Une rencontre inattendue
U z u m a k i    N a r u t o

Aucune personne ne se croirait aussi entêté que moi. Beaucoup de gens me foutent sans cesse ses mots dans les oreilles. L’importance de l’amitié eut toujours une très grande place dans ma conscience. C’est surtout pour cette cause, que je n’ai cessé de m’entraîner encore et encore, pendant des années dans le but de protéger mes amis. L’affection que je ressens pour ces personnes est si forte que j’aurai même risqué ma vie pour sauver les siennes. Eux qui ont toujours cru en moi, alors que je luttais chaque jour contre ma personne. Hier comme aujourd’hui, c’est avec plaisir et fierté que je me bats pour tous. Du moins, je fais de mon mieux.

Je me souviens encore. La mort de l’ermite pas-net m’avait foutu dans un état très désagréable. Même si cette épreuve m’a permis d’atteindre un autre niveau de ma vie, je n’arrive point à retenir ces larmes qui brutalisent mes yeux dès que j’ai une pensée en mon maître. En effet, bien qu’il soit pervers et très bizarre, il était plus qu’un simple Sensei ou un ami pour moi. L’amour que j’avais pour l’écrivain atteignait la barre du paternel. L’ex-utilisateur du Rinnegan, désormais dans les profondeurs de l’au-delà, m’a arraché Jiraya, et ce pour toujours. Pourvu qu’on se reverra un de ces quatre. Dans un autre monde, bien entendu. Je voudrais le revoir, mais pas sous forme fantôme ! Héhé, j’ai très peur de ce genre de créatures !

Cependant, le décès très amer de mon mentor m’amena à aller à la découverte de cet endroit si beau, si calme et paisible. Les habitants, bien que non humains, sont très intéressants et plutôt supportables. Tel un paradis, qui malgré sa beauté et son air magnifique de vie, tâché de nourritures « désagréables ». Faut pas être fou mamie-ermite, quel humain pourrait avoir l’envie de déguster la famille de Mr. Asticot. Enfin, ce n’est surtout pas moi ! Pourtant, si j’étais là-bas, ce n’était pas pour me grossir le ventre. Le mont Myoboku fut la source de nouveaux pouvoirs dont j’en ai fait usage pour vaincre Pain. Je reste fidèle à mes amis crapauds. Même si maintenant, Kurama me comble de puissance, je n’oublie pas ceux qui ont fait de moi le fidèle héros de Konoha !

Une journée banale, comme toujours. Ce sont les yeux fermés que j’effectue des mouvements pour me permettre de sortir de mon lit. La nuit a été agréable et je m’en réjouis énormément. J’ouvre enfin mes pupilles, apercevant par la fenêtre, le soleil briller à mille feux. Bien que difficile, j’arrive finalement à me tenir sur les deux pieds afin d’aller prendre le petit déjeuner. Je scrute toute la pièce avant de poser mon postérieur sur l’unique chaise de ma chambre, faisant face à la table. Il est vrai que je suis l’un des sauveurs de Konoha, mais je n’ai pas de vie différente de celle des autres. Je suis Naruto, aujourd’hui et toujours et ça n’a pas changé ! Buvant mon café, je reçois la visite de ma coéquipière, Sakura. Visiblement, elle doit avoir besoin de moi. Suite au mince bruit de la porte, la voix de la Chuunin brisait à nouveau le silence. Elle m’expliquait qu’on avait été convoqué chez Kakashi-senseï. Ah pardon, Hokage-sama !

Encore une mission. À peine la joie se lisait sur mon visage, que le Hokage, sixième du nom, gâchait tout en me dirigeant l’objectif de celle-ci. En effet, je devais parcourir la vallée de la fin pour retrouver un certain parchemin lié à une technique interdite… Euh non… Non, je devais plutôt attendre un gars, venu d’un autre pays pour me le livrer. Pourvu que ce Shinobi de Kiri soit suffisamment fort pour m’amener le parchemin très rapidement et sain et sauf. Pourtant, c’est que j’allais faire la rencontre d’une certaine personne. Assise sur un des rochers qui peuplaient l’environnement, une femme au visage d’ange avec une chevelure presque parfaite, se faisait remarquer en s’imposant là. Elle avait l’air de scruter les deux grands monuments du Shodaime et celui de Madara. Néanmoins, j’ignorais ce qu’elle faisait vraiment, ce qui attisait le plus mon attention, c’est qu’elle répondait aux mêmes critères qu’une femme dont j’avais déjà entendue parler. Je vous épargne les longs détails. Nëssa du clan Eikaeiën et femme de la légende Uchiha. Était-ce elle ?

« Salut madame, euuh.. désolé, votre visage me dit quelque chose… pourrai-je savoir qui êtes-vous et… que faîtes vous ici… ‘ttebayo ? » Dis-je en me grattant le crâne

Mon regard fixé au sol ne pouvait oser faire face à la dame. J’étais un peu gêner d’approcher cette magnifique inconnue. Le son de ma voix rétrécissait à mesure que je poursuivais ma phrase. J’avoue, parler aux demoiselles, surtout les plus belles, n’a jamais été mon point fort. D’où le fait que je me fasse toujours « clasher » par Sakura-chan. Néanmoins, je devais rester attentif, si c’était bien la femme qui animait mes doutes, les chances qu’elle me tombe dessus étaient assez énormes. Après tout, c’est l’amoureuse de Madara et il se peut qu’elle nourrisse les mêmes convoitises que lui. Toute fois, Kurama m'avait l’air beaucoup plus serein et très calme.

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Une rencontre inattendue
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Le soleil rendait le coin beaucoup plus clair et très visible. On pouvait profiter d’un paysage magnifique. Les roches, les arbres. Enfin tout. C’était ça aussi qui faisait la force du village. C’est par cet endroit tellement unique que Konoha est considéré comme un village de légende. Je suis si fier de faire partie de cette patrie. Certes, j’ai vécu la douleur du Jinchuriki ici, mais quand même. J’ai su me relever. Ce monde d’isolement dont j’appartenais, j’ai pu le quitter. L’aide de certaines personnes, leur confiance m’a été très bénéfique. Je peux réjouis d’être aujourd’hui à leurs côtés.

Ici, ce lieu très historique pour avoir été témoin du versus typique entre les deux chefs de Konoha. Peut-être même ironique. Aussi drôle qu’il puisse paraître, la vallée de la fin semble être la meilleure des arènes où les Uchiha se défoulent contre leurs meilleurs amis. Par le passé Madara contre Hashirama. Maintenant, moi affrontant terriblement mon rival. Des souvenirs que ma conscience essaye de fuir en vain. J’ai encore des regrets et je l’avoue. C’est ici que tout a commencé. C’est à partir de là que mon camarade est devenu ce qu’il est aujourd’hui. Qu’aurai-je pu faire pour le sauver ? Le Naruto d’avant allait-il s’exécuter comme il le fallait ? Manque d’audace ou pas, je n’ai jamais pu faire ce qu’il a fallu depuis toujours.

Depuis mon affrontement contre Sasuke, je foulais les pieds quelques rares fois ici. Si ce n’est pour de vraies raisons, comme cette tâche que m’avait confié Kakashi-senseï ! Une mission aussi simple –ou pas- que celle-ci. Néanmoins, le shinobi de Kiri retardait, il prenait trop son temps, alors que la patience me quittait peu à peu. Savait-il au moins qu’il y a un type ici qui l’attendait ?! J’aurai tout misé sur un « non » ferme, mais qu’importe. J’avais trouvé une personne beaucoup plus intéressante qui allait me faire « trainer » encore quelques temps avant que j’atteigne la limite de mon impatience ! J’ai en face de moi ladite épouse de Madara… Le vrai Madara, je ne parle pas de cet imposteur au masque spiral ! Je me demande toujours si celui-là vit toujours avec nous. Bof, de toute façon, sa vie m’importe moins. M’enfin, tout compte fait, il semble ne plus avoir à faire à l’alliance, on peut être heureux…

« Heeeiin !? Yosh !! Je le savais ‘ttebayo !! Héhé ! » Dis-je en reculant suite à un sursaut puis la pointant du doigt

Son visage angélique laissait apparaître des yeux… tout rouges ! On aurait cru voir le typique Sharingan du clan appartenant à mon rival. Pourtant, ce n’était juste que la vive couleur de ses pupilles. Les gens comme Nëssa étaient d’une grande rareté ! Le légendaire Dôjutsu de son homme avait-il déteint sur elle ? Reste à voir. Pourtant, il n’y avait pas que son physique qui était doux. Sa façon de parler, sa douce voix. Elle dégageait surtout une énergie positive. Son aspect était tellement presque parfait, que je me serai cru fait prendre dans un Genjutsu. Moi qui me suis donné la mission d’affronter toute personne alliée à Madara. J’étais plus réticent vis-à-vis de la femme. De plus, elle prétendait profiter du paysage de l’endroit.

La confiance n’était, cependant, pas totalement présente dans mon cœur. Je ressentais une autre présence. Une sorte de Kuchiyose, mais cette entité ne dégageait pas les mêmes caractéristiques qu’une invocation… Mes pensées se chamboulent, jusqu’à ce que mes yeux finissent par apercevoir un tigre blanc, le haut de l’arbre qui se trouvait non loin de mon interlocutrice. J’avais tout vu. Sa stratégie, je l’avais cernée… Son animal allait se jeter sur moi par surprise, pendant que j’aurai la garde baissée. Ensuite, elle va profiter du déséquilibre causé par le tigre sur moi, pour m’achever… Héhé, son plan avait échoué, elle pouvait toujours rêver si elle comptait faire comme mon imagination me le dictait !

« Nëssa ? Héhé… Moi aussi, très enchanté de vous connaître… Mais euuh… comment me connaissez-vous ‘ttebayo ? »

Caressant gentiment ma nuque, les yeux fermés timidement, un rictus de fierté s’affichait sur mon visage. Je suis vraiment connu et ça me fait toujours plaisir lorsqu’on me le fait savoir ! Même involontairement. Faut dire que mes exploits face à Pain, puis lors de la guerre, m’ont fait un petit nom. Et ce n’est pas les habitants du Pays de la Foudre qui diront le contraire ! Eux qui m’ont accueilli chaleureusement, parce que je demeure à être celui qui a difficilement vaincu l’ex-leader de l’Akatsuki. Néanmoins, le cas de la dame  était bien plus différent. La lune rouge semble avoir le CV de tous Jinchuriki dans le monde. Rien ne m’étonne qu’elle connaisse mon identité.

« Je ne suis pas bête Nëssa-chan ! Tu as bien l’intention de m’enlever ; pour cause, le Bijuu qui m’habite. N’est-ce pas ? »

Mon visage se renfermait, exprimant ainsi ce sentiment d’exactitude. Cette poursuite à la chasse des Bijuu était toujours active. Finalement, je suis épuisé de tout ça. Dès que le sourire s’offre à moi, la décevante apporte elle aussi sa surprise. Madara, il était certainement la raison de la venue de sa femme ici. Bien que rien ne justifie une telle affirmation. Aussi que même, un petit sentiment de doute me piquait. De toute façon, si c’était le cas, je l’aurai su très rapidement. Pas que je suis un médium, mais mon instinct ne me trompe jamais. Encore moins mon fidèle compagnon, Kurama. Lui qui n’avait toujours pas osé lever la voix de la journée !

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Tout va pour le mieux !
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L’Akatsuki, ils n’en finissaient pas ceux-là. Je me souviens parfaitement de cette femme, Konan. La subordonnée de Nagato, mon vieil ennemi. Cette organisation était vraiment sécrète et prête quasiment à tout pour arriver à leurs fins. Allant de puissants ninjas, à de puissantes kunoichis ! Drôle de façon d’arriver à tous nous capturer, nous Jinchuriki. Dans un élan féminisme, ces dames ne sont certainement pas à négliger. Au contraire, c’est plutôt elles qui dédaignent leurs adversaires. La femme qui appartenait autrefois à Âme en est la preuve palpable. Serait-ce le fait de se sentir en sécurité aux côtés de ces puissants déserteurs qui semblent agir comme des protecteurs ? Hmm peu importe toute façon, même si ça semble plausible. Elle, aux cheveux bleus, était accompagnée de Pain, et cette nouvelle dame en face de moi était l’épouse du légendaire Uchiha Madara. L’homme qu’on croyait tout bêtement avoir vaincu, avant qu’il nous surprenne en prenant lâchement la fuite. Accompagné de son inférieur Tobi, le ninja au masque ridicule !

Comme presque la majorité de ceux qui ont déjà entendu parler de moi, Nessa me connaît grâce aux exploits que j’eus à réaliser durant la toute dernière guerre Shinobi. Mais en plus, le fait de côtoyer Madara, mon pire ennemi, ce dernier l’avait parfaitement informé de mon existence. Rien de tout ça ne m’étonne ou s’impose comme étant surprenant. On pourrait dire que je m’attendais à ça, venant d’un membre de la lune rouge. C’était quasiment la même chose quand Kakuzu, cet enfoiré ayant plusieurs cœurs, m’avait aperçu. Une popularité tout de même amère. Apprendre qu’on a le visage et toutes autres informations nous concernant, dans le book d’une organisation sanguinaire, ça ne pouvait que donner des frissons. Itachi, le frère de Sasuke, arrivait même jusqu’ à Konoha avec son complément dans le but de me capturer. Heureusement que ce jour-ci, l’ermite pas net était intervenu à temps, sinon je me demande où je serai à l’heure actuelle ! Forcément, ça aussi ça fait partie des souffrances qu’endure un Jinchuriki avec son Bijuu.

Ma réaction était tout même inchangée. D’un coup, un gros vent soufflait, faisant voltiger ma chevelure et mes habits, entre moi et l’Eikae… machin. Enfin, son nom de clan. Certainement oui, cette appellation me posait problème dans le langage. Ses ancêtres auraient pu choisir un nom beaucoup plus classe et simple… Tout comme Uzumaki ! Héhé... Elle peut remercier son mari de lui avoir sûrement attribué le même nom de famille que mon rival. Celui-ci au moins est beaucoup plus plaisant à porter. Pourtant, même si elle porte le nom Uchiha, ses capacités risquaient de ne pas être semblables à celles du clan de son époux. Elle qui m’affirmait clairement qu’elle n’était point en mesure de me capturer, vu ses « capacités moindres ». Bon, ce n’est pas comme-ci j’étais con madame ! Certes, pas comparable à Madara, mais tout de même héritière d’une partie de ses pouvoirs. M’enfin, Kurama n’avait pas encore bronché à propos des compétences de mon interlocutrice. C’est pour dire, tout allait bien pour le moment !

« Hmm, pourquoi devrai-je vous croire, Nëssa-chan !? »

Après ma phrase, s’ensuivent des arguments au sujet de l’ennemi mondial. Apparemment, monsieur laissait madame agir de son plein gré. Elle prétendait qu’elle pouvait faire ce qu’elle veut, ne participant pas aux idéaux déplacés de son mari… Je l’aurai cru, mais je doutais toujours. Elle parlait pourtant avec assurance, sans l’air de craindre quelque chose. La dame croyait en ce qu’elle disait, on aurait dit que la vérité ou la sincérité l’épaulait en cet instant…

« Je vois, héhé !! C’est cool de vivre en étant libre de ses mouvements dattebayoss ! »

Au moins ce n’était pas une prisonnière de foyer. Le visage toujours fixé vers le monument des fondateurs de Konoha, Nëssa restait indifférente à mes phrases, se basant plutôt sur une autre question. Un peu comme-ci elle voulait dévier et arrêter de parler de son promis. Je comprends bien cette réaction, c’est comme-ci j’entamais une discussion avec une autre personne sur… enfin vous savez de qui je veux parler. Pas besoin de vous faire un dessin !

« Mon village, il va très bien ! Maintenant que la paix existe, la vie est plus belle et profitable, yosh !! » … « Néanmoins, si vous n’êtes pas là pour moi, qu’est-ce qui vous amène ici ’ttebayo ?! »

{Sub.}

« Si c’est bien cette femme, ladite épouse de Madara, faudrait faire gaffe tout de même, Naruto ! »

« Ah ben, c’est pas trop tôt toi, j’croyais qu’tu ronflais encore ! »
{Fin Sub.}

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Gentil “Toutou” !
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Encore heureux que Kurama me conseille de rester sous mes gardes. Il était clair que je peux être victime d’attaques surprises de la femme. Elle, femme de mon ennemi juré, était trop… « clean » pour être vrai. Oui, elle était assez gentille pour une femme habitant avec cet enfoiré de Madara ! Plutôt surprenant qu’elle ne s’est pas laissé trainer par les idéaux de son mari. Heureusement qu’il y a encore des gens intelligents de nos jours, qui ne se sentent pas obligés de suivre aveuglement un type comme l’Uchiha, juste parce que tu « l’appartiens ». Nëssa est la preuve visible que la liberté n’est pas impossible en vit de couple ! Enfin, j’ai l'impression de trop appuyée sur le mot « liberté »… Arf ! Quand ça m 'prends, je deviens fou, ouais. Mon esprit n’est plus libre…

L’occasion de m’informer au sujet de Sasuke s’offrait à moi, mais j’hésitais toujours. Malgré ce petit temps passé, j’avais encore une certaine timidité envers l’héritière du clan Eïka-machin ! Elle qui vivait avec mon rival. Qu’est-ce qu’il pouvait bien chercher du côté machiavélique, enfin, la femme à la chevelure enneigée est bien gentille, mais est tout de même du mauvais côté. Je ne voulais pas la gênée alors qu’elle s’impliquait tendrement dans ses rêves et s’informait comme elle le pouvait à mon sujet, en plus de chercher à savoir comment se porte le village. Néanmoins, ma question dirigeait la conversation vers un sujet frais. Elle décrivait la cause de son arrivée par le fait que ses ancêtres vivaient non loin de Konoha ! Intéressant, oui. Des souvenirs la troublaient encore, ce qui animait son esprit à baser son esprit sur ce voyage.

{Sub.}

« Hmph… Je vois, aucun doute, c’est bien Nëssa du clan Eïkaeïen. L’épouse de Madara ! »

« Oh, on peut dire tu as beaucoup de connaissances toi ‘ttebayo…! Tu la connais ?? »

« Evidemment, c’est la femme de mon ex-invocateur. Qu’est-ce que tu crois ? »

« Hmm… »
{Fin Sub.}

« Oh, donc tu… »

Le sourire innocent de la dame me rassurait de plus en plus lors de la conversation. Elle soufflait tranquillement, elle restait sereine. Au moins, elle me fait confiance pour ne pas lui sauter dessus bêtement comme un chien gardien ! Néanmoins, son gros félin blanc aux rayures noires tenta de jeter sur moi. Il s’approcha lentement vers mon corps en grognant férocement. Qu’est-ce qui pouvait mettre ce tigre rare dans un tel état. Enfin, ce n’est pas comme-ci j’ai fait de geste brusque depuis le début… euh non une fois, mais ça compte plus vu qu’il n’a pas réagi au même moment ! Toutefois, heureusement pour moi que sa patronne le maîtrisait bien, tellement bien que la bête se calma net, enfin arrêtait sa démarche. Il me fixait toujours, rooh, c'est quoi ce bordel. Je n’avais pas envie qu’il me morde… Du coup, un problème « majeur », qu’il fallait régler avant de terminer la discussion. >_<’

« Haan, tu pourrais le rappeler vers toi ? Il est assez effrayant avec son regard ‘ttebayo ! »

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Le Clan “Einkay-machin” ?
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Une mission purement de bas niveau, qui se transforme en une longue discussion. Seulement, je ne voyais même pas le temps passer. Vu qu’il passait si vite. En effet, j’appréciais vraiment la compagnie de la belle dame à la chevelure immatriculée. Habitué à la brutalité féminine, mis à part Hinata, je trouvais très chic d’échanger avec une femme très féministe. Comme quoi, le vieil Uchiha avait bon goût quand il s’agissait de choisir une épouse. Néanmoins, la présence de son animal de compagnie, s’avérait être gênant. Le tigre était décidé à me faire la peau, un comme s’il avait ressenti une expression négative sur moi. De toute façon, mon impression sur la bête était toujours même. Il ne semblait pas normal. Il est rare de trouver des animaux pareils. Soit, c’était mon instinct.

Heureusement, la belle Nessa avait un total contrôle sur son petit compagnon. Visiblement, le tigre était à une plaquette de chocolat, près. Très amusant. Désolé pour lui, mais je n’avais pas de produit de marque « Kitkat » ou encore j’en étais pas. Dans les cas, j’étais très vite soulagé. Pas pour ma propre vie, mais surtout pour celle de l’animal et aussi par peur de blesser ou décevoir son dompteur. Lui balancer un truc brutal dans la gueule et tout serait vite terminé. Enfin, encore que je ne connais pas les capacités du tigre. Si ça se trouve, Pépite devrait être un ninja, comme la team de petits chiens qui suivent Kakashi-senseï. De plus, je n’avais pas envie de me battre avec l’ami de là « Einkay-machin » !

« Ouf ! Heureusement que tu es là, Nëssa-chan, sinon je me serais fait bouffer ‘ttebayo ! »

Je faisais douce mine, celui du pauvre innocent qui allait se faire dévorer facilement par un prédateur affamé. Je suis Naruto Uzumaki… ouais ça va, on a compris, on sait qui je suis ! Seulement, ce que je veux dire, juste que je ne pouvais quitter le monde de cette façon ! Que penseront les gens, mes admirateurs, ceux qui croient en moi, aujourd’hui et toujours ? De plus, mon rêve de Hokage ! Pleins de choses empêchait une mort pareille. Je rigolais bien au fond, de voir comme mon interlocutrice gueulait tendrement et de façon très délicate, sa chose. Se fâcher, contre ce qui semblait être une invocation, était aussi difficile pour elle. On pourrait croire qu’elle faisait tout ou qu’elle s’était longtemps entraînée, durant des années, pour développer ce caractère séduisant ! Heureusement que je me sois mis en couple !!

Le tigre avait pris du recul, en dégustant férocement, mais avec class, le peu de chocolat que lui avait balancé sa patronne. C’était beaucoup mieux et l’on était assez détendu. On pouvait continuer tranquillement à se taper la discut’ ! Et ce shinobi de Kiri qui n’arrivait toujours pas avec le colis de mon village. Qu’il remercie les cieux de la présence prématurée de Nëssa, sinon, il m’aurait obligé à aller le trouver en route et lui botter le cul. Je suis le héros de Konoha et du monde, et tout le monde a besoin de moi ! De mon existence, de ma présence ! Et pour ça, je ne pouvais pas me permettre d’être absent comme ça sans rien faire. Si l’épouse de Madara avait le don de me faire rester avec elle encore un moment, je ne pouvais que me laisser plonger dans une bonne discussion !

« Les Ein..kay euuhh... ! Non… non non ! Jamais entendu parler vraiment, mais je sais des choses sur l’unique héritière, encore en vie, de ce clan ‘ttebayo ! »

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Un Frère…?
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Mis à part les clans que renferme le village de la feuille, les autres genres de familles nobles, venant d’autres pays, n’attisaient pas ma curiosité. Manque d’attention ? Peut-être oui. L’école ou apprendre des trucs liées à un livre ou quelque chose du genre, ne m’a jamais intéressé. Du coup les cours d’histoire, même si en rapport avec Konoha, je les exposais loin de moi. Néanmoins, s‘il se trouvait que je n’avais aucune connaissance sur l’histoire des Eikay… l’épouse de l’ennemi mondial n’était point gênée. Même si son visage dégageait un air de détresse. Malgré sa longévité et l’expérience historique qu’elle a du acquérir durant ces années, la douce Nëssa-chan ne se vouait pas à la légende. Se trompant sans doute sur le fait de croire que la popularité de son clan avait une étendue satisfaisante. Quoique, celle de celui de son cher Madara, gardait une plus grande ampleur. Les Uchiha et leurs yeux… Quand je pense que j’ai affronté deux frères issus de ce même clan…

Bref, revenons au temps présent. Tout revenait au calme et un vent soufflait tendrement, bousculant en même chaque partie du costume dont j’étais en possession. C’est vrai que passé du temps à la vallée de la fin est vraiment agréable. Enfin, encore qu’il faut être en bonne compagnie et non en train d’affronter férocement, au prix de sa vie, son propre ami… son meilleur ami. Je préférais de loin discuter des heures et des heures avec la belle à l’allure angélique, plutôt que de revoir un flash-back de mon combat contre Sasuke, le temps d’une seconde. Elle qui, désormais, m’expliquait comment elle avait survie et acquérir le titre d’héritière des Ei… Comme quoi le monde est, et a toujours été, cruel pour certains. Il ne fallut pas plus qu’une violente chose, assez toxique pour anéantir tout un peuple. On pourrait comparer cette histoire à celle de la décimation des Uchiha, mais encore que Nëssa me confirme qu’il s’agit d’un homme. D’un traitre. Dans tous les cas, il est toujours tragique de perdre son clan d’une telle façon. De quoi faire en moi de l’empathie envers ladite survivante.

Difficile, oui. Moi qui aie toujours vécu seul depuis tout petit, j’avais très vite compris. Sans parents à ses côtés pour t’apprendre certaines choses. Pour te donner de l’amour. Il faut du caractère pour survivre. Un moral d’acier. Mais surtout, vivre comme-ci tout allait bien. Se contenter du plus petit et le transformer en plus grand. Pour dire, le suicide tente à tout prix de s’imposer, mais l’envie de vivre et de réaliser ses propres rêves poussent à faire l’impossible. J’aurai bien envie de la féliciter. Elle qui est une femme et qui a vécu tellement longtemps, tellement, que mon âge n’enlève quasiment rien au sien. En même temps, finir dans les bras de Madara… Cependant, mes émotions n’étaient pas à leur terme. Continuant la discussion en brossant une les Uzumaki. Un lien en mon clan et les Eikay-machin était qu’ils se spécialisaient eux aussi dans l’art des techniques de scellages. Une spécialité qui offre une grande palette de jutsus mortelles, pour les Edo Tenseï surtout. Au moins j’apprenais du nouveau, un plaisir qui ne durera pas. Jetant son doux regard sur moi elle enchaîna sur une question décisive.

Une très grosse douleur ? Non. Mais des remords, oui. Cette question me faisait rappeler Sasuke et mon incapacité à pouvoir le ramener à Konoha. Considéré comme un frère pour moi, il est triste de voir que je n’avais toujours pas réussi à le sortir des ténèbres. Naruto Uzumaki est-il un incapable qui lance des promesses dans le vide ? Un bon à rien ? J’aurai honte de me l’avouer à moi-même. Voilà comment mon esprit me juge à chaque rappel de cette fastidieuse situation. Des années ont passés et depuis, rien. Faut croire que le mal s’est complètement emparé de son esprit, au point de s’allier à Madara. Pourtant, je gardais encore espoir. Comme toujours, je me disais que je pourrai le ramener à la maison… Pendant que j’avais la tête baissée et les poings serrés, je tâchais de rester présent vis-à-vis de la belle Nëssa.

« Non, aucune sœur. Mais un frère… oui. A vrai dire… lui ne me voit pas comme tel. Pour lui, je ne suis rien d’autre qu’un vulgaire type qui lui colle, pourtant j’essaye de le sauver… C’est juste que, je suis incapable… Je suis incapable de le convaincre… Je suis incapable de tout… »

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