse attaque de la jeunesse ! Quoi qu'il en soit, il faudrait dégager les corps de ses sub-ordonnées aussi avant de rentrer ! Je resterais pour accompagner ce convoi jusque à ce que Zankhir en personne l"attaque ! Je le capturerais alors et je rentrerais au village.


Les chûnins firent un son de gorge signifiant qu'une éventuelle protestation allait sortir mais le leader du groupe leur fit signe de se taire, conscient que le fauve de jade ne s'arrêtera pas. Grognant quand même quand à leurs rôle désagréable, les chûnins partirent rapidement tout en laissant un petit nuage de poussière qui força Gai à se moucher avec du papier.


Prenant la peine de regarder le papier, Gai laissa échapper un hurlement intérieur en constatant que le mouchoir était la carte de la région. Se tenant un moment fixe avec une étrange teinte de vert sur le visage, le puissant général de la jeunesse lança la feuille au loin puis entreprit de s'écarter pour laisser passer le marchand qui, lassé, avait fini par ordonner une avancée, quitte à rouler sur Gai.


Ne perdant pas un moment, le puissant expert en Taijutsu s'approcha de Kan et Fugaku avec un air qui indiquait une combine malhonnête et potentiellement déshonorante pour les deux ninjas. Sachant toutefois que Kan avait l'humour d'un rhinocéros en état perpétuel de colère, ce fut Fugaku qui reçut donc les instructions de Gai.


Bon, heu, ma carte à été déchirée autour du combat mais je sais déjà qu'un village est tout proche. On pourra juste poser le convoi pendant 15 minutes puis reprendre la marche.


Gai attendit toute confirmation ou idée de Fugaku voire même de Kan sachant que le volume sonore de Gai fut assez élevé pour que notre homme soit en mesure d'entendre ses dires.


Une fois la réponse de Fugaku ou Kan donnée, le convoi choisit de se mettre en direction vers le petit village. Rapidement, les hommes commencèrent à accélérer la vitesse de circulation en voyant le village et les potentiels bars qui s'y trouvaient, le village fut rapidement atteint grâce au glorieux élan des Kirijins et ce fut avec un certain triomphe que les portes furent franchises sous le regard surpris de divers shinobis, civils et marchands qui se trouvaient dans le coin.


Atteignant un quelconque bar à prétention moyenne, les Kirijins eurent tôt fait de laisser le convoi dans une position qu'ils jugèrent, après moults réflexion de quelques instants, comme "optimale" avant de s'engouffrer dans le bar afin de trouver une potentielle boisson qui pourrait les rafraîchir de la température du pays du feu.


Gai, lui, observa tranquillement la rue en ignorant la potentielle localisation de Kan et son camarade, estimant qu'ils devaient garder avec fidélité l'endroit. Ce fut le moment que choisit Gai pour poser son regard des plus ardents de la jeunesse sur trois étrangers qui s'approchaient du convoi avec un air intéressé.


Ignorant les questions d'un marchand qui était déjà irrité par la précipitation des Kirijins à l'idée de boire comme des trous. Il fut encore plus surpris quand les civils bondirent soudainement en brandissant des armes blanches, laissant échapper des sourires cruels alors que leurs lames s'approchèrent avec rapidité des différentes parties du corps de leur cible.


Ils perdirent toutefois ces fourbes sourires lorsqu'une ombre apparut devant eux et les balaya avec un puissant coup de pied qui envoya valser les trois shinobis qui s'écrasèrent au sol avant de se relever avec irritation, constatant que leur Henge avait disparu.


Mais c'est... c'est... ?


Ayant oublié le visage de Zakhir, Gai se contenta de prendre une pose confuse, espérant toutefois que Kan et Fugaku viennent l'aider pour ce combat là.
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MessageSujet: Re: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyVen 11 Juil - 23:46


— Bon, heu, ma carte à été déchirée autour du combat mais je sais déjà qu'un village est tout proche. On pourra juste poser le convoi pendant 15 minutes puis reprendre la marche.

— Oui, je comprends… mais c’est…

— On y va, répondit Kan impassible.

Il se tourna vers Gai :

— Je n’y vois pas d’objections. Et arrête de te tenir devant le convoi, sinon j’ordonne qu’il te passe sur le corps!

— Au moins, tu es d’accord sur un point avec notre cher marchand : nous devons nous…

— Fugaku… grinça Kan.

— Je n’ai rien dit!

Le convoi repartit dans la forêt. Après quelques minutes d’attente, Kan et Fugaku s’éloignèrent de plusieurs mètres pour parler calmement.

— Je connais ce village, dit Fugaku. Il n’y a que de simples citoyens là-bas. Par contre, de nombreux bars se trouvant dans les environs… J’imagine que les membres irresponsables de notre pays vont espérer consommer de la bière et d’autres boissons alcoolisées… ne penses-tu pas ce que nous devrions nous…

— Vitement on aura fini, vitement je pourrai rejoindre la Demeure Nishimura et châtier Kei pour m’envoyer dans un si merveilleux voyage. J’espère qu’il a une bonne assurance-vie parce que moi, je ne m’amuse plus du tout. Si cet écervelé qu’est ce « Fauve de Jade de Konoha » compte sur moi pour que nous soyons en excellent terme à la fin de cette errance, il se trompe évidemment!

— Nous sommes prêts d’arriver là-bas, dit Fugaku en soupirant. Calme-toi, mon ami.

Il fit un signe aux autres Kirijins lorsqu’ils atteignirent les immenses portes boisées, dont les murs annexés entouraient le village. De petites maisons de bocages aux toits provenche et aux bords arrondis se perdant dans l’horizon apparurent après que Kan et Fugaku aient ordonné que les accès soient ouvertes. Le convoi entra en produisant des bruits faisant suspecter un possible dysfonctionnement dans le mécanisme des roues.

Kan soupira. Il se tourna vers Fugaku lorsque les autres Kirijins partirent vers les bars.

— Nous devons empêcher qu’un traitre arrêt cesse notre élan. Nous sommes presque arrivés à la ville principale de ce territoire. À ce titre, nous devons nous occuper du convoi… j’imagine que les ennemis à la nation ont apporté leur soutien pour notre traversée…

— J’ai pu parler à un des nôtres avant que nous soyons arrivés. Il parait qu’une des techniques antagoniques ait touché la charette pendant que nous préparions les nôtres. Malheureusement, il semble qu’il ait eu raison. As-tu la moindre idée de ce que nous devrions faire?

— Tout à l’heure, nous rejoindrons une quincaillerie et achèterons ce dont nous avons besoin. Est-ce bien ce petit nouveau qui t’a dit cela?


— Oui, c’est bien lui. Il provient d’une famille paysanne dont le mot d’ordre est survie… lors de la Quatrième Grande Guerre, il n’était pas encore soldat. Il a l’expérience des bévues commises en menuiserie depuis son tout jeune âge et a appris à confectionner le bois avant de faire des mudras.

— Je suis content que tu le dises. Allons-y, Fugaku. Dit Kan.

— Oui, Kan. Que faisons-nous de…

— Gai? Nous le laissons là. J’envoie ma Sentinelle pour m’informer de toute action compromettante… cela ne va prendre que quelques dizaines de minutes, ensuite je reviendrai…


— Attends, tu connais son nom depuis tout ce temps? demanda Fugaku en riant doucement. Je jugeais qu'au lieu de le dire en public, tu voulais simplement le rendre fou furieux… Mais pourquoi ne l'as-tu pas proféré? Moi-même, je ne le savais pas! Je ne connaissais que son surnom…

— Je n’ai pas à devenir ami avec ceux de Konoha. Qu’ils aient abattu un traitre ou non. Comment je le sais? Un puissant ninja est connu à l’extérieur des frontières bien qu’il est vrai qu’on cherche à répandre la peur en ne diffusant que les surnoms. Et comme les marchands se tiennent tous au courant des êtres desquels ils espèrent protection… Kei est au courant de bien des choses et il m’a formellement interdit de ne pas me heurter à cet individu. Mais il a seulement « oublié » de me donner la description physique… Heureusement, je suis prudent lorsque je fais face à quelconque.

— Je vois. Kei n'a pas ressenti l’importance de t’informer de soi-disant « détails. » Bien allons-y. J'aperçois d’ici les nôtres se diriger vers le bar…

Kan releva un sourcil, et se retourna en direction de ceux qui les accompagnaient. Il soupira de lassitude. Il fit rapidement des mudras. Et un oiseau prédateur apparut dans un écran de fumée blanche. L’harfang se précipita dans le ciel comme une flèche lancée par un arc divin.

— Nous recevrons de quelconques êtres prochainement. Nous ne devons pas frémir.

— Effectivement, allons-y!


Les deux amis, après avoir parlé si longuement, déambulèrent dans le village. Les marchands de légumes et de fruits présentaient leurs cargaisons dans leurs boîtes brunes. À certains autres endroits, c’était des objets de moindre valeur comme des colliers confectionnés avec du bois ou bien de la pierre. Des tissus de toutes sortes s’empilaient devant les vitrines des magasins miteux. De nombreux enfants poussaient des cris et fuyaient comme des chiens pourchassés par leurs semblables. Glapissante, riant, la gaieté couvrait leurs traits.

Kan cessa de marcher lorsqu’ils arrivèrent à une intersection. Une lumière diffuse éclaboussa sa poche, de violet et d’orange. Kan soupira et se frotta l’entre des deux yeux avec un doigt.

— De toute évidence, Fugaku, notre « cher » ninja de Konoha affronte des adversaires coriaces. N’est-il pas malheureux que j’aie laissé notre imbécile prêt du convoi? Avec un peu de chances, il sera assassiné comme le marchand.


— Effectivement, mais je ne pense pas que Konoha serait enchanté par tes paroles. Rattrapons-le avant que tout ne soit fini. Ce village est petit. Cela ne prendra que quelques secondes.

— Les affreuses personnes qui nous pourchassent ne sont pas encore sorties de leur antre. La seule chose que je sache à présent, c’est qu’il y a une gent inamicale qui s’approche avec des armes.

Fugaku acquiesça, puis bondit sur les petites demeures, suivi de très près par Kan qui sortit un miroir, dont l’épaisse bordure où figuraient les kanji Nishimura et des illustrations de rapaces nocturnes suffisait à apprendre à l’homme ce qu’il devait connaître visuellement de ses adversaires. Aucune parole ne fut entendue, aucun cri, aucun rugissement. Juste les images floues d’un Gai frappant d’un puissant coup de pied des criminels au sourire maniaque. Un simple coup d’œil permit à Kan de conclure que le fourbe en face devait être Zakhir.

Il portait une immense épée, dont le manche était incrusté de pierres précieuses. De toute évidence, c’était là l’arme favorite de l’homme, qui semblait s’enorgueillir d’une prestance illusoire. Des cheveux noirs et des yeux tout aussi sombres infligeaient aux mortels la décadence d’un bandit ayant perdu la valeur de la camaraderie. Deux autres ninjas les accompagnaient.

Quatre petites secondes suffirent à Kan pour plonger son regard dans le reflet du miroir et ensuite, arriver soudainement à la bataille qui opposaient le Fauve de Jade de Konoha et Zakhir de même que les condisciples de celui-ci.

— Fugaku, vas-y! Tu es capable de te débarrasser de ces vauriens, je m’occupe de Zakhir!

— Avec joie Kan!


Fugaku fit rapidement des mudras, alors qu’il se laissait retomber, après un saut particulièrement audacieux lui permettant de rester à l’écart des techniques près de la surface. Quant à Kan, il descendit prestement sur le sol avec prestance. Il était prêt à attaquer et il n’avait aucunement peur des ninjas. Seules les offensives dévastatrices de sa personne et de Zakhir étaient prises en compte dans cette bagarre. Le Fauve de Jade de Konoha n’était qu’un ajout de dernière minute dans son plan.

— J’espère que tu sais à qui tu as affaire Zakhir! Les Nishimura ne sont pas des moutons et ils peuvent se révéler très dangereux lorsque l’on s’attaque à l’un d’eux.

Des kunais virevoltèrent vers lui, et Kan, pour seule réponse étendit ses bras, malaxant le chakra par les paumes. Au bout de chacun, deux murs étroits de glace aux bords légèrement arrondis se matérialisèrent, évitant à l’homme aux cheveux bruns aux reflets rouges d’être touché par les lancées de kunais. Fugaku au même moment arriva au sol, et un immense dragon de terre apparut derrière les criminels. La tête élancée de la bête, aux crocs de pierre, aux yeux composés de racines d’arbres, particularités étranges qu’avait la technique lorsqu’elle était exécutée par Fugaku, sembla en suspension dans les airs. Son corps serpentin était convulsé. L’extrémité de la créature terreuse fut rapidement à plusieurs dizaines de mètres de hauteur.

— Ne nous précipitons pas, dit calmement Kan. Que fais-tu ici? Pourquoi attaques-tu ce marchand? Si tu ne réponds à mes questions, tu sais fort probablement ce qu’il va se passer cher ami. Je ne suis pas un déplorable mendiant attendant la générosité des égocentriques. Lorsque je demande une information, je conçois que j’aurai sans nul doute mes échos. Je te prie de t’expliquer, sinon je serais devant l’atroce choix de te laisser en vie ou non.

— La Voix du Silence? Ah, je suis si enchanté de voir un visage que j’ai appris à honnir! Tu es bien le fils de ce chien de Hidenori! Ne crois pas que je ne suis pas informé de tes manigances, salaud!

— Ah! Tu connais mon père? Quelle merveilleuse nouvelle! Tu pourras lui parler dans le haut de là si je décide que ta vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Espères-tu être délivré par ma personne ou voudrais-tu au contraire qu’on t’enchaîne quelques années derrière les barreaux de la prison du Pays de l’Eau?

— Tu es un putain d’hypocrite, Nishimura! Comme si la vie t’apportait à toi-même quoi que ce soit! Qui te donne le droit de me dire ce genre de choses?

— Les Miura savent fort bien traiter avec les traitres à leur patrie.

— Ces avocats ne sont que des pigeons faisant la sale besogne : crotter sur les Kirijins!

— Vous vous connaissez ? demanda faiblement Fugaku.

— Aucune importance, cria Kan. Que l’on se connaisse ou pas, nous ne sommes pas ici pour régler des histoires familiales mais mettre un terme à la terreur que vous transmettez en héritage aux gens!

— Je suis enchanté de reconnaître que nous partageons la même idée. Mes amis, attaquez ces imbéciles, sans oublier cette salopette verte! Le Fauve de Jade de Konoha ne vaut pas mieux que les Nishimura!

L'altercation reprit. Kan fit rapidement des mudras et des hirondelles de glace pourfendirent le nuage blanc matérialisé alors que le dragon terreux se précipitait sur les injustes.


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MessageSujet: Re: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyLun 14 Juil - 10:22


Agitation malvenue
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Le puissant fauve de jade se tint juste devant le marchand, adoptant sa position de combat standard alors que les bandits ennemis essayaient d'adopter une stratégie, affronter le ninja de Konoha qui s'était fait un nom pour ses capacités en Taijutsu au corps à corps était l'idée la plus stupide du siècle et vu sa vitesse, il serait ardu de tenter une offensive à distance.


Quelques secondes des plus stressantes s'écoulèrent avant que les camarades de mission de Gai, Kan et Fugaku, arrivèrent rapidement pour protéger le marchand également. À la vision de la "Voix du silence", l'homme entreprit de s'adresser à ce dernier avec un ton des plus familiers contrastant avec celui plus poli de Kan.


D'après ce qu'il avait compris, Zakhir avait une certaine colère envers le père de Kan ainsi que son clan en général, quelque chose qu'il avait fait savoir en attaquant immédiatement ce dernier peu après son arrivée. Gai se contenta de se tenir droit derrière Kan et Fugaku alors que ces derniers préparaient des jutsus, prêt à bondir sur les trois shinobis dès que ces derniers seront distraits avec les Kirijins et tous les frapper.


La discussion s'acheva alors que le bandit à l'épée étrange entreprit de donner des ordres à ses camarades, ordonnant à ce que l'on attaque aussi cet "imbécile en salopette verte". Le dragon de pierre ainsi que la technique de Kan volèrent vers leurs ennemis alors que Gai préparait un speech, fâché de voir que sa fière tenue de la jeunesse était comparée à une vulgaire salopette verte sans aucun goût ni de pouvoir de la jeunesse.


Cette tenue est celle de la jeunesse ! Elle n'est pas une simple salopette !


Il entendit Zakhir pouffer rapidement, probablement car il était assez arrogant ou loin des deux Kirijins pour le faire. Notre homme tendit son oreille tout en évitant les projectiles alors que Zakhir fit un acte impardonnable en allant se MOQUER DE LA JEUNESSSSSSEEEEE !


La jeunesse ? C'est avec ça que tu veux me battre ?


Voyant la jeunesse bafouée par un singe ignorant qui avait déjà l'arrogance de se penser capable de vaincre les trois hommes, Gai entreprit de lever ses avants bras devant son visage tout en courant. Sa peau devint progressivement rouge alors que des veines proéminentes apparurent sur son front désormais visible sachant que les cheveux de Gai s'était soulevé.


TROISIÈME PORTE ! OUVERRTTTEEEEEE ! MODE "REVANCHE ENRAGÉE DE LA JEUNESSE ÉCLATANTE AU GRAND SOLEIL" ENCLENCHÉ !


Gai prit une pose alors qu'une mini onde de choc autour de sa personne apparut, faisant craquer le sol en dessous de sa personne tout en repoussant les kunais ou autres projectiles tombés à ses pieds. Poussant un grand cri, l'utilisateur de l'Hachimon bondit vers Zakhir tout en finissant de détruire la partie du sol sur laquelle il était situé.


Rejoignant un Zakhir surpris en un clin d'oeil, notre homme entreprit d'utiliser un fort coup de poing qui fit voler le bandit plus loin dans la rue tout en laissant d'énormes nuages de poussière derrière lui, utilisant sa vitesse pour apparaître derrière le bandit, Gai plaça un autre coup de pied qui jeta le fourbe au sol tout en faisant apparaître un cratère là où le bandit avait échoué.


Ce dernier resta au sol, vaincu tout en arborant un regard surpris sur son visage. Gai avait aussi jeté une perruque de sa coupe en bol sur ses cheveux ainsi que la fière tenue de sa jeunesse par dessus ses vêtements.


N'ayant pas désactivé l'Hachimon, Gai leva un poing rageur vers le reste des bandits.


RECULEZ OU VOUS SUBIREZ AUSSI LE COURROUX DE LA JEUNESSE !!!!

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MessageSujet: Re: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyVen 25 Juil - 5:36


Kan sourit voracement. Le temps s’écoulait alors que le dragon de terre entourait Fugaku et lui, et que le fils de marchand faisait des mudras. Des nuages noirs et rouges se matérialisèrent sur le champ de bataille, à plusieurs mètres de hauteur.

Si les oiseaux auraient hululé à cet instant, ils auraient été surpassés par le bruit assourdissant produit par l’accumulation de chakra de Kan au-dessus du sol. Les amas sombres et écarlates semblables à des nuages électrifiés produisirent un son tenu, similaire à celui produit par le tonnerre pendant un orage. Puis le hurlement du vent répondit à l’arrivée de la tempête, alors que les flocons par millions, comme un mini-tourbillon, fondirent vers les ennemis.

Le dragon de terre, de pierre et de racines leva son immense corps serpentin, pour laisser passer la puissance de la tempête, servant toujours de bouclier aux autres endroits.

De la neige en profusion était-ce là, mais cette technique demandait un sang-froid à toute épreuve. Il mordillait les chairs, les muscles, fissurant les os de la glace mortelle et purificatrice. Il servait surtout à accumuler de la neige dans un endroit où habituellement il n’y en aurait pas. En cas de besoin, cela pourrait aider fortement Kan.

Ceux que n’avaient combattus Gai, avaient été repoussés malgré tout par la férocité de ce dernier Konohajin, mais loin de s’alarmer, lançaient à l’unisson de nombreux projectiles qui passèrent en-travers le bouclier crayeux. Pour toute réponse, Kan bondit en arrière, évitant en allant de gauche ou à droite les kunais, les shurikens qui cherchaient à lui nuire, tourbillonnant sur lui-même, silencieusement mortel, tenant d’une main le fourreau de son arme, prêt à l’utiliser à tout moment. Mais aucun ne parvint à le blesser. Jusqu’à maintenant. Il ne tenait pas à être hors d’état de nuire dès le début du combat, mais il savait fort bien que les techniques les plus dévastatrices pouvaient ne pas avoir été utilisées.

— Je ne pense pas que Gai aura de la difficulté à se débarrasser de notre homme, dit Fugaku, en faisant des mudras. Il soupira, lança une œillade discrète à Kan, impavide, hermétique face à la menace.

— Rien ne…

Bondissant de l’obscurité de deux petites maisons, un homme se précipita à la rencontre de Kan et de Fugaku. Le premier ne sembla pas surpris, mais exaspéré. Pourtant, cette attaque subite n’avait été calculée.

— Kan ! s’écria Fugaku.

— Reste où tu es toi ! dit férocement Kan. Je refuse de les laisser…

Il fit rapidement des mudras, évita l’attaque traitresse de l’homme et bondit à l’extérieur du cercle protecteur consistant par le dragon terreux de Fugaku.

— Hyōrō no Jutsu !

Pour seule réponse, la glace enveloppa perfidement le corps de la victime. Un son sourd résonna, lorsque la chair pétrifiée retomba sur le sol, emprisonnée. Derrière le fils de marchand, deux hommes sortirent leurs armes de fourreaux, s’élançant à la rencontre de Kan. Celui-ci n’eut pour seule réponse que de s’assoir sur les talons avant que les armes tranchantes fendissent l’endroit où sa tête se trouvait antérieurement. Il fit culbuter les hommes par un long coup de pied à l’instant où il fut tout à fait accroupi sur le sol. Pourtant, nullement entrainé à de telles actions en Taijutsu, il ne sut éviter le déchirement de ses muscles. Du sang gicla, car l’une des armes ennemies traversa sa jambe droite. Mais Kan ne fit pas un geste de plus, ne tituba pas ; son action suicidaire avait permis aux deux êtres de trébucher, de s’étendre sur le sol comme des esclaves demandant pénitence. L’instant suivant, le dragon de Fugaku lancé à leur poursuite frappait mortellement les deux hommes, qui tombèrent à la renverse, sous le choc de la monstrueuse créature.

— Mais tu es fou, Kan! Tu aurais pu être tué!

— Ce ne serait pas la première fois!

— Grand nigaud! Comment…


— Comment m’as-tu appelé, Fugaku! cria Kan en se tournant vers son ami.

— C’est seulement… murmura piteusement Fugaku.

— Je te le profère une autre fois! Si tu me nommes de telle manière, tu seras châtié! Je refuse d’être…

— Kan, derrière toi! S’époumona Fugaku.

— Non, mais… dit Kan, parfaitement conscient de l’attaque soudaine qui se produirait immanquablement s’il ne faisait rien.

Avec une vitesse prodigieuse, il sortit son épée de son fourreau brun, s’accroupit. L’antagoniste qui provenait de derrière lui, faisant des mudras. Kan, avec une excellente célérité, s’échappa en tourbillonnant dans le sens antihoraire, tout en s’élançant vers la droite de son adversaire. Ainsi, il évita la fournaise au moment où celle-ci percutait le sol à ses pieds. Le temps assez court et la concentration nécessaires à cet acte permirent à Kan d’échapper à la dévastation.

Il ne ressentait absolument plus rien, bien que sa jambe ait dû lui faire atrocement souffrir. Il avait les yeux similaires à deux fentes aiguisés dans la pénombre des demeures. Mais ces pupilles telles deux étoiles qui auraient pu fasciner son auditoire aurait pu interpeler l’injuste et pourfendre son âme infortunée. Son esprit était affûté, son corps dansant dans la bataille; sa conscience injuriant les criminels.

Il mordillait sa lèvre inférieure. Jusqu’à la crever. Il était extasié, banalisant les risques. Ses pupilles brunes fixaient le Fauve de Jade de Konoha, qui venait d’en finir avec Zakhir.

Kan ferma les yeux. La bataille était terminée. Il se laissa divaguer quelques instants, s'imprégnant par la voix terrorisée de Fugaku.

— Kan, est-ce que cela va? Veux-tu te reposer avant que nous continuions la route? Espères-tu que je cherche un médecin?

— Je vais bien, imbécile, grogna Kan. C’est seulement une blessure, certes assez imposante, mais je me porte bien. Il n’y a pas lieu de s’alarmer. Il vaut mieux perdre un peu de sang que la gloire. Ils étaient bien organisés.

Il se dirigea en direction de Gai, quelque peu chancelant, mais gardant une attitude semblable à celle qu’arborait un roi devant ses sujets, tenant son épée comme s’il était sur le point de faire la cérémonie de l’adoubement. Lorsqu’il fut arrivé près de Gai, il dit :

— J’imagine qu’il ne causera plus d’ennuis. Osez espérer que des Konohajin apporteront cet homme à la potence, car il est évident que dorénavant, il ne fera point de malheurs aux gens ni de ma contrée, ni de la vôtre.

Il fit un signe à Fugaku, qui acquiesça. Tous les criminels furent à l’instant encordés. Même celui-ci qui avait été partiellement enfermé dans la glace subit un sort identique, car Kan fit éclater le glaçon à l’instant où le ninja au Doton finissait ses mudras.

— Eh! Et moi dans l’histoire ?, s’exclama piteusement le marchand, horrifié par les événements qui venaient de se dérouler sous ses yeux. Ne devrais-je pas être amené en lieu sûr?

Se tenant toujours dans la charrette, l’homme fixait Kan, Fugaku et Gai avec terreur, suspectant la Voix du Silence de le délaisser dans un endroit hostile.

— Il ne nous reste qu’un kilomètre, dit Kan. N’est-ce pas Fugaku?

— Oui, effectivement, dit Fugaku enchanté que Kan lui pose cette question. il nous reste que peu de chemins à parcourir. Gai, poursuivez-vous avec nous? Y a-t-il des Konohajin dans les environs pour apprendre l’aménité à ces hommes?

Il sourit à Gai, impressionné par la manière dont l'étranger avait combattu Zakhir.

Kan s’avança de quelques pas, chancela et poursuivit pour perdre pied soudainement. Il s’appuya contre une murette qui se trouvait là, grimaçant de douleur.

— Continuons. Nous sommes bientôt arrivés… dit lentement Kan.

— Je pense… que tu devrais attendre avant de persévérer sur cette route, mon ami. Tu perds beaucoup de sang… dit Fugaku. Je reviens.

Il partit rapidement par où s'étaient dirigés les ninjas de Kiri. Kan eut un regard désabusé. Quelques instants plus tard, les Kirijins qui les avaient accompagnés arrivaient avec un Fugaku énervé.

— Vous avez du culot pour abandonner votre travail en des temps si difficiles! Vous pouvez être sûrs que je le dirai au Mizukage lorsque nous reviendrons!

— Mais c’est… rota sourdement l'un d'eux. Nous pensions que le marchand était en sécurité.

— J’imagine que vous connaissez la chanson ? Lorsqu’on lâche les chiens, ils reviennent nécessairement avec du gibier. Là, vous venez de lâcher maître Nishimura sur votre trace et voyez le désordre qui se trouve ici! De la glace, du sang, des kunais, des shurikens… dans un village aussi aménagé que celui-ci! Vous vous occuperez de nos antagonistes. Pendant que nous allons à notre destination, vous laverez aussi certainement cet endroit! En espérant que cela sera une leçon probante pour vous êtres crapuleux!

— Mais… Fugaku… gémit l’un des Kirijins médusé. Nous devons aider Kan et vous, cher monsieur…

— Ayez au moins l’amabilité de voir dans quelle situation vous avez mis le ninja que vous dites appuyer! Kan aura tout le nécessaire pour ne pas se montrer indulgent envers vous!

Fugaku grogna, courroucé. Les hommes cherchèrent à se dérober et à suivre la charrette qui recommençait à rouler, mais le regard furieux de Fugaku les en dissuada.

— Il nous faudrait des gens pour s’occuper des criminels… au fait, combien y en a-t-il finalement?

— Six, dit Kan. Ils pensaient nous battre plus facilement en faisant croire qu’ils étaient moins multiples... Dans la réalité, certains ont apparu dans les ombres des armes de jet. Je m’attendais à cette stratégie. Allons-y !

- Mais avant... dit Fugaku. Nous devrions penser à cette blessure... Kan...

— J'ai dit : Allons-y, pauvre idiot ! Penses-tu réellement que je ne peux pas tenir encore un simple kilomètre ?

— Non, ce n'est pas ce que je veux dire...

— Si ces sales rats n'étaient pas allés boire, peut-être aurais-je espéré être aidé en cet instant. Mais bien sûr, un Kirijin saoul ne pourra m'être d'un grand secours ! Cela m'apprendra à faire confiance aux hommes. Ils n'ont aucune retenue évidemment !


Fugaku déglutit. Le seul médecin dans les environs était plus loin. Il avait certes un ninja médecin, mais il était saoul. Et Kan n'espérait pas être aidé par une racaille qui aurait pu l’estropié dans ces conditions. Seulement... il était évident que le fils de marchand sévirait à un moment ou à un autre.

Ils continuèrent.


Dernière édition par Kan Nishimura le Dim 27 Juil - 20:02, édité 2 fois
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Gai Maito
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MessageSujet: Re: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyDim 27 Juil - 16:18


Agitation malvenue
Gai et Kiri, again

 

La poussière vola autour de Gai alors que ce dernier observa avec attention la défaite finale du dernier groupe des bandits.


Les nuages noirs et menaçants comme l'arrivée d'un désastre s'accumulèrent au dessus du petit village, provoquant un cri de terreur réuni de la population qui n'était pas encore à l'abri, un cri de terreur qui n'atteignit nullement les oreilles des shinobis en vu du bruit infernal causé par le chakra du Kirijin qui était probablement le plus fort de son groupe, Kan Nishimura.


Gai désactiva la troisième porte alors qu'il observa le duel, conscient que les deux shinobis avaient les capacités suffisantes pour se frayer un chemin vers la victoire. Les assauts des bandits étaient puissants mais Kan esquivait tout avec la grâce d'un danseur, une grâce qu'il perdit toutefois quand un vil individu tenta de se faire une place dans le club "caché dans le dragon de terre".


Le jeune homme n'eut pas de mal à vaincre cet ennemi là mais il semblerait que les bandits se soient passés le mot pour frapper dans le dos vu que d'autres hors-la-loi surgirent dans le dos de la Voix du Silence pour frapper ce dernier, une manoeuvre interrompue par Kan qui eut toutefois le malheur de se prendre une lame vu qu'il ne devait pas être vraiment le type de ninja a pratiqué l'art fin du Taijutsu, même s'il semblait de toute évidence bien doué.


Achevant ses agresseurs, il fut a nouveau attaqué par un Katon qu'il esquiva a nouveau tout en montrant de clairs signes de douleurs. Toutefois, la réalisation qu'ils étaient contre des Kirijins pros et la présence de Gai finit par faire son effet alors que les félons entreprirent de se barrer, ayant peur d'être victime d'une attaque supplémentaire. Seul ne restait que Zakhir évanoui et d'autres camarades morts, le temps horrible se dissipant peu à peu.


Toutefois, Kan n'allait pas laisser cette affaire là, après tout, il avait été clairement engagé dans une redoutable dispute avec son partenaire Fugaku. Il devint clair pour un Gai qui amorçait son approche que la blessure infligé avait été grave ou bénéficiait d'un niveau de sévérité assez élevé pour que le Nishimura reçoive une attention médicale importante.


La voix du Silence paraissait toutefois plus embêté par le fait que son équipe soit composée de buveurs sévères qu'autre chose et une fois l'équipe Kirijin réunie, il se dépêcha de les engeuler en ignorant les malheureuses excuses présentées de manière flétris par des ninjas peureux. Le marchand entra dans la danse aussi, ayant vu le niveau de destruction que les trois shinobis pouvaient apporter par eux seuls.


Ignorant toute trace d'inquiétude quand a sa condition, ce fut avec le même ton colérique que le Kirijin en chef entreprit de continuer la marche. Ce fut toutefois à ce moment précis qu'un son gigantesque s'éleva, un son qui semblait émerger d'une créature ancienne ou même d'un Bijû, expliquant ainsi la surprise des Kirijins quand ils virent un appeau long comme un ongle produire ce son démentiel.


MON UNITÉ D'ÉLITE GIT PRÈS DE CES TERRES ! ADMIREZ, ET N'OUBLIEZ PAS, CETTE VISION QUI VOUS HANTERA JUSQUE DANS VOTRE VIEIL ÂGE !!!!!


Plusieurs figures apparurent rapidement, se présentant comme des jeunes hommes (ou des jeunes femmes) avec la tenue de la jeunesse, la coupe en bol ainsi que des sourcils énormes, ressemblant ainsi a des clones de Lee ou, pour le cas des filles, ce qui se serait passé si Rock Lee serait devenue une fille.


QUE VOULEZ VOUS QUE NOUS FASSIONS POUR LA JEUNESSE, GRAND MAÎTRE DE LA FOUDROYANTE JEUNESSE ?!
GUIDER CET HOMME JUSQUE A KONOHA ! CES KIRIJINS ONT BUS ET NE POURRAIENT PAS LE TRANSPORTER SUR PLUSIEURS CENTIMÈTRES, MONTRER COMMENT LA JEUNESSE FAIT UN MEILLEUR TRAVAIL QUE LE MEILLEUR DES SHINOBIS.
MAÎTRE ! IL EST TROP FAT !
C'EST UN DÉFI DE LA JEUNESSE !


Les Jeunessejins se jetèrent sur le marchand à une vitesse impressionnante comparée à celle d'un shinobi normal (mais inférieure à Gai) et le soulevèrent avant de disparaître. Gai se tourna ensuite vers son camarade de mission et s'approcha de ce dernier avec toute sa rapidité pour le soulever et le jeter dans les airs avant de se retourner, permettant au Kirijin de descendre sur son dos.


JE VAIS LE TRAÎNER VERS DES MÉDECINS ET JE LE RAMÈNERAIS À KONOHA ! PARTEZ VITE, JE VOUS ATTENDRAIS AUX PORTES SI J'ARRIVE AVANT VOUS !


Gai prit son élan et, maintenant le Kirijin a son dos, entreprit une course effrénée dans la forêt devant, laissant une énorme traînée de poussière derrière lui.


Après quelques secondes, notre homme finit par faire un énorme bond puis arriva devant la clinique d'un médecin, Kan sur son dos. L'air fier, il détacha le colis humain et le présenta au docteur confus.


PRENEZ SOIN DE LUI DOCTEUR ! VVVIITTTTTEEEEEEEE !► Gai Maito : D- HOWL YOUTH !  24/12/13. 

« Laisse exploser ta vieillesse !  ► Gai
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MessageSujet: Re: Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito]   Kan, au Pays du Feu, rencontre un écervelé [Avec Gai Maito] EmptyDim 27 Juil - 23:05


Après l’arrivée inopportune d’hommes et de femmes à l’allure homogène, Kan injuria intérieurement le Fauve de Jade de Konoha. Ses yeux lançaient des éclairs. Sa jambe lui faisant atrocement mal, il ne fit aucun commentaire, sachant qu’une confrontation serait malséante. Ce qu’il ressentait par contre était une profonde lassitude. Son corps s’engourdissait, et non pas seulement en conséquence de cette blessure; il désapprouvait si sourdement ces actions indignes de lui, que l’ire lui convenait. Les Konohajin et les Kirijins qui les accompagnaient avaient tous apporté l’indignation pour la lignée des Nishimura. Et cela, La Voix du Silence ne se le pardonnerait pas aussi facilement.

Il regardait furtivement Fugaku. Celui-ci semblait tout à fait convaincu de la justesse de l’intervention de Gai, bien qu’une subtile honte couvait dans son ventre à lui aussi. Une lueur de mépris palliait ses actions somme toutes nobles, mais dirigées vers l’approbation de Kan, la Voix du Silence, le stratège fabuleux et presque cryptique de Kiri.

Mais il ne pouvait cesser de penser que peut-être en cet être se voilait des pensées indignes. Comme les autres Kirijins saouls, les êtres qui couvaient des intentions pleines de vertus étaient mirifiquement rares.

C’est alors qu’il entendit des bruits de pas. Comme si un phacochère avait grimpé sur le toit d’une maison et s’était mis à brailler à la lune, l’homme de Konoha s’approcha, avec vivacité pesamment, dangereusement... D'une façon qu'on pouvait qualifier d'inhumain.

Soudainement, Kan recula d’un pas, affolé par cette apparition. Le marchand était parti entretemps. Évidemment, il divaguait et ce n’était là que les prémices des conséquences fâcheuses induits par la perte de sang. Pourtant, loin de s’échauder, il poussa un cri de rage lorsque les paroles de l’homme à la coupe en bol lui parvinrent des voluptés rêveuses. L’instant suivant, il se trouvait sur le dos de Gai, trainé comme un simple sac, les bras liés sur le ventre du Konohajin par ses bras.

- JE VAIS LE TRAÎNER VERS DES MÉDECINS ET JE LE RAMÈNERAIS À KONOHA ! PARTEZ VITE, JE VOUS ATTENDRAIS AUX PORTES SI J'ARRIVE AVANT VOUS !

Pour seule réponse, Kan tonitrua. Ne sachant pas les intentions véritables de l’homme, il cherchait à fuir la poigne impétueuse en essayant de donner des coups de pied avec sa jambe intact. Ses yeux habituellement impénétrables vrillaient l’homme comme s’il cherchait à le daguer, mais évidemment, aucune de ses paroles ne parvenaient aux oreilles de l’homme.

- Maître Nishimura ! Que se passe-t-il, dit l’un des buveurs.

Le regard pétrifié de Fugaku fixa un instant Kan, qui commençait à se tortiller en tous sens. En raison de la rage qui consumait Kan, l’homme aux yeux noirs fit une remarque au tout dernier moment :

- Gai… il ne faudrait pas faire de mauvaises manœuvres…

Avec une vélocité étonnante, Gai fuit si soudainement dans la forêt que Fugaku bondit en arrière, les muscles endoloris, interloqué par son agitation soudaine. Allant à une vitesse prodigieuse, Gai se précipitait dans verdure, traversant les buissons et les épines comme si ce n’était là que du papier. À chaque seconde, des branches éraflaient le visage, la chair dénudée de Kan. Ses cheveux étaient ballottait en tous sens. Il regardait avec un affolement inaccoutumé le paysage changer sous ses yeux, comme s’il était dans un train à toute vitesse, qui, loin de s’arrêter, roulait de plus en plus vite sur des rails invisibles.

- Lâche-moi, pauvre débile ! Sais-tu…

Il reçut une branche sur le front. Il se secoua tel un chien mouillé sortant d’un lac malodorant.

- Sais-tu qui je suis ? Je suis Kan… Kan Nishimura, et je refuse d’être porté comme une chèvre à pattes cassées! Cesse ces choses déplacées. Lâche-moi, je te dis ! Lâche-moi !
protesta Kan.

Il baissa soudainement la tête, évitant pour l’une des seules fois au cours de cette défilade les branches et maugréa sourdement, cherchant une échappatoire à ce véloce personnage. Il ressentait la morsure des branchages sur sa chair empourprée. Et sa tête bourdonnait sous l’impulsion de la gravité malmenée par ce négligent.

Ils arrivèrent finalement devant une infirmerie de compagne se trouvant non loin de Konoha pour les voyageurs étrangers, sans que ceux-ci nécessitent d’entrer dans le village. Après un dernier bond qui propulsa le Konohajin devant un médecin médusé, Gai laissa tomber Kan sur le sol en relâchant son emprise. Kan, les dents serrées, évita de chuter sur le sol par la stationnarité de Gai. Il se tint sur sa jambe valide. Si jusqu’à maintenant sa blessure avait été quelque peu superficielle de l’opinion de Kan, la plaie était dans l’instant démesurément ouverte. La peau qui devait entourer les muscles, s’ouvrait comme une gueule de serpent béante pour engouffrer ses proies.

- Sot de Konoha… marmonna Kan.

- PRENEZ SOIN DE LUI DOCTEUR ! VVVIITTTTTEEEEEEEE !

- Monsieur, allez-vous bien ? demanda le médecin soucieux.

Les rides de l’homme se froncèrent et fixèrent la victime de la tornade verte. Le fils de marchand soupira, la jambe blessée toujours relevée pour ne pas perdre pied sous une soudaine douleur.

- Je vais… très bien… marmonna Kan, déboussolé par cette attention dont il ne s’attendait en ces terres étrangères. J'espère que vous…

- Évidemment, veuillez entrer… enfin, je vais vous aider… dans votre état, vous n’irez pas bien loin.


L’homme aida Kan en le soutenant par une épaule. Ils entrèrent ensuite dans l’étroite bâtisse de bois. La salle d’attente doucement éclairée par des chandelles dispersait une odeur d’orange. Aussi, on apercevait de nombreuses chaises de chênes qui était adossés sur les murs faiblement décorés : on pouvait apercevoir une toile avec un magnifique couché de soleil rouge, orange et jaune, de même que des dessins d’enfants.

En voyant cela, Kan grogna, honteux d’être dans une situation si problématique, s’extirpa de la poigne de l’homme pour se claudiquant vers une chaise. Il s’y assit.

[…]

Plusieurs dizaines de minutes plus tard, lorsque Fugaku arriva, un cri se fit entendre. Ce fut stupéfait que l’homme aux yeux noirs vit arriver un Kan effarouché, le regard menaçant. Le simple soldat déglutit, voyant arriver la Voix du Silence. Le fils de marchand descendait les marches branlantes venant à l’hôpital de campagne. Sa jambe était bandée et il claudiquait encore dramatiquement.

- Où est cet idiot de Gai ? J’espère qu’il a une bonne raison de se cacher, parce que moi, je ne m’amuse plus du tout ! La blessure était bénigne, mais maintenant, des bactéries se sont infiltrées dans la blessure. Conséquence de cela, je vais devoir endurer Kei dans une de ces futiles conférences au sujet du bien-être de ces nobles abrutis ! Où est-il ?

- Kan, que se passe-t-il, tu as l’air en colère… dit faiblement Fugaku.

Les yeux bruns de Kan fixèrent méchamment son ami.

- Je veux qu’il me paie un repos bien mérité à l’écart de tout ! C’est la pire semaine de ma vie, oui ! J’aurais préféré me faire encorner par un taureau plutôt que subir cette injustice. N’a-t-il la moindre idée du pourquoi j’ai accepté aussi facilement d’accompagner ce convoi ? C’est bien pour me débarrasser de Kei et ses amourettes pour un moment !

- Ouah… c’est difficile d’être Nishimura sur le moment… Je n’imaginais pas Kei en coq… marmonna Fugaku.

- Gai, reviens ici ! Je dois te parler !
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