La séparation entre le talent et les habiletés est la chose la moins comprise parmi tous ceux qui ont de grands rêves. Le talent est quelque chose de naturel qui ne peut être transmit ou même volé, tandis que les habiletés peuvent seulement être acquise par des heures et des heures de répétitions et de travails acharnés pour atteindre votre objectif. Ce que les gens ne comprennent pas c'est que le talent va toujours être surpassé par l'entrainement intensif de la personne la moins talentueuse de l'histoire, si celui qui est béni par les Dieux d'un talent ne s'applique pas pour le maitriser. Vous connaissez surement l'histoire du lièvre et de la tortu?! Une histoire qui prend tout son sens lorsque l'on réalise que nous venons tous au monde égaux. Nous n'avons peut-être pas les-même talents, la même force ni la même intelligence, mais nous avons tous le pouvoir de rêver, d'aimer et de faire des choix!

Vous me direz bien que nous n'avons pas tous la même étoile et la même chance. Je vous répondrai que cela dépend de ta Vision des choses. Un jour ou l'autre, nous avons tout ce choix de changer, ce que nous sommes. Sois d'être plus que ce que la vie nous a offerte au départ ou bien de s'enfoncer plus loin dans notre conception aveugle. C'est dans à ce moment que l'on voit ceux qui ont la vrai force. Le talent est un couteau à double tranchants tout comme la faiblesse. Les gens veulent tous être des chênes, grand, fort et majestueux fleurissant de vie. Il dénigre le roseau qui se bat jour et nuit contre ses propres paires. Le pauvre roseau qui se fait brasser au gré du vent des évènements. Il tombe, tombe et tombent sans arrêt, mais il se relève à chaque fois. Contrairement au chêne qui reste debout jusqu'au jour où il se fracasse de toute sa grandeur. Il ne tombera qu'une fois, mais les chances qu'il se relève sont minces, car sa fierté et toute sa force seront dévastés d'un seul coup.

Les deux ont des avantages et désavantages. Ils finiront par être rattrapé par le temps et ils se faneront pour laisser place au renouveau. Ils seront la nouvelle base, qui nourrira les générations futur. Peut importe la situation de départ, sachez que toute vie à commencée poussière. Une simple semence qui a inconsciemment pris vie. Tel est la nature. Chaque espèce à ses habiletés. Donc, il n'est pas juste de comparer un roseau avec un chêne, car ils n'ont pas le même fantasmes d'existence. Alors, je continuerai avec l'arbre majestueux.

Masaru est comme un gland tombé sur une terre aride, loin de toute source d'eau. Il s'entraîne jour et nuit rêvant à une terre abondante. Grandissant plus lentement que sont rival qui a tout ce qu'il faut. Il doit travailler mille fois plus pour évoluer cent fois moins rapidement, mais il s'en fout. Il rêve d'être le plus grand de tous les chênes, même si aujourd'hui il est le plus petit, il croit fermement qu'il va réussir. Jour après jour il se relève de ses échecs élargissant sa base. Au lieu de s'élever vers le ciel comme Keiden, il se fait un plus grand réseau de racine pour récupérer chaque goûte d'eau qui va lui permettre de grandir. Lentement, mais surement, il se rapproche des cieux.

Ce que j'aime avec le succès, c'est que l'on a besoin seulement qu'une personne y croit pour que cela se réalise et cette personne c'est nous. Même si les gens nous disent fout, sachez qu'il n'y que les fous qui se permettent de rêver et de sortir du moule d'illusion des autres. Si vous regardez bien, il n'y a qu'eux qui ont marqué l'histoire, par leurs désirent que l'on disait impossible. Combien de gens on rit de Naruto qui veut être hokage, combien de gens on rit de Lee qui voulait être un shinobi malgré son handicape? J'ai pour mon dire que si vous êtes assez dérangé mentalement pour rêver, bien la vie est assez tordu pour rendre votre folie réel.

Instinctivement, le petit Konohajin le sais. Ce désir de vivre est imprégné en lui. Il a savouré la mort il y a un peu plus de deux ans. Maintenant, elle ne l'effraie plus. Ce qui lui fait peur dorénavant, c'est de mourir sans n'avoir rien accomplis d'important, de transcender vers la non-vie sans avoir laissé quelque chose derrière, d'avoir vécu sans raison ni utilité pour ses parents qui lui ont tout donnés. C'est cette émotion fanatique qui lui donne la volonté d'aller au bout de lui malgré les échecs accumulés. Il a plus peur de l'abandon et du regret que de la souffrance en soit. C'est son ''pourquoi'', sa raison d'être et d'exister. Il se doit, peu importe le coût, de protéger l'héritage laisser par ceux qui ont donné leur existence pour lui permettre de contempler les beautés de l'univers. C'est au nom de cette quête que ses idéaux sont transportés dans le temps. Il ne comprend encore très bien tout ce qu'il fait, mais l'intention y est. On voit bien sa présence dans son regard. Sans compter qu'il y a sa petite soeur dans l'équation. Une petite créature à laquelle il tient plus que tout. Il s'est accroché désespérément à-elle pour ne pas tomber dans des pensées sombres en raison que son code d'éthique ne lui permet pas de lui faire du mal. Certaine fois ses actions peuvent sembler égoïste, mais n'oubliez pas qu'il est encore qu'un enfant qui apprend. Oui, je vous l'accorde, il est solitaire. Il n'a pas vraiment d'ami proche. Il fait souvent les choses lui-même et en regard avec ses sentiments, mais il agit pour les autres comme un sacrifice.

Masaru veut devenir si fort que nul n'aurait besoin de se battre. Il voudrait être l'Atlas de la souffrance, de la peur, de la haine et d'en porter le poids sur ses épaules pour ne plus jamais voir le visage de la tristesse. Un rêve enfantin, mais qui a tout son sens. C'est pour cette raison que malgré ses mains en charpies, il continue de frapper le bois sans compter les répétitions.

-Un jour... je dis bien un jour, je fracasserai les limites de l'impossible! Un jour, je deviendrai le légendaire Nakedo Masaru. Mon nom, Nakedo sera source de respect, même pour ceux qui seront mes ennemis.

À présent que vous savez, nous devrons laisser au temps écrire la suite de l'histoire d'un rêve fout. Un rêve qui prend de plus en plus formes jour après jour.

-HAAAAAAAAAA!!!

En sueur, le torse nu, ses cheveux blancs dans le vent, il recommençait pour une fois de plus la série de mouvement qui allait l'apporter au prochain niveau. Face aux mannequins, il recommença l'enchaînement, encore et encore jusqu'au jour où la perfection ferait partie de ses gestes. Se forgeant le caractère à grand coup de poings et de pieds, notre jeune shinobi épuisait lentement ses réservent d'énergies pour la journée. Une journée qui s'annonçait des plus concluentes une fois de plus grâce à sa ténacité légendaire!