«Fuir de ce pays maudit!»

feat Sabaku No Gaara

Courir. Loin, vite. Ses pieds étaient rapides, elle était si déterminée que rien ne pouvait l’empêcher. Elle pleurait. Elle avait de l’eau et un strict minimum de nourriture, son sac de survie était mis à l’Épreuve en fait. Elle l’avait emporté au cas où elle se perdrait dans la forêt brumeuse de Kiri. Ce village se foutait bien de voir qui partait, c’était pour ça qu’elle avait franchi les portes si facilement. Elle courait si vite. Et, pour une fois dans sa vie, la chance lui avait souri. Dans son effort, elle savait qu’il lui fallait environ 7 jours. Elle ne dormit pas le premier. Elle en était incapable, son corps avait beau lui envoyer des signes, elle avait peur. Très peur.

Sakunie prit la relève, Sakurya était morte. Fatiguée à sa deuxième journée de marche. Elle n’avait plus beaucoup d’eau et de nourriture. Cette chance demanderiez-vous? Un marchand. Avec un chariot et deux chevaux. Il s’était arrêté pour vérifier sa marchandise. Timidement, la jeune s’approchait, le marchand fut très surpris.

« Qu’est-ce qu’une jeune femme fait ici? Demandait-il, joyeux. »

«Et bien, j’ai un message urgent… Je dois aller à Suna… Je dois quitter ce village! Kiri n’est pas fait pour moi Le plus vite possible, je vous en supplie! Dit-elle les larmes aux yeux agrippant le monsieur, Sakurya était apparu, car l’agressive savait qu’elle n’était pas doué pour établir un lien de confiance. L’homme était de taille moyenne, une barbe brune qui se perdait vers le gris foncé, il avait l’air sous le choc, mais avait accepté, au grand soulagement de la jeune. Par contre… »

« J’aimerais que tu me rendes un service… J’ai peur que ma cargaison se réchauffe… Pourrais-tu la refroidir avec cet éventail pendant le trajet? Demandait-il. »

«Bien sûr! S’exclamait la jeune avec un sourire radieux.Je veux simplement partir de cet enfer… Non seulement elle était cachée dans le chariot qui était couvert, mais en plus elle serait  à l’abri des coups de chaleurs, fatal quand on n’est pas habitué à de telles températures. »

***

Finalement, elle se rendit assez vite. Au moins trois à quatre jours seulement. Il devait autant se dépêcher, mais la jeune finit par atteindre le village. Elle donnait quelques ryo à l’homme, pour ses chevaux qui avait galopé comme si les chiens de l’enfer les poursuivaient. Finalement rendue à Suna, elle souriait. Quel beau pays. De sable mais…Tellement différent de Kiri. Elle avait bien fait de se sauver… Même si personne ne la cherchait pour le moment, elle entrait dans les portes. Sakurya se promenait un peu partout, mais elle avait des malaises incroyables. Bouffer de chaleur, sécheresse buccale… Elle dût se mettre à l’abri et acheter de l’eau.

Elle allait directement vers cette structure où le Kazekage était. Courant un peu, elle poussait les portes, puis elle informait la situation à un. Il entrait dans le bureau, la jeune tremblait, elle avait si peur. Elle laissait son dos sur le mur, les mains sur la preuve principale… Elle but beaucoup d’eau, la nervosité lui jouait des tours. Elle avait seulement dit à l’homme qui l’avait accueilli, qu’il y avait eu un meurtre par des Sunajin à Kiri, et qu’elle avait des preuves. Se tenant au mur, elle attendait, une attente interminable.

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