Bien faire son travail demandait de se lever tôt. Il faisait encore nuit et le Tsuchikage allait déjà devoir se mettre au boulot...
...
et le Tsuchikage allait déjà devoir se mettre au boulot...
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ET LE TSUCHIKAGE ALLAIT DEJA DEVOIR SE METTRE AU BOULOT !
D'un sursaut, il ouvre les yeux, déphasé.
Agna ?
Debout feignasse, tu as du boulot !
Maiiis...Maiiiiiis...Maiiiiiiiiis !
Silence ! Va faire ton taff un peu !
Maiiiis, je veux rester dans mon liiiiiit, câliner Nëssaaaaaaaaaa !
Il se blottit contre elle, l'enveloppant entre ses bras, se plaquant dans son dos.
Ça suffit !
Grognon et abattu, Naotaka sortit enfin de son lit pour aller se préparer. Il fallait donner l'exemple aux ninjas du village après tout et larver dans un lit n'en était pas un correct.
La journée s'avéra être plutôt tranquille. Pas de retour particulièrement mouvementé de missions, ni de demandes extravagantes venant du pays. Les diverses équipes d'espionnage avaient sans doute décider de ne pas envoyer leur rapport aujourd'hui, dans un effort coordonné pour rendre la vie du Kage plus calme en ce jour particulier.
Au fait, tu sais que Nëssa t'attendra chez toi tout à l'heure pour Pâques ?
Euh...
Tu sais qu'il serait bien de lui offrir une boite de chocolats ?
Euuuuuuh...
Parfois je me demande ce que tu ferais sans moi...
Dans un ultime effort pour ne pas se couvrir de ridicule, Naotaka se mit en quête de chocolats. Bien évidemment, il lui fut impossible d'en trouver au village en pleine après-midi de Pâques (sinon c'est pas drôle). Il fut donc contraint de se rendre dans un village civil du pays. Naturellement, il était tard lorsqu'il mis enfin la main sur l'objet de ses désirs.
Bien qu'il rentra rapidement chez lui, il faisait tout de même déjà nuit lorsqu'il atteint enfin sa maison. Hélas, sa douce Nëssa était déjà endormie, allongée sur le canapé, sans doute bien peu confortablement. Naotaka entreprit alors d'améliorer sérieusement sa condition. Après s'être donné un peu de mal pendant quelques minutes, il se saisit de sa chère et tendre et la porta dans sa chambre, la déposant sur le lit.
Fatigué par sa journée mouvementée, il ne tarda pas à la rejoindre. A nouveau, il se serra contre elle, l'enlaçant tendrement.
Tu ne sais faire que ça ?
C'est de ta faute ! J'ai pas eut mon câlin du matin !
Si Nëssa se réveillait doucement à présent, elle pourrait assister à la douce mise en scène de son amant. Tel un cliché, leur lit était couvert de pétales de roses et sur sa table de chevet trônait une boite de chocolats. De l'autre côté du lit, derrière Naotaka, la peluche gigantesque était posée au rebord du lit. Mais elle avait un nounours bien plus intéressant à câliner à présent.