Depuis quelques mois, ils avaient déniché un remède à la malade de la belle, ainsi, elle reprenait peu à peu un rythme de vie normal. Certes, Nëssa ne pouvait pas se battre ou encore utiliser des techniques de haut niveau, mais sa condition était tout de même meilleure qu'avant. Déjà, la kunoichi se permettait de sortir de la maison, prendre l'air, faire des petits voyages et surtout d'aller voir de vieux amis. De nature vagabonde, elle n'appréciait pas nécessairement vivre renfermée. Eh ouais, le mode de vie d'un ermite ne lui plaisait pas du tout. Ayant passé si près de la mort à cause de la malédiction liée à son chakra, la demoiselle chérissait encore plus sa liberté. Maintenant, elle comprenait que n'importe quelle existence pouvait se montrer fragile et se terminer comme si de rien n'était. Il s'agissait de son expérience la plus difficile. Heureusement, la beauté avait réussi à survivre; son mental devenait plus fort. De jour en jour, elle progressait psychologiquement et savait que ce chemin l'aiderait à son accomplissement personnel.

Aujourd'hui, le gros matou blanc était resté dans sa demeure, ne désirant pas qu'il attire les regards trop indiscrets. En effet, même si cet univers se peuplait de choses bizarres, apercevoir un énorme tigre se balader au centre des rues n'avait rien de vraiment rassurant. La féroce réputation des grands félins ne possédait rien de jovial et Nëssa comprenait cela. Après tout, son but n'était absolument pas d'effrayer la population locale avec son Pépite. Le pauvre minou devait donc attendre sagement ailleurs pendant que la sublime femme accomplissait ses diverses courses en ville. Ce fut pour cette raison qu'elle se retrouva au pays de la terre. Hélas, la kunoichi n'envisageait pas d'aller rendre visite à son ami d'enfance, Naotaka, mais plutôt de courir les boutiques, comme d'habitude. En effet, elle avait détecté de bonnes aubaines à ne pas négliger. Avec deux Uchiha chez elle, la dame devait éventuellement organiser ses affaires ainsi que son budget. Ils vidaient le frigo à une vitesse éclair et leurs vêtements subissaient souvent de mauvais quarts d'heure. En venant ici, la dernière survivante du clan Eikaeiën accomplissait tout simplement son devoir de femme.

La maîtresse du ninjutsu pénétra à l'intérieur d'un petit magasin, ayant l'habitude de le fréquenter lorsqu'elle passait par ce village. La vendeuse la salua de la tête en signe de reconnaissance et Nëssa fit exactement de même. Elles ne se connaissaient pas personnellement, leur relation se limitait seulement qu'à quelques ventes et discussions vite faites, mais cela ne leur empêchait pas de se montrer sympathique l'une envers l'autre. Par simple courtoisie, l'employée de la boutique prit soin de lui demander si elle avait besoin d'une quelconque assistance. Hélas, la kunoichi au regard sanguin ne ressentait pas spécialement l'envie d'être aidée et pouvait très bien se débrouiller toute seule. Ce fut donc ainsi que la jolie demoiselle se perdit au coeur des rangées. Il s'agissait d'un endroit où l'on vendait des vêtements de haute couture et elle recherchait principalement quelque chose pour son Madara, souhaitant lui offrir un petit cadeau, mais surtout parce qu'elle en avait marre de ses vieilles fringues d'une autre époque. Par chance, la douce repéra un magnifique manteau noir pour lui. Il était long et sa coupe semblait être parfaite. Sans aucun doute, cette pièce plairait au shinobi légendaire.

Suite à son achat, Nëssa sortit du bâtiment, sourire aux lèvres. Elle avait tellement hâte de voir la réaction de son compagnon, rien de plus normal. La ténébreuse n'était qu'une femme ordinaire, au fond. Ses désirs et ses envies s'apparentaient très bien avec ceux de n'importe quelle autre civile. Perdue au beau milieu de ses rêvasseries, la belle arpentait la rue principale, ne portant pas vraiment attention aux choses qu'il pouvait y avoir autour d'elle-même. Bref, sa vie allait à merveille, du moins, jusqu'à ce qu'un random individu vienne trébucher à ses pieds. Avec le vêtement de Madara dans les bras, son premier réflexe fut de reculer de quelques pas. Peut-être qu'il s'agissait d'un voleur, qui sait ? Malheureusement, la miss constata très rapidement qu'elle était coincée au centre d'une maudite bataille. Lorsque le rouquin tua froidement l'homme tombé au sol, de la peur s'installa doucement sur le délicat visage de la beauté. Et s'il tentait de mettre fin à sa vie ? Ni Madara ni Sasuke n'étaient là pour la protéger, elle se retrouvait donc vulnérable.

« Ne me faites pas de mal ! », dit-elle tout en essayant de prendre quelques distances avec cet étranger. Nëssa ne savait pas quel type de comportement adopter par rapport à une telle situation. Ça faisait trop longtemps que la kunoichi n'avait pas été témoin d'un spectacle aussi violent. Les batailles l'effrayaient et elle fuyait tout le temps la guerre. Que pouvait-elle faire face à ce Démon ?

Bouarf, encore une fois, on pouvait dire que la belle venait de mettre le nez dans une situation de merde. Premièrement, l'homme à la chevelure rousse se trouvant devant elle ne lui inspirait pas la moindre confiance. En même temps, comment croire en un individu capable de tuer froidement ? La victime avait-elle commis un acte si grave pour justifier une telle conséquence ou ne s'agissait-il que d'une mise à mort totalement gratuite ? Dans tous les cas, la maîtresse du fuinjutsu n'approuvait pas réellement ce style de comportement. Ce monde vivait constamment au sein de la guerre, alors pourquoi fallait-il ajouter des décès supplémentaires ? Bref, elle ne comprenait pas la forte excitation de son interlocuteur face à une situation similaire. Oui, la dernière survivante du clan Eikaeiën méprisait les shinobis qui assassinaient les civils. Selon elle, il était absolument possible de neutraliser une autre personne sans devoir lui retirer le précieux don de la vie.

L'ayant côtoyée de près, la mort l'effrayait du plus haut point. Nëssa n'aimait pas lorsqu'elle avait l'occasion de la revoir de ses propres yeux. Désormais, elle allait très certainement faire davantage attention à ses faits et gestes. Ça lui faisait tellement peur ! En ce moment, sa seule envie était de partir en courant, de quitter ce lieu et de ne plus jamais y revenir. Hélas, son esprit curieux prit rapidement le dessus. Comme si souvent, elle fréquentait un personnage potentiellement dangereux. Heureusement pour elle, la demoiselle ne connaissait toujours pas les véritables motivations du nukenin de la foudre... Eh ouais, la compagne du shinobi légendaire ignorait que l'étranger recherchait son mari. Étrange coïncidence, n'est-ce pas ? Elle possédait un nombre considérable d'informations au sujet de Madara Uchiha. Et mieux encore, elle vivait depuis plus de huit décennies avec lui. La beauté avait donc tout ce qui désirait Hatoma sous la main. Éventuellement, elle ne comptait pas lui rendre la tâche facile et la suite de cette rencontre serait sûrement très riche en découvertes...

Le rouquin lui dit qu'elle ne devait pas s'en faire et qu'il n'était pas du genre à s'attaquer à des innocents. Bien sûr, la belle avait du mal à le croire sur parole. Ces gars-là étaient-ils vraiment fautifs au sein de cette histoire ? Cela, Nëssa ne le saurait peut-être jamais, dommage. « Mais... Qu'est-ce qu'ils ont fait de si mal pour mériter une telle mort ? », dit-elle d'une voix assez faiblarde. Sans aucun doute, le ninja d'en face se foutrait assurément de son petit avis personnel. Après tout, les meurtriers ne possédaient que très peu de considération pour les autres personnes. La douce femme fut même surprise de l'entendre dire de rentrer chez elle parce que la nuit allait bientôt tomber. En plus, il osait se présenter. Cet homme se nommait donc... Personne ? Quel prénom de merde ! Bref, la ténébreuse à la chevelure blanche se doutait déjà qu'il s'agissait que d'un bête pseudonyme. Quel genre de mère idiote donnerait un nom semblable à son fils adoré ?

Il lui proposa également de la raccompagner gentiment. Non merci ! Tout ça semblait être une sorte de piège et la compagne du cofondateur du village caché de la feuille ne souhaitait pas s'embarquer dans des conneries pareilles. Elle pensait que c'était la meilleure des décisions à adopter. « Je ne vois pas où vous voulez en venir et je n'ai pas besoin de votre aide pour retourner chez moi, vous n'êtes qu'un assassin ! », s'exclama-t-elle avant de lui tourner le dos et de commencer à s'éloigner de lui. Cet inconnu allait-il la retenir ou bien la laisser filer tranquillement ?

Sur le point de quitter cette scène inquiétante afin de rentrer à la maison, là où elle n'aurait sûrement plus rien à craindre, la belle se doutait tout de même que son interlocuteur allait réagir à ses précédentes paroles. Après tout, il s'agissait que d'un assassin... Comment pouvait-il rester insensible face à une situation similaire ? En tout cas, la kunoichi espérait qu'il ne se comporte pas d'une façon violente avec elle; ce serait fort bien dommage qu'il ait encore du sang à verser au sein ces lieux. Certes, la compagne du shinobi légendaire n'avait pas combattu depuis des lustres, mais il ne fallait surtout pas sous-estimer son niveau actuel. De nature maligne, Nëssa était capable de tourner complètement une situation à son avantage, et ce, rien qu'avec la force des mots. À vrai dire, la jolie femme n'appréciait pas les meurtres, la violence et tout ce qui va avec. En voir un de ses propres yeux avait le don de venir la chercher, peu importe la cause de celui-ci. Selon elle, on pouvait neutraliser un individu sans nécessairement mettre fin à son existence.

Jadis, la demoiselle partageait une idéologie totalement différente, comparativement à celle du moment. Durant son enfance ainsi que son adolescence, elle vivait un véritable calvaire à l'intérieur de sa famille. Fillette indésirée par ses « aimables » parents, ceux-ci lui faisaient souvent subir tous les préjudices possibles. Puis un jour, Nëssa voulut se venger de cette bande d'idiots en les tuant. Sur le coup, la séduisante meurtrière se sentait beaucoup mieux. Malheureusement, plus les années passaient, et plus elle regrettait son geste fatal. Le temps lui avait fait comprendre que d'autres solutions existaient. Elle aurait pû discuter avec son clan ou bien chercher à connaître davantage les membres de cette lignée. Eh bien non, la ténébreuse s'était trop renfermée sur sa personne. Maintenant, impossible de revenir en arrière. La beauté savait qu'on ne pouvait pas faire la paix en éliminant des gens. Comment transmettre cette philosophie aux autres shinobis et civils ? Comment les convaincre d'utiliser les bonnes méthodes ?

Lorsque la voix masculine de l'assassin à la chevelure rousse se fit entendre, la maîtresse du ninjutsu s'arrêta subitement de marcher. Éventuellement, elle pourrait l'ignorer et continuer son chemin, hélas, quelque chose lui en empêchait. En effet, le dénommé Personne semblait être tout sauf calme. Épprouvait-il du mal à contrôler ses émotions ? La belle écouta les dires de l'étranger. Donc, il souhaitait exterminer les points sombres de cette société ? Pourquoi anéantir quand il était possible de changer ? Pire encore, il osait inclure le nom de Madara au sein de son discourt. Comment...Comment... Il ne le connaissait pas du tout ! Ce ninja n'avait pas la moindre idée des réelles motivations du plus puissant des Uchiha. Ce n'était pas tout, il alla même jusqu'à penser que sa moitié avait commis une erreur en s'alliant avec ce gamin d'Obito. Pour qui se croyait-il pour affirmer une telle chose ? Ces décisions-là ne le regardaient absolument pas.

Par pur réflexe, Nëssa se retourna vers son interlocuteur, n'hésitant pas une seule seconde à le dévisager, signe que les paroles du rouquin ne lui plaisaient pas vraiment. « Ce n'est pas en éliminant des gens que l'on construira un monde meilleur. Même si ces personnes sont fautives, cela ne fait qu'entretenir le cercle de la haine. Et je suis certaine que ce Madara savait bien ce qu'il faisait. C'est un grand shinobi, après tout. », expliqua-t-elle sans pour autant mettre en avant sa relation amoureuse avec le cofondateur de la feuille. La belle évitait de dire les détails de sa vie privée au premier venu. Normal quoi, elle fréquentait des déserteurs. Si ces informations arrivaient aux oreilles des Cinq Grandes Nations, ceux-ci risquaient assurément de la prendre comme cible.

« Désolée, je ne voulais pas provoquer ta colère. Tu devrais rentrer chez toi, il commence à faire froid... », conclut-elle d'une voix faible. Finalement, la kunoichi se rendait sûrement compte qu'il était impossible de convaincre tout le monde et de chercher à débattre. Peut-être qu'il existait de meilleures idéologies que la sienne, qui sait ? Nëssa manquait cruellement de confiance et elle ne désirait pas continuer à faire la morale à cet homme. Ne voulant pas créer de problèmes supplémentaires, la demoiselle n'avait pas l'intention d'aller le dénoncer aux autorités. Des soucis, il y en avait déjà bien comme ça ! À quoi ça servait d'en rajouter une couche de plus ?

La dame haussa légèrement les sourcils lorsqu'elle entendit les paroles du nukenin à la chevelure de carotte. Sur le coup, elle eut envie de lui répondre plus durement, de lui révéler la tragique vérité, mais cela n'en valait peut-être pas la peine. La douce ne désirait pas trop déblablater sur sa vie personnelle et sa relation amoureuse avec l'individu que recherchait son interlocuteur. Bref, Nëssa devait subir cette vilaine frustration, celle de devoir se taire et se comporter docilement. Même si elle en avait plutôt l'habitude, ce genre de situation commençait belle et bien à l'agacer. La belle se sentait assez inutile et croyait de plus en plus qu'elle ne pouvait pas avoir un réel impact sur ce monde. Comparativement à des hommes comme Madara ou encore Naotaka, le demoiselle n'était absolument rien. Elle souhaitait des choses, mais ne possédait pas la capacité de les obtenir par ses propres moyens. L'intervention de ses proches semblait souvent être nécessaire afin que ses ambitions aboutissent concrètement. Aujourd'hui, sa volonté réussissait à mieux se faire entendre que jadis, bien qu'il lui reste toujours une longue route à réaliser. Une femme peut-elle égaler la force d'un homme ? Peut-elle véritablement atteindre le bonheur par elle-même ?

Contre toute attente, un fin sourire se dessina sur les divines lèvres de la beauté lorsque le dénommé Personne parla une nouvelle fois du shinobi légendaire. Comme quoi, les cinq nations tenteraient d'assassiner Madara quand celui-ci sera retrouvé. Eh bien, ils pouvaient essayer... Connaissant parfaitement l'Uchiha, elle savait très bien qu'il était capable de mettre au tapis des armées entières sans subir la moindre égratignure. À son avis, les shinobis qui le traquaient devraient plus songer à le fuir qu'autre chose. La puissance de cet homme n'était clairement pas à sous-estimer, surtout qu'en ce moment même, il pouvait se vanter de posséder les pouvoirs du sage des six chemins. « Tu perds sûrement ton temps à le chercher ainsi... Et même si tu parviens à le trouver, il... » Soudain, la kunoichi au regard écarlate s'arrêta au beau milieu de sa phrase. En effet, une petite visite surprise vint l'interrompre. Son sourire s'effaça rapidement et son visage prit un air effrayé. Qui était-ce ?

Ses craintes se volatilisèrent assez vite, puisque Nëssa y reconnut son ami d'enfance et amant, Naotaka. D'ailleurs, celui-ci ne se gêna pas un instant à mettre une raclée au rouquin. Pourquoi faisait-il cela ? Avait-il une graine contre lui ? Éventuellement, il venait de commettre des meurtres. Ces gens appartenaient-ils à son cher village ? Enfin, elle ignorait la cause exacte de sa présence en ces lieux, mais bon, ce n'était pas grave. La belle éprouvait de profonds sentiments envers le Tsuchikage et le simple fait de le voir la comblait de bonheur.

Elle ne put s'empêcher de rougir en le voyant prendre une posture chevaleresque. Malgré toutes les aventures qu'ils avaient pu vivre ensemble, la demoiselle conservait toujours un petit brin de gêne à son égard. « Nao-kun, pourquoi tu lui as fait ça ? murmura-t-elle doucement avant de détourner le regard vers le côté suite à son baise-main, n'osant pas le fixer droit dans les yeux. Je suis contente de te voir. », termina-t-elle le visage aussi rouge qu'une tomate. Le pire dans toute cette histoire, c'était que la kunoichi ne se rendait pas vraiment compte de son allure actuelle. Face à cet homme, la beauté n’arrivait, sans aucun doute, pas à gérer ses émotions.

Hélas, la situation ne semblait aller qu'en empirant pour la kunoichi. Lorsque son copain se colla derrière elle, son fragile petit coeur se mit à palpiter. À vrai dire, Nëssa se sentait un peu embarrassée par cette situation, ayant surtout peur du regard que les autres personnes pouvaient avoir envers eux. La belle était une femme plutôt discrète qui n'avait pas spécialement l'habitude d'être le centre d'attention. Malgré les années et tout le temps passé en compagnie du Tsuchikage, elle avait toujours du mal à si faire. Tranquillement, les joues rosées de la demoiselle à la chevelure blanche s'estompèrent. En fin de compte, elle arrivait à retrouver son sang-froid. Après tout, ça ne servait à rien de partir sur ses grandes émotions, surtout que le rouquin meurtrier ne paraissait pas encore décidé à quitter les lieux. Enfin, c'était ce qu'elle croyait jusqu'à tant que ses mirettes rouges perçoivent une quelconque technique de ninjutsu le retenant sur place.

Bien sûr, ça ne lui prit pas beaucoup de temps à constater que son amoureux était bel et bien l'auteur de ce jutsu. De toute façon, à part lui, personne ici n'avait la capacité de réaliser ce genre de tour et elle se doutait certainement que le nukenin ne se piègerait pas lui-même... Son regard intrigué se dirigea vers son amant. D'une voix faible, pour qu'il puisse être le seul à l'entendre, Nëssa s'invita à prendre la parole. « Ça ne sert à rien de s'énerver... Tu vois bien que la violence ne fera qu'empirer les choses. » Malheureusement, sa tentative de le calmer ne fut qu'un misérable échec, puisque son compagnon de toujours continua ses démonstrations de force, cette fois en manifestant une écrasante quantité de chakra. La belle ne se sentit pas vraiment intimidée par cela, ayant tout simplement l'habitude de fréquenter des gens possédant une source d'énergie aussi gigantesque, comme Madara. Bref, la situation actuelle ne la rendait absolument pas heureuse. Vivement que ça se termine.

Devait-elle intervenir ? Non, la beauté n'en voyait pas trop l'intérêt pour le moment. Bon, Naotaka semblait avoir une dent contre lui et il avait sûrement ses raisons... Et éventuellement, la maîtresse du ninjutsu apprit très vite que le ninja roux avait tué des Iwajins, du moins, elle en avait eu la confirmation avec le précèdent dialogue de l'ombre de la terre. Puis... Il fallait également avouer que la belle avait totalement la tête ailleurs. Comment résister à la venue de son bel amant ?

Loin d'être insensible au divin toucher de ce grand shinobi, son sentiment d'envie envers lui ne fit qu'augmenter. La douce femme sentait parfaitement bien le corps chaud de l'homme collé contre elle et cela lui procurait déjà des sensations plus qu'agréables. « Tu m'emmènes avec toi, mon lapin ? », murmura-t-elle tout en fermant lentement les paupières. La belle manifestait ouvertement son profond désir d'être en tête à tête avec lui. À ce moment-là, une petite pensée s'envola pour Sasuke et Madara qui devaient sûrement attendre son retour à la maison. M'enfin, ce n'était pas si grave... Avec tout ce qu'elle avait enduré ces derniers mois grâce à sa maladie et sa mauvaise condition physique, Nëssa pouvait bien se permettre de faire ce genre de chose en compagnie de son premier vrai amour, hein ?