Mission de rang C - solo

Un charpentier et ses trois hommes chargés de reconstruire une portion détruite du village lors de la précédente guerre ont terminé leur contrat depuis un moment, mais ils profitaient jusqu'à présent de l'hospitalité de Kirigakure. Aujourd'hui, ils manifestent leur envie de retourner chez eux, un petit village marchand non loin des îles. Votre mission consiste donc à les escorter chez eux et à vous assurer que rien ne leur arrive en chemin. La route devrait être sécuritaire puisque vous demeurez sur les terres de la brume, mais n'écartez pas la possibilité que des animaux sauvages ou des brigands pourraient tenter de vous attaquer.

Les hommes que tu escorteras sont bavards, et n'hésiteront pas à parler de leur femme et de celles qu'ils ont pu rencontrer à Kiri. Ils sont donc assez vulgaires en somme.

Voilà deux jours que nous étions partis, moi et quatre grands gaillards à l'air peu jovial. Ce voyage, une mission, avait pour ordre d'escorter quatre charpentiers, venus du littorale a kiri pour contribuer aux réparations du village. Visiblement habitués des chantiers, ils avaient gagné une bonne paie... qui leur avait permit d'écumer pendant plus d'un mois les différents bars et autres lieux dépravés de Kiri. Malgrè les années, Kiri avait toujours gardé quelques ruelles étroites, ou les ouvriers peuvent facilement se vider les poches. Ayant dépensé assez a leur gout, ils s'en retournaient maintenant dans leur village, là ou les attendaient femmes et enfant. Les bribes de conversation m'avait permis de compter trois femmes et six enfants. Je n'aurais pas pu détaillé plus que ca. Il faut dire qu'en me voyant les moqueries et autres mesquineries avaient fusé. Leur garde du corps était bien plus petit et bien plus fin qu'eux. J'avais donc fait le choix de ne pas les écouter pendant le voyage. Le plus grand, visiblement le chef, s'autorisa avant de partir à m'assener une grande claque dans le dos, '' en signe d'amitié". Sans aucune animosité, je me fendis en avant, puis fis demi tour pou bloquer son bras. Profitant de l'occasion, je pris sa main pour la serrer.

- Bonjour, je suis Néo et je tacherais de vous protéger lors de ce voyage.

Visiblement un peu troublé, que son coup ai été stopé net, il me rendit mon salut avant de retourner avec ses camarades déja installé dans le chariot, qui prit la route en direction du fleuve. Il ne s'agissait en rien d'un tour de force, sa main et son épaule étaient alignées, il ne pouvait donc pas forcé. Mais l'effet était là.

Il faisait gris le 1er jour, et il se mit à pleuvoir le 2eme. Ils parlaient entre eux, me laissant assis en tailleur au fond de notre véhicule baché. J'avais commencé par ne pas les écouter, puis j'avais tendu l'oreille, et avait entendu assez de grossièretés en deux phrases pour rire un bon coup et m'intégrer dans la conversation au fil d'une blague sur le sexe féminin. Ils en étaient particuliérement friands et m'en racontèrent assez tenir un recueil. Au fond, ces braves gars profitaient de la vie et personne ne devrait blamer son prochain pour cela.

Peu de temps après je repris mon siège pour commencer à dévorer mon stock de pommes.

Le chariot avançait doucement, mais nous fûmes vite sur les rives, là où nous attendait une barque, assez large pour tenir deux hommes de front et assez longue pour placer trois rangs de banc. L'embarcation n'était pas très maniable, mais le fleuve était droit et le courant favorable. La pluie tombait toujours, mais nous n'étions plus très loin du village. Les marins improvisés entonnèrent alors quelques chants appris au détour d'un bar, pour se donner du courage. Ils chantèrent si bien, en tout cas si fort, qu'ils ne ramèrent presque plus, se rappelant de la nuit ou ils avaient entendu cette chanson. Pour ma part, je me prélassais au fond, en croquant régulièrement dans une grosse pomme verte, quelque peu amusé par la situation. Consciencieux, je me mis à genoux pour regarder derrière l'embarcation. La pluie ne tombait pas droit à un endroit. 2 formes se détachées. Rapidement, je réussis à distinguer les 2 barques, contenant 3 hommes chaqu'une. Bien plus rapides que la nôtre, elle permettait d'avoir 2 rameurs et un homme libre, prêt a l'abordage. Ils seraient bientôt sur notre flanc. Je pouvais voir des corps musclé, large, marqués. Des armes de mauvaises factions, des haches pendant sur la hanche des rameurs, et 1 épée pour chaqu'un des capitaines. Les marins avaient remarqué quelque chose et s'étaient tût d'eux-mêmes. Ils me regardaient désormais. Gardant mon sang froid, je leur dis d'un air que je voulais très sérieux.

- Des pillards. Six pour être exact. On ne pourra pas lutter s'ils nous encerclent. Ramer, nous devons nous rapprocher du village. Je m'occupe d'eux.

Je mis une main dans l'eau, le froid me mis un coup de fouet, mais la sensation de glissement était très agréable. Rassemblant un peu de chakra, je fis apparaitre un Mizu bunshin qui se dissimula dans l'eau à l'aide du hiden jutsu. Dans cette vaste étendue d'eau, il ne pouvait cependant pas bouger, la technique se limitant à la superficie d'une flaque. L'eau m'avait permis de faire tout cela sans dépenser trop de chakra, et surtout d'être discret. Ils nous avaient presque rattrapés, leur barques étaient bien plus légère. Dès qu'ils eurent passé mon clone, ce dernier émergea, s'accrocha a la barque, se hissa discrètement et réalisa les mudras nécessaires pour faire partir de ses mains 3 kunai. J'avais un plan.

- Suiton, Tempo Kunai !

Touchés droit dans la gorge, les 3 ninjas s'effondrèrent dans d'atroces cris étranglés. Les 3 autres se tournèrent pour regarder leur 3 compagnons mourrir, avant de voir mon clone, debout dans l'autre barque. D'une main, il poussa les 3 corps remuant a peine pour les faire rejoindre le fleuve. Une hache fusa dans sa direction. C'est le moment que je choisis pour émerger de la barque et courir sur l'eau dans leur direction. Pour nous autres de Kiri, marcher sur l'eau relevait bien souvent de la survie, les marécages étant infestés de trous et recouverts de brume. La hache atteignit mon clone en pleine face, se qui le fit exploser en plusieurs gerbes d'eau. Le temps qu'ils se retournent vers moi, j'avais sauté le pied droit en avant, droit sur l'diot désarmés. Mon pied l'atteignit en plein visage, et il s'effondra dans la barque. Si tôt remis sur pied que le kunai de la main droite s'enfonça dans la gorge de l'autre rameur. Le capitaine avait sorti son épée. Il l'a tenait déja bien haut. Ma main gauche eut juste le temps de lâcher le fumigène que j'avais préparé dans ma main gauche, me permettant de m'éclipser. La pluie le dissipa rapidement, me révélant aux yeux de mon ennemie. Il n'était pas très grand, mince, les cheveux blonds, et avait une longue estafilade qui courait le long de sa joue droite. Il avait l'air jeune et plein de fougue. Mon premier assaut se solda par un retrait. Il se défendait bien. Je fis plusieurs attaques, sous plusieurs angles, profitant de mon avantage sur l'eau, mais il ne cilla pas. Il avait du mal à prendre l'avantage, mais je ne l'avais certainement pas non plus.


Le combat n'était pas gagné d'avance. Je me fis tomber dans l'eau, avant de composer mes mudras

- Oboro bunshin no jutsu

Et une dizaine de clones inconsistants émergèrent de l'eau. Pour ma part, j'étais derrière la 2eme barque, a l'abris de son regard. Ma technique m'avait épuisé, ne me laissant assez de chakra que pour une technique. inconscient de l'illusion, il se croyait encerclé. Mes clones se jetèrent sur lui, l'obligeant a sefendre de peur de prendre un coup. Il porta un coup en avant, et se redit compte de la supercherie. Mais il était trop tard. Il me tournait le dos, et j'avais composé les quelques signes nécessairent a ma technique.

- Tempo kunai !

Un unique kunai jaillit de la pomme de ma main, suivit par un jet d'eau qui le propulsait. L'arme transpersa sa nuque dans un claquement sec, mettant fin au combat. En remotant, je pus voir que les ouvriers n'étaient pas partis bien loin, sans doute pour regarder le combat.

* une chance, je n'aurais pas nager 1 Km *

Ils s'avancèrent et me remèrcierent chaleureusement, rigolant une fois de plus a propos de mon allure, mais d'une facon plus taquine. Le bateau glissa encore, silencieux sous la pluie, jusqu'a leur village. Bien trop épuisé, je ne pouvais pas rentrer, mais l'un d'eux, le chef, m'invita a dormir chez lui, me promettant de me présenter à sa femme, et à la plus grande e ses 2 filles !