Le village Amatera avait été détruit il y a longtemps par les troupes de Kumogakure no satô après la bataille qui avait opposé toute une nation contre un seul clan. Le pouvoir de mes ancêtres fût depuis toujours craint et désiré, c'est les raisons pour lesquelles j'avais été laissé en vie. Ma mère ne voulait pas voir son fils unique mourir alors elle accepta un marché monstrueux proposer par le raikage lui-même. Sa parole contre sa propre vie et celle de son fils, contre son silence sur l'histoire Amatera cette jeune femme eut l'immense honneur de garder sa progéniture en vie et de pouvoir le voir grandir. Malheureusement, le poids du passé se faisait de plus en plus lourd et elle ne pouvait le supporter, commençant à être gênant la dernière mère Amatera trouva la mort dans d'atroce souffrance. Kumo étant donc un lieu qui devait être détruit au plus vite, par ma propre personne. Pourtant, je me trouvais là en plein milieu des rues de Kumo après avoir entendu il y a peu la rumeur que ce village avait été totalement détruit. Comment cela se pouvait-il ? Plus aucune trace de vie dans les environs, pas la moindre trace de disparition, pas le moindre corps, que diable s'était-il passé ici ? Tant de questions qui pour le moment allaient sûrement rester sans aucune réponse.
Je me trouvais maintenant en ce lieu, un endroit sacré pour ma personne, le village Amatera enfin les vestiges de ce dernier. Me promenant avec nostalgie scrutant les environs les voyants comme elles étaient avant, ces maisons, ces tavernes. Ici se trouvait la maison d'Atori, ma femme, celle que mes mains ont tués. Pourtant, il me fallut m'arrêter devant ces vestiges histoire de revoir une dernière fois son visage, celui qu'elle faisait quand cette dernière m'ouvrait la porte. Tout sourire, heureuse de voir la personne qu'elle aime pénétrer son nid douillet. Après un arrêt mes pas reprirent la route pour me défaire de tous ces souvenirs néfastes. Je me trouvais maintenant près de l'endroit qu'il me fallait par-dessus tout revoir.
Je vois encore le toit brun que nous avions, les pots de fleurs qui entouraient l'endroit, ma mère les aimait tant. Ma porte était brune elle aussi, trois fenêtres était visibles de cet angle, celle de la salle de bain, celle de la chambre de mes parents et celle de ma chambre. L'intérieur était décoré de manière assez simple, quelques plantes, des rideaux et un mobilier assez restreint. Faisant tous partis de la grande famille des shinobis il était rare que cet endroit serve à autre chose qu'à dormir de temps en temps. Il y a un jour dont je me souviendrais toujours, un lundi après-midi. Je rentrais d'une longue journée assez pénible et ma mère était assise à table avec mon oncle, un troisième couvert se trouvait être posé, comme s'ils attendaient quelqu'un. Cette personne c'était moi et le plat qui fut préparé ce jour-là n'était d'autre que des ramens fait maison. Elle savait les faire avec amour et ce jour-là rien d'autre que la joie et la bonne humeur n'était présent. De retour dans la réalité la maison ne ressemblait plus du tout à ça, même si malgré tout elle tenait encore debout. D'un pas rapide j'entrais alors dans ce lieu pour y retrouver cette cuisine. Après un moment passé dans cette maison une larme coula sur ma joue en revoyant l'endroit où j'avais vu mourir ma mère, la moitié des murs se trouvant être détruits il était aisé de voir aussi l'extérieur. De rage un poing cogna sur ce qui restait du mur le détruisant, sans rien comprendre je me trouvais maintenant ensevelis. La douleur était grande, ma mobilité réduite, mon souffle commençait à se faire faible. Etait-ce ainsi que le grand Amatera Hatoma allait mourir ? Dans un simple éboulement avec comme dernière vue le visage de sa mère souffrante.
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