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 Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ]

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Redrum S. Dokuso
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MessageSujet: Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ]   Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ] EmptyMer 5 Mar - 15:38



La lueur sanguine du liquide vitale roulait avec allégresse sous l'astre diurne qui dominait cette plaine. Le liquide coulait à flot, inondant l'herbe émeraude. Des cadavres jonchaient le sol, reposant sans douceur dans un trépas douloureux, dont la violence marquée encore les traits avec une certaine intensité. On voyait toute la souffrance dans leurs iris et leurs expressions figées. Ils resteraient ainsi jusqu'à la fin du monde, qu'importe ce que quiconque pourrait y faire, la géhenne de cette mort resterait à tout jamais présente sur leurs visages diaphanes et dont la vie n'était plus. Le souffle froid du passage dans l'autre monde était passé sur leurs corps et avait fait table rase de tout ce qui faisait leurs personnalités. Leurs passés, leurs présents et leurs futurs n'étaient plus et n'avaient plus la moindre importance désormais dans ce monde où la mort était devenue une chose commune à tout un chacun. C'était la réelle voie d'un ninja, et quoiqu'il arrive, n'importe qui serait heureux de trépasser pour le salut de son propre village. Et c'est ainsi que leurs vies avaient finis, alors qu'ils avaient osés se confronter à l'une des femmes les plus inhumaines de ce monde. Quoiqu'elle reste encore inconnue aux yeux de tous. Seules ses victimes connaissaient son visage, et les personnes qui l'avaient un jour vue et qui étaient encore de ce monde étaient rares.
Redrum se tenait là, droite et fière devant ce beau monde qui avait trépassé et qui semblait désormais rampé à ses pieds. Si l'on regardait sans trop y prêter attention, on aurait pu croire que les morts continuaient de se mouvoir et de ramper vers elle, dans un geste de vénération presque religieux. Comme si en leur donnant la mort, elle était devenue leur seule icône religieuse, leur déesse, la lumière de leur vie. Mais il n'en était rien, et la jeune femme aux cheveux de jais assénait alors un coup de pied vif dans la tête de l'inconnu qui se trouvait le plus proche d'elle. Et cela, sans ne montrer la moindre réaction dans ses beaux yeux cobalt.

- Reposez en paix, au moins, vous nous foutrez la paix.

Son beau regard passait de visage en visage, décrivant chacun d'eux avec une lenteur étrange et presque sadique. Elle cherchait simplement à savoir s'il restait le moindre souffle de vie dans l'un d'entre eux, quelque fois qu'elle aurait raté l'un de ses coups. Bien que cela soit presque impossible. Elle frappait toujours quand il fallait et là où il fallait. Raté son coup était devenu une chose que la jeune femme ne faisait jamais. Et tout cela à cause de ses pères qu'elle haïssait corps et âmes et qu'elle ne pourrait jamais laissé en paix. Un jour ou l'autre elle les retrouverait et elle s'assurerait de leur montrer qu'elle était bel et bien devenue une machine à tuer telle qu'ils l'avaient voulu. Elle leur montrerait et ce jour-là, ils s'en mordraient les doigts de l'avoir fait. Ils se mordraient les doigts d'avoir souhaité une telle chose et pire encore, de l'avoir fait.
Un petit morceau de langue délicatement rosie passait le long des lèvres rouge sang de l'assassin. Elle esquissait alors un petit sourire plein de confiance. Non, décidément il ne restait pas le moindre survivant sur cette terre du chaos. Et toujours en esquissant cette délicate mimique pleine de sadisme, elle s'avançait vers le premier homme à ses pieds, saisissant l'une des ses armes pour sectionner le cou de la victime.

- Et voilà, plus que deux.

Puis, elle réitérait la même chose sur les deux autres cadavres, éloignant leurs têtes pour ensuite les regrouper en petit tas. Elle laissait les trois visages tournés vers le ciel, comme pour un dernier salut, un dernier regard vers leur Dieu tout puissant pour qu'il puisse les bénir dans leur trépas et leur offrir un repos éternel. Il y avait cette part de religion chez Redrum, sans qu'elle n'ai jamais consulter le moindre ouvrage de ce genre. Elle songeait tout simplement que, malgré leur mort qui avait eu lieu dans la plus grande horreur, ils pourraient reposer dans un calme olympien et dans une quiétude éternelle.
Elle se tournait ensuite vers la route devant elle, plissant les yeux en apercevant au loin une silhouette sombre qui se dressait dans sa direction. Elle soupirait, dommage, ses pulsions avaient cessés, il n'y avait plus aucune voix dans sa tête pour lui proposer de commettre la moindre horreur qu'elle aurait pu envisager. Non, définitivement, elle n'avait plus envie de tuer pour aujourd'hui. Mais s'il le fallait pour elle sauver sa propre existence, elle n'hésiterait nullement et foncerait coûte que coûte.

Alors, doucement, elle reposait ses armes dans leurs fourreaux, se tournant vers l'homme qui venait à elle. Elle gardait toutefois une main sur la garde de sa première lame, sans jamais décocher son regard de sa cible. Mieux valait être prudent.
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MessageSujet: Re: Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ]   Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ] EmptyJeu 6 Mar - 14:16






Vous l'entendez ? Cette douce mélodie mortuaire qui s'est invitée en ces lieux ? Ressentez-vous ce sentiment effervescence la caractérisant ? Écoutez attentivement, les battements de cœurs, les souffles délurés, le sang affluant tel un ruisseau ou un fleuve cathartique. Deux êtes dansant autour d'une brèche funeste, un homme et une femme que le jour et la nuit n'avaient pas encore réussi à lier ou croiser. Un sabre siffla à l'horizontale, et plusieurs crocs d'une lame acérés se fichèrent dans la gorge d'un homme à la tête d'une troupe.Dans un vif mouvement de bras, l'un d'eux s'effondra dans un horrible gargouillis, d'autres tentèrent d'esquiver l'assaut ennemi, un groupe de le contrer et le reste se laissa tomber dans les bras d'une mort rapide et pour le moins douloureuse.

S'ils n'étaient pas faits pour se rencontrer, tous deux combattaient pour un idéal bien précis. Kurohiga avait de son côté, sous doute surévalué son adversaire en le croyant ferré en mise à mort, alors que sa main tremblante n'attendait que l'arrivée de ses alliés pour l'aider et le sortir de ce merdier. Ces antagonistes l'encerclaient progressivement au fur et à mesure. Laissant son pied gauche s'en aller vers la droite, Uchishima entama sa danse macabre sur le rythme court et vif des éclats métalliques. Il sautait, roulait à terre, se relevait si vite qu'il ne semblait jamais avoir foulé le sol. Quand ce n'était pas sa lame qui atteignait sa cible, c'était son pied, sa main... Son corps tout entier était une arme et ne servait qu'un seul but : le sien. Son habillement ainsi que ses cheveux lui offraient une traînée funèbre de choix, destinée à devenir un linceul dès que la bataille toucherait à sa fin. L'homme de terre se sentait dans son élément, pourfendant les airs avec son épée dans une gestuelle où toute sa puissance et sa fluidité pouvaient s'exprimer librement.

[Kurohiga] — Où se trouve le reste de ton groupe ? Dis-je en menaçant le dernier survivant, ne manquant pas de l'égorger une fois l'information donnée. Nul besoin de l'épargner, puisqu'il se serait fait tuer par ses propres compagnons étant donnée sa traîtrise quant à leur positionnement.

Désormais dans le monde Shinobi, l'assassin faisait partie du paysage quotidien, et l'assassinat commandité devenait une éventualité prise en compte dans l'équation. Ils étaient là, tous les assassins, coureurs de rues, ombres entre les ombres, étaient présent à tuer pour de l'argent, sans se soucier d'où était le bien et d'où était le mal. Étaient-ils des monstres ? Et qu'en est-il vraiment de ceux qui les chassaient ? Pouvons-nous les juger ou les cataloguer comme des parias ? Quand est-ce qu'on dépassait l'éthique et les règles pour se jeter dans un groupe ou un autre ? Kurohiga chassait des criminels, mais ne devenait-il pas lui aussi coupable de leur interdire le plaisir de la vie et le choix de la mort ?

À l'une de ces nombreuses questions, l'ambassadeur d'Iwa se présentait au milieu d'un carnage proche, ses mains sanglantes ne pouvaient s'empêcher d'envisager certaines éventualités. L'assassin est un être dénué de scrupule, ayant renoncé à toute faculté de jugement pour n'exécuter que froidement les consignes, pourvu que la paie soit au rendez-vous. Vénal par-dessus tout, le tueur est la main armée par le puissant ne voulant pas salir la sienne. Des exécuteurs de sales besognes en somme, contribuant ainsi à leur façon à l'injustice et à la mort de la moralité dans cette partie du monde. L'homme à lunette quant à lui éludait la question en se disant qu'un jour, il contrôlerait sans doute ce rouage bien particulier qu'on appelait le monde et s'en approprier les normes. Il était utilisé, il le savait, mais se disait que c'était la fatalité après tout, et que c'était lui qui l'avait voulu, en attendant... Un petit quelque chose de bien singulier.

Une femme ? Une silhouette semblable à un spectre capable de vous voler votre regard, de vous arracher vos certitudes, avec la plus douce des froideurs. Derrière elle, au loin, gisent quelques cadavres. L'homme de son côté caresse lentement la lame de son épée tachée du sang de ses adversaires sans même jeter un seul regard vers la demoiselle. Il ferme les yeux, quittant la tapisserie bilieuse dont il était le maître avant d'attacher son regard à l'investigatrice de cette scène de jeu aussi baroque que particulière.

[Kurohiga] — Pourquoi les avoir tués ? Il n'y avait pas lieu d'en discuter, c'était elle qui était responsable de ... Ce beau carnage, en vue de la disposition des corps, des têtes et tout ce qui constituait le scénario, il y avait quelque chose d'artistique et de mystérieux.

Imaginez le scénario cornu suivant. D'un côté une bête aux apparences sauvages et éthérées et de l'autre une plante à la fois mystérieuse et désirée. Les deux s'observent, se lancent des regards, mais le premier reste figé et n'ose aucunement l'approcher ou pire, la griffer ou l'agripper. Cette demoiselle l'intriguait et ne voulait point l’épargner avant de la voir de plus près s'exprimer pour parler puis pour questionner.

[Kurohiga] — Qu'est qui vous a poussé à les disposer ainsi ? Mais encore... Qui êtes-vous ? Si votre réponse me convient, je jugerai peut-être bon de ne pas vous placer à côté d'eux après vous avoir dépecé.

C'est l'envie d'un maître élémentaire qui se dévoilait, sous une pluie battante qui s'annonçait. N'hésitant pas un seul à instant à étaler sa puissance pour la rappeler à l'ordre ou simplement l'obliger à parler. D'autres malfaiteurs pourraient faire leurs apparitions pour perturber l'échange qui allait avoir lieu et de cela in ne voulait pas. Se lançant à toute vitesse en sa direction, sans se soucier du danger qu'elle pouvait générer, il se laisse aller en sa direction avant de décrocher, la surprendre sur le côté et la pointer manquant de peu de la blesser. Puisque c'est sa lame qu'il laissa traverser, son petit haut affriolé et de sa main bobinée, il la menaça au niveau du coup en voulant la saigner. Elle devait parler ou combattre et batailler.

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Redrum S. Dokuso
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MessageSujet: Re: Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ]   Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ] EmptyJeu 6 Mar - 14:53



Une quiétude printanière avait pris possession de cette douce et ensoleillée clairière. Toutefois, on pouvait penser cela si l'on ne voyait pas les traînés sanguines qui se déroulaient sous les pieds des protagonistes, jonchant une herbe avec excès. Il y avait désormais plus de rouge que de vert dans ce tableau sanguinolent et représentatif d'une scène d'une plus grande barbarie possible. Si un quelconque peintre aurait représenté ces évènements, on aurait pu classer l'oeuvre dans l'une des derniers pièces d'un musée, rangé au fond d'un labyrinthe de couloirs pour que les plus jeunes et les plus impressionnables ne le voit pas sans le vouloir. Mais le problème n'était pas là, puisqu'il ne s'agissait nullement d'une oeuvre mais d'une scène bien réelle et d'évènements qui s'étaient réellement déroulés. Malheureusement, ce genre de choses faisaient parties intégrantes de leurs vies et ils ne pourraient jamais sans défaire en réalité. Ils étaient condamnés à vivre comme cela encore longtemps sans jamais pouvoir prendre de pause ou pouvoir s'arrêter, si ce n'est par le trépas. Il n'y avait aucun autre choix que de continuer encore et toujours sur cette voie sans jamais pouvoir s'arrêter. Le but était là et ne serait jamais que là, il n'y avait aucune échappatoire. Tout était écrit. Et Redrum était l'un des pions de cette machination.
Cependant, la belle jeune femme restait stoïque devant l'homme qui approchait. On aurait dit qu'elle ne faisait preuve d'aucune once de méfiance à son égard comme si jamais, ô grand jamais il ne pourrait chercher à attenter à sa vie. A moins que cela ne soit dû à son exténuation, résultat du massacre qu'elle avait commis de la manière la plus normale qui puisse paraître. Sans doute était-ce cela, les voix avaient pour habitude d'êtres particulièrement impératives et ne laissaient aucun repos à la belle brune du moment qu'elle n'avait pas obéis comme il le fallait à ses ordres horribles et morbides. Parfois même, elles venaient la réveiller en pleine nuit et la forcer à quitter son lit pour aller commettre un nouvel acte d'atrocité notable.

L'homme s'approchait de plus en plus et sans jamais faire le moindre détour. Alors que le sang séché sur sa paume ressemblait désormais à une marre presque marron. Néanmoins, la belle jeune femme n'y jetait pas le moindre regard et ne semblait d'ailleurs plus s'en préoccuper. Le liquide vital aux lueurs carmines était devenue l'une des choses qu'elle côtoyait le plus dans sa vie actuelle. Il était un peu comme le meilleur ami de la brune, à l'instar des voix. C'était la " personne " qu'elle entendait le plus souvent et à qui elle devait à tout prix obéir. Elle n'avait nul autre choxi et se trouvait confronté à une obéissance sans pareille.
Toutefois, plus l'homme approchait d'elle, plus elle sentait un semblant de méfiance montait en elle, en dépit de son épuisement. Elle devait tout de même restait sur ses gardes pour le salut de son âme. Mais plus il approchait, plus elle sentait une légère peur. Non, ça n'était pas le mot adéquat pour cela. Puisque la belle brune ne craignait nullement de perdre la vie. Elle se sentait presque anxieuse. Peut-être ne chercherait-il pas à la tuer. En réalité, sa plus grande phobie serait d'être à nouveau enfermée sans jamais pouvoir assouvir les demandes des voix au risque de devenir folle à lié.
Et alors qu'il approchait, elle entendait sa voix s'élevait. Elle semblait presque surprise qu'il lui adresse la parole comme cela. Mais elle lui répondrait tout de même.

- Parce qu'ils m'ont attaqués, point, énonçait-elle d'une voix las.

Après avoir dit cela, elle reposait son beau regard sur le shinobi. Attendant simplement qu'il se manifeste une nouvelle fois. Mais cela ne venait pas de la manière dont elle aurait le plus espéré. L'homme avait bondi devant elle, puis à ses côtés pour ensuite la menacer du bout de son arme. Voilà pourquoi elle était devenue si méfiante, parce que s'il aurait réellement eu envie de la tuer purement et simplement, il l'aurait d'ors et déjà fait sans plus attendre. Sans même lui accorder le droit de donner la moindre réponse.
Doucement, Redrum relevait sa propre lame, reculant l'arme qui la menaçait avec une lenteur fatiguée que l'on ressentait dans le moindre de ses gestes.

- Poses ton arme soldat, je ne veux pas me battre, elle marquait alors une douce pause, soupirant avec lassitude. Je suis une vagabonde et ces hommes m'ont attaqués, penses-tu que j'aurais dû me laisser tuer sans me défendre ...? Seulement, ces hommes, ils se sont cru plus malins et plus forts. Alors tu vois, maintenant, ils reposent en paix.

Elle se stoppait derechef. Le regardant de tout son petit haut. Elle attendait de voir son expression changé puis elle s'apprêtait à donner une nouvelle réponse pour commenter la disposition de ces petits massacrés qui avaient sans doute soufferts mais qui ne pourrait jamais plus s'en plaindre ou narrer cette petite histoire à qui que ce soit.

- La disposition... Simple précaution. Je ne crains pas les morts-vivants ou autres vampires, mais cela n'est pas rare que les hommes feignent la mort. Alors, j'ai préféré être prudente. Je suis exténuée, je n'ai pas envie de m'emmerder avec des faux morts qui se mettraient à geindre alors que je prendrais la poudre d'escampette.

Et dans un geste presque paisible, elle rengainait son arme en se reculant une nouvelle fois. Pire qu'être fatiguée, elle avait été touchée mais cela n'apparaissait nullement. Une légère blessure marqué ses hanches et saignait légèrement. Mais cela avait suffit à l'épuiser encore plus.
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MessageSujet: Re: Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ]   Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ] EmptyJeu 6 Mar - 23:52







La peur, l'angoisse, un sentiment de crainte et de désarrois, causes multiples à cet état de vulnérabilité aussi bien physique que mental. Des jambes en coton, ça n'aide pas à avancer ni à fuir. Les prisons se déplacent, vous savez, votre crainte est même l'une d'entre elles, sans doute la plus insupportable de toutes, celle dont on ne s'échappe jamais vraiment. Les proies traquées savent ce que c'est, les traîtres et les personnes dérobés le vivent chaque jour, les shinobi l'abhorrent sans pour autant s'en débarrasser. Toutefois, la femme lui demandait de l'ignorer et ainsi l'oublier, mais n'était-ce pas là un ordre ou un attrait mal formulé ? Il ne pouvait s'en accommoder et se devait d'y remédier afin de la dompter et la dominer, son autorité se voyait comme défiée ou bafouée et il lui fallait punir la femme qui de ses paroles l'avait souillé et insulté. La laissant s'en aller, prenant le temps d'y penser, ses pupilles scintillent pour vouloir un bleu vermillonné les habiller. Le maitre du yôton s'était déclaré et un combat lui tendait la main pour être tranché et corrigé. Il ne voulait pas l’impressionner ou la captiver, mais simplement la subjuguer. C'était là son caprice d'été pendant une nuit étoilée, posséder une jeune à croquer ou simplement l'aimer et la souffleter.

Un soupire s'échappait et un rictus bien particulier se dessina sur son visage dérangé voir agacé. Rongeant l'une de ses armes sur le sol à peine mouillé, il s'arma de sa lame et s'avance rassuré, en direction de celle qu'il voulait, se prononçant d'un ton ferme et distingué.

[Kurohiga] —  Je vois, selon certains, votre action serait justifiée et cataloguée comme étant de la légitime défense. Vous n'êtes qu'une pauvre femme qui ne cherche qu'à survivre et subsister... Cependant, c'est votre nom que j'ai exigé ! Vous semblez prendre votre pied quand il s'agit de faire couler le sang et en vue de votre attitude, en observer, s'en entacher et s'en dissocier fait partie de votre quotidien.

Il progressait vers elle quiet et en toute sérénité, avant de la combattre et prendre au sérieux le duel qu'il eût demandé et cherché à voir ou analyser, il voulait comprendre le fond de sa pensée. On pouvait choisir de combattre et tuer ou se laisser aller dans le fleuve du Styx, tout était entre nos mains et le destin n'est là que pour justifier les actes des plus faibles et des damnés. Il fallait lui répondre pour qu'il puisse la juger et peut être changé ? Pourquoi ? Ne pouvait-elle pas simplement déposer les armes et discuter ? Il lui fallait donc la blesser, la frapper et la griffer allant au point de la saigner et la faire baver avant de s'en allier ?

L'humain était donc aussi vil, aimant la souffrance au point de la demander et s'en jouer ? Attentif et sans doute pas moins respectif, il s'élança comme envolée sur la branche d'un arbre, il avait ressenti la présence d'un ennemi perché. Quittant sa position, les mains déliées, il contempla à quelques pas de là, lamentablement étalé par terre, un Shinobi la gorge ouverte, son corps s'agitait encore de spasmes tandis que le sang jaillissait en de grands bouillonnements de son cou tranché. Il avait tué l'un de ses propres alliés dans le but de rester en compagnie de cette fleur noire. Il voyait en elle quelqu'un d'autres, une personne non pas inquiétante, mais une femme captivante, ne voulant en aucun cas céder à ses pulsions les plus élémentaires. Il voulait voir de ses propres yeux cette part noire et voilée de son être, celle dans laquelle elle noyait sa douleur et sa fureur, celle qui était sa couleur liée aux sangs qu'elle versait encore et encore.


[Kurohiga] —Avez-vous déjà saigné au point d'en souffrir ou pire encore, au point d'en prendre plaisir ? J'aimerais vous enseigner ce dernier et partager avec vous une expérience que vous ne pourrez en aucun cas oublier. Laissez-moi voir votre personne voilée, que vous tentez imprudemment de dissimuler. Laissez-vous aller et montrez-moi réellement le visage que vous ne voulez en aucun cas partagé, ô petite demoiselle fragile et maculée.

C'est un vœu qu'il venait de lui formuler, mais saurait-elle le reconnaître et lui pardonner ? Ou simplement s'enrager et chercher à le tuer ? Il avait certes gaffé, mais c'est par curiosité et non pas pour idolâtrer qu'il s'était armé, de la luxure, pour la tacher. Le tuer ? Se confier ? L'aimer ou le forcer à se soumettre et se faire dominer ? Quelle réponse donnerait-elle aux actions de l'homme qui s'apprêtait à la torturer, au moment ou des hommes les guettaient et chercheraient sans doute à les tuer. Il n'avait que très rarement, voire jamais, vu une telle précision dans une œuvre de mort. Il était rare qu'il combatte, le temps d'une mise à mort, aux côtés d'un autre assassin, et son plaisir s'en trouverait décuplé d'avoir croisé le fer en compagnie d'une demoiselle aussi douée. Surtout quand celui-ci eut la chance de la toucher et sans pour autant en profiter. De son emprise elle pouvait se libérer et vers sa mort elle pouvait se diriger. Choisir entre la douceur et l'amertume, la confiance et la combativité, elle pouvait... Oh oui elle pouvait le tuer, mais ce qu'il voulait s'était l'écouter ou simplement partager la douleur qui la rongeait. Il l'avait sans doute, à ses yeux, vexés, mais il ne cherchait qu'à la perturber.

La provoquant avant de l'attaquer une nouvelle fois, sans se soucier du danger qui les entourait, il dégaina une nouvelle fois et s'en alla vers elle. Son but était de la taillader, de la pousser à bout pour la voir réagir et se déchaîner, elle pouvait le faire sur sa personne, ou sur les shinobi qui les approchaient. Il voulait la voir, il voulait l'observer, il la voulait peut-être ? S’intéresser autant à un humain n'était pas dans ses habitudes, qu'avait-elle de surprenant ?


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Elle était en réalité particulièrement épuisée mais cherchait à ne pas montrer le moindre petit signe de faiblesse. Cela faisait également partie de sa formation telle qu'elle l'avait subie : Ne montre jamais tes points faibles à ceux qui t'entourent, ma jolie Redrum, avait dit la voix une fois dans cette étrange salle. Et ça aussi, elle avait dû le retenir. Personne ne devait jamais savoir quand est-ce qu'elle souffrait ou quand est-ce qu'elle se trouvait être trop fatiguée pour continuer sa marche ou trop blessée pour pouvoir se battre à nouveau. Bien évidemment, elle ne l'avait jamais oublier et gardé un point d'honneur à faire tout ce qu'ils lui avaient inculqués sans jamais se défaire de sa route et de la voie qu'on lui avait tracé. Cette voie dont on avait fait le choix pour elle sans qu'elle ne puisse jamais dire quoique ce soit ou s'opposer à la quelconque demande. Ce qu'on lui disait de faire, elle se devait de le faire et c'était tout. Néanmoins, il y arrivait des moments où la voix se faisait trop dure avec elle et cela finissait par la plonger dans une exténuation incontrôlée.
Néanmoins, et malgré tout cela, elle conservait ce regard dur à l'intention de l'homme qui était venu à elle et qui semblait être intéressé par tout ce que la jeune femme réalisait. A vrai dire, elle ne comprenait pas réellement le comportement qu'il adoptait et qu'il tenait vis-à-vis de la belle brune qu'elle était. Toutefois, ce n'était pas pour cela qu'elle baissait sa garde ni même ses yeux qu'elle gardait braqué bien droit devant elle.
Puis, elle l'écoutait derechef, cependant qu'il s'adressait une nouvelle fois à elle. Elle l'écoutait attentivement en réitérant son petit geste de tête, la penchant doucement d'un côté. De cette manière, Redrum ressemblait à un petit chat noir qui se serait trouvé être intéressé par un quelconque jouet. Toutefois, elle l'écoutait avec une grande attention et sans se défaire de sa ténacité.

- Je me nomme Redrum. Il semble que j'ai légèrement oublié cette information, en fait. Et toi, donc, qui es-tu ? Annonçait-elle d'une voix dans laquelle on ressentait une fatigue poussait à son horrible paroxysme. Et également... Je ne suis pas une pauvre femme.

Lorsque l'on entendait sa voix, on aurait pu croire qu'elle avait déjà vécu cent précédentes années, mais il n'en était rien, non. Elle avait simplement subi une nouvelle attaque de ces voix et savait que la cause était là et uniquement là. La cause n'était nulle part ailleurs, c'était les voix qui l'épuisaient à ce point à chaque fois qu'elles se manifestaient comme de vulgaire parasites. Et cela n'allait nullement en s'améliorant, puisque la douleur lancinante de sa blessure revenait à chaque fois qu'elle esquissait le moindre petit mouvement. Elle savait qu'elle pouvait faire abstraction de la douleur, mais actuellement, elle se confrontait à deux soucis : la géhenne de la blessure et la fatigue qui l'assaillait un peu plus chaque seconde. Alors, elle soupirait doucement, posant une main contre le fourreau de son arme, juste au cas où.

Et puis, l'homme s'adressait une nouvelle fois à elle, d'une voix tenace et presque autoritaire. Elle expirait alors presque bruyamment, cherchant à tout prix à lutter contre la fatigue qui n'avait de cesse de monter en elle. Ca n'était pas le moment de flancher, elle devait être en mesure de se défendre à tout prix. Alors, elle répondait rapidement, d'une voix pressée et éreintée.

- Je n'ai nullement reçu de satisfaction en saignant moi-même. Je préfère les saigner, eux, commençait-elle avant de se stopper doucement. Pour le reste... Je n'ai absolument aucune part en moi qui est voilée. Je n'ai rien à dire de plus.

Son visage s'était refermé de nouveau. Il était devenu une figure de marbre figé dans une expression presque macabre. Elle attendait de voir ce que l'homme rajouterait devant cela et s'il était prêt à tout pour en savoir plus. L'idée de vanter son histoire à un inconnu de cette manière-là ne l'enchantait nullement. Mais s'il n'y avait que ce moyen pour éviter d'être tuer. Ou celui là ou combattre, elle préférerait sans doute se porter dans une narration étrange de ce que sa vie était été faite. Elle hésitait toutefois mais conservait son regard dur et froid en direction de cet homme.
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MessageSujet: Re: Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ]   Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ] EmptyVen 7 Mar - 11:17


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Observer la naissance et la mort des êtres est comme observer les mouvements d'une danse. L'homme de terre se sentait comme libéré devant cette jeune demoiselle, puisqu'il était encore enfermé, lié à ce village qu'il ne peut en aucun cas trahir ou quitter. Enfermé. Ce mot si simple à nos yeux résumait malgré tout très bien l’ambassadeur d'Iwa, étrangement. Étrangement, oui, car en aucun cas nous ne pouvions le définir à proprement parler en tant que prisonniers. Aucune chaîne n'enserrait ses poignets, son auguste personne ne se trouvait pas dans une prison, son rang ainsi que son aisance sociale pendant la guerre et la paix l'écartaient de toute domination extérieure. Ses opinions bien tranchées ainsi que sa force morale et physique lui conféraient au sein du village une influence des plus distingués ou du moins juste ce qu'il fallait pour que le jugement de ses pairs ne le menace ni ne l'effraient. Aucun idéal ne le rattachait à la moindre cause mise à part celui de faire briller les couleurs de son pays et imposer le respect qui lui ait dû à travers le monde.

Devant lui, l'indifférence quant à la vie, aussi bien qu’à la mort. Rien ne semblait atteindre la conscience de Redrum ; Elle semblait se ficher de savoir qu'elle ôte la vie à ses semblables, aussi bien que d'avoir à l’esprit le fait qu'elle s’arroge des pouvoirs presque divins lorsqu'elle distribue froidement – et généreusement – la mort. La souffrance des autres la laisse de marbre, et encore plus si c’est elle qui la dispense. Pointilleuse dans l’application de ses actions, sans pour autant y mêler religion ou patriotisme quelconque, elle combattait pour elle-même, pour défense ses buts, pour atteindre sans doute un objectif ? Kurohiga voulait connaitre et s'il devait passer outre ses principes et l'éthique il le ferait pour l’intéresser ou juste l'avoir à ses côtés et l'écouter. Ce fut donc une voix imposante et assurée, qui se voyait même appuyée d'un ton à la fois contrôlé et empressé qui s'exprima à nouveau.

[Kurohiga] —  Je crois que je me suis mal fait comprendre. Ce n'est pas une requête que j'ai formulée, tu as le choix entre partager avec moi ce qui pourrait m’intéresser comme scénario ou te laisser aller vers le pandémonium, le royaume des morts.

Le deuil stimule un besoin biologique pour perpétuer l’espèce, de ce fait et après un combat acharné contre des Nuke-nin aussi baroques que désintéressement, notre cher Uchishima  cherche toujours à rendre hommage à ce travers qui l'a toujours hanté, cette faiblesse qu'il ne saura jamais dompter ou chercher à contrôler. Dans une bouffée d’air remplie de parfums capiteux et envoûtants, l'idée psychotique d'une relation imaginaire et obsessionnelle née du fantasme d'une rencontre fait son apparition. Mais quelle serait la réaction de la jeune femme ? Cette dernière avait du mordant et ne se laisserait pas aussi facilement faire, ce qui ne déplaisait pas à notre jeune homme qui voulait avant l'observer agir avec habilité et grâce, il ne pouvait s'empêcher d'y penser sans oublier que celle-ci ne voulait en aucun cas obéir ou fléchir... C'était bien bizarre de le dire, mais il appréciait sa vue même dans son état instable actuel, car il ne pouvait encore expliquer le sentiment que le lier à cette dernière. Il se laissa alors, pendant l'espace d'un instant faire, bercé dans une étendue de plaisir et de parfums aussi affriolants les uns que les autres.

Il l'avait vu, cette étincelle bien singulière dans les yeux de la femme, une lueur qui en disait beaucoup sur elle et ce qu'elle pensait réellement de lui. S'effaçant en une fumée blanche, il apparaît aux côtés de la femme en une fraction de seconde. La présence devint silhouette. La silhouette se façonna une personnalité singulière, se dressant de toute sa noblesse derrière l'inconnue, impalpable et pourtant si puissamment évidente, ne manquant pas de la blesser plus profondément au niveau de la hanche, sans pour autant résister à cette envie incontrôlable qui le poussa à déposer une main baladeuse sur sa poitrine sans en faire plus que ça.

[Kurohiga] —  Je te veux.

Les mots de Kurohiga devenaient plus précis et insistants, il la voyait comme une perle précieuse que le temps avait changée, une pierre précieuse, robuste que le temps avait durcie et que seul son feu pouvait dulcifier. Lui qui était autrefois froideur et indifférence, s'était entouré d'un voile de mystère et d'envie que lui-même ne pouvait contrôler ou attacher au fond de son cœur abandonné et lâché. N'hésitant pas un instant à la saigner une nouvelle fois en visant cette fois sa cuisse gauche, il semblait vouloir jouer ou se jouer d'elle, la provoquer et la pousser à changer et se façonner en cet être singulier qu'elle ne voulait en aucun cas lui montrer. Alliant l’irrationnel au sentimental, ses réactions imprévisibles étaient à la fois inopinées et bouleversantes.



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MessageSujet: Re: Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ]   Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ] EmptyVen 7 Mar - 14:36



Elle en avait assez. Réellement, elle était totalement excédée. Mais à l'instar de ses faiblesses actuelles, elle cherchait à cacher ce ressentiment à la vue de son " ennemi " si toutefois il était correct de le nommer ainsi. Tout ce qu'il avait fait avait été de défendre son village et de savoir si elle était dangereuse ou non pour la sécurité de celui-ci. Réaction typique d'un fidèle shinobi appartenant à une faction. Et en dépit de son manque d'expérience dans cette matière, elle comprenait totalement comme un ninja, une personne faite pour se battre jusqu'à la mort, pouvait ressentir de tels sentiments.
Néanmoins, dans son esprit de machine à tuer, elle ne pouvait pas réellement concevoir comment des hommes que l'on avait formés pour tuer d'autres hommes étaient capable de ressentir des sentiments quel qu'ils soient pour leurs pairs. Bien sûr, elle ne détestait pas tous les hommes, mais sa confiance était dure à gagner et bien généralement, elle n'était pas complète. En réalité, elle n'avait nulle confiance en qui que ce soit. Même les voix n'avaient pas ce privilège. Elles n'étaient pas des personnes à qui elle se confiait ou à qui elle racontait ses malheurs, puisque de toute façon, elle connaissait déjà la réponses que ces horribles voix lui auraient fourni : tue. Alors forcément, elle avait fini par retenir ce précieux conseil et même quand elle ne ressentait aucune pulsion, il lui arrivait de tuer uniquement par plaisir. Cependant, ce genre de faits n'arrivaient pas réellement souvent. Elle avait déjà assez de boulot avec les demandes de ces voix, ce n'était pas pour en rajouter non plus. Toutefois, lorsqu'elle devait tuer pour sauver sa propre vie, cela devenait différent et elle ne rechignait pas le moins du monde.

C'est à ce moment qu'une toute petite voix - différente de celles dont elle avait pris l'habitude - s'insinuait en elle et lui susurrer que c'était ce qui se produisait. Nul doute qu'elle devrait sa battre pour survivre puisque l'homme ne semblait nullement enclin à obéir à ses demandes de lui ficher la paix. Elle voulait être seule pour se soigner et se reposer, mais lui ne voulait à priori pas respectait cette demande et continuerait sans aucun doute à la taquiner jusqu'à ce qu'elle finisse par lui donner ce qu'il voulait : La narration de son histoire. Il voulait également savoir qui elle était réellement, mais Redrum ne comprenait tout simplement pas cette nuance. Pour elle, il était impossible qu'elle cache sa réelle nature. Elle n'était pas de ce genre. Mais dans ses dires, elle ne comprenait tout bonnement pas que l'homme voulait voir cet aspect d'elle, cet aspect si combatif et agressif qui avait donné la mort à plusieurs hommes gisant encore à ses pieds.

Il commençait dès lors à tenir sa promesse, appuyant fortement sur la blessure qui faisait déjà suffisamment de dégât chez la belle brune. Une nouvelle giclée de sang revenait en prime, roulant le long de sa peau blanche et froide. Elle se sentait presque défaillir, submergée par un accès de douleur effroyable qui lui vrillait désormais toute la partie entre ses hanches et son bas-ventre. Son souffle s'accélérait toutefois, cependant qu'elle plaquait cette fois sa main le long du manche de son petit couteau trônant contre le haut de sa cuisse. Dès qu'elle le pourrait, elle avait pour projet de dégainer et de menacer l'homme.
Mais c'est alors qu'une chose l'étonnant encore plus avait lieu. Après avoir appuyer douloureusement sur sa blessure sanguinolente, il laissait ses mains glisser contre sa poitrine, la caressant durant un bref instant. Et ce simple contact suffit alors à ébranler Redrum. Les seules fois où elle entretenait une " relation physique " avec un autre être humain était pour se battre et ce genre de choses la choquaient encore plus que l'optique qu'il puisse la blesser mortellement. Elle n'aimait pas ça toutefois, et commençait à se mordre la lèvre inférieure avec force, faisant presque jaillir quelques gouttes de sang de cette légère blessure. Elle attrapait alors brusquement son couteau, se retournant vers lui alors qu'il venait de lui adresser des paroles - avant toute cette mascarade gestuelle - auxquelles elle n'avait pas encore eu l'occasion de répondre.

- Je ne te dirais rien. Rien de ce que j'ai vécu avant ce jour ne te regarde. Et si tout cela doit disparaître avec moi dans la tombe, que cela soit chose faite, commençait-elle, haletante. Mais ne t'inquiètes pas, je ne me laisserais pas faire. Et il paraît que je suis aussi tenace qu'une puce.

Et alors qu'elle finissait cette phrase tout en soufflant bruyamment, il prononçait trois petits mots qui avaient désormais le don de la chambouler totalement. Ces trois petits mots signifiant que cet homme voulait faire sienne de Redrum lui faisait froid dans le dos. Un frisson y rouler d'ailleurs, cependant que ses beaux yeux cobalts s'écarquillaient à l'extrême comme s'ils allaient sortir de leurs orbites. C'était un peu ce que ses " pères " lui avaient fait comprendre, il la voulait et l'avait eu simplement parce qu'elle les intéressée et désormais, elle se retrouvait confrontée à un homme qui pensait totalement de la même manière. Elle craignait de revivre le même calvaire et cela la plongeait dans un passé qui n'était pas aussi lointain et qui n'avait jamais eu de cesse de la hanté et de la traumatisée jour après jour et nuit après nuit. Et cette simple petite phrase constituait de trois mots la faisait replonger dans ses souvenirs et entrait dans une rage folle.

- Alors tu les connais, enfoiré ? Grognait-elle. Je suis sûre que c'est eux qui t'ont envoyés. Ils osent m'envoyer l'un de leurs hommes, continuait la brune avant de se mettre à rire. Si tu es bien l'un des leurs, je finirais par te mettre en pièce.

Néanmoins, avant de s'adresser à elle, il l'avait une nouvelle fois blessée et alors qu'elle se reculait de lui, elle constatait qu'une nouvelle dose de son liquide vital et chaud roulait le long de sa cuisse. La jeune femme pestait alors, serrant toujours plus fort la garde de son petit couteau. Elle dégainerait ses lames plus tard, pour le moment, elle ne se sentait plus réellement en état de se mouvoir convenablement et cela risquait de pencher en sa défaveur certaine.
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MessageSujet: Re: Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ]   Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ] EmptyVen 7 Mar - 19:01






À travers les différentes formes ouateuses formées dans le ciel sombre, s'appelant entre-elles en une mélodie de douceur s'apparentant à un champ d'été et à être effleurées avec amabilité et velouté, l’on apercevait au loin, une femme "Abimée" et un homme "Intrigué" . La touche de vie indispensable à cette image harmonieuse nous offrait une nouvelle appréhension du paysage les entourant. Il n’était pas éternel comme pourrait l’être un tableau peint dans le plus saisissant des contrastes alliant technique de fini mélanine et l’aplat de couleurs violentes, pures et vives. Le cours du temps régissant le monde y avait lui aussi laissé son empreinte. Une trace moins visible, mais qui faisait toute la différence entre une Peinture et la Nature. Cette étendue était bordée par des continents ocre sur lesquelles se côtoyaient des moutonnements de forêts turquoise.

Détachant son regard de cette nature, ramener à notre monde à cause du cri de frustration des volatiles aux plumes éthérés, le jeune shinobi se laisse tenter par cette idée malsaine qui s'était incrustée dans son esprit, ce sentiment de soif non étanché, ce souhait d'auto satisfaction qu'il n'avait pur saisir en compagnie de cette fleur brune. Ne manquant pas aussi de lui répondre avant d'agir et jouer, puisque ce qu'elle allait subir dans les heures, voir les jours à venir s’apparentera à un jeu à la fois unique et divertissant.

[Kurohiga] —  Je n'ai jamais vu une personne aussi entêtée que toi. Je dirais aussi, que jamais auparavant, je n'avais dégoûté une femme à ce point. Tu sembles souffrir en silence ou chercher à t'évader d'une prison qui m'échappe encore. Ma foi, je ne connais pas les personnes auxquelles tu voues une haine noire.

Laissant s'échapper de la terre qu’il avait repris sur son chemin, il commence à réciter comme une incantation à faire peur pour enfin entendre comme un battement de cœur venant de la terre qu'il laissait s’échapper de ses deux mains annonçant la fin de toute chose, des piliers de terre qui se consument en un amas de poussière font donc leurs apparitions. L'exhalation d'odeurs abjectes des corps devient l'essence même de l'inhalation du souffre ou une décomposition humaine, il n’y avait rien de reposant dans cela, mais plutôt de pesant. L'atmosphère accompagnée d’une mélodie de béatitude devient stressante et étouffante s’accaparant petit à petit du terrain jusqu'au déclin de toutes les personnes se trouvant en ces lieux. Deux géants de terre font leur apparition non loin de la position de la jeune femme. Des colosses faits de roches s'approchant dans leur apparence à ce qui pourrait être le cauchemar de Red.

Son masque mortuaire revêtu, il acheva son chant digne d'une faucheuse de mort avec l’exécution d’une nouvelle série de signes, cette fois-ci il ne s'agissait pas d'une création vivante, mais d'une attaque directe dirigée vers son futur pantin. Il visait encore ses pieds, avec des pics de terre, elle ne voulait pas parler et partager avec lui son autre moitié, alors qu'il en soit ainsi, elle le payera de sa vie... Non que dis-je, elle le payera de son corps. Son corps de jeune femme affichait tous les attributs féminins qu'un homme quel qu'il soit pourrait désirer. Une poitrine bien présente, mais pas excessive, des hanches bien placées, belle à regarder et soyons cru, une belle paire de fesses, que Kurohiga voulait tâter. Tout cela faisant d'elle une personne désirable et désirée et aux yeux de L'Uchishima, une compagne à séduire et garder. Elle était mince et élancée, sa silhouette gracieusement proportionnée n'est que délice pour le regard avec ses jambes, fines, bien dessinées et ses bras de même nature. Sa peau douce et soyeuse aux doux tons laiteux le faisait tourner.

[Kurohiga] —  Laisse-moi te dire quelque chose ma belle. Je t'ai déjà exposé les choix qui s'offraient à toi pour te sortir de cette situation. Libre à toi d'agir comme bon te semble, mais en vue de ton état, c'est la prison d'Iwa que tu vas rejoindre. Du moins, une fois que j'en aurais fini avec toi.

Une prison pour le jouet qui ne voulait se soumettre et partager son histoire. Triste fin, pour un être qui semblait être digne d’intérêt. Toutefois, la situation dans laquelle il avait mis l'inconnue était idéale pour ses plans futurs, immobile, de par ses émotions, elle ne pouvait plus lui échapper. Il se demandait à présent quelles idées sombres il pouvait utiliser sur cette créature... À la fois éblouissante et délicieuse... La dénuder de ce surplus de vêtements ne serait pas une mauvaise idée, du moins pour l'instant. Il approcha de la vagabonde sans peur l'observant avec désir et ardeur, il laissa l'une de ses mains toucher sa poitrine pour sentir son rythme cardiaque. Il lui chuchota des mots bien particuliers à l'oreille après l'avoir mordillé en espérant qu'il ne soit pas repoussé. D'un geste ample, il avait dégagea les cheveux, qui balayaient son visage, comme emporté par une vague. Le parfum qui s'en dégageait et la sensualité du mouvement. Prélude à l'amour, vision fugitive, deux corps enlacés...Une sensation brulante s'en dégage, une chaleur tropicale s'en anime.

[Kurohiga] — Tu ne veux guère me raconter ton histoire n'est-ce pas ? Alors, donne-moi une chance de t'en créer une. En ma compagnie ici... Sous cette pluie battante qui menace de nous emporter, accorde-moi le plaisir... Non, laisse-moi me régaler un instant et adorer ton corps. Je ne compte pas te laisser partir, mais bien au contraire... S'il le faut, je vais t'accompagner au point de te faire tourner, ou simplement t'accrocher à l'homme que je suis. Je pense, cela dit te soigner et me jouer de toi une nouvelle fois, réitérer cette action autant que possible. Une spirale infernale que tu ne pourras quitter. C'est merveilleux, tu ne crois pas ?

Elle m'avait provoqué sans se rendre compte et je succombais à l'envie irrésistible que son corps m'inspirait. Tous ses mouvements de dégoût pour me rejeter conforteraient ma position. Je n'avais pas encore assez joué et ce que je lui réservais était pire qu'un enfer, encore plus infernal qu'une prison. Elle risque de me détester et de ne jamais me pardonner.
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MessageSujet: Re: Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ]   Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ] EmptyVen 7 Mar - 21:55



Elle ne savait plus rien, son esprit s'enfermait dans une stupide et irrépressible envie de s'endormir, de se laisser aller et de ne plus vivre ce supplice qui lui rappelait étrangement ce dont elle avait toujours vécu autrefois. Cette sensation de ne plus s'appartenir mais de devenir le jouet d'un autre et de se trouver totalement obligée d'obtempérer sans jamais pouvoir dire quoique ce soit. Et cette situation la dégoûtait à un point tel qu'il en devenait ineffable. De nombreuses images tournaient en boucle dans son esprit, des épisodes de sa vie qu'elle préférait garder bien au fond d'elle et qu'elle ne voudrait plus jamais imaginer. Mais voilà qu'elle s'y retrouvait confronté une nouvelle fois et qu'elle ne pourrait sans doute pas s'en défaire. Tout ce qu'elle pouvait désormais espéré était qu'il finirait par se lasser et qu'il la laisserait en paix, qu'il la laisserait partir et qu'il ne la retiendrait pas plus que de raison. Redrum tenait trop à sa liberté pour cela et si qui que ce soit tenterait de lui arracherait une nouvelle fois sa vie et l'empêchait de faire ce qu'il lui plaira.
Dans son esprit se mouvait des souvenirs, cet homme encapuchonné face à elle qui lui dictait sans cesse, jour après jour, ces mêmes leçons, ces mêmes mots. Cette même raison de vivre qui était la sienne, qui était de tuer encore et toujours et qui resterait à jamais en elle. Ce genre d'évènement qui la replongeait sans cesse dans ces souvenirs atroces ne seraient pas bons. Pas du tout même, elle finirait par être la nouvelle victime de ses pulsions qu'elle ne pouvait réellement contrôlées et qui se contentait de lui donner des ordres de meurtres qu'elle devait respecter quoiqu'il lui en coûte.

Doucement, elle relevait le visage vers son bourreau actuel, cherchant à savoir ce qu'il attendait réellement d'elle et s'il finirait ou non par la laisser partir en paix ou s'il continuerait de jouer avec elle. Et le pire dans toute cette situation était qu'elle n'en savait rien et qu'elle ne le saurait pas avant un bon moment. Redrum était désormais pieds et poings liés, elle comprenait qu'elle devrait se confier si jamais la situation se gâter encore plus et si elle finissait par lui échapper totalement et sans qu'elle ne puisse rien faire d'autre.
Toutefois, une légère porte d'échappatoire semblait lui ouvrir des portes réconfortantes et singulières. Il n'y avait qu'une seule solution pour que l'homme face à elle entende son histoire. Et elle comptait bien essayer cette éventualité. Quitte à être coincée, autant rongée les chaînes unes par une si elle souhaitait réellement s'en sortir. Il s'adressait une nouvelle fois à elle, et c'est à ce moment qu'elle redressait une nouvelle fois légèrement la tête dans sa direction, l'écoutant avec une attention certaine, signe qu'elle était prête à tout ce sortir de là.

- Je suis entêtée... Certes, mais toi, confierais-tu ta vie, ton histoire, ton passé, à quelqu'un dont tu ne sais rien ? Soufflait-elle, las. Racontes-moi la tienne, et j'en ferais de même sans aucun problème. Seulement... On ne peut confier une histoire telle que la mienne avec autant de facilité.

Elle le fixait sans défaillir en dépit de sa fatigue et de la position de faiblesse qu'elle avait dû à tout prix adoptée. Après tout, pour cette fois, c'était elle l'animal faible entre ces deux personnes, c'était elle qui risquait de mourir dans une situation telle que celle-ci. Toutefois, elle comprenait rapidement que c'était son corps, également, qui intéressait cet homme. Et cela ne l'étonnait nullement, non pas qu'elle se vantait d'être jolie. Mais elle savait qu'elle l'était pour avoir déjà attiré les regards luxueux des hommes. Mais cette fois, tout était différent puisqu'elle ne pourrait nullement ôté la vie de celui-ci et peut-être que même, dans le pire des cas, elle se trouverait être obligée de subir un assaut sexuel de la part de cet homme.
C'est à ce moment que deux silhouette faîtes de terre sortaient de celle-ci. Elle jetait des regards à ceux-ci, les fixant d'un oeil mauvais et particulièrement méfiant. Elle attendait de voir quel sort lui réservait définitivement cet homme et elle n'en savait rien. C'était cette deuxième option qui la gênait surtout et avant tout et qui continuerait de la perturbé étrangement.
Il s'adressait alors à elle, cependant que la frayeur se lisait légèrement dans ses iris. Elle était totalement déconcerté par ce qu'il faisait et pire que tout, elle se trouvait réellement perdue et ne savait plus du tout ce qu'elle devait réellement faire. La seule chose qu'il lui restait à réalisé pour espérer vivre encore un peu était de lui répondre et de chercher à en savoir plus par le biais de la parole.

- Ne m'enfermes pas..., soupirait-elle, effrayée désormais. Je finirais par y crever, je ne suis pas faite pour ça.

Il la caressait alors une nouvelle fois, d'une manière qui répugnait affreusement la belle brune. Elle se sentait presque salie par c genre de chose, mais, hélas, elle ne pouvait plus y faire grand chose si ce n'est accepté sans broncher et attendre que les choses reprennent leur cour normal et sans qu'elle n'ai plus de problème. C'était tout ce qui comptait pour elle et désormais, elle faisait preuve d'un énorme sang-froid pour ne pas ouvrir la porte aux pulsions et se retrouvait dans une condition des plus stupides : condamnée à tuer cet homme qui était réellement et sans aucun doute plus fort qu'elle. Elle finirait par y crever si elle décidait de l'affronter, alors autant essayer d'obéir au maximum et de ne pas continuait à refuser tant de choses.
Une nouvelle fois, il tenait des paroles à son égard, s'approchant de son oreille cette fois. Il prenait la peine de mordiller celle-ci avant de formuler sa phrase, une chose qui faisait naître un étrange frisson chez la belle brune. Ce geste la répugnait réellement et la chamboulait en tout point. Néanmoins, le pire du pire restait dans ses dires et cela la retournait encore plus. Elle était ébranlée par tout cela, et la seule chose qui se produisait alors chez elle, était un mouvement des yeux horribles, elle les écarquillait à l'extrême et entrouvrait légèrement la bouche sous la surprise. Cet homme voulait son corps, comme si elle était une femme de petite vertu et quelque chose en elle lui disait bien qu'il aurait ce qu'il voulait si il le souhaitait.
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MessageSujet: Re: Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ]   Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ] EmptySam 8 Mar - 9:19


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C'est une douche froide qui l'attendait en premier lieu, puisque les colosses de terre qui étaient présents sur la scène de jeu n'étaient pas que décoratifs, ils étaient là avant tout pour prévenir Kurohiga de tout danger et l'aider au mieux à s'amuser avec ce bout de chair captivant. La pressant contre lui avant d'ordonner à l'un des golems de l'asperger d'eau froide, le jeune ambassadeur d'Iwa décide de passer à la vitesse supérieure, ne daignant aucunement de sourire, pour exposer son plaisir intérieur quant à cette situation. L'empoignant avant d'approcher son visage contre le sien, il la savait faible et sans ressource réelle de défense, il appuya une nouvelle fois sur sa blessure, ne manquant pas de se jouer d'elle en entrant ses doigts dans l'une des entailles, répétant l'action alliant liquide froid et torture quelques minutes, il sortit enfin ses doigts pour sucer ces derniers, n'oubliant aucunement de l'embrasser, son sang à la bouche.C’est en acceptant de faire de notre vie un maitre qu'on réussira à apprendre comment percevoir ces signes qui nous permettront de mieux comprendre et par la suite réagir face à une opportunité. Même si les raisons diffèrent, nous menons chaque jour un nouveau combat, qui a, pour raisons nos vœux et nos ambitions et nous apprenons, chaque fois un peu plus sur le prochain. Kurohiga voyait devant lui non pas une femme, un corps dénudé, mais une chance à ne pas manquer, cette rencontre changera sa façon de percevoir la vie à jamais, il en était fou sans pour autant pouvoir expliquer la raison qui le poussait à agir ainsi. N'hésitant nullement à conforter sa domination, il répond aux interrogations de la demoiselle.

[Kurohiga] —  Je ne suis pas n'importe qui. Je suis celui avec qui tu partages ton présent et qui contrôlera sans doute ton avenir. Tu es en position d’obéir et rien de plus. Tu vas commencer par me raconter ton histoire avant que je me lasse de toi pour te tuer ou pire encore, faire de ta personne ma chose dans une prison d'Iwa.

La jeune femme possède aussi des mains fines et soignées au touché magnétique et fermées. Ses cheveux, brillants et soyeux, donnent l'envie presque irrésistible de passer sa main au travers et de humer leurs doux parfums embrumés. Il la voulait et sans doute il l'aurait, il ne voudrait en aucun cas la souiller, mais si elle l'obligeait, il pourrait sans doute la blesser ou bien simplement la forcer à se mettre dans ses bras et ne plus le quitter. Mais s'imaginait-elle un moment être prise de force et plaquée contre le mur généré par les golems . D'un coup elle se sentait saisie, soulevée, décollée de terre, sans aucun appui désormais, avec une puissance unique en son genre. Kurohiga était fort et elle deviendrait bientôt sa chose. Elle allait sans doute crier ou tenter de se débattre, quand ce dernier s’apprêtait une nouvelle fois à goûter à son élixir, dévoilant sous ses yeux ses seins gonflés et durs. Comme fou l'homme à lunette les prit l’un après l’autre dans sa bouche en aspirant les tétons. Son habit retroussé ne cachant plus rien de ses jambes, il devinait la raie de ses fesses, avant d'écarter ses cuisses, les pieds joints elle relève franchement son vêtement découvrant le devant de sa culotte. De sa main gauche il écarte la mince bande de tissu fantaisie, découvrant son intimité ; il entre outre ses grosses lèvres qu'il fouille avec les doigts de sa main droite, il lui caresse le capuchon du clitoris. Les doigts de sa main gauche participent aussi à ses caresses. Il avançait sa bouche de ses lèvres pour l’embrasser, de force s'il fallait.

[Kurohiga] —  Fais-le toi même à présent. Tout en me parlant.

Lui dit-il en s'arrêtant brusquement . L'humilier ainsi ne lui suffisait guère, il voulait la voir lui obéir, la voir partager avec lui ce moment, c'était de la folie, mais rien que de la voir et l'écouter soulagera sans doute son envie grandissante l'aidera à se calmer. Il ne voulait en aucun s'en séparer, et même s'il le savait, qu'un jour elle pourrait lui glisser d'entres les mains et s'éloigner, il la torturait encore et encore sans pour autant chercher à savoir si ce qu'il faisait était juste ou  un pêché non pardonné. Cette femme l'avait en quelque sorte bouleversé et ce qu'il lui préparait n'était pas un enfer animé, mais une histoire délurée qu'il ne pourrait s'entamer ou être achevé sans l'approbation des deux artistes enrôlés.

Il finira sans doute par l'aimer et elle par lui avouer de peur de crever ou juste pour s'échapper, elle chercherait un jour à le tuer et lui l'emprisonner, mais pour l'heure, il avait décidé de s'amuser non pas sans la cogner. Un amour inaccoutumé était né dans ses bois desséchés entre deux êtres sans doute frustrés. Aveuglé par cet appétit désaxé, il lui attrape les pieds pour la tirer vers lui après avoir jeté ses armes et la totalité de son équipement affûté. Il voulait la sentir et la voir "travailler" de plus près, il voulait l'enlacer tout en la soignant pour pouvoir réitérer son action perverse et planifiée.


[Kurohiga] — Mon désir n'a d'égal que mon plaisir Red' , de ce fait il te serait plus aisé de te laisser dominer et me narrer tes récits premiers. Vois par toi même ma force et habileté, j'arrive non seulement à t'épingler, mais aussi te toucher et étirer... Ta peau douce au teint immaculé.
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MessageSujet: Re: Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ]   Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ] EmptySam 8 Mar - 11:39



Elle était littéralement prise au piège, coincée entre deux eaux : celle du passé et celle du présent. Et la brune ne pouvait plus rien faire pour s'en sortir, prise dans les méandres de ses souvenirs qui voltigeaient dans son esprit et qui faisaient peu à peu naître une haine ineffable et sans égale. Elle se sentait défaillir au fur et à mesure que les pulsions prenaient le pas en elle et se faufiler en son sein pour faire sienne de Redrum. Elles allaient la manipuler sans plus attendre et la vagabonde savait pertinemment qu'elle ne pourrait se soustraire à ces ordres de meurtres. Néanmoins, il y avait un autre facteur qui entrait en jeu : quelle que soit la puissance que ces voix lui procuraient, elle ne pourrait nullement venir à bout de l'homme qui se jouait d'elle et qui cherchait à extirper le plaisir de la luxure de son être, qui cherchait à la manipuler sexuellement au rythme d'acte pleins de violence. Elle subissait ce supplice affreux auquel elle n'avait jamais été confrontée de toute son existence. Si ceux qui s'étaient proclamer le rôle de ses pères avaient été des monstres, ils n'avaient jamais oser la toucher de cette façon. Mais les cicatrices qui parsemaient son derme montraient bien qu'elle avait déjà été le jouet d'un affreux jeu de violence qui l'avait marqué autant physiquement et mentalement et qui ne s'évanouirait jamais, quoiqu'il advienne. Elle était comme marquée au fer à rouge pour l'éternité et ne pourrait jamais s'enlever de ces horribles marques blanchâtres et légèrement luisantes.
Toutefois, si les choses continuaient dans cette optique, elle obtiendrait bientôt de nouvelles cicatrices. Redrum avait déjà connu le plaisir de la chair, mais bien souvent avec son consentement et cela ne s'était pas révélé déplaisant. Néanmoins, les choses étaient différentes à ce moment puisqu'elle ne refusait de se donner à cet homme, et que celui-ci employait la manière brute comme si elle n'avait été qu'une prostituée un peu trop effrontée. Et elle savait qu'elle n'était nullement ce genre, qu'elle ne vendait pas son corps et qu'elle ne le ferait jamais. Elle s'y refusait totalement à vrai dire et s'y refuserait encore longtemps. Malgré tout, c'est à ce moment que la belle brune commençait à défaillir, à acceptait ce sort tout en espérant qu'il finirait par la laisser en paix et la laisser reprendre sa liberté chérie qu'elle ne laisserait pour rien au monde. Quitte à mourir, elle préférait que cela arrive lors d'une captivité abusive plutôt que dans une aisance de vie telle qu'elle l'avait depuis des années : son libre choix de faire tout ce qu'elle entendait et sans jamais avoir besoin de l'avis d'une tierce personne.

Soudain, un déclic se faisait dans son esprit. Alors que cet homme prononçait une nouvelle fois des mots pleins de confiance, elle comprenait que si les pulsions ne la submergeaient pas maintenant, elle perdrait sans doute une part intime d'elle dans cet échange. Il la voulait, non pas uniquement pour ce moment, mais pour tout le temps qu'il le souhaiterait et jusqu'à ce qu'il en aurait assez de jouer avec elle. Elle se voyait d'ors et déjà redevenir un jouet humain, une marionnette que l'on façonne au fil des jours et qui devient rapidement ce que l'on a désiré en faire. Elle allait redevenir cet esclave des mots qu'elle avait toujours été. Et s'il y avait bien une chose qu'elle ne souhaitait nullement, c'était bien cela. Si elle avait su vivre une première épreuve aussi chaotique, elle savait également qu'elle ne pourrait nullement accepter d'en vivre une seconde. Ce n'était qu'une question de temps pour qu'elle reprenne le dessus et qu'elle redevienne la femme forte et meurtrière qu'elle était. Redrum était son nom, et Redrum était une machine à tuer, ni plus ni moins. D'un seul coup, elle félicitait presque ses pères pour le travail qu'ils avaient accomplis et pour ce qu'ils avaient fait d'elle. Elle se félicitait également d'avoir survécu et d'être très certainement en mesure de renverser la situation. Pour le peu qu'elle tente toute les possibilités qui s'offraient à elle.
Sa première réaction en aurait choqué plus d'un. Un rire bruyant et plein de sadisme résonnait alors, comme sortis des entrailles les plus profondes de son organisme. Un bruit qui aurait fait peur aux plus jeunes et qui aurait fait se retourner les plus méfiants et les plus apeurés. Ce n'était pas un cri humain, non, ça avait quelque chose de plus bestial et de beaucoup plus démoniaque que tout le reste. Redrum ne savait pas réellement d'où cela lui était venue, tout ce qu'elle savait étant qu'elle l'avait laissé s'échapper de ses lèvres et qu'elle ne se retiendrait plus réellement. Malgré le baiser qu'elle avait été contrainte d'échanger avec cet homme, échangeant une poignée de sa salive mélangée à du sang avec la sienne. Elle savait pertinemment à qui appartenait ce liquide vital, mais elle s'en fichait totalement. Son rire se stoppait ensuite, et ses yeux bleus se reposaient brusquement sur ceux de l'homme, le fixant avec une haine incontrôlée.

- Mon avenir ? Tu te prétends être mon avenir ? Riait-elle derechef. C'est ce que tu crois, mais laisses moi te dire. Tu veux savoir ce que je suis et ce que j'ai vécu, non ? Alors je vais te faire cet honneur, et tu verras comme ton comportement changera quand j'aurais fini mon doux récit.

Redrum affichait alors un petit sourire narquois, plein de provocation cependant que l'homme commençait à la délester de tous ses vêtements, la mettant à nue et en position de faiblesse devant lui. Mais tout cela lui devenait rapidement futile. Sa conscience n'était réellement plus là, elle avait laissé la place à ces affreuses voix qui avaient une fois de plus eu raison d'elle et qui allait la contrôler le temps qu'elle passerait à jouer avec cet homme qui avait eu l'audace de se prendre dans les filets de la belle brune.
On aurait pu, en réalité, l'apparenté également à une veuve noire. Sans cesse seule, partageant de temps à autre des étreintes physiques et sexuelles avec des hommes dont elle ne connaissait pas grand chose. Puis elle finissait par les laisser de côté, sans se soucier de ce qu'ils étaient et de ce qu'ils pourraient faire. Depuis toujours, elle avait cherché à être le maître, la dominatrice, celle qui menait la barque comme elle l'entendait et qui ne se laissait nullement marcher sur les pieds. Ce n'est pas en ce jour qu'une chose de cette ampleur allait changer, et si il fallait qu'elle y mette du sien pour que l'homme se retrouve dans une situation qui lui échapperait totalement, elle n'hésiterait nullement.
Tout doucement, son petit sourire s'agrandissait alors sous la puissance de la provocation qui montait rapidement en elle. Elle allait jouer et lui faire comprendre qu'elle le tiendrait s'il le fallait mais qu'il ne l'aurait jamais entièrement. Redrum était un fantôme, une âme qui erre sans jamais se fixer au même endroit. Mais qui erre dans un seul et unique but qu'elle se devait de respecter.

- A moins que tu ne préfères me baiser avant ? Ricanait-elle. Tu ne seras ni le premier, ni le dernier, tu sais.

Elle allait lui dévoiler toute son histoire, qu'elle savait particulièrement choquante aux yeux de beaucoup de personnes. Son but n'était nullement de se faire obéissante pour sauver sa peau, mais de faire naître un semblant de culpabilité chez cet homme, lorsqu'il se rendrait compte qu'il s'apprêter à enlever une part de liberté à une jeune femme qui avait toujours été captive d'autres hommes et qui commençait seulement à vivre une vie à peu près normale au gré de ses envies. Il comprendrait également qu'en dépit de tout ces stratagèmes, elle resterait toujours le jouet de ceux qui avaient été ses pères et qu'il ne pourrait jamais l'enlever de ces griffes acérées qui la maintenait en laisse, où qu'elle soit.
Doucement, elle entrouvrait ses lèvres en cherchant à faire abstraction de tout ce qu'il accomplissait comme sévices sur son corps. Cela lui était devenu inégale et elle n'avait plus aucun état d'âme. Qu'il joue avec si cela lui faisait plaisir, elle n'en avait plus rien à faire.

- Très bien, commençait-elle en mettant le ton adéquat. Je suis une vagabonde, je n'appartiens à aucun village et je n'ai pas grandis sur la même terre que toi. Tu veux savoir pourquoi, n'est-ce pas ? Parce que je n'ai pas eu la même enfance que toi, auprès de mes parents, avec d'autres enfants joyeux et à jouer au ballon avec mes camarades de classe. Depuis mon plus jeune âge, je suis la propriété privée d'un groupe d'hommes qui forgent des enfants. Qui les manipulent verbalement jusqu'à ce qu'ils deviennent des machines à tuer. Je suis une machine à tuer, je connais beaucoup d'armes, leurs noms, leurs propriétés. Je sais également comme te faire passer de la vie à la mort si je le voulais. Je ne suis pas comme toi et je ne le serais jamais, tout comme je ne t'appartiendrais jamais. Ils ne sont plus là, mais ils vivent encore au fin fond de moi, c'est eux qui m'ordonnent de tuer et qui me font accomplir de telles choses. C'est à eux que j'appartiens, c'est eux qui dictent mon présent et mon futur. Et ça sera toujours eux.

Sur cette dernière tirade, elle se reposait légèrement plus en arrière, souriant fièrement et ce, sans jamais quitter Kurohiga des yeux. Elle le fixait avec une telle expression qu'elle aurait pu en glacer le sang de n'importe qui. Et elle savait également que ça n'était pas le moment de flancher ou de se laisser aller. Elle devait tenir ce qu'elle avait choisi d'instaurer, même au risque de sa vie.
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MessageSujet: Re: Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ]   Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ] EmptySam 8 Mar - 14:35


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Il l'écoutait enfin parler de son histoire, elle était bien sûr différente des autres shinobi et êtres vivants qu'il avait côtoyés par le passé, elle avait vécu d'une autre manière, elle s'était façonnée assassin, ou du moins on l'avait "programmé" pour le devenir. Elle riait, et parler en ayant une attitude singulière. Tous ses signes, bien que prévisibles, eurent un nouvel effet enivrant sur Kurohiga, qui peinait à contenir toute son excitation et son envie de meurtre. Son regard restait celui d'un fou dangereux en quête de sang à répandre, et il avait un besoin impératif d'action. Il se leva, se retenant difficilement pour ne pas détruire l'un ses golems, puis s'élança à grands pas vers un point donné, avant de revenir face à sa convive, qu'il n'avait ni regardé ni touché depuis qu'elle s'était prononcée, il sembla revivre. Sa silhouette quitta cet aspect replié et misérable, pour se déployer, débordante d'énergie et de fureur. Il parut grandir dans ce terrain de jeu faiblement éclairé, et quand il redressa la tête, son regard croisa à nouveau celui de sa victime, mais son éclat avait considérablement changé. D'une lueur blafarde et sans vie, ses yeux étaient à présent flamboyants de colère, son regard noir se braqua dans celui de son invitée comme deux éclairs foudroient un arbre.

Il sentait un besoin urgent et impératif de briser des choses, de frapper de son épée, d'éventrer des chairs, sentir la souffrance causée par lui dans les yeux d'autres humains. Il sentait sa folie trop longtemps contenue se déverser à flots dans son esprit. Il voulait cogner, marteler à coups de poing des visages, briser des mâchoires et tuméfier des joues. Il n'avait pas aimé la voir ainsi, se jouer de lui et avoir ce regard de suffisance qui fixait le sien, cela devait change.

[Kurohiga] — Pourtant, je t'ai ordonné de faire des choses ... Alalala, Je n'aime pas me faire répéter et encore moins bousculer une fleur aussi ravissante que toi, mais ne crois pas que le fait de vivre dans le péché me dérange. Tu parles enfin et rien de ce que tu dis n'arrive à m'atteindre ou m’intéresser, tu sembles croire pouvoir me tuer, m'échapper, ne jamais être lié à moi ou m'appartenir dans le rôle d'une chose ou d'un jouet érotique mal disposé. Je vais t'aider à changer d'idée et soigner ton esprit dépravé.

Notre vibrion excité, ne pouvait que se prosterner pour adorer ses formes divinement tracées, s’ôtant le sens de l’ouïe, oublions son moment de douleurs, observant la femme pendant ce moment d’absence moral. Ses yeux ouverts pour croquer les formes de la poitrine tant convoitée, massées et serrées contre ses doigts.  Kurohiga se devait d'accomplir son devoir masculin et punir cette jeune demoiselle ! Ses deux mains posées sur sa poitrine, c'est un véritable plaisir brut qu'il pétrit, qu'il façonne, qu'il colore...aime-moi, amène-moi à la déraison... Il voulait l'entendre dire, pour se sentir vivre, mais c'était peine perdue n'est-ce pas ? Index et majeur, des fidèles messagers, glissez-vous entre ses lèvres humides de rosée... Et laissez là gouter à la folie. Ses seins sont souples sous ses mains, sous ses doigts qui pincent les pointes, les étirent les remontants. Son souffle est court. Tout son corps ondule, ses cuisses s'ouvrent et se ferment nerveusement. Avec sa main droite, il s'étale sur tout ton corps, ton ventre, l'intérieur de ses cuisses ouvertes, ton intimité enfin où tu laisses folâtrer ses doigts.

Tout est réuni pour jouir comme un instant plus tôt sauf que sans les gants qu'il portait, ses caresses sont plus douces, plus intimes, plus jouissives et cela ne manque pas d'arriver, sa main droite reste sur ton sein, mais la gauche va et viens sur ton corps descend sur ton ventre les doigts qui bougent, bien à plat, sur ta vulve, mais remonte aussi sur ta poitrine pour avec l'autre main pétrir longuement et vigoureusement ses adorables volumes. Le plaisir est là entre tes seins pétris, mais aussi entre les lèvres de ton intimité par instants délaissée. Tes fesses s’agitent, ton bassin ondule, tes cuisses s’écartent et il voit bâiller ta vulve découvrant ton clitoris excité.  Ignorer ses caresses était plus facile, faire face à ce puissant ravageant tout ton corps qui se tend plusieurs fois, ne pourrait être contenu plus longtemps.

Dans un frisson, Uchishima se secoua, et aussitôt il frissonna. La nuit se faisait progressivement froide, et le vent jouant malicieusement avec la peau de vos deux corps, s'était trouvé un chemin sous son habilement à travers les arbres et la roche. Il ne fallait pas qu'il laisse son esprit s'égarer, il ne passera pas cette nuit en ta compagnie, il en avait décidé autrement pour te laisser le temps de te remémorer cette journée et non pas pour te reposer, puisqu'il avait veillé à te blesser de nouveau. Retenant l'une de tes mains avec un doton assez puissant et l'un de tes pieds avec le même jutsu avant de te plaquer au sol nue et sans aucune protection, il décide de t'enfermer sous le sol, dans une sorte de prison restreinte ne laissant entrevoir qu'une once de la lumière de lune qui éclairait la scène de jeu, un autre trou était présent et servait à déverser de l'eau froide dans ce qui s'apparentait à une tombe. Il voulait te briser et le jour levé, il ne tarda pas à se faire entendre pour te rappeler ce qu'il était et ce que tu devais être.

[Kurohiga] — Alors, ma chérie, qu'est que je t'ai demandé de faire hier pour m'amuser ? Je dois encore te bousculer ou t'enfermer à jamais dans ce trou abandonné ?

Oui, il voulait te voir le faire toi même, te donner un semblant de plaisir, c'est sans doute pour cette raison qu'il n'avait laissé qu'une main libérée. Quoi qu'il en soit, son action n'annonçait en aucun cas d'éventuelles traces de pitié envers toi. On ne lui avait fait aucun cadeau, pourquoi l'homme de terre en aurait-il fait ! Te remontant de sous la terre pour t'observer et caresser une nouvelle fois l'une de tes cuisses avant de la lécher et t'embrasser, il s'exprima une nouvelle fois.

[Kurohiga] —  Tu vas finir par le dire, le croire et y songer... Je vais purger ton esprit et l’imprégner d'une seule pensée, celle du maitre que je suis, celui que tu ne pourras jamais quitter.

Les liens s'effritaient et les coups au niveau du ventre et des hanches se faisaient plus insistant. Aussi forte soit-elle, si elle voulait encore survivre, il fallait lui en dire plus au risque de se faire tuer. Il en avait assez de la voir résister, bientôt il en aura assez et s'en ira chercher quelqu'un d'autre, la laissant emprisonner sous terre et sans aucune échappatoire. Toutefois, il voulait lui donner une dernière chose de corriger son erreur, après bien sûr avoir patienter pour le petit spectacle qu'il avait exigé peu de temps avant. Il la libère, et la laisse tomber au sol, s'approchant d'elle le torse nu, qu'allait-elle faire pour sa survie ?

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Redrum S. Dokuso
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MessageSujet: Re: Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ]   Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ] EmptySam 8 Mar - 22:27



Sa conscience avait pris la poudre d'escampette en même temps que son peu de raisonnement humain. Elle n'était rien d'autre qu'une enveloppe charnelle remplie du besoin de ne pas se laisser faire, de se rebeller à tout prix. Elle était ainsi, déjà lorsqu'elle possédait tous ses esprits bien en place, mais en cet instant précis, la situation était même encore bien pire. Elle se sentait acculée, prise dans un tourbillon qu'elle ne pourrait éternellement combattre. Il lui faudrait, un jour ou l'autre, capituler pour être sûre de sauver sa peau et de ne pas périr dans cette horrible mascarade qui n'avait de cesse de l'énerver de minutes en minutes et de la faire monter dans les hauteurs les plus vertigineuses de la colère. Si la situation continuait d'évoluer ainsi, elle finirait réellement par devenir l'animosité personnifiée, une bête faite de rage et de folie et qui ne reculerait jamais devant quoique ce soit. Et ça, c'était bien la dernière chose au monde qu'elle souhaitait.
Devenir une telle chose équivalait à se laisser portée par des envies de meurtres incessantes, alors qu'elle errerait sans doute dans un monde qui lui semblerait sol même lorsqu'Hélios serait au zénith. Elle voyait d'ors et déjà des ténèbres s'emparaient d'elle et l'avalait entièrement en une bouchée. Redrum était désormais une proie des plus faciles pour la haine qui subsistait en ce monde. Elle était devenue la cible numéro un, et nul doute à avoir sur le fait que ses pères reviendraient la voir un jour ou l'autre si la situation continuait à se dérouler ainsi.
Cet homme, ou du moins, cette créature si infâme qui se tenait encore face à elle la dégoûtait au plus haut point. Pour ce qu'il lui faisait avec violence, pour ce qu'il la forcer à dire et, bien évidemment, pour ce qu'il lui imposer. Elle s'était fait une promesse singulière de ne plus jamais devenir le joujou de quelqu'un, de ne plus jamais être la propriété absolue d'une tierce personne qui aurait pu faire ce qu'il voulait d'elle. Certes, elle avait subi un lavage de cerveau, mais elle n'en était pas moins humaine. Et de ce fait, elle possédait une conscience qui lui disait ce qui était bon ou non pour elle. Cette situation ne l'était pas, pas le moins du monde elle ne lui apporterait quoique ce soit de bien. De par son statut et son but, elle ne pouvait nullement prendre le temps de s'amouracher de qui que ce soit, et bien évidemment, elle ne pouvait accepter consciencieusement de devenir la femme d'un homme. Elle n'en était une que par le physique et le nom, et encore, si l'on pouvait qualifier " Redrum " de prénom féminin, ce qui n'était pas sûr et certain. Elle était beaucoup de choses, une folle furieuse, une meurtrière, une ... une machine à tuer. Mais elle n'était pas une femme à part entière, bien loin de là. Une femme se devait de s'allier à un homme pour faire prospérer la survie humaine, et cela n'était pas son cas. Porter un enfant était le dernier de ses souhaits. Jamais elle ne deviendrait mère. Pas avec la mentalité qu'elle possédait et qu'elle garderait éternellement.

L'homme reprenait ses sévisses, la souillant chaque secondes un peu plus, profitant de son corps à outrance. Mais elle s'en fichait, il n'y avait plus la moindre présence de conscience ou d'humanité en elle. Qu'il salisse son enveloppe charnelle s'il le voulait, ce genre de transe avait pour don de ne lui laisser aucun goût amer. C'était de cette manière qu'elle combattait la culpabilité : elle n'était pas elle-même et ne pouvait donc pas prendre responsabilité entière de ses actes. Elle n'était qu'un pion et rien d'autre. Oui, Redrum la machine à tuer était l'égale de Redrum le pion. Et durant tout ces mouvements sexuelles, elle se contentait de fixer l'homme avec le même sourire narquois, son corps répondant de lui même et malgré elle. Elle s'en fichait, de toute façon, elle n'était plus réellement là et cela n'avait plus le moindre impact. Le plus important étant qu'elle ne se fasse pas tuer. Et puis, venait la moment où elle se devait de lui répondre une nouvelle fois, alors qu'il continuait de s'adresser à elle sur un ton qui lui déplaisait réellement.

- Me soigner ? Riait-elle alors. Mais, qui te dis que je veux seulement le faire ? Qui te dis que cet esprit dépravé, comme tu le dis, ne me plaît pas ?

Et puis il y avait eu ce nouvel enfermement. Elle s'était retrouvé prisonnière du prison de terre, une main et un pied maintenu de force. Redrum savait toutefois que cela ne lui servirait à rien de se débattre, seulement, profiter d'une nuit de repos ne pourrait que lui faire du bien et elle ne s'en plaignait nullement de toute façon. Alors, elle passait ce moment où l'astre nocturne faisait son numéro pour se reposer. D'une oreille seulement, afin d'être au maximum aux aguets de tout ce qui pouvait se dérouler à ses côtés. Elle attendait, en réalité, qu'il revienne la cherché pour savoir ce qu'il comptait lui faire subir à nouveau. Et en dépit de cette séance de sommeil, sa conscience n'était toujours pas revenue et ne reviendrait sûrement pas pour le moment. Redrum est absente pour le moment, veuillez vous adresser à sa part sombre, à ces voix qui la manipulent et qui, en ce moment, cherchent à la sortir de ce mauvais pas dans lequel elle s'était enfoncée jusqu'au cou sans réellement le savoir.
L'aube arrivé, en même temps que le moment où l'homme lui ordonnait de nouvelles choses. Il voulait la voir se toucher, pour accomplir un fantasme sexuel qui devait lui torturer l'esprit depuis un bon moment déjà. Elle allait se jouer de cela. Sa part sombre savait se montrer pleine de luxure lorsqu'il le fallait, et la brune savait pertinemment que c'était cela qui allait se dérouler, alors qu'il la sortait de ce tombeau où elle avait passé la nuit.

- Ho, soufflait-elle en arborant toujours ce sourire affreux. Tu ne veux même pas te salir les mains sur moi, tu veux te délecter du spectacle. Très bien.

Et elle s'exécutait sans se défaire de cette mimique atroce. Elle cherchait là à lui montrer qu'elle ne le craignait plus et que, bientôt, il n'aurait plus la moindre emprise sur elle. Elle avait obéit à ses ordres, mais il restait tout de même une chose qu'il lui avait demandé. La belle brune désormais souillée avait déjà narré son histoire, nonobstant cet effort, il voulait en savoir plus. Alors, elle s'adressait à elle derechef, d'une voix pleine de confiance et de force. Une voix douce et chaude comme le miel mais qui en aurait fait trembler plus d'un s'ils l'avaient entendus à ce moment précis.

- Qu'est-ce que tu veux savoir de plus ? Crachait-elle presque, acerbe dans ses mots et son expression.
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MessageSujet: Re: Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ]   Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ] EmptyDim 9 Mar - 11:28


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[Kurohiga] — Ce que je veux savoir ? C'est pourtant simple, que cherches-tu vraiment à accomplir en ce monde ? Quel est ton but, pourquoi tu cherches à survivre encore ? Tu combats pour quelle raison ? Et en dernier, j'aimerais savoir, si tu t'es senti vivre une fois ? Tu n'arrives pas à te contrôler, ni à contrôler ce qui t'entoure, cela t'importe peu de tuer ou de te faire écraser, du moment que tu as ta liberté en main, qu'est que cela signifie pour toi ?  

Comment décrire Redrum ? Pour faire simple et pour rester dans cette idée liant objet et nourriture mal accompagnée, il s'agissait sans doute d'un plat délicieusement décoré, agrémenté d’un goût sucré salé, avec une partie piquante et épicée à la fois fondante et houleuse, le tout contenu par une substance aussi explicite qu’intrigante. Il ne s'agissait là d'une petite furie à base de viande fraîche habillée d’un noir mystérieux, le tout présenté sur un semblant de braises animant le feu ardent emprisonné à l’intérieure des femmes telles qu'elle, même si pour l'heure ce n'est que sa peau blanche coloré d'un rouge écarlate qui lui faisait face. Ayant pris place sur un rocher disposé à l'exemple d'une chaise en face d'elle, il l'observa faire simplement, elle n'y prenait aucun plaisir et encore maintenant, elle ne voulait pas fléchir et lui montrer qu'il était le maître dominant. Quelle créature fascinante, même au bord du gouffre, il y avait ce semblant d'honneur ou de folie qui ne pouvait quitter son esprit, c'était à la fois frustrant et intriguant de la voir ainsi.

Soupirant, après avoir allumé une cigarette, il la laisse parler et rire, sans pour autant s'ôter de l'esprit cette idée de soumission. Sa chaleur corporelle se voyait croitre à vue d’œil, en vue de la vapeur qu'il dégageait autour de lui, il était énervé, et la jeune femme y était bien pour quelque chose. Impressionné, mais néanmoins pas découragé, Kurohiga allait sans doute ce corps flasque et désormais dépourvu d'intérêt qu'était le sien, elle ne l'amusait pas réellement et la garder en vie serait un danger pour la population de la terre ou ses semblables en vue de la haine qu'elle voue à l'humanité et son désire de sang démesuré.. Sa lame brillante était déjà rongée par le sang, mais il demeurait là, pensif. Le courage de la femme l'avait tant surpris qu'il en avait presque peur ? Cette dernière se laisserait mourir sans parler, les yeux brillants de dévotion et préférer quitter ce monde plutôt que de se soumettre ? Malgré l'acier fouillant son corps, malgré la terreur sans nom que le jeune ambassadeur s'efforçait de lui inspirer, la jeune femme était restée sourde à ses menaces. Ayant compris son noir dessein, elle s'était obstinée à se taire ou pour parler sans pour autant lui laisser le plaisir de dominer, et les yeux le fixant pour le défier, elle n'avait même tenté de crier entre deux pénétrations. Rien, pas même les pires tortures, n'avait pu lui arracher le moindre regard ou mot d'affolement.

Cette obstination, Kurohiga ne parvenait pas à expliquer. Il était dérouté, presque effrayé, par la puissance que pouvait conférer la foi en quelque chose ou ce que la manipulation de l'esprit pouvait générer comme folie. Si chaque être qu'ils allaient rencontrer sur leur chemin lui opposait une telle résistance, toutes ses missions seraient vouées à l'échec. Jamais ils ne pourraient vaincre une telle détermination. Et pire que tout, Uchishima était convaincu qu'il ne s'agissait pas de démence, mais bien d'une pensée ancrée en sa personne. Redrum en refusant de céder au Démon qui aurait pu incarner toutes les peurs qu'on entretenait dans le monde des shinobi depuis son plus jeune âge, avait réussi à le faire douter ou briser quelque chose en lui. Et l'homme hésitait. Devait-il la libérer lui donnant accès à une existence meilleure, ou la garder prisonnier et s'obstiner à la casser ou la faire défaillir, la tuer ou la percer, la brûler ou l'utiliser encore ? Tant de questions sur lesquelles il ne pouvait se pencher.

[Kurohiga] —  Mets-toi à quatre pattes maintenant, avance doucement vers moi et fais en sorte que ta démarche ait une once de beauté ou d'agrément si on ose qualifier ce que tu vas faire ainsi. Sort la langue aussi, une chienne se doit d’obéir et d'agir au bon vouloir de son maître.  Ne m’oblige pas à t'enfermer encore.

Il s'imaginait encore pouvoir profiter d'elle ? Ou avait-il décidé de l'action à accomplir dans les minutes à venir ? Son imagination lui permettait de délecter de ce scénario d'une manière bien singulière. Cet outil de la pensée de l’homme qui peut le faire dériver dans le monde des idéaux inaccessibles. Cette tradition implicite de l’esprit qui s’immisce dans toutes les âmes en leur insufflant le supplice de l’espoir. L’acte de créer une autre version de la réalité à l’intérieur d’une tête dénaturait la pureté de toutes les idées reflétées dans cette réalité. La demoiselle ne voulait en aucun cas y participer ou l'aider à élaborer la scène de jeu de sa folie passagère, c'est donc en la mort donc qu'il jouera le rôle d'artiste. Il s’agissait de s’accorder le droit de choisir qui méritait de vivre ou de mourir. Reprendre ce rôle ne plaisait guère à Kurohiga, mais l’emprise meurtrière qui habitait son âme lui enlevait la possibilité de ressentir de la culpabilité. Il fallait en finir et arrêter de jouir, avancer et penser à grandir. Seuls un couteau ou une lame affilée pourraient l'aider à accomplir, cette tâche ingrate qu'était de l'enterrer et s'en laver les mains à jamais en une pensée étonnante et et renommée.

[Kurohiga] — Je me nomme Kurohiga Uchishima. Si tu as une dernière chose à me dire, c'est maintenant qu'il faut la sortir.

Les golems bougent, la terre tremble, l'atmosphère s'échauffe, sa vocation première, donner la mort, demandait une nouvelle fois à être employée, et Kurohiga lui céda le contrôle de son corps et de son esprit sans faire de difficulté. La machine froide et implacable de son esprit réfléchit un bref instant, puis, son plan arrêté, il se prépara à passer à l'action. Elle pouvait sentir son regard mortel la parcourir, d'une telle intensité qu'on pouvait presque le sentir courir sur la peau.Il en frémissait de plaisir à l’idée de la tuer ou même de la voir démembrée aux côtés des criminels qu'elle avait tués la nuit dernière. Il n'était plus cet homme dépravé, dépendant de son corps, mais le tueur sanguinaire, que même les plus audacieux craignaient.  


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Redrum S. Dokuso
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MessageSujet: Re: Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ]   Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ] EmptyDim 9 Mar - 13:41



Elle était toujours autant plongée dans sa folie horrible et particulièrement sadique. Elle n'était plus et n'avait plus conscience de tout ce qu'elle faisait. Redrum était redevenue une machine sombre et sans autre vie que celle qui l'animait. La brune écoutait une nouvelle fois l'homme, cependant qu'il lui demandait ce qu'il voulait savoir de plus. Elle le lui dirait s'il le voulait, ça ne lui coûtait plus rien. Et puis, elle s'en fichait totalement. La belle avait compris que plus elle se cachait, plus il la blessé et cela commençait sérieusement à l'excéder. Quitte à divulguer des informations, autant que cela lui sauve une partie de sa vie. Si grâce à tout cela, elle pouvait ainsi se sortir des griffes de cet homme, cela vaudrait amplement le coup. Alors, son regard plein de malice et de provocation se reposait sur lui, ne le lâchant nullement cependant que son sourire s'affichait encore et toujours et qui ne la quittait plus désormais.

- Alors, c'est tout cela que tu veux savoir ? Soufflait-elle.

Elle y réfléchissait alors silencieusement. Il voulait savoir son but, les raisons qui la faisaient encore avancer alors que sa vie n'avait rien de glorieuse. Qu'est-ce qui pouvait bien mener une créature comme elle à survivre encore, à ne jamais flancher et ne jamais abandonner ? Alors qu'elle aurait eu toute les raisons du monde pour faire cela. Mais non. Elle refusait réellement de mourir et de ne plus jamais pouvoir vivre comme elle l'entendait. Elle ne voulait pas tout perdre en mourant ici ou ailleurs. Elle avait encore le temps pour cela, et beaucoup trop de choses à accomplir avant de se laisser faire par la faucheuse.
Doucement, elle le regardait derechef, s'apprêtant à lui répondre. Elle avait une réponse à toute ces questions. La seule et la même pour toute ces interrogations. Il n'y avait qu'une chose qui continuait à la motiver chaque jour et cela n'était pas le meurtre. Non, c'était une quête bien plus profonde que celle-ci et elle la gardait enfouie en elle.

- Je recherche quelqu'un, commençait-elle. Une personne qui, comme moi, à été la victime de ses hommes. Je ne sais rien de ce quelqu'un, mais j'espère le retrouvait. C'est cela qui me pousse à survivre, j'ai besoin de savoir s'il y a quelqu'un comme moi dans ce monde, et si cette personne vit encore. Si cette personne à survécu ou si elle s'en est sorti. Peut-être qu'elle, elle a trouver la solution pour ne plus être une machine à tuer, une marionnette, Redrum soupirait alors en se stoppant. Mes combats, mes meurtres même, sont seulement le résultat de ces années de torture mentale et de lavage de cerveau. J'obéis à leur demande. Rien de plus. Et les seules fois où je me sens réellement vivante et moi-même.. C'est lorsque je suis libre de faire ce que je veux, d'aller où je veux et de ne pas être enfermée. Je suis comme un animal sauvage, si tu m'enfermes, je meurs.

Elle ne le regardait plus et avait baissé ses beaux yeux vers le sol. Ceux-ci s'étaient embrumés d'une lueur pleine de tristesse et de dégoût de soi. Elle n'avait jamais choisi de devenir le monstre qu'elle était et n'y pouvait absolument rien. Cependant, elle se rendait compte que cet homme la jugeait pour ce qu'elle faisait et non pour ce qu'elle était. Redrum pensait que la compassion existait encore, elle ne la cherchait pas réellement, mais personne ne pouvait se trouver de marbre devant une histoire semblable. Les ninjas étaient des hommes qui en tuaient d'autres, elle, elle était réellement et simplement une machine à tuer. Rien de plus, rien de moins. Elle n'avait même pas le droit de faire naître un semblant de relation avec autrui. Et lui avait bafoué tout ce qu'elle avait jamais cru a propos de ses paires.
Si sa conscience avait filé depuis un long moment, elle se sentait désormais complètement vide, complètement humiliée. Redrum ne s'appartenait plus du tout et elle savait totalement que ces évènements laisseraient une nouvelle marque en elle. Une légère larme roulait le long de sa petite joue cependant qu'elle constatait que rien ne changerait jamais et que quelque chose resterait à jamais marqué au fer rouge dans son esprit.

Elle ne l'écoutait plus, elle ne prêtait plus la moindre attention à tout ce qui l'entourait. Elle se trouvait totalement résignée, qu'il l'enferme s'il le voulait, qu'il la tue s'il le voulait ou qu'il la viole encore et encore si cela devenait son choix. Elle n'opposerait plus jamais la moindre résistance. Redrum était une simple enveloppe vide qui n'avait plus la volonté de faire quoique ce soit. S'il la relâchait, elle mettrait sans doute quelques temps à ce remettre de ce périple affreux. Mais soit, elle le surmonterait comme elle l'avait toujours fait. Si toutefois elle pouvait placé une toute petite dose d'espoir dans cette possibilité.
La brune restait assise à même le sol sans rien faire, attendant simplement de savoir ce qui l'attendait. Attendant tout bonnement de savoir quelle serait son nouveau supplice ou si elle serait libre. Elle n'en savait rien, mais elle patienterait le temps qu'il le faudrait. Rien ne la pressait, il n'y avait personne qui l'attendait, et elle pourrait toujours trouver cette autre personne un jour ou l'autre, si toutefois il y en avait bel et bien une.
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MessageSujet: Re: Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ]   Doux Massacre. La luxure du trépas qui coule dans tes veines. [ PV : Kurohiga Uchishima ] EmptyDim 9 Mar - 22:06


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[Kurohiga] — T'es fatigante tu sais ? Relève toi.

Kurohiga observait d'un œil distrait ces pathétiques, mais bien compréhensibles efforts pour se dégager de cette étreinte qu'était la sienne, mais la voilà qu'elle... Pleure ? Elle semblait si fragile à ce moment-là. Était-ce sincère ou elle cherchait juste un moyen de lui fausser compagnie en un seul morceau ? La jeune femme souffrait probablement plus de ce qu'elle était et de sa partie sombre qui tourmentait que de douleur. Car la douleur passe, les souvenirs restent. Et celui-ci n'en serait probablement pas un bon. À bien y réfléchir, lui-même n'en tirait pas un profit significatif. Il avait réussi à avoir un semblant de plaisir en utilisant son corps, expérience plutôt rafraîchissante, mais il s'était impliqué trop en avant dans une histoire qui n'était pas la sienne. Il n'avait plus besoin d'elle et il pensait qu'on avait bien trop torturé en vue de ses antécédents pour qu'il puisse en rajouter une couche. La seule chose qui lui tenait à cœur, à présent était de se venger sauvagement de ces hommes qui l'auront marqué à jamais et essayer de la gagner ou décrocher ne serait-ce qu'un sourire, un dessin sur son visage lui signifiant un amour ou un sentiment quelconque envers sa personne. La manière forte n'avait apporté rien de bon, il fallait donc laisser le temps jouer son rôle et tenter une approche différente.

Néanmoins, l'affront devait être lavé dans la plus grande barbarie, comme lui seul aime à le faire, non pas pour adresser un message aux éventuels intéressés par sa mort, mais pour calmer ce mortel afflux sanguin qui le prenait à chacun de ses accès de folie. Il convenait d'apaiser cette impulsion de mort, sans quoi cela brouillerait son jugement, la folie l'emporterait sur sa raison. Il lui fallait chasser cette idée, s'en débarrasser et ne pas devenir comme elle. Comprable à une fleur, ou une feuille d'arbre tombante au sol. Il ne pouvait l'expliquer, mais elle avait réussi à lui donner une leçon de vie bien singulière.

La jeune femme lui apportait difficilement les réponses qui lui manquaient. En soupirant sans pour autant sourire, Kurohiga assembla les pièces manquantes à ce bien triste puzzle. Il était presque déçu de ne pas devenir l'un des éléments principaux du tableau qu'elle dressait et raconté. Il se doutait bien que la jeune femme avait été envoyée récolter la mort par des personnes peu scrupuleuses. Mais il ne se doutait aucunement tomber sur une femme comme elle, qui avait été façonné machine, qu'on avait réussi à tourmenter et dévier. Elle n'avait qu'une piètre moitié l'aidant à être qualifiée d'humaine. Restait à régler un dernier problème. Pouvait-il décemment la laisser ici pour morte, comme il serait logique de le faire ? Devait-il lui donner un léger coup de main avant de la laisser partir ? Lui ouvrir la gorge et la jeter dans une fosse ? Ou bien allait-il lui trouver une certaine utilité, et ainsi, il en était sûr, lui trouver un destin ?
Au moins, elle ne manquait pas d'audace. Cela le confortait dans son idée que la demoiselle était un assassin doué, non pas maladroit, mais expérimenté. Il y avait dans ses mots cette touche d'impertinence naturelle propre à ceux de sa race. L'instant était peu opportun pour se soucier des convenances, mais il lui fallait rectifier le tir et tenter de se rattraper ou l’intéresser. D'un geste délicat, Kurohiga se pencha pour lui tendre une sorte sacoche en cuir, qui contenait des papiers ainsi qu'un bracelet.

[Kurohiga] — Il te suffira de le présenter à Iwa pour pouvoir avoir un libre passage dans notre village, tu pourras accéder à nos archives, les rapports de missions et un certain nombre de documents importants, peut être que l'un d'eux contient des informations concernant... La personne que tu recherches ou les dits instigateurs qui t'ont mis dans cet état.

Il vit ce visage, si particulier, son expression jamais sincère, se plier pour la première fois sous une forme naturelle, celle de la souffrance. Voilà bien une chose qu'ils avaient en commun, un bien maigre début, mais un début tout de même, de savoir qu'elle pouvait souffrir comme tout le monde. Il vit défiler d'autres expressions communes au genre humain, de la souffrance, de la honte, un soupçon de peur peut-être, et l'éclat d'une fierté blessé. Il y avait également une part de détresse, comme si afficher pour une fois ce qu'elle ressentait réellement était une première, un évènement marquant et perturbant. Uchishima se demanda pour une fois sincèrement quel pouvait bien être la raison de cet impératif de dissimulation, ce besoin vital de ne jamais montrer son vrai visage. En se comparant à elle, l'homme de terre se que cette créature froide paraissait être de glace : lisse et réfléchissante en surface, mais à l'intérieur parcouru de crevasses et de fissures, brisées, comme un squelette en miettes. Il n'était pas dans ses habitudes de pousser les gens à se dévoiler, mais il devait bien s'avouer qu'il y avait à présent dans son jugement une part de curiosité.

Au début morne et déprimant, cet échange avait fini par avoir l'allure d'un profond mystère, comme si chacun des assassins qu'ils étaient venait d'être confronté simultanément à ses plus profondes hantises, et risquait de les dévoiler aux yeux du monde. Elle ne le savait sans doute pas, mais elle avait triomphé, et su le faire courber pour le laisser hésiter.

[Kurohiga] — Les golems veilleront sur toi le temps que tu sois remise, ils t'aideront à te laver et retrouver ton chemin si besoin. Dans le sac devant toi, tu trouveras des vêtements propres et de quoi te nourrir un temps. Au revoir.

La laissera-t-il filer aussi facilement ? C'était difficile à croire ou à concevoir, il avait donné une dimension démesurée quant à son importance, il ne la voyait pas seulement comme la femme d'une nuit, mais comme son jouet, celui qu'il ne voulait en aucun cas cassé, tout en cherchant à le briser et le soumettre. Il n'était pas du genre à abandonner et encore moins à ressentir une once de compassion envers ceux de son espèce. Il avait simplement décidé de s'en débarrasser, le temps de trouver autre chose pour le motiver, sans pour autant la perdre de vue ou s'en délier. L'avenir nous le confiera sans doute, il était tout sauf détaché et un jour, à un moment donné, le spectre de cauchemar qu'il était fera son apparition à ses côtés.
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