L'existence humaine est pittoresque. Dès notre naissance nous sommes condammés à mourir, menant une vie où qu'importe nos actions qu'elles soient bien ou mal le résultat sera le même. Même si vous pensez être supérieur à la grande faucheuse et qu'elle n'arrivera en aucun cas à vous prendre, vous vous trompez indéniablement. Dans la vie il y a un certain équilibre de la vie et de la mort, pour une vie donné une vie doit être prise. Ceci est l'équilibre de la Vie dans laquelle tu vivais. Le cours de l'histoire de notre monde était la preuve de mes affirmations, tu le sais non ? Quatre grande guerre où chaque shinobi ont sacrifié leurs vies pour une sorte d'idéal de paix, des vies sacrifiées, des morts dans chaque camps. Etait-ce donc la décision des Dieux que de vous laisser, vous humain pitoyable vous querellez, vous cherchez des misères invisibles. Tout ceci afin de répéter perpétuellement ce cercle sanglant ? Combien de femmes ont perdues un mari ? Combien de jeunes enfants ont perdus un père ou une mère ? Combien d'innocents ont été touchés par la convoitise de ses villages de shinobi qui ne pensaient qu'à accroire sans arrêt leurs puissances ? Ses seigneurs, ses Kages : tous ne semblaient pas apprendre des erreurs du passé. Ceux qui tiennent les rennes du pouvoir n'ont que faire des conséquences de leurs actes car ils sont persuadés que leurs décisions soient légitimes. Pour eux qu'est-ce donc la vie d'un homme ? Leurs nations comptaient plusieurs milliers d'autres personnes pouvant remplacer les pertes des champs de batailles. Oui, la vie humaine étaient dévalorisées de nos jours...
Plus de deux années que cela c'était passé. La quatrième guerre des Shinobi opposant, pour la première fois de l'historie de l'humanité, une alliance des cinq grands villages ninja contre cet homme aux masques manipulant l'oeil maudit de Konoha. Des milliers de morts à déplorer, des deuils que deux longue années n'ont pas put être fait. Une douleur toujours aussi vive dans le coeur des gens. Cette guerre n'était qu'un gachis de vie humaines une fois de plus... Tout ceci pour arriver à paix véritable. Mais est-ce vraiment le cas ? N'y avait-il pas toujours des meutres dans le monde ? Les gens avaient-ils grâçe à cette dernière guerre, réfléchis sur l'importance de la vie humaine ? Non. La vanité humaine était évidemment bien trop grand pour cela et les gens préféraient commettre des atrocités sans nom afin de simplement pouvoir continuer le cours de leur vie. Pitoyable.
Tu étais assis sur une roche, le visage rivé sur l'océan situé devant toi. Ce grand est vaste océan. Le monde était infiniment grand, tu le savais. Tu avais visité avec ton père certain de ses endroits, mais ses souvenirs étaient lointains maintenant. A cette époque, tu n'étais qu'un simple gamin ignorant et à l'esprit ouvert. Trouvant la moindre chose nouvelle et extraordinaire, alors que finalement ce n'était que des objets simples dans la vie quotidienne de ses habitants vivant ailleurs. Ton père te manquait-il ? Sans doute que oui. Mais à présent tu devais avancer par toi-même, sans compter sur quelqu'un pour t'aider. Tu es arrivé où tu es arrivé là grâçe à tes seules capacitées. Sans avoir besoin d'être ensuite redevable envers quelqu'un. Et cela devait te suffire amplement, non ? Une légère brise flotta jusqu'à tes narines, elle transportait avec elle l'odeur de l'océan. Cette odeur saine et étrange à la fois. Fermant les yeux afin d'apprécier cet instant, tu devais sans doute te dire que finalement prendre une pause avec toutes ses missions dernièrement n'était pas si mal.
Soudain, un bruit attira ton attention. Elle venait de la forêt brumeuse située derrière toi, cette immense forêt où d'innombrables créatures fantastiques peuplaient les lieux. Qu'était-ce donc cette fois ? Un loup ou bien un ours ? Te levant tranquillement sans te hâter et sans mouvement brusque tu posais ta main sur le manche d'un de tes katana. Prêts à le dégainer à tout hasard. Le bruit semblait se rapproché, rapidement sans même prendre le temps d'être silencieux. La forêt se trouvait a environ 50 mètres de toi. Pour un simple animal tu avais amplement le temps de dégainer ta lame. Resserrant la brise tu attendis que la bête sorte de sa cachette, pour se jeter sur toi. Tu la vis soudain. Un écureuil...
Iori Saizou- Juste un écureuil. Pitoyable...
Ce bruit, ce sentiment de crainte et d'excitation avaient été provoqué par un simple écureuil, eh bien. Te retournant pour regarder de nouveau la mer, tu n'avais pas remarqué le regard qui te scrutait tapis dans l'ombre. Tu n'avais pas sentie cette être qui tapait à ta porte, non tu n'avais pas sentie... la mort.
La mort nous tend les bras à chaque occasion qui se présente. L'expérience m'a enseigné que la vie humaine ne signifie rien de plus qu'une page d'histoire. Notre existence ne tient qu'à un cheveu et demain matin nous pouvons mourir d'une raison méconnue. Le monde où nous subsistons n'est qu'un amalgame d'énergie éphémère. Les habitants de ces terres sont les sujets d'une main manipulatrice et le résultat d'un passé trouble, d'un récit monté sur pièce par cet imbécile de sage des six chemins et sa mère tout aussi stupide. Tandis que ce tragique destin tombe à nos pieds, moi, je marche vers la lumière au bout du tunnel. Il existe des solutions aux problèmes des gens : anéantir le chakra chez les shinobis et me définir comme étant le maître de ce monde.
Il s'agissait de la quête que je chérissais autrefois. Inondé de mon désir de domination, les vraies choses m'ont échappé de la tête. On m'a vite fait comprendre que mes méthodes tueraient les humains, y compris ceux importants à mes yeux. Mon petit frère, Izuna, ne reviendrait pas d'entre les morts en employant ces techniques. Une illusion ce n'est pas la réalité et la sensation ne peut pas devenir la même. Pour sûr, je préfère dorénavant le réel à la fiction. Ce changement brusque de mentalité en surprend plus d'un, mais jamais la population n'a cessé de me craindre et ils ont raison!
Uchiha Madara, la légende, rode dans les ténèbres. Il se montre patient et attend le bon moment pour prendre possession de ce qu'il convoite. Croire qu'il a abandonné la game n'est que très mal le connaître. Je ne fais pas partie de cette bande de trouillards qui s'écartent à la moindre difficulté. Mes plans destinés à finaliser mes objectifs n'ont été que modifiés. Les idiots ne changent pas d'avis, dit-on. Ceux qui me sous-estiment le regretteront amèrement.
Mes pieds foulent le misérable sol du pays de l'eau. Cette région du continent est encore plus pitoyable qu'elle ne l'a été dans l'ancien temps. Ce territoire pue la faiblesse à plein nez et ces habitants ne travaillent pas à son amélioration. Le ménage réalisé par mon organisation, l'Akatsuki, deux ans auparavant ne les a pas aidés à voir clair. Quel désastre! L'univers où nous coexistons ne cessera donc jamais de décevoir mes espérances. L'envie de vider les déchets envahit mon esprit orageux, mais la raison de ma venue ici rattrape mes idées d'épuration.
Les pas soumis du clone artificiel de Senju Hashirama suivent mes traces. Zetsu ne bavasse pas autant que la normale, ça doit être parce que mon humeur ne l'enjolive pas et me froisser ne lui botte pas le cul. Dans le but d'augmenter l'efficacité de nos enquêtes, on se disperse. La chose d'un bord et moi de l'autre. Le rejeton du Gedo Mazo bénéficie d'une faculté de recherche exceptionnelle, surpassant même celle des meilleurs ninjas d'élite. Il ne lui manque plus qu'un cerveau digne de balayer son grade d'expérience ratée et stupide.
Aux dernières nouvelles, un bijuu habite à l'intérieur de ce sinistre pays. Il me le faut! Je suis alors venu vérifier l'information de mes propres yeux. Le trois queues me fuit, il ne veut pas retomber entre mes douces mains. Une présence infiniment frêle s'invite à titiller mes sens, faible à l'image de cette nation. Pourquoi ne pas leur montrer qu'ils n'arriveront à rien en restant là, les bras croisés? Terroriser un sale mioche ne m'enchante pas des masses, mais je tiens l'éducation de la jeunesse à coeur. Écartant ma quête principale, un sourire narquois se dessine sur mes lèvres. Il ne va pas s'en sortir sans séquelle.
- Yo. Les écureuils ne sont pas les seuls à être pitoyables!
Un déplacement rapide a été suffisant pour me faire apparaitre devant lui, droit debout. Mon regard noir et hautain en disait long sur le courant de ma pensée. Je ne le lâche pas des yeux, aucun de ses gestes n'échappe à ma vision meurtrière. Le ton moqueur de ma voix ne laisse présager rien de bien agréable. Son sinistre destin m'appartient, désormais.
Je t'ai entendu parler à cet animal. Sache seulement que ta vie ne possède pas plus d'importance que la sienne. Tu es aussi misérable que ce pauvre rongeur et tu vas bientôt t'en apercevoir.
Le destin est-il réellement tracé dès notre naissance ? Est-ce qu'avant même que nous respirions notre première bouffée d'air, notre vie est-elle déjà toute tracé ? Un enfant né d'une famille de paysan, restera-t-il pauvre toutes sa vie ou bien peut-il lutter le long de son existence afin d'avoir une meilleure situation économique. Tant de questions sans réponse. Mais notre destin est-il vraiment tout tracé ? Les rencontres que nous faisons, les batailles que nous menons, les pertes que nous subissons. Est-ce réellement écrit quelque part ? Pourquoi n'y a t-il donc aucune réponse à tes questions jeune homme ? Tu es encore ici, le regard rivé sur l'océan, à philosopher et te perdant dans tes songes mystérieuses. Regard le ciel trônant au-dessus de ton visage, admire les nuages libres et qui suivent les caprices du vent. Ont-ils une quelconque raison de penser à leur avenir ? Non, car ils savent qu'un jour ils devront tomber sous la forme de gouttelette sur le sol. Ceci est une évidence même du cycle éternelle de la vie. Non, s'ils avaient une âme sans doute diront-ils : Carpe Diem. Il fallait vivre le moment présent comme ci c'était le dernier... Le questionnement de l'homme sur le destin est un sujet qui engendra durant encore de longues années même après ta disparition, bon nombre d'intérêt pour beaucoup de personnes. De grandes réfléxions, de vives discours afin que chacun puissent défendre son point de vue... Mais tout ceci vaut-il vraiment la peine ? Carpe diem... Vivre comme si c'était nos derniers instants. Mais si nous passions nos journées à vivre comme si c'était le dernier, chaque jour ne serait-ils pas tout simplement banal ? Encore lorsque tu pensais avoir trouvé un chemin sur lequel marché. Tu réfléchissais encore sur la véracité de celui-ci et son utilité. Tu réfléchis bien trop mon chèr ami. Est-ce pour ceci que tu ne l'ai pas entendu se rapprocher de toi ?
Tout ce que tu as entendu et qui attisa ton intérêt fut cette voix calme et froide. Chaque mot sortie de sa bouche resteront sans doute gravés en toi durant tout le reste de ta vie. Aucune présence, aucune appréhension, aucun sentiment. Lorsque le son de ta voix arriva à tes oreilles, tu savais que cette personne qui que ce soit. Etait dangereuse. Tout dans son ton le prouvait. Il avait une voix qui était habituée à commander, une voix qui devait sur les champs de batailles transperçait les divers bruits : que ce soit des cris de douleurs, des bruits de lames ce fracassant l'une sur l'autre ou encore le rire abjecte d'un homme avant son coup final. Oui, cette personne sentait l'autorité. La férocité d'un prédateur, un prédateur qui ne connait pas la futilité. Une personne n'ayant jamais au grand jamais eu à craindre d'être une proie. Oui, peu importe son identité : tu étais sur... Il était sans aucun doute un puissant prédateur et il y avait toutes les raisons de croire que tu étais sa proie.
Madara Uchiha -Yo. Les écureuils ne sont pas les seuls à être pitoyable.
Ta tête ce détourna lentement de l'océan pour se poser sur lui. Ce que tu vis tout d'abord fut des cheveux sombres. Des cheveux aussi noirs que la nuit et les ténèbres. Puis ce fut ses yeux : eux aussi noir comme la mort elle-même. Les traits de son visage semblait affirmer ta pensée. Ce n'était pas une brebis ou un mouton, non c'était un lion. L'homme était grand et robuste, portant une sorte d'armure des anciens temps. Une armure de bataille, une armure lui donnant fière allure. Qui était-il... Soudain, ton coeur semblait appréhender la situation présente. Battant à vive allure dans ta poitrine comme ci il voulait s'enfuir en toute hâte de ce lieu, ou une calamité avait choisit de passer. Etrange sentiment, était-ce donc ça la peur ? Ton corps tremblait, regardant furtivement tes mains . Tu remarquas sans grand mal qu'elles tremblaient. Mais était-ce vraiment de la peur ? Ou bien de l'excitation. (...)
Instinctivement tu mis la main à l'un de tes sabres. Mais serait-il vraiment utile face à l'être ce tenant devant tes yeux ? Ou aurait-il l'utilité d'un simple cure dent ? Comment le savoir... Resserrant ton sabre, t'apprêtant à le dégainer et à te préparer à une bataille tu sentais qu'il valait mieux mettre de la distance entre vous. Sautant vers la mer et utilisant une simple jutsu afin de marcher sur l'eau tu pouvais mieux voir la personne ce trouvant, quelques minutes plus tôt en face de toi. L'être aux cheveux sombres, s'approcha de la falaise et la férocité d'un lion émanait de lui.
Mais c'était qui se type ? Il t'avait entendu marmonner et sans raison apparente venait à présent à ta rencontre. Ton cerveau fonctionnait rapidement, était-ceux du au stress ? Il te disait de t'enfuir et d'espérer qu'il ne te suit pas. De rentrer aux villages, ce lieu où tu serais protégé. Mais tu avais le sentiment que cela ne suffirait pas et en plus tu ne pouvais caché à toi même ce sentiment d'essayer de confronter ta lame à cette être au-delà de toute possibilité qui se tenait devant toi. Oui, mettre ta vie en jeu. Vivre ou mourir. Cette réflexion sur le destin pourrait bien avoir une réponse aujourd'hui. Ce jour sera t-il ton dernier ?
Iori Saizou - Eh bien. Je ne te connais pas, ni toi, ni ton cher ami. Mais la plaisanterie est une sorte de duel où il n’y as pas de sang versé. Es tu un simple plaisantin ? Ou es tu le prédateur qui fait frémir mon être ?
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