Présentation de  

Kidz FUJIMI

L'enfant aux milles savoirs

Nom : Fujimi Prénom : Kidz Village : Kiri Date de naissance : 29/02 Lieu de Naissance : Kiri Age : 15 ans et demi Rang et niveau souhaité : Ce que je vaux Nindo : Ninja de soutien spécialiste dans le fuuinjutsu et l'art médical.

Feat. Ciel Phantomhive (C) Copyright

Anecdotes sur le personnage

En vrac ~

Naissance : Aucun souvenir.

3 ans : Vendu par ses parents à un laboratoire de test clandestin. Ceux-ci manquaient d'argent et n'eurent d'autre choix que le marché noir. Premier jour d'esclavage.

5 ans : Aucun souvenir.

7 ans : Année vidée de toutes réflexions.

8 ans : Qui suis-je? Première et dernière pensée cohérente.

9 ans : Mémoire effacée, reconstruite sur une nouvelle façon de voir les choses. Obéissance à ses créateurs, ses maîtres; devenu comme un père.

10 ans : Événement : Tues tous les autres sujets de l'établissement sur demande de ses créateurs à travers un jeu de survie conçut par ses maîtres (voir rp test 1). Du sang partout. Odeur devenu désagréable; de plus en plus emprunt. Solitaire.

11 ans : Qualifié d'incontrôlable, enfermé dans la prison de l'établissement. Endroit paraissant glauque de jour en jour. Encore du sang partout. N'est encore jamais sorti du laboratoire. Meurtre, test, expérience. Trou noir.

11 ans et demi : Ne comprends toujours pas comment il en est arrivé là. Continu d'aimer ses maîtres comme un enfant à son père. Des cris incessant de plus en plus fréquent. Douleur. Se pose de plus en plus de questions sur son passé. Mains baignant dans le sang. Machine à tuer, laboratoire d'extermination. Lieu de plus en plus sombre. Endoctrinement, inconscience, vide.

12 ans : Spécialiste dans l'art Fuuinjutsu, unique, hors norme.  Première mission. Trou noir. Seconde mission. Trou noir. Troisième. Trou noir. Mémoire défaillante ? Effacé ? Personnalité évaporé (voir test rp 2). De plus en plus de sang, l'établissement semble s'effondrer. Le nombre d'y séjournant nettement diminué.

13 ans : 4ième Grande Guerre. Laboratoire détruit. Se retrouve pour la première fois confronté à la vie réelle. Ne comprend pas vraiment. Se fait discret. Le laboratoire était souterrain.

14 ans : Souvenir, premier Flash-back. L'endroit où mes parents ont été enterrée. Habite à Kiri, est inscrit depuis 1 an et demi en infirmerie. Lourd passé semblant disparaitre. Vie plus saine. Encore quelques trous noirs.

15 ans : Habite toujours au village de Kiri. Devient le plus jeune médecin officiel. Toujours vide en apparence, plus réfléchis de l’intérieur. Changement notable marquant. N'a toujours aucun souvenir de son enfance.

15 ans et demi : Actuellement. Se rend au cimetière (voir RP test 3); mais ne sait pourquoi.

Description physique du personnage

Description détaillée

Mon visage avait tout de celui d’un enfant âgé d’à peine 15 ans. Aucune impureté n’était visible et l’innocence d’un bébé semblait s’y être inscrite. Mon apparence aurait pu être semblable à celui d’un ange, évoquant pour certains l’arrivée d’un certains messie. Ma chevelure d’un noir aussi profond que la mort était aussi légère que l’herbe fine qui dansait dans le vent. Mes cheveux étaient courts mais quelques mèches avaient décidé néanmoins de s’approprier la partie supérieure de mon visage, cachant par là même mon œil droit de toute lumière existante. Mon front loin d’être large disparaissait en quelque sorte sous la fragilité malsaine de mes fins vermicelles virevoltants. Mon œil gauche était d’un bleu abyssal naturel, rien de vraiment extraordinaire d’après moi. Néanmoins, il pouvait être envoûtant que lorsque l’on décidait de s’y plonger méticuleusement ; on avait alors l’impression d’être perdu en plein océan, seul sous un soleil de plomb et n’ayant que la solitude pour seule compagnie. Quant à mon œil droit déjà caché derrière un rideau noir, il s’était lui-même dérobé sous un bandeau grisâtre où une goutte de sang s’y était dessinée. Ce bandeau passant au-dessus de mon œil, continuait son chemin par-delà mon front et au-delà de mon arrière crâne, laissant un arrière-goût de momification à l’ange déchu dont je m’apparentais. Un nez fin à peine visible avait élu domicile en plein centre de mon visage n’altérant aucunement à la délicatesse de l’ensemble. Juste en dessous, de petites lèvres fébriles essayaient de voir le jour colorées dans un rouge intense et farouche. Mes lèvres étaient les gardiennes hargneuses de petites dents d’un blanc écarlate ; ma dentition proche de la perfection excepté des canines plus grandes qu’à la normale ; on aurait dit un vampire. La finesse de mon menton alliée au contraste surprenant de mes petites joues roses avait tendance à me discréditer plus qu’à me valoriser. Enfin, mes oreilles étaient cachées discrètement sous ma tignasse nonchalante qui la plupart du temps disparaissait elle aussi sous le capuchon noir de la vieillerie qui me servait d’habit.

Je n’étais en l’occurrence pas très grand, tout juste atteignant les 165 cm. Étant plutôt symétrique dans l’ensemble je ne débordais pas pour autant d’énergie ; préférant prendre mon temps dans la majorité des choses que j'entreprenais. Je n’aimais pas me presser et mon corps ne pouvait que s’en retrouver au fils du temps que plus mollasson. Par ailleurs, de multiples cicatrices blessures et sceaux en tous genres jonchaient chaque parcelle de mon corps fébrile. J'aurais dans les circonstances des choses pu prétendre au titre même de grand martyr. Mon corps en avait énormément souffert. Mon bandeau était situé au niveau du cou et je ne portais que pour seul vêtement une grande robe de mage vieillie par le temps et déchirait à ses extrémités. Celle-ci était inadaptée à ma taille, bien trop grande pour le petit homme que j'étais ; aucune partie de mon corps n’était alors visible, ni même mes mains ni même mes pieds, et lorsque je rabattais mon capuchon mon visage disparaissait aussitôt lui aussi. Je devenais alors l’émissaire des ténèbres, une ombre aux contrastes mortuaires représentant un faucheur errant dans l’obscurité de la nuit et à l’aspect fantomatique. Enfin, même  j'étais doué d’une grande dextérité dans mon doigté, je ne portais jamais d’armes sur moi, rien qui aurait pu éventuellement m’encombrer, m’alourdir, ou me faire repérer ; mes pas étaient donc d’un léger hors du commun me permettant d’être à la fois discret et invisible, relevant presque d’une lévitation plutôt qu’à une démarche de ce que l’on aurait pu définir comme « normale ».  

Description psychologique du personnage

Description détaillée

Souvenir de ma vie en tant qu'esclave de la sciences comme emprisonné dans les combles d'un donjon.

Perdu dans les tréfonds d’une obscurité et rattaché à la sombre farandole mortuaire, tel le coquelicot qui se noie dans le marécage de boue et le grain de sable qui se fond dans les prémices d'une infinie, la pénombre qui s’était installée engloutissait par son immensité les faibles flammes des bougies qui virevoltaient le long des murs effrités ; et homologuent servant de dédales oubliés aux combles d'un château ensanglanté. Parfum d’une clarté nauséabonde et d’une insouciante puanteur, asphyxiant l’air ambiante d’une intarissable volupté amère, aussi putride et frémissant que l’odeur de la peur, les carcasses fumantes des corps inertes et ouverts jonchaient le sol et les parois de l’immonde salle, objet et lieu d’un terrible massacre.
L’âme damnée de mon être hantée par le désarroi des querelles et des meurtres, passait outre les nombreuses quêtes et requêtes à la recherche du salue et du vrai ; et ainsi sonnant tel le plus grand des clochers comme la fin d’une messe éternelle et le début du requiem d’un rêve aujourd’hui évaporé. La servitude devenu devoir, le devoir devenu symbole d’une religion, et la religion transformant une liberté en un enfer imminent. Je reposais en paix contrastant avec la mort ce que la vie devait paraître, et comme arraché à une réalité qui ne se devait d’être la mienne ma raison était devenue sereine et nécessaire à ma définition même de ce que j’appellerai : «le bonheur ».

Je n’étais que pantin et dès lors étais-je entre ses mains que mon esprit comme emprisonné pour l’éternité disparaissait peu à peu dans les méandres d’un trou sans fin. On ne m’avait pas obligé, on ne m’avait ni même interdit, simplement m’avait-on appris et montré, et comme l’endoctrinement qui dès l’enfance éclos chez tous mes pairs comme ingrédient d’une réflexion volée, je n’en faisais fidèlement pas exception ; j’étais maître d’un destin absurde et criant une conformité d’apparence inébranlée. Arme humaine dénaturée de pensée, par ce même fait indifférent au monde extérieur et brisant de hargne les fondements du « je » ; je détériorais en conséquence la vision contigüe de la définition et condition de se dire : « être humain ». On m’avait volé mon enfance et bien que claustré et figé dans un miroir de glace je le savais et ne rechignerais jamais mes enseignements, on avait fait de moi ce que j’étais et jamais je ne regretterais des parents que je n’avais connu pour un « père » que j’approuvais maintenant comme un Dieu.

Esclave d’une vie exclus de tous sens, attachés de représailles et de perpétuelles in-soutenances, par-delà les éventuels souvenirs désagrégés par l’inconscience, je ne vivais que dans la direction d’obéir à mes maîtres, de chérir une liberté bafouée par le temps, et d’implorer la solitude ainsi que la quiescences d’une mort éternelle.

Test rp

Test rp

15 ans et demi

L'homme est un bourgeon n’ayant la force de croître. Sa fine enveloppe le confine, lui promet égide à l’abri des regards foudroyants qui en rafales risqueraient de s’abattre sur lui. Mais il ne discerne l’intérêt de ces éclairs lumineux, les rayons de l’astre d’or ne cherchant pourtant qu’à le libérer, qu’à lui ouvrir la voie sur un nouveau monde. Alors il reste dissimulé sous le masque d’ombre que lui confère sa coquille verdoyante, ne percevant l’erreur de sa providence, occupé à compter des saisons inconnues, qui lassent d’attendre son éveil, flétrissent. Ainsi les pétales ne se lèvent, n’arborant milles continents échauffés par ceux qui, soumis à leur éclosion, perçoivent la lumière…

Stoïque, je faisais face à la plaque de marbre qui se trouvait à mes pieds. Tout autour de cette dernière, s’étalaient nombre de tiges émeraude, illuminées par le soleil affranchi des ombres nébuleuses de la nuit. Loin de cette angoissante période repoussant la clarté du jour et sa chaleur, d’immaculés nuages parsemaient le ciel azur, lui-même recueil d’âmes volantes, piaillant l’allégresse de vivre et de rester souveraines de leur existence à la quiétude d’une clairière fugitive. Mes yeux emportés d’un bout à l’autre de cette merveilleuse perspective, je contemplai en silence les doux détails de la dite chose. Puis mon regard retomba signant ainsi l’entrée de mon entité dans ce que j’appellerai l’inconscience d’une imagination vagabonde.

C’est alors que plongé dans cet univers parallèle mes pensées s’éveillèrent, et entremêlées entre le son d’une nostalgie douloureuse couplée d’une intarissable générosité de souvenir guilleret ; ma respiration, les fins remous de mon corps, le désir chatoyant s’estompaient écrasés par la douleur d’un rappel à la réalité. Amertume, regret, désir, envie, renaissance d’une période oubliée qui par le temps nous est volée et par les sentiments nous transportent dans un monde si plaisant, déroutant et mesquin, à la fois sereine et encrée, et comme dans la chair nous est arrachée et perdue à jamais. Réminiscence à cet être qui nous est cher, à cette délicieuse souvenance de ce disparu qui bien trop tôt nous a fait faux bond.

Mon regard retomba, faisant à nouveau face à la tombe que j’étais venu saluer. Le chant des oiseaux venait de recouvrir cette réalité qui était maintenant devenu mienne, un monde où je devais maintenant être fort afin de surmonter les obstacles d’un futur prochain d’un futur épanoui, d’un futur dont les fondements n’appartiendraient alors qu’à moi...

Test rp

Test rp

9 ans

Aucune émotion n’émanait de moi, et l’évidence même que je pus en souffrir s’en trouvait erronée. Il était pour moi impossible d’extérioriser ce que je ressentais ; me retrouvant étranger aux sentiments et indifférent aux divers émotions ; bercé dans un monde me privant inéluctablement de mon libre arbitre. Je n’étais qu’une marionnette au service de mes maîtres ; au fond de moi se terrait une aura malsaine et consumée par la hantise, grandissant jour après jour et faisant de moi un être à part, un être vide. Je détestais mon père, mais c’était mon père. Je le haïssais tout en le chérissant, et la voie que je suivrais serait celle qu’il aurait décidé que je prenne. Au fond je l’aimais car je me devais de lui être totalement soumis, par respect pour ce qu’il représentait pour moi mais aussi pour ce qu’il avait fait de moi. Je priais chaque jour pour son salut, chaque instant où la solitude s’en prenait à moi, à chaque moment d’égarement, oui, je priais par dévouement pour sa personne ; faisant ses louanges au plus profond de moi-même, altérant la limite du possible entre la matière et l’esprit de l’Homme ; je n’étais aucunement maître de mon destin ; juste un objet sans consistance, sans état d’âme, ni rêve ni envie de vivre, une âme errante pour l’éternité au service d’une entité qui déciderait sans cesse à sa place.
Je regardais le monde à travers des yeux d’enfant, des yeux qui toutes les secondes redécouvraient ce monde qui m’entourait. Je ne décidais de rien, je suivais, j’observais, c’est cet aspect candide qui m’a valu d’attirer l’attention de mon père ; il me possédait, le simple jouer que j’étais finirai sans doute un jour par les lasser.

Test rp

Test rp

8 ans

Naître est soi-disant le début même de notre existence, un aspect qui nous amène à croire qu'une destinée nous est toute tracée. Mais je ne me souviens de rien. Mes parents ne sont sans doute plus depuis maintenant quelques années, d'ailleurs je ne pourrais plus jamais mettre de visages à leurs ombres disparues. Le temps s'en est pris à moi et comme emprisonné dans une immense toile je ne peux maintenant plus m'en défère. Peut-être qu'en fait je n'ai jamais existé ; je crois que je ne suis qu'un rêve et que  l'Homme n'est qu'un monstre assoiffé de guerres, de conflits et de richesses, et cela ne cessera jamais tant que le mot "pouvoir" existera.

Ma naissance n'aurait jamais dû avoir lieu finalement. Isolé dans la solitude, rejeté par la plupart, oublié de tous. L'ai-je cherché? L’ai-je mérité? Sur mon visage est écrit le mot "vide", et comme une statue qui traverse le temps il est resté figé comme dans du marbre blanc. Glacé comme un miroir, perdu dans le crépuscule, absent et sans état d'âme, je suis mort le jour de ma naissance. Cette mort m'habite et me préserve, et comme pris au piège je me suis résigné. Aujourd’hui je ne suis qu’un sujet , une tache noire dans un ciel blanc, une ombre qui traverse le temps et inexistant aux yeux du monde ; je ne suis rien, je ne suis personne, juste une ombre...

Ninja medecin spécialiste dans le Fuuinjutsu. Trait: Possède plus de chakra que la moyenne.

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