Come here baby !
U z u m a k i    N a r u t o

Pour un temps, soit peu, je ferme délicatement les yeux. La fatigue s’empare de moi et je suis presque incapable de lutter contre elle. Tant de choses à accomplir, tellement de promesses à tenir. Un soi-disant fardeau que je supporte toujours sans montrer le moindre signe de fatigue. Je m’entête toujours, encore et encore. Surtout, les autres du village. La confiance qu’ils ont misée en moi, tellement énorme. C’est vrai que j’ai dû accumuler plusieurs propositions, les appels en détresse ! Je me fais si confiance que j’ai le courage de continuer à y croire. L’espérance semble être involontairement de mon côté. Le désespoir ne pourra s’infiltrer dans ma conscience pour y changer quoi que ce soit. Certains ont choisi la voie criminelle, d’autres ont préféré servir au nom de la paix. Je suis tout de même heureux de faire partir de la seconde proposition. C’est aussi pour cette raison, que j’ai toujours cherchée à devenir plus fort. Je crains de ne pas l’être suffisamment lorsqu’il le faudra véritablement. Aurai-je la puissance nécessaire pour vaincre mon rival lorsque le moment se présenta ? Et toi, à quel niveau es-tu… Sasuke ?

Il n’y a qu’elle seule qui me reste véritablement dans la team, après le départ obligatoire de Kakashi-senseï au poste de Hokage ! Mon unique coéquipière, avec qui l’on formait l’équipe sept accompagné de l’Uchiha. Normalement, Sakura a arrêté de me soutenir dans ma quête de ramener notre ami. J’ai toujours bataillé dans l’unique but de tenir cette promesse que je lui ai dite quelques années auparavant. Je la comprends pourtant. Cela ne doit pas être facile pour elle de me voir souffrir pour une cause, qui selon tout le monde, perdue. Je n’ai cessé de lui montrer le visage du garçon infatigable, celui qui aurait même donné sa vie pour son pote ! Le mensonge était sa seule chance de me faire changer d’avis, alors que je baignais dans la source de la promesse. Me laissant enchanter par l’audace d’arrêter mon ami, devenu aujourd’hui l’un des pires déserteurs ! J’espère qu’un jour je réaliserai mon but, pour qu’enfin, elle reconnaisse mes mérites !

Ouvrant paisiblement les yeux, j’aperçois une journée qui s’annonce très prometteuse. En bas de l’arbre où je me trouve, je peux voir les magnifiques rayons du soleil brillant de mille feux. Il s’agit d’un temps que j’apprécie beaucoup. Qui ne souhaiterait pas en profiter ? Hein ? Malgré ce soleil ; sur ma peau complètement découverte due à l’ouverture de ma chemise, je sens ce petit vent frais, qui, par la même occasion, vient faire danser ma chevelure blonde. Les feuilles autour flottent lentement dans les airs. Les arbres n’ont pas besoin de bouger pour montrer qu’ils préfèrent, eux aussi, ce beau temps. C’est vrai qu’il n’est pas très rare d’avoir une telle météo à Konoha, mais quand même, c’était toujours avec plaisir qu’on l’accueillait. Surtout, après que le village s’était transformé en un véritable enfer, lors de l’attaque de Pain. Comme s’il contrôlait le temps, le dernier porteur du Rinnegan avait réussi à faire pleurer une partie du pays du feu. De quoi me mettre dans une colère pratiquement mortelle.

Finalement, je me sens prêt à écrire une nouvelle page de mon histoire à travers cette belle matinée. J’effectue un saut qui me permet de me tenir rapidement sur mes deux jambes. Étirant tendrement tous mes muscles, je balaye rapidement les environs de la forêt. Les feuilles mortes tendues au sol, les roches, les autres arbres à côté ! Comment est-ce que j’ai pu me permettre de me coucher ici, tout seul. C’est vrai que la paix existe maintenant, mais bon. Ce sont les hauts dirigeants de l’alliance qui s’inquiéteront si je m’éloigne trop du village ! Comme si j’étais un gosse de six ans, ne faut pas exagérer à la fin… Enfin, mon estomac me crie au secours, je dois bientôt regagner Ichiraku très vite. Mes pas s’empressent en chemin, pendant que mes mains se précipitent dans mes poches pour essayer de retrouver le ticket me donnant accès à des bons bols de ramen... Hmm miam-miam ! Malheureusement, ce fichu ticket tente amèrement de jouer à cache-cache  avec moi. Où est-ce que tu as pu bien sauter enfoiré ?! À chaque fois, c’est la même chose, je courais toujours après ce satané coupon qui me coûtait tout de même un certain besoin !

Fringué dans ma combinaison orange habituelle, me voilà dans tout le périmètre de l’endroit qui m’avait servi de coin de repos. Comment est-ce que ce salaud a pu m’échapper ? Moi qui croyais qu’il était parfaitement en sécurité dans cette poche incapable ! Je suis prêt à parier qu’elle n’est là que pour retenir les armes jet ! En parlant d’armes jet, où sont mes shurikens ?!! [...] Mes mains fouillent partout et mes yeux attentifs à chaque recoin que j’aborde. Sans ce ticket, mon estomac ne pourra avoir satisfaction, encore moins, moi. Cependant, alors que je m’implique sérieusement dans la recherche de mon précieux billet, une personne semble vouloir m’interrompre. Sans gêne, des petits bruits se font entendre dans les environs. Des légers pas, mais je reste négligent, je mets en priorité mon ventre. Si bien, jusqu’à ce que cette voix au fond de moi finit par résonner dans mon crâne.

« Espèce d’idiot, quelqu’un arrive ! »

L'exclamation de Kurama ne me laisse pas indifférent. Très rapidement, je décide d’écouter mon compagnon en jetant un léger petit regard d’où venait le bruit. Sans oser broncher, j’attends que cette personne se montre d’elle-même. Sûrement, l’inconnu doit savoir que je l’ai perçu à travers ces yeux de prédateur que je jetais en sa direction. Du moins, là où j’avais entendu le bruit. Je n’excluais pas pour autant les autres angles. Qui sait, ça pouvait bien être un leurre pour me distraire.

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Who are you ?!
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La forêt, bien que illuminée sous la forte lumière provenant du monde bleu, était un endroit plutôt dangereux. La méfiance était de rigueur, lorsque l’on intégrait sereinement ou pas, l’enceinte de cette zone d’arbres. Normalement, l’on était sous la protection de nombreux Junin, mais cela n’avait pas empêché le Sannin de se présenter tranquillement sur la zone des épreuves de l’examen Chuunin, à l’époque. Un combat qui a aussi participé à ma formation. Le statut de ninja doué me faisait comprendre qu’on était bons potes, mais ceci jouait double jeu. Vous devez savoir comment l’on s’est fait littéralement défoncer par un puissant manipulateur de serpents. Malgré le fait qu’on soit en équipe, à trois contre un, le combat était largement déséquilibré pour notre compte. Néanmoins, c’était impossible que je permette à Orochimaru de s’emparer du corps de mon ami. Quoique, je ne pus empêcher la blessure causée à Sasuke par le reptilien.

Aujourd’hui, la dangerosité de cette forêt était plus différente, et peut-être même plus ardue qu’à l’époque. On sait tous, que le rang de Sannin est parfaitement loin d’égaler celui d’une légende. On est sous la surveillance d’un ennemi devenu silencieux, beaucoup trop silencieux. L’ignorance est que, Madara a disparu de vue. Personne n’entend parler, même si on ignore s’il prépare un retour ou pas. Si le premier cas était justifié, il est fort à parier qu’il manifeste cette nouvelle guerre par plusieurs façons. Et de cela, il fallait faire attention à toute personne inconnue, errant librement dans un village où l’on ne l’a presque jamais aperçue. Cette femme, sortie de nulle part dans les feuillets m’entourant aisément, était de Konoha ? Je l’ignorais idiotement. Bien qu'inquiet face aux possibles stratégies du légendaire Uchiha, le physique qui se présentait à moi ne me faisait pas vraiment peur. En fait, j’allais essayer d’en savoir plus sur sa personnalité !

J’étais toujours dans la même posture, le visage dirigé involontairement vers elle. Dès que ses pieds, puis la quasi-totalité de son corps m’ait visible, un vent de pression ou de suspense ; si on peut le dire ; vient faire valser les feuilles au sol et obligeant mes cheveux à danser dans multiples directions. La dame semble calme, sereine et n’a pas peur de fouler les pieds sur une terre qui ne l’appartient pas. Du moins, son air féminin et presque ‘innocent, n’aidaient pas à savoir si elle était méchante ou cas contraire. Elle ne parlait pas, refusant visiblement d’entamer une conversation. Un léger silence s’installa entre nous deux, même pas Kurama n’osait déranger mon esprit en essayant de dire ce que je devais faire ou pas. Dans une situation pareille, ma bouche est obligée de sortir des mots.

« Euuh... ton visage ne m’dit rien ! T’es qui ‘ttebayo !? » Dis-je le visage neutre sur un ton d’abêtissement

Ma mission, protéger le village de Konoha et mes amis de toutes menaces. Pour cela, je ne pouvais permettre qu’une personne méconnue, au sein des nôtres, tente de s’infiltrer délibérément. La naïveté des champs de gardes avait permis une entrée fracassante des défunts porteurs du Rinnegan. Cette fois-ci, c’était, comment dirai-je, moi ; qui surveillais les entrées. Enfin, ce n’était pas vraiment l’objectif que je me suis fixé en arrivant ici. Bref bref, qu’allait-elle me répondre ? Maintenant toujours la même position qu’au départ, j’attends béatement qu’elle sort elle aussi ses premier mots depuis son arrivé devant moi.

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Problem ??
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Une certaine béatitude m’envahissait inconsciemment. Etait-ce que je négligeais purement la personne qui se trouvait en face de ma personnalité ? Bien sûr que non ! Jamais je n’ai prêté une petite attention à un humain qui s’accordait le temps de rester debout avec moi. Quoique j’aie toujours eu cet air enfantin et puéril, qui me donne bizarrement l’allure d’un gosse stupide, sans aucun sens de responsabilité. Les personnes ont souvent tendance à me prendre moins au sérieux, surtout ceux qui ne savent pas qui je suis ! Ou qui je serai devrai-je dire avec confiance !! En tout cas, cette habitude s’accroche dangereusement à moi, et ce, depuis le temps où j’ai décidé de prouver aux gens du village que j’existais vraiment. Malgré mon âge, je demeure toujours amusant, gentil et ouvert surtout. Enfin, ce n’est pas comme-ci l’âge changeait vraiment les gens. Je peux dire que je ne suis pas aussi bizarre et pervers que l’était l’ermite pas-net. Héhé, lui qui adorait ma tendre et magnifique jumelle blonde que j’ai nommée… hmmm… c’était quoi son nom déjà..? Euh… hmph non !! Je ne lui ai jamais attribué de prénom à mon sexy jutsu… -__-‘’

S’ouvrant calmement et sereinement à l’Uzumaki que je suis, la dame n’avait pas du tout l’air de rigoler. Je pouvais remarquer –et bien plus- un visage dur. Hm non, les filles n’ont pas de visage dur. Tout compte fait, elle semblait très sévère. C’est très rare de voir des femmes comme ça. Même les plus méchantes que j’ai affrontées, prenaient quand même la peine de me sourire. Dans un combat tout de même difficile et pouvant entraîner la mort d’un combattant, le féminisme ne les échappait même pas. Et donc, qu’est-ce qu’elle avait de différent cette brune mystérieuse. Déjà, qu’elle me faisait flipper avec son style « presque » gothique, autant ne pas en rajouter avec une frimousse moins amusante. Je déteste les personnes comme ça. Pas étonnant qu’une rivalité se soit très rapidement installée entre moi et mon rival, descendant direct des Uchiha ! Si t’as pas la pêche, t’as qu’à rester et relaxer chez toi ! Enfin, mon avis héhé !!

Lentement mais sûrement, je finis par me redresser en la voyant décaler d’un pas fusionner à de la délicatesse. On pourrait croire que j’avais en face une grande séductrice. Une nouvelle fois, je me posais la question ! D’où elle sortait celle-là ? Tout de même à distance, elle me répondait délicatement et surtout de façon directe. Une vagabonde, qui désire savoir qui je suis, après que je lui ai posé une question similaire à la sienne… Hein ?? C’est quoi ces foutaises de faire genre. Je suis de Konoha, mon bandeau frontal le prouve, et toi une nukenin qui pose les pieds sur « mon » terrain, en plus en me parlant avec une voix non-charlante. C’est clair, elle voulait se jouer aux dures et j’allais lui servir un truc gros comme… Comme euuh quoi..? Enfin, je ne sais plus, même pas en me grattant la nuque et fixant le sol d’un air réfléchi. Le mot ne me vient pas en tête, autant laisser tomber alors et me concentrer sur mon interlocutrice. Tout de suite, j’exprimais un sourire confiant et sûr, le visage s’illuminant de fierté.

« Moi ? Je suis Naruto… Uzumaki Naruto ! Ninja et héros de Konoha ! » Fixant à l’horizon « … Et toi, vagabonde, qu’est-ce qui t’amènes ici et que veux-tu dattebayoss !? » La pointant direct du doigt, l’air confiant

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