1. Sacrifices et Solitude. « Je veux progresser pour devenir le plus grand ninja de mon village ! Pour que tout le monde reconnaisse enfin ma valeur !  »

Qui suis-je vraiment ? À l'époque, je l'ignorais. J'ai grandi à Konoha, sans aucune famille, ni aucun autre attachement. Je n'étais qu'un orphelin totalement rejeté par les habitants. Pourquoi ? Cela aurait été moins douloureux de connaître la raison, car cette solitude me rongeait de jour en jour. Mon foyer ressemblait à un petit appartement sans père ni mère pour m'accueillir après mes journées à l'Académie. Je me demandais souvent pourquoi les habitants ressentaient autant de haine et de méfiance envers moi. Mon univers était douloureux, mais réel... j'étais seul au monde. Aucun adulte ne se serait donné la peine de venir me réconforter dans ma détresse, tout était bien triste et sombre. J'avais pour modèle, quelques visages de pierre qui surplombaient le village caché de Konoha. Très tôt, je voulais être Hokage pour montrer ma valeur envers tous les habitants, pour être enfin accepté. Existe-t-il des degrés de souffrance ? L'enfant seul au monde souffrirait-il moins qu'un enfant qui perd un être cher ? Peut-être, peut-être pas, mais une chose est sûre... cette douleur fait partie de moi, elle m'a permise de devenir le Naruto d'aujourd'hui. J'avais beau verser des larmes, tirer la sonnette d'alarme, mais personne ne m'entendait. Le regard méfiant des habitants restaient constamment imprimé dans ma mémoire, un regard que je ne pouvais oublier. Pourtant, j'avais besoin d'attention. Par tous les moyens, j'allais les obliger à me remarquer et c'était toujours mieux que d'être ignoré.

On m'affublait de tant de surnoms, mais peu importe, mes bêtises n'ont jamais cessée. J'étais une véritable terreur qui peinturlurait les façades, les visages des Hokage et tout ce qui pouvait m'entourer. Le village était devenu mon terrain de jeux, je n'écoutais même pas les plaintes, les injures. L'éclair orange passait en riant, sautant de toit en toit avec insouciance. Je n'étais pas très doué à l'Académie, les professeurs ne me résistaient pas. Moi un cancre ? Non non, juste un peu farceur. Pendant que mes camarades s'entraînaient à créer des clones, je préférais m'exercer au Sexy Jutsu... Ah les adultes, tous des pervers ! Pendant cette période, j'ai rencontré Iruka sensei. Au départ, je ne l'aimais guère. Pour moi, il était comme tous les autres professeurs qui passaient leur temps à m'isoler et m'ignorer au fond de la classe. Je me souviens du jour où j'avais affronté Sasuke pour un duel. J'avais été terrassé en peu de temps et je n'acceptais pas ça... Non, je ne pouvais tolérer une telle humiliation devant toute la classe. Je m'étais battu avec lui, alors que les autres se retournaient contre moi. Iruka sensei était intervenu en conseillant aux élèves de m'ignorer. Encore et toujours le même discours. Les adultes ordonnaient aux enfants de m'éviter, j'entendais parfois leurs paroles. « - Ne fais pas attention à lui, ignore le ! » « - Surtout ne t'approche pas de lui ». Après ce jour, je ne voulais plus remettre les pieds à l'Académie, mais Iruka sensei était revenu me voir, il avait tellement insisté. Je ne peux pas oublier un tel professeur qui a su me redonner confiance. Aujourd'hui, je le considère vraiment comme un grand-frère et grâce à lui, j'ai choisi de me fier à des valeurs telles que l'amitié, l'amour, la confiance plutôt que la haine et la vengeance.

J'avais réussi à obtenir mon diplôme après un triste épisode. Mizuki sensei m'avait conseillé de prendre le rouleau des techniques interdites et qu'avec cela, je passerais mon examen sans aucun problème. Je m'exécutais et je passais toute la nuit à apprendre le multi-clonage (Kage Bunshin no Jutsu) sans savoir que la moitié des ninjas du village était à ma recherche. Mizuki n'était qu'en fait, un traître qui voulait le rouleau des techniques interdites, il me révéla également que Kyûbi était scellé en moi. Pour la toute première fois, je pouvais faire confiance à un adulte qui n'hésite pas à me protéger et cet homme était bien Iruka Sensei. Après lui avoir montré mon multi-clonage pour l'aider à mon tour, j'ai pu devenir Genin...



2. L'épreuve de la vie. « Je ne reviens jamais sur ma parole, c'est ça pour moi être un ninja ! »


La suite de mon histoire devenait pour moi, bien plus enrichissante en sachant que j'étais maintenant un ninja à part entière. J'avais rapidement fait partie de l'équipe n°7 avec pour capitaine, Kakashi. Mes deux camarades se nommaient tout d'abord Sakura, dont j'étais secrètement amoureux. Le jour des répartitions, j'avais espéré me retrouver avec elle et mon rêve avait été exaucé. Malheureusement, je n'avais pas prévu Sasuke. Ce type totalement égocentrique me sortait par les yeux... De plus, Sakura ne jurait que par lui. Notre première mission de rang C s'était déroulé au pays des vagues et nous y avions rencontrés Zabuza Momochi et Haku. Lors de l'affrontement contre ces deux-là, Sasuke avait péri ou du moins, je le croyais. Submergé par la colère et la douleur, j'avais puisé inconsciemment dans le chakra de Kyûbi. Aujourd'hui encore, je ne supporte pas de voir un ami mourir devant mes yeux, car oui... Sasuke était mon ami et je souhaitais devenir son égal. Nous avions réussi notre mission, mais j'avais pu assister à un spectacle à la fois triste et émouvant, la mort de Haku et Zabuza. Le lien qui les unissait était si fort et j'avais donc appris la vraie valeur de l'amitié.

À notre retour à Konaha, les épreuves de Chunin allaient débuter. Sakura, Sasuke et moi, avions été sélectionnés avec d'autres équipes de notre village. J'allais enfin pouvoir dépasser mes limites pour prouver ma puissance, j'étais très motivé... d'ailleurs je ne tenais pas en place. La première épreuve était une véritable torture, quelle idée de nous enfermer dans une salle de classe aussi ! Nous avions pour but de résoudre quelques exercices sur table. Refusant de copier sur Hinata, j'attendais la 10e question en espérant qu'elle me sauverait. Du début à la fin, je n'avais pas écrit un mot. J'étais sous l'emprise d'un violent stress, mais la suite était finalement bien pire. Je ne pouvais pas me résoudre à abandonner et entraîner mon équipe dans ma chute alors je résistais coût que coût, j'étais déterminé. Les derniers à rester dans la salle ont finalement reportés l'épreuve. Le but était vraiment tordue ! Le sensei tortionnaire voulait simplement tester notre aptitude à contrôler nos émotions, notamment notre stress à toute épreuve, mais également à récolter des informations sans être vue. La seconde épreuve était pour moi, la pire. Elle signifiait surtout la fin de notre enfance insouciante. Le combat avec Orochimaru m'avait mis dans un état lamentable, je rendais compte que je n'étais pas encore assez fort. Pourtant, j'avais assisté à la puissance que me procurait le chakra rouge... L'enfant que j'étais, se posait encore la même question. Qui suis-je ? Après cet épisode, Sasuke n'étais plus le même.

Pendant les épreuves suivantes, j'avais assisté au changement de comportement de mon ami. Je ne comprenais pas et pourtant, j'aurais sans doute pu l'empêcher de faire l'irréparable. Tandis que le village se faisait attaquer par les shinobi de Suna et d'Oto, je me jetais à la poursuite de Garaa. Une terrible confrontation s'en suivait lorsque qu'Ichibi avait pris le dessus sur le mec au sable. Grâce à Gamabunta, le crapaud géant, j'avais pu vaincre l'ennemi. Je me souviens encore de ses mots que j'avais pu dire à Gaara. Il était comme moi, un garçon solitaire qui avait emprunté un autre chemin. Je lui dévoilais l'importance de l'amitié, car sans eux je serais sûrement devenu comme lui, un être envahit par la haine, la colère, errant sur but et sans rêve.

À la mort du 3e Hokage, je me souviens du voyage que j'ai fait avec l'ermite Pas-net. D'ailleurs, je n'ai même pas parlé de ma rencontre avec ce pervers. En même temps, que pourrais-je dire sur cet écrivain bizarre qui passe ses journées à espionner les filles nues aux bains. D'accord, il m'avait appris à invoquer un crapaud... à vrai dire, je l'aime bien ce pervers, même avec ces défauts. Nous avions donc trouvés notre futur Hokage, un mamie qui ressemble à une femme d'une vingtaine d'années et qui adorait les jeux d'argent. Je tiens également à dire que j'avais réussi mon pari, c'est-à-dire, maîtriser le Rasengan et j'ai eu l'honneur de le tester sur l’infâme Kabuto. Après mon séjour à l'hôpital et un court combat sur le toit, Sasuke avait tenté de me tuer avec son Chidori. J'avais reconnu la haine dans son regard alors que je tentais de lui prouver que nous étions au même niveau. Sasuke avait sombré, il était tombé dans le piège d'Orochimaru et choisissait donc de le rejoindre. Mon ami avait quitté Konoha et avant de partir à sa recherche, j'avais fait la promesse à Sakura de le ramener auprès de nous... Une promesse que je compte tenir encore aujourd'hui, car je n'ai qu'une parole.


3. Pour vous mes amis !  « Ta douleur est comme la mienne mais j'ai trouvé des gens précieux maintenant » (À Gaara)


J'avais échoué dans ma mission et pour devenir plus fort afin de le retrouver, j'avais décidé de partir en voyage avec mon maître, l'ermite Pas-net. Trois ans après, j'étais de retour et j'avais bien grandi, je n'étais plus un enfant. Ce village que je chérissais tant, m'avais bien manqué, ainsi que les ramens de chez Ichiraku. Les autres aussi avaient  changés. Sakura encore plus belle, mes amis avaient grandi, quant à Akamaru... il était devenu immense ! Néanmoins, l'Akatsuki restait fidèle à elle-même. Sans hésiter une seconde, je courais à la rescousse de Gaara, cet ami dont je me sens véritablement proche. Deux membres de l'Akatsuki avaient attaqués Suna et s'étaient emparés de Garaa, devenu le cinquième Kazekage. À la nouvelle de sa nomination, j'étais sincèrement content pour lui, mais en même temps, je réalisais que j'avais énormément de retard... de plus, tous mes amis étaient devenus chunin. Mon équipe et celle de Gros Sourcils se précipitaient à la recherche du repère de l'Akatsuki. Plusieurs confrontations avaient eu lieu, d'abord avec le frère de Sasuke, Itachi, puis enfin avec le mec à la pâte à modelée, Deidara. Le corps inanimé de Gaara provoquait de violentes émotions dans tout mon être, la rage, le chagrin, la haine... Kyûbi avait reprit le dessus sur moi et une folie destructrice m'avait envahi. Qui était véritablement L'Akatsuki ? Pourquoi s'en prenait-elle à nous, les Jinchûriki ? Pourquoi voulait-elle tous les Bijû ? J'étais en détresse, sans comprendre pourquoi la haine persistait dans ce monde. Au nom de quoi Gaara avait-il péri ? Je ne pouvais pas accepter une telle injustice ! Quand j'avais repris connaissance, Kakashi se tenait près de moi, il avait réussi à contenir Kyûbi grâce à un sceau.  

Le corps de Gaara avait été transporté en dehors de la forêt, tandis que Sakura et la vielle Chiyo nous avaient rejoint après avoir vaincu Sasori. Je pouvais me résoudre à accepter la mort de mon ami, pourtant il était bien parti... Chiyo avait alors pris la décision de donner sa vie pour Gaara et Suna. Je m'étais joint à elle pour lui apporter plus de chakra et quelques instants après, le Godaime Kazekage avait ressuscité. Je n'oublierais jamais ces derniers mots, elle nous avait confiés l'avenir des deux villages alliés et je ne pouvais faillir à ma tâche. Gaara était sauvé, il n'était plus un jinchûriki, mais il allais veiller sur son village grâce à sa propre puissance, j'avais confiance en lui.


4. Je deviendrais toujours plus fort ! «Si je n'ai plus de bras, je le tuerai avec mes pieds. Si je n'ai plus de jambe, je le mordrai... S'il me coupe la tête, je le tuerai de mon regard. Si je n'ai plus d'yeux, je le tuerai d'une malédiction... Même s'il doit me laisser à moitié mort... Je lui reprendrai Sasuke !»


Trois ans s'étaient écoulés, je devais maintenant retrouver Sasuke. J'avais confiance en moi, je pensais être assez fort pour le ramener au village, mais je me faisais des illusions. Nous étions partis en mission pour débusquer la cachette d'Orochimaru, mais sur les lieux, je ne pouvais m'empêcher d'intervenir. Je croyais fortement en mes idéaux, en mes amis et j'étais persuadé que Sasuke voudrait me suivre... Cependant, la puissante de mon cher ami, m'avais dérouté. Il refusait de m'écouter et je me rendais compte que je manquais encore d'entraînements. Sasuke avait suivi l'infâme homme-aux-serpents, il était prêt à offrir son corps si cela pouvait permettre de tuer Itachi. Je ne pouvais pas accepter cela ! Au retour à Konoha, le désespoir s'était emparé de moi, pour une fois, je ne savais plus comment le ramener à la raison... Néanmoins, Mamie Tsunade et les autres n'avaient pas tort, je devais reprendre mon entraînement...

J'avais d'abord appris à maîtriser le Fûton, l'art de maîtriser le vent. Ce n'était pas une tâche facile, je devais même utiliser le multi-clonage pour augmenter mes chances d'apprendre plus rapidement. Plus tard, ma technique secrète était presque au point, mais je devais partir en renfort contre le binôme Hidan - Kakuzu. L'équipe 10 était apparemment en difficulté et lors de l'affrontement, je dévoilais enfin ma technique Fûton, le Rasen Shuriken contre Kakuzu. Jamais j'aurais pensé que l'attaque était si violente... Les trois cœurs de Kakuzu avaient été déchiquetés, il était définitivement mort. Par chance, la blessure de mon bras n'était pas si grave, mais Mamie Tsunade m'avait défendu de réutiliser cette technique. Seulement, j'en avais pas terminé avec l'Akatsuki, j'étais rapidement parti en mission avant d'apprendre une terrible nouvelle à mon retour.


La mort de maître Jiraya m'avait plongé dans une souffrance incontrôlable. Pour la première fois, je m'isolais volontairement de mes propres amis, afin de pleurer sa perte. J'étais inconsolable et je comprenais, désormais, les paroles de Sasuke. Mon cœur saignait, tandis que les souvenirs refaisaient surface. Il était comme un père pour moi, je ne pouvais oublier l'héritage qu'il m'avait légué, son savoir, ses principes. Maintenant, j'avais soif de vengeance... C'est pour cela, que je décidais d'aller m'entraîner au mont Myoboku pour apprendre le Senjutsu. Ma motivation et ma détermination étaient sans limite. Malgré les difficultés, je m'entraînais afin de devenir plus fort. Le mont Myoboku est un lieu particulier et assez magique en soi. Néanmoins, je n'appréciais vraiment pas leur cuisine... Après tout, quel humain sein d'esprit aimerait manger des asticots, des limaces et... D'accord j’arrête. Après avoir compris le fonctionnement, je restais en équilibre sur une tablette à plus de dix mètres du sol pour malaxer le plus possible du charkra Senjutsu pour accéder au mode ermite complet.

Après avoir appris l'invasion de Pain au village de Konoha, je me précipitais pour l'affronter. Une fois sur les lieux, il était difficile de reconnaître le village après sa totale destruction, mais le monument des Hokages, sur la montagne, était toujours présent. Fou de rage, un combat féroce avait débuté entre les Pain et moi-même. Alors qu'Hinata agonisait au sol après avoir tenter de m'aider, Kyûbi avait pris le dessus. Jamais auparavant je n'avais ressenti une telle haine, je voulais à tout prix le détruire, lui, qui avait tué mon maître, détruit mon village et blessé mes amis. J'allais faire l'irréparable, sans hésitation, j'allais briser le sceau. Soudain, une main m'en avait empêché, celle du quatrième hokage, Minato Namikaze. Je n'en revenais pas, qu'es qu'il faisait à l'intérieur de moi ? C'était à ce moment-là que je réalisais qu'il était mon père. Jamais je n'aurais cru le voir un jour, mais il était bien présent et cela me redonnait espoir. Minato avait fait en sorte que si je tentais de briser le sceau, son esprit apparaîtrait pour me protéger. Manquant de temps, mon père m'avait raconter rapidement que Tobi, l'homme au masque manipulait Pain dans l'ombre. Il prétendait que je pouvais arrêter cette haine qui rongeait les hommes, mais j'en doutais... Néanmoins, Minato avait confiance en moi, alors je devais faire mon maximum.

Après avoir vaincu le dernier Pain, je me dirigeais vers le repère de Nagato. Celui-ci avait perdu tout espoir d'une paix durable, mais avant de donner mon avis, je voulais écouter son histoire. Tout au long de son récit, je me disais que la haine engendrait la haine... La vengeance ne faisait qu'alimenter les guerres, les massacres et toujours plus de souffrance. Comment répondre à ça ? J'avais finalement sorti le livre de mon maître et récitais à haute voix, l'une des citations dites à l'origine par Nagato lui-même. Je décidais de rester fidèle au Naruto du livre et de changer le monde shinobi en brisant le cycle de la haine. Je lui demandais de me faire confiance, que rien ne pouvait m'empêcher de tenir ma parole, sinon ce ne serait sûrement pas la même histoire, ce ne serait pas Naruto. Nagato était finalement convaincu et il avait rendu la vie à toutes les victimes de Konoha en provoquant sa propre mort.

J'avais désormais choisi d’œuvrer pour la paix. Je voulais réaliser ce rêve malgré les futurs événements. Le sommet des cinq Kages avait eu lieu et nous devions faire face à une plus grande menace. De plus, je ne voulais pas croire que Sasuke faisait partie de l'Akatsuki, mais notre tête-à-tête m'avait ouvert les yeux. Il avait tenté de s'en prendre à Sakura et je ne pouvais pas tolérer ça. Un jour, nous nous battrons en duel et je le vaincrais ! En attendant, une nouvelle prophétie avait vu le jour. J'avais été convoqué au mont Myôboku pour recevoir la clé du sceau et entendre cette prophétie étrange. Le sage disait que j'allais rencontrer un poulpe qui m'aiderait à contrôler la puissance de Kyûbi. Je devrais également me battre contre le garçon aux yeux puissants, j'en avais déduit que c'était Sasuke... Mon voyage vers le pays de la foudre ne faisait que commencer, mais j'étais motivé à remplir cette mission secrète.


5. La 4eme Grande Guerre.  « Tu n'es plus un monstre. Tu es l'un de mes camarades de Konoha… Kurama ! »


J'ignorais les véritables raisons de cette mission, mais je ne m’inquiétais pas vraiment, je devais surtout trouver le poulpe. En compagnie de Yamato, Gaï et Aoba, nous arrivions enfin sur l'île proche du pays de la foudre. À peine arrivé près du rivage, un poulpe géant nous avait attaqué... Déjà, je ne savais pas comment apprivoiser une bête aussi féroce, quand Yamato m'expliquait que ce n'était pas un poulpe, mais un calamar. Non, mais sérieux... Comment pouvait-on voir la différence entre un poulpe et un calamar ? Personnellement, j'en savais rien. Le vrai poulpe se dévoilait enfin, mais il ressemblait un mélange entre un taureau et un poulpe, l'arnaque ! Plus tard, j'avais compris qu'il était lui-même un Jinchûriki et qu'il s'entendait assez bien avec son Bijû. J'avoue que j'en étais assez jaloux, car Kyûbi me donnait assez du fil à retordre. L'île paradisiaque, n'était pas si classe... Des bêtes féroces régnaient sur les lieux et ma mission était de les répertorier. Pendant mon temps libre, j'essayais de convaincre Monsieur Poulpe de m'aider à contrôler mon Bijû, mais il était assez complexe comme type, en plus il ne parlait qu'en rimes. Le rap, c'est assez drôle au final, mais mes camarades ne pensait pas la même chose.

Motoï m'avait emmené au Chute de la Vérité pour me débarrasser de la haine qui me rongeait. Par la suite, Killer Bee avait accepter de m'entraîner. Une fois dans le temple des Bijû, je ne pourrais jamais oublier la blague que nous avions fait à Yamato. Le pauvre, il était blanc comme un linge ! À l'intérieur de la salle blanche, je m'étais plongé dans mon subconscient. Le combat avec Kyûbi avait débuté et s'annonçait plutôt difficile, quand soudain, un nouveau chakra était apparu. Je ne pourrais oublier ce moment inoubliable en compagnie de l'esprit de ma mère. Tandis que mon cœur se gonflait de compassion et d'amour maternel, je ne pouvais m'empêcher de la trouver magnifique. Elle m'avait racontée toute la vérité sur ma naissance et le sacrifice de mes parents.

Seize ans auparavant, Kushina allait accouché de moi-même en sachant que le sceau qui retenait le Bijû pouvait céder. Minato avait maintenu le sceau de toutes ses forces, mais Tobi, l'homme au masque était intervenu pour s'emparer de ma mère et de Kyûbi. Mon père m'avait sauvé à temps, mais il était bien décidé à secourir Kushina. Tobi avait réussi à extirper Kyûbi et celui-ci ravageait déjà le village de Konoha. Il n'y avait qu'une solution qui s'offrait à lui. Dans une clairière, mes deux parents avaient décidés de faire de moi un Jinchûriki pour qu'un jour, je puisse devenir puissant et arrêter Tobi. Leur sacrifice ne sera pas vain... J'avais serré une dernière fois ma mère dans mes bras et j'étais retourné combattre Kyûbi. Maintenant que j'avais réussi à extirper le chakra de Kyûbi et s'en goufrait en moi. Mon apparence s'était modifié, on pouvait voir la marque du sceau sur tout mon corps. Le démon renard était submergé par la fureur et s'apprêtait à m'envoyer une bombe de Bijû. Néanmoins, je refermais le sceau et il était dans l'incapacité de me pulvériser.

De nouveau conscient, je me retrouvais devant Yamato et Killer bee avec ma nouvelle forme de chakra. Elle me permettait de ressentir toutes les émotions négatives, comme celle de Kisame, dissimulé dans l'épée Samehada. Plus tard, je remarquais la disparition de Yamato. On me disait qu'il enquêtait à l'extérieur, alors je décidais de rentrer à Konoha pour attendre Sasuke. Killer Bee me proposait de m'entraîner à maîtriser le mode Bijû, néanmoins, je savais que j'allais devoir trouver une ruse pour filer au village. Le moment venu, je remarquais cette garde qui me surveillait, mais pourquoi ? Iruka sensei était également parmi eux. En forçant un peu, j'avais appris toute la vérité sur la 4eme Grande Guerre, mais je ne pouvais pas laisser mes amis mourir pour moi. N'écoutant que mes principes, j'avais réussi à fuir l'île en compagnie de Monsieur Poulpe. Rien ne pouvait m'arrêter, même pas les deux Kages sur mon passage. Une fois sur le champ de bataille, je déployais tout mes clones pour aider sur tout les fronts. Pour la première de l'histoire shinobi, les cinq grands pays combattaient main dans la main. L'espoir d'une paix durable était si proche, mais nous devions d'abord vaincre nos ennemis.

Les alliés étaient plongés dans une paranoïa constante et je sentais la haine qui se déployait. En un clin d’œil, je détruisais les Zetsu blancs. J'arrivais à les distinguer entre les ninjas que j'aidais du mieux que possible. Les combats faisaient rage alors que les troupes combattaient contre des shinobi ressuscité par l'Edô Tensei de Kabuto. C'était de cette façon que Madara avait fait son grand retour, mais sa puissance était impressionnante... même les Kage n'avaient pu le réduire en cendre. En attendant, je devais combattre contre les Bijû qu'avait déployé le faux Madara. Pendant que Killer Bee et moi combattions de toute nos forces, une choses incroyable s'était produite, une chose qui allait me permettre d'être accepté par tous les Bijû. Après m'être fais avaler par Yonbi, il m'expliquait que tout les Bijû avait un nom qui était ignoré de tous les humains. Il se nommait Son Gokû et Kyûbi, Kurama. En lui prouvant ma sincérité, je lui retirais le pieu en pensant que ça le libérerait définitivement. La déception s'était emparé de moi quand je réalisais mon erreur... Il n'était pas libre. Bien décidé à vaincre Tobi, je m'étais lié à Kurama et j'ouvrais le sceau en toute confiance. Ma forme chakra de Kyûbi avait évoluée, je me sentais bien plus puissant et à nous deux, nous avions vaincu les Bijû qui tentais de s'attaquer à Kakashi et Gaï.  

La guerre plongeait le monde dans les ténèbres. Alors que le combat faisait rage depuis des heures, les morts s'entassaient toujours plus. Kurama faisait parti de moi, il était mon ami et sans lui, je ne pense pas pouvoir réaliser mes rêves. La paix existe et aujourd'hui, je tiens à la maintenir. Nous, les shinobi, cherchons à préserver le roi, la paix et nos rêves. Chaque génération est meilleure que la précédente, alors il faut avoir confiance en l'avenir. Mon combat contre la haine n'est pas terminée, mais je compte vaincre le mal qui ronge notre monde... Car comme je l'avais dis, « Je vais mettre un terme à cette guerre. Je prendrai sur moi toutes les haines et toutes les douleurs. C'est à moi qu'incombe ce rôle !! ».