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| | • «FB»We are what we are • [PV: Kaede Shimizu ] | |
| | Sujet: • «FB»We are what we are • [PV: Kaede Shimizu ] Jeu 27 Fév - 2:37 | |
Comment peut-on définir le monde ninja ? Qu'est qui définissait cette pseudo paix et alliance entre les villages Shinobi ? Y avait-il une notion qui pouvait la décrire de la meilleure façon qui soit ? Un mot ou une expression pour parler ou un ensemble d'hommes pour la porter ? Kurohiga Uchishima avait une opinion partagée concernant ce point, il voyait ce « tout » comme étant un petit enfant perdu, un être innocent surpris par la nuit en pleine forêt inconnue. Si ses repères demeuraient plus que jamais vivement inscrits en lui, martelant le respect de la vie ainsi que la crainte de la punition provenant d'un monstre encore plus effrayant, il perdait doucement et surement pied. La surface et la terre sur laquelle il avançait se désolidarisant à chaque pas, amenant le niveau de l'eau à le menacer de mort et l’annihilation d'un pays entier. Combien ? Combien de temps et de manœuvre cette enfant devait-il encore adopter avant de sentir ce monde devenir le sien ? Qu'est qu'il lui faut encore découvrir pour devenir adulte et grandir. L'expérience, les échanges récurent entre ce qui semblait être des villages différents en tout point aidait beaucoup ce monde, mais seulement pour la garder en cage. On se souvenait de certains noms grâce à leur accomplissement, grâce à leur idée et leurs élaborations imparfaites. D'autres mourraient dans le déshonneur, sans même avoir connu la chaleur d'un être aimant ou le gout à la fois sucré et salé d'un amour durable et réservé. Pour ma part, j'étais de ceux qui avaient un projet en tête, une idée bien précise, une envie de marquer ce monde, ou du moins l'entacher d'une once de braverie. Les éléments qu'il me fallait réunir étaient nombreux et variés, les personnes que je devais contacter tout aussi important, je me devais d'agir doucement et de manière méthodique. Il ne fallait laisser rien au hasard et éliminer ceux qui n'étaient pas de cet avis, laisser courir le bruit d'un nouveau projet n'était pas acceptable, tout devait se régler dans la discrétion et suivre un protocole clair et concis. La première personne qu'il me sera donné de rencontrer se nommait Kaede Shimizu, un juunin de Suna, un médecin. Kurohiga voulait s'entretenir avec elle pour l'écouter, la comprendre tout en l'informant de ses souhaits et ses vœux. Un havre de paix, c'était ce qu'il cherchait et c'est dans la vie et la mort qui la trouvera pour ne plus avoir à penser, ni à calculer ou prévoir d'attaquer et blesser, du moins c'est ce qu'il pensait. Pour se faire, il lui fallait travailler, construire et progresser sans oublier qu'il était un homme parmi tant d'autres qu'on pouvait effacer au sens propre du terme à tout moment. Déluré sans pour autant être doué, réputé sans être excessivement renommé, il pouvait se cacher et contrôler. Il voulait frapper et ne laisserait pas encore appréhender par une bande malpropre vaniteuse et raté. Il ne connaissait encore rien à la réalité, c'était juste un shinobi exercé, lié à cette personne qui l'intriguait et avec qui il avait décidé d'accomplir ce projet pour ne pas se laisser tomber. Son regard fixait le nuage qui traversait le ciel dégagé, il réfléchissait et il ne pouvait en aucun cas se l'ôter de l'esprit... Son frère qu'il avait lui-même tué pour évoluer et saisir " L'opportunité ". Il tire un dernier coup sur la cigarette qui le tenait et le retenait avant de la jeter et l'écraser afin d'observer au loin la femme qu'il voulait marquer. Repérer un ninja d'un autre village allié n'était pas à la portée de tout le monde, Kurohiga avait fait jouer ses relations et ses contactes pour se tenir à jour concernant les déplacements et diverses missions que pourrait accomplir son futur associé. Son groupe était composé d'un petit détachement de shinobi de bas rang, le membre d'Iwa s'était arrangé pour qu'elle ne soit accompagnée que de frêles ninjas inexpérimentés pour une mission de routine. Lui était accompagné de trois autres membres adhérant aux idées qu'il leur avait exposées quelques années auparavant. Armé et équipé, il apparait dans le dos de l'équipe de suna, ordonnant aussitôt à son escouade de se déployer en activant un Genjutsu bien spécifique afin d'endormir tout le monde sauf Kaede. S'avançant vers elle quiet et en toute sérénité, ce fut donc une voix imposante et assurée, qui se voyait même appuyée d'un ton à la fois contrôlé et empressé qui s'exprima en premier. [Kurohiga] — Kaede Shimizu ? Je vous trouve enfin en dehors de votre village et en compagnie d'une escouade correcte dirons nous. Je viens pour parler... J'espère que cela est possible ? Chevelure proche de l'ébène, parfum exquis, rêves grandiloquents. Ses yeux colorés d'une couleur à la fois attractive et affolante, où rien ne s'entremêlent sont deux lueurs sombres où se mêlent la mort et l’éther. À le voir marcher en silence, dénué d’émotion, simple monstre qui danse au bout de ses ambitions. Une main gantée d'un cuir marron, un regard de dément, un sourire n'affichant aucun rictus, une Volonté insondable. Sa mission du jour lui rappelait ses escapes bien singulières dans le passé, ses moments de solitudes le poussant parfois à regretter ceux qu'il avait perdus. Il ne s'agissait aucunement d'une requête à dire vrai, il voulait s'isoler avec la demoiselle sans pour autant l'effrayer ou la laisser s'enfuir sans échanger quelques mots avec elle. C'est pour cette raison qu'il mettait en avant les couleurs de son pays afin de la rassurer après avoir demandé à ses compères d'emmener les membres de Suna plus loin. L'invitant à l'accompagner dans les bois, c'est très proche d'elle et sans pour autant la toucher qu'il se prononce à nouveau. [Kurohiga] —Je suis à la recherche d'une collaboration, et vous êtes la personne la plus adepte à m'aider pour atteindre certains objectifs. Ayant eu vent de ses compétences en matière de médecine, il avait pris des dispositions pour ne pas se faire avoir, étant donné le niveau de la demoiselle. Afin de piquer sa curiosité et l’intéresse un peu, il lui tendit des lettres, ce n'était pas des bouts de papier sur lesquels un enfant avait griffonné, mais des lettres officielles contenant son nom ainsi que le sien, ayant pour objet quelque chose de bien particulier. Il y était inscrit, que les personnes concernées avait un libre passage dans les villages de la feuille, de la terre et du vent, ceux de l'eau et de la foudre était mit en avant comme étant des villages qu'il fallait approcher différemment sous ordre de l'ambassadeur du village d'Iwa. [Kurohiga] —Cela inclus aussi un accès total aux archives de certains villages, aux moyens médicaux disponibles dans chacun et une possibilité de recherche et d’élaboration de jutsus ou de spécialités sans égale. Dis-je, en la regardant fixement, tout en la dévorant des yeux . Allait-elle saisir l'importance de ce qui lui était donné de lire ou elle allait simplement me tourner le dos et s'enfuir, chose que je n’empêcherais aucunement ?
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| | | | Sujet: Re: • «FB»We are what we are • [PV: Kaede Shimizu ] Lun 10 Mar - 1:31 | | En temps normal, Kaede n’aurait jamais accepté de gâcher dix jours à escorter d’une ville à l’autre une famille de bourgeois dont la seule qualité était d’être phénoménalement riche. D’ailleurs, s’il n’en avait été de la santé précaire de l’un des membres et de son offre de payer le triple du tarif, le conseil du village n’aurait pas confié une mission d’une telle banalité au meilleur ninja médecin de la nation. La kunoichi avait d’ailleurs remarqué que ce genre de passe-droit pour de l’argent avait tendance à se manifester uniquement lorsque le kazekage était absent, comme en ce moment. Ne souhaitant pas priver le village d’autres effectifs difficilement remplaçables, Kaede avait sélectionné les membres de son équipe parmi les shinobis de moindre grade. Contre toute attente, ni le conseil ni le client ne s’y étaient opposés.
Ayant accompli la mission sans embuche, le petit groupe était sur le chemin du retour au moment où un étrange incident interrompit son parcourt. Tandis qu’ils traversaient ensemble un sous-bois anormalement silencieux, les trois genin dont Kaede avait la charge s’écroulèrent au sol de manière parfaitement synchronisée. L’un des membres de son ancienne équipe avait été adepte de genjutsu et la jeune femme n’eut aucun mal à identifier l’attaque comme appartenant à cette catégorie.
Se plaçant dos à un arbre pour limiter son exposition, elle parcourut le panorama des yeux. À l’exception de quelques arbres épars, ils étaient à découvert. Son regard tomba immédiatement sur un inconnu qui avançait vers elle d’une démarche assurée, flanqué de plusieurs collègues. L’homme portait un bandeau d’Iwa, village que Suna comptait théoriquement parmi ses alliés. Mais rien n’était jamais acquis dans ce monde en perpétuelle mutation et la kunoichi formula instantanément une stratégie de contre-attaque, dussent-ils en arriver là. La fuite n’était pas envisageable pour le moment étant donné l’état de son équipe. Elle ne pouvait tous les transporter ni les laisser derrière, et le temps manquait pour neutraliser l’effet du genjutsu. En outre, Kaede était d’une nature extrêmement curieuse et, sans être arrogante au point de mésestimer un adversaire dont elle ne savait rien, demeurait confiante en ses propres capacités. C’est ainsi que malgré son entrée en la matière assez peu engageante, elle décida de laisser au nouvel arrivant l’occasion de clarifier ses intentions avant d’engager les hostilités.
Il ne la fit pas attendre longtemps. Il avait orchestré ces événements dans le simple but de lui faire une proposition, explica-t-il. Elle songea que s’il s’était donné la peine d’organiser une telle mise en scène plutôt que de contacter la médic selon une méthode plus orthodoxe, c’est que son offre devait être assez irrégulière, sinon carrément illégale. À moins, bien sûr, qu’il s’agisse d’un piège. Dans un cas comme dans l’autre, il avait obtenu avec succès son attention. Lorsque l’étranger l’invita à le suivre dans les bois, Kaede lui emboîta le pas, non sans avoir d’abord concentré une quantité précise de chakra dans ses mains afin d’être prête à se défendre si cela devenait nécessaire. Bien sûr, si ce shinobi connaissait les talents de la demoiselle, il était peu probable qu’il n’ait pas pris de dispositions pour assurer sa propre sécurité. Et que le ninja qui se tenait à côté d’elle soit un original et non un clône.
Prête à toute éventualité, elle écouta néanmoins l'offre avec intérêt. Un libre accès aux archives médicales de plusieurs nations lui ferait gagner un temps considérable dans ses recherches. Était-il seulement possible que les documents qu’il lui tendait soient authentiques? Et si oui, quel en serait le prix? Kaede décida de laisser son équipe dormir un peu. Plantant ses yeux verts dans ceux de l’iwajin dont elle ignorait encore le nom, elle le questionna sur un ton neutre:
-D’abord, qui êtes-vous? Et surtout, qu’attendez-vous de moi si j’accepte?
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| | | | Sujet: Re: • «FB»We are what we are • [PV: Kaede Shimizu ] Mar 11 Mar - 18:37 | |
[Kurohiga] — Qui suis-je ? Je présume que les présentations sont indispensables pour ce genre d'accord ou échange. Bien... Je me nomme Kurohiga Uchishima, représentant diplomatique du village d'Iwa. Je vous tends ma main pour continuer à exister. Vous êtes un maître quand il s'agit de soigner ou dégrader l'état d'un homme fort et rassuré, je ne vous demanderais aucunement de partager votre force avec la terre que vous ne saurez comprendre ou visualiser ... Au lieu de vous enchaîner et vous incliner, je vous laisse le loisir de simplement me confier le pouvoir qu'on vous a accordé et vous allier à l'illustre élevé que je suis devenu. Précision, efficacité, le tout en un minimum de temps et de paroles. Kurohiga se devait d'agir ainsi, non pas pour l'intimider, mais surtout pour lui montrer qu'il avait pleinement confiance en ses capacités et tout ce qu'elle pourrait tenter à l’encontre de sa personne ne ferait qu’aggraver une situation qui avait débuté dans le calme et l'impassibilité. Il la savait forte et sans doute difficile à convaincre pour l'arracher à des principes qu'il ne connaissait point et qu'il ne pouvait donc aborder. L'étudier, lui parler sans la brusquer ou la menacer serait sans doute une approche bien pensée sans pour autant être trop avancée. Il la fixait, droit dans les yeux pour la comprendre et essayer de deviner ses réflexions ou idées dangereuses qu'elle pouvait exécuter pour lui fausser compagnie et alerter les autorités. Il la voulait avec lui et non pas pour lui, puisqu'il s'agirait sans doute de son plus grand camarade de jeu et l'artiste des futurs tableaux qu'il s'était imaginés. Quant aux shinobis qui l'accompagnaient, il demeurait plus que jamais des pantins soumis à ses quatre volontés : assis, debout, couché... De bons toutous qui ne lui étaient que d'une utilité primaire pour ne pas dire autre chose de plus dur et cassé ? Kaede pouvait espérer follement sauver sa peau, certes, mais elle perdrait immanquablement des plumes et abandonnerait ses ninjas endormi, innocenté de toute complicité future mal formée. S'avançant vers elle sans pour autant sourcier, il dépose à ses pieds ses armes et les papiers qu'il voulait lui confier, non pas pour capituler, mais pour lui signifier sa bonne volonté. Il la respectait, comme le ferait un homme avec son Kage ou sa femme bien aimée, il voulait lui parler pour l'associer à ses futurs projets, bien qu'improbables et effrénés. Même si ses yeux et son approche première semblaient dire exactement le contraire de ce qu'il s’apprêtait à annoncer pourtant fort clairement, à l’aide de mots parfaitement intelligibles. Titiller les âmes pures, les pousser jusque dans leurs retranchements, voilà de quoi il s'était toujours occupé ! Percer les secrets du cœur, prendre possession sans foi ni loi des sentiments des humains qu'il considérait comme ennemis ou simplement des infortunés. En un mot comme en cent, les manipuler. C'est sans doute pour les actes qu'il avait auparavant accomplis en souillant la terre de sang immaculé ou de reste grossier qu'il avait cette lueur de salaud ou de vipère dissimulée. D'inavouables penchants et petits secrets, même insignifiants, devaient se terrer derrière son visage doux et à croquée. Usant d'une curiosité tout aussi mal placée que son talent pour ébranler la jeune femme paraissait des plus pointus, Uchishima comptait bien entrer dans sa vie au point d’en connaitre les moindres détails. Ce qui n'impliquait pas forcément de totalement la dépouiller de tout mystère, de toute intimité. C'était dans sa nature de tester et jouer, encore maintenant, il se retenait de pas le lui montrer, au risque de l'effrayer ou s'ennuyer de sa présence et changer. Chose qu'il ne pourrait en aucun stoppé une fois engager. Se mordant la lèvre pour se reprendre et se calmer sans pour autant s'impatienter, le masque de l'homme de terre reprit sa place, irréprochable, d’une politesse impassible. Rien de plus prévisible. Rien de moins truculent. Courber l'échine ne lui ressemblait aucunement, s'apparenter à un chien docile et aimant derrière de faux semblants ne lui correspondait que vaguement, il serait peut être temps de passer à des jeux un peu plus adultes ou des paroles plus insistantes pour convaincre la précieuse qu'il avait désigné comme reine dans son jeu de cartes admirable et non pas sans écart non prévu. [Kurohiga] — Ce qui vous sera demandé d'accomplir et créer est assez simple si vous arrivez à l'accepter. La guerre est d'une importance capitale pour la survie des shinobis, la dernière était non seulement sanglante et meurtrière, mais aussi formatrice et instructrice, du moins si on s'y intéresse de plus près. Votre tâche sera simple, en apparence, vous serez appelé à soigner mes alliés, étudier les corps de certains ennemis et autres morts riches et huppé, tout en profitant de vos capacités pour en tirer les secrets cachés, en percer les mystères et pouvoir dérobés afin de mieux les utiliser et les intégrer... Dans des réceptacles, qu'on aura façonnés. Nul besoin de se sacrifier, ou pleurer un homme ou femme qu'on aura perdu, ce qu'on aura créé sera conditionné pour travailler et combattre à nos côtés afin de préserver une paix qu'on aura longtemps cherché à gagner. Des mots bien tranchés et des pensées bien ancrées, désignant la quiétude, le calme, l'absence de conflit, de guerre et de violence entre les nations, les pays, les êtres. Il avait un but en tête et lui avait enfin exposé, son vœu le plus cher était de plus ressentir ce vide qu'il n’arrivait plus à combler après la perte de celle qui l'avait aimé et sa fille chérie que les guerres et les pays soi-disant alliés lui avaient ôtée pour le condamner à survivre et non pas pour vivre et aimer. Si son amour premier avait réussi à surmonter avec lui la perte de son enfant le temps d'une année ou d'une décennie en entier, la guerre avait réussi à le pousser dans le fossé pour qu'une haine et une colère immense lui soient confiées. Le destin avait eu pitié de lui pour qu'il ne puisse jamais voir le corps de sa fille brisé, mais le shinobi qu'il était avait malheureusement observé sa femme se faire déchirer et manger sans pour autant pouvoir y faire quelque chose pour la sauver ou la ramener. Il voulait voir Kaede à ses côtés et si elle refusait, il devrait sans doute choisir entre la tuer ou l'inhumer. Au loin terré, ses associés guettaient, s'il fallait s’en faire une alliée et alors ils se retiraient ou dans le cas opposé, il serait obligé d'éliminer cet ennemi sans chercher à s'expliquer ou voir en elle un humain non damné. L'heure n'était pas aux plans pointés, mais aux paroles désignées. Il se devait d'être ainsi, puisque c'est avec elle qu'il comptait progresser et avancer, débattre était un fait, se soumettre à son autorité difficile à concevoir pour l'heure. Ce scénario allait sans doute changé, mais en sang teinté de feu et de corps calcinés ? Ou en poignet de main serrée et une cajolerie amicale sans animosité inavouée ? Il y avait un certain respect qui allait sans doute faire ressortir en lui lançant ce regard particulier avant de reprendre et expliquer. [Kurohiga] — La vie mérite d'être vécue sans pour autant pleurer ceux qu'elle nous a appris à aimer en les regardant se changer en un amas de poussières futile et sans intérêt. Je ne vous demande pas de ramener ceux qu'on a vus tomber aux Champs d'honneur pour nous défendre et subsister, mais de donner un sens à ce qu'ils ont sacrifié et un souffle de réalité à ce qui pourrait nous sauver. La haine est l’extension de la colère unie par les liens sacrés des sentiments qu'on pourrait ressentir après une expérience malsaine et incontrôlée. Elle donne naissance à la cruauté et à la violence et fini par atteindre des proportions démesurées, une fois que chaque partie de ces sentiments finis par épuiser notre esprit pour en toucher les entrailles de l'âme qu'on avait. Malmenant des pensées pures qu'on avait, on se façonne en cette créature aux apparences fatidiques qu'on aurait toujours voulu éviter de croiser. La colère ressentie réussit par la suite à germer et grandir en nous pour infecter tous les membres de notre corps et ne jamais s'en aller.
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| | | | Sujet: Re: • «FB»We are what we are • [PV: Kaede Shimizu ] Mer 2 Avr - 1:28 | | Kaede considéra le ninja qui déposait devant elle les quelques documents dont il venait de lui vanter les mérites. Il fit de même avec ses armes, geste passablement futile pour le clône qu’il était sans doute. Tout en l’observant en silence, la spécialiste de l’irou fit le point sur la situation, spéculant sur les intentions de l’étranger.
Les occasions de la tuer n’avaient pas manqué depuis le début de leur rencontre; or il s’était abstenu de faire la moindre tentative à cet égard. Les chances étaient donc bonnes pour que son projet soit réellement d’établir un contact avec elle, bien que rien ne prouve que ses buts soient bel et bien ceux qu’il venait d’exprimer. La sunajin en conclut que son homologue d’Iwa devait, considérant cette entrée en scène plutôt musclée, en savoir assez peu sur elle. En effet, il aurait été simple d'obtenir d'elle un entretien privé en le lui demandant directement, la demoiselle ne craignant nullement les entreprises illégales pour autant qu’il y ait moyen d’en tirer quelque chose sans trop piétiner ses convictions. Elle en faisait d’ailleurs peu de secret, pour la plus grande irritation de son kage. Mais dans le moment, l’information manquait pour décider si la proposition du dénommé Kurohiga l'intéressait. Fidèle à son habitude, elle opta pour la franchise :
-Puisque nous en sommes déjà à discuter projets clandestins, je suggère que nous le fassions sans détours. Vu le mal que vous vous êtes donné à organiser cette rencontre, j'assume que ce plan vous tient à cœur et que vous y avez mûrement réfléchi. Vous en êtes certainement venu, comme moi, à la conclusion qu’il implique des installations coûteuses, des années de recherche et un partenariat solide.
Prenant nonchalamment appui sur l’arbre derrière elle, la médic croisa les bras et poursuivit :
-En tant que diplomate, vous êtes conscient qu’un tel partenariat ne peut naître sous la menace. En présentes circonstances, n’importe qui vous répondrait favorablement pour sauver sa peau et celle de ses hommes, quitte à vous trahir à la première occasion. Devant une réponse immédiate et positive de ma part, ne craindriez-vous pas que j’aille ensuite tout révéler à mes supérieurs?
D’une voix si calme et détachée qu’on aurait pu croire qu’ils discutaient des derniers soldes, la demoiselle conclut :
-Vous avez une décision à prendre, et je vais nous faire gagner du temps à tous deux en vous demandant de le faire maintenant. Est-ce que vous m’éliminez, ou préférez-vous libérer mes hommes, congédier les vôtres et poursuivre ce tête-à-tête ailleurs? Devant un bon repas, idéalement. Il se fait tard.
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| | | | | | | | • «FB»We are what we are • [PV: Kaede Shimizu ] | |
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