Le pays de l’herbe et son incroyable flore et faune faisant de lui un pays apprécié dans écrivains et des médecins en tout genre, pouvant trouver tout ce dont ils avaient besoin pour exercer leurs arts respectifs. L’écrivain pouvant y trouver une profonde inspiration par son décor verdoyant aux mille et une facettes alors que le médecin pouvait y trouver des plantes qu’on en trouvait nulle part ailleurs, nécessaire à des médicaments, sérums, etc… Kabuto était venu à plusieurs reprises au sein de ces contrés pour parfaire sa maîtrise de l’art des apothicaires. Il marchait à travers un champ de haute-herbes, montant jusqu’à son abdomen, encore trempées par la rosée du matin. Le soleil faisait son apparition à l’horizon, faisant apparaitre la palette de couleur incroyable de la flore du pays de l’herbe. Pourtant, quelques nuages venaient assombrir le ciel bleu, n’annonçant rien de bon concernant la météo, cela ne sembla pas décourager le jeune dragon qui s’était levé au petit matin pour finir sa marche vers la prochaine étape de sa recherche. En effet, Kabuto était à la recherche de quelqu’un, plus précisément de son ancien maître, Orochimaru. Il avait entendu que ce dernier aurait été aperçu pour la dernière fois à la frontière entre le pays de la terre et le pays de l’herbe. Le jeune dragon ayant connaissance d’un repaire du serpent blanc au sein de ce territoire, il était naturel qu’il commence ses recherches par cet endroit.
Kabuto ne semblait pas prit par le temps, avançant à travers les vastes prairies d’un pas assuré mais peu rapide. Un ninja est censé être continuellement en mouvement, pour ne pas attirer l’attention sur lui et n’être jamais à la même position, c’est un précepte de base mais Kabuto ne semblait pas l’appliquer. Le jeune dragon avait conscience des risques qui pouvaient le guetter mais pensait être capable d’y faire face en toute circonstance, étant un ninja complet. Plus il se rapprochait du lieu d’entrée du repaire, plus son cœur s’emballait. Il attendait beaucoup de cette retrouvaille avec son ancien maître, voulant connaître les raisons qui l’ont poussé à manipuler notre homme pendant toutes ses années, profitant des faiblesses causées par un évènement troublant, la mort de la mère adoptive de Kabuto. Que dis-je ? Le meurtre de Kabuto envers sa propre mère, n’ayant pu réagir dans le feu de l’action et cette dernière manipulée, pendant des années, par Danzô. Kabuto avait été l’une des victimes de ce système ninja et il se vengerait envers les cinq grandes nations de la pire des façons, il éprouvait une haine profonde envers elles depuis qu’il était sorti de l’Izanami. La technique avait calmé les envies de Kabuto de s’emparer du pouvoir d’autrui afin d’être complet, comme lui avait suggéré Orochimaru à l’époque, mais elle avait renfoncé sa haine envers l’Alliance shinobi.
Enfin, il trouva l’entrée du repaire du serpent blanc, un orifice dans le sol, caché par les buissons et les hautes herbes, très difficile à trouver si l’on n’y est jamais allé. Sans hésiter, il sauta à travers ce trou et atterrit dans un long couloir aux murs de pierres sombres, éclairé par quelques chandelles. Kabuto se tourna vers Hebi Shiroi, le serpent blanc accroché à son abdomen, lui faisant office de queue. Il fit comprendre à ce dernier qu’il se devait de trouver Orochimaru à l’aide de sa langue, capable de repérer l’odeur et la chaleur d’un individu sur plusieurs mètres. Cette fois-ci, notre homme fut impatient, dévalant le dédalle de couloirs à vive allure, jusqu’au moment où son serpent trouva la trace de quelqu’un. Se fiant à ce dernier, Kabuto ouvrit une porte, donnant sur une pièce à peine éclairée. Il savait que sa présence qu’avait sentie Hebi Shiroi se trouvait là, mais il ne la voyait pas. D’une voix calme et sereine, il dit ces quelques mots : « Orochimaru-sama, est-ce vous ? »
J'y étais arrivé. Enfin. Après un peu plus de deux ans. Mes recherches. Mes données. Toutes réunies. Un lieu secret évidemment. C'était terminé. Fini les longues routes pour atteindre un repaire squatter par des criminels en cavale. Fini la période où je ne pouvais pas mener d'expérience. J'allais enfin pouvoir me poser et disséqué le plus agaçant de mes -pas si nouveaux que ça puisque ça fait deux ans- sbires. Oh oui. Orochimaru était de retour. Et même sans mes jutsus, j'allais faire des dégâts. Cependant, il me restait une dernière formalité. Avant que je trouve une cachette sûr pour mes documents secrets, j'avais caché mon plus précieux rouleau au Pays de l'Herbe. L'un de mes premiers repaires, jamais découvert, malgré son entrée en tout temps ouverte. Elle faisait partie des plus petits abris que j'avais en ma possession. Quelques tunnels par-ci par-là, une vingtaine de pièces et un laboratoire. J'avais scellé la plus importante de mes trouvailles dans la chambre qu'avait jadis occupé Uchiha Sasuke lors de notre bref passage en ces lieux. Nostalgie sûrement.
J'étais venu seul, laissant mes imbéciles de subalterne seul dans un repaire dans le pays du feu. Je savais que je ne pouvais leur faire confiance. Ils étaient certes loyale, mais mon dieu ce qu'ils étaient con. J'étais réellement persuader que les dieux se jouaient de moi -chose vraiment singulière puisque j'étais athée-. Par exemple, deux de mes feux anciens disciples avaient cru bon de s'entraîner dans mon laboratoire. Je dus leur expliquer cela était dangereux en leurs renversant l'acide qui se trouvait non loin dans la gorge. Depuis je ne les ai plus revue me désobéir. Admirable. Ceci étant que j'étais seul. J'étais déjà arrivé dans la chambre de mon ex-meurtrier. Je pris soin de vérifier si les divers moyens de sécurité était encore intact. Pas de cadavre. Bonne nouvelle. Personne ne s'était introduit. Ou alors il avait déjoué mes pièges. Peu probable. J'arrivai au rouleau. Encore scellé du seau de cire du Village caché du Son. La vieille blague, je l'avais presque oublié. Faire croire à des dignitaires que j'allais leur trouver un moyen d'augmenter leurs forces de combat en quelques mois. La meilleure plaisanterie de ma vie. Ma tête était emplie de vieux souvenirs de cet endroit. La centaine de ninjas qui croyaient que je les avais choisis parce qu'ils étaient une espèce d'élite. Les inspections des puissances environnantes pour observer les progrès de leurs investissements. Les espions tentant de rentrer sur le territoire. Le bon vieux temps.
Mais tout ceci était révolu. Le rouleau dans ma main m'ouvrait la voie vers un futur plus radieux. Oui. J'avais mis tant de temps à l'avoir. Deux mois. Je l'avais juste lu sans vraiment en vérifié le contenu. Il était cependant temps. Je ne saurais l'expliquer, mais quelque chose allait se passer. Et je devais être à mon maximum. Le Serpent Blanc devait se réveiller de son hibernation et se réimposer. Je mis mes doigts sur le sceau en cire, près à l'enlever. Mais un chakra troublant m'arrêta net. Non. Pas un chakra. Mon chakra. Non. Un morceau. Un morceau de mon essence. Non. Une forte similarité. Oui. Une sorte de Bunshin altéré. Je ne comprenais pas. Le chakra m'était familié, normal c'était le mien. Mais une grande partie n'était pas identifiable. Hm ? Non. Impossible. Je n'étais pas senseur. Mais cette petite touche de chakra que je connaissais aussi bien que le mien. Kabuto. Impossible. Pas tant que ça finalement. Mes doutes furent confirmé lorsqu'il passa le pas de la porte de la chambre et demanda si j'étais là. J'étais cependant dans le coin de la pièce, là où la lumière de la faible bougie que j'avais allumé n'éclairait pas. J'avançais vers la lumière. Je pus mieux le voir. Incroyable. Une telle concentration d'ADN dans un seul corps. Certes, il semblait qu'il avait utilisé le mien comme catalyseur, mais cela restait tout de même incroyable.
« Je vois que l'élève n'est pas rester à pleurer la mort de son maître. Dis-je avec un sourire amusé sur les lèvres. Alors ? 30 ? 20 ? A combien de pourcent l'ADN de toutes ces personnes te rejettent-elles ? »
Je n'étais pas dupe. Son corps avait l'air stable, mais il était impossible de maintenir une telle concentration d'ADN différent dans un seul corps. A moins évidemment d'avoir la clé de toute chose en ce monde : les cellules d'Hashirama Senju, et surtout d'être plus ou moins compatible avec lui. Je mourrais d'envie de savoir comment il s'y était pris pour devenir ce que j'avais devant moi. Surtout que j'avais eut vent de ces prouesses avec l'Edo-Tensei et son acquisition d'un Senjutsu qui me fut interdit. Saleté de serpent radin. J'écoutais sa réaction à ma question pour ensuite ajouter.
« J'imagine que nous avons beaucoup de choses à nous dire. Mais avant... »
Je fis entrer le rouleau dans ma manche. Le précieux objet fut ensuite avalé par un de mes serpents qui se réfugia dans mes profondes entrailles. Je ne devais courir aucun risque.
« Bien. Alors. Que vas-tu faire ? »
La question ne semblait pas avoir de sens précis. Mais j'étais face à mon ancien élève qui, même si cela m'arrachait quelques vies de le dire, me dépassait en terme de puissance et de régénération. Je savais qu'un combat serait rude, alors je voulais me préparer à toutes les éventualités.
Une silhouette apparut de la pénombre, Kabuto reconnut immédiatement ce visage au grès de la lumière de la seule chandelle éclairant la pièce, c’était son ancien maître. Ce dernier ne semblait pas disposer de toute sa puissance, Orochimaru ne pouvait plus effrayer le jeune dragon. Les paroles du serpent blanc vinrent rappeler à Kabuto, toute la souffrance qu’il avait subie à cause de la deuxième phase d’absorption de l’ADN. Son corps avait mis énormément de temps à s’adapter à toute cette puissance et à ces nouveaux pouvoirs, mais Kabuto avait finalement réussi à maîtriser totalement ce phénomène.
L’absorption de l’ADN d’une personne se déroulait en trois phases d’après ce qu’avait vécu Kabuto, la première consistait à s’injecter en grande quantité l’ADN d’une tierce personne, notre homme avait usé d’une injection importante de sang pour cela. La seconde phase étant celle de l’acceptation du corps, ou le refus d’ailleurs, de l’ADN importé, si le corps vient à refuser cela, le résultat est la mort simplement. Puis la troisième phase est l’utilisation de cet ADN, le fait de pouvoir user des pouvoirs qu’elle contient. Tout cela mène à ce qu’est devenu Kabuto depuis la mort de son maître. Pourtant, Orochimaru se tenait, en chair et en os, en face de notre homme, tenant dans une main un parchemin qui attira l’attention de Kabuto. C’est alors que l’ancien sannin ajouta :
OROCHIMARU – « J’imagine que nous avons beaucoup de choses à nous dire. Mais avant … dit-il avant de rentrer sa main de la manche de sa tunique puis en la ressortant sans le rouleau. Bien, alors. Que vas-tu faire ? »
La question était pertinente, Kabuto, de nature imprévisible, aurait pu s’attaquer à son ancien maître, ayant un mobile parfait après la manipulation et l’influence dont avait fait preuve Orochimaru sur lui. Mais cela aurait été trop simple, notre homme voulait des explications, une réelle discussion avec son maître, se tenant devant lui d’égal à égal, voire même comme un supérieur, ayant obtenu un pouvoir que même l’ancien sannin de Konoha n’avait pu obtenir. De plus, les deux protagonistes avaient des intérêts communs, alors qu’Orochimaru manigançait, toujours, de détruire la feuille, Kabuto souhaitait, quant à lui, détruire l’Alliance shinobi et son système. Détruire la feuille pourrait être une première étape vers son rêve et il pourrait collaborer avec son ancien maître pour cela. Le jeune dragon avait de nombreux choix qui se proposeraient à lui, mais lui-même ne semblait guère savoir s’il pouvait se fier à son ancien maître après ce que ce dernier avait pu lui faire. C’est alors que Kabuto se décida, enfin, à répondre d’une voix sinistre :
KABUTO – « Je ne compte pas m’en prendre à toi, pourtant je le devrais. Tu t’es emparé de moi dans un moment de faiblesse et m’as manipulé pour te servir et finalement faire de moi ce que je suis aujourd’hui. Je ne sais pas si je dois te tuer ou te remercier pour cela. »
Notre homme prit une légère pause, relevant ses lunettes rondes du bout de son index, tout en fixant le serpent blanc, puis reprit :
KABUTO – « Le fait est que je souhaite détruire l’Alliance et que je peux prétendre être ton égal sans crainte, donc je viens à toi pour te proposer une collaboration pour la destruction de Konoha. Qu’en penses-tu ? »
Egal ? Ce mot me faisait tout comprendre. Était-ce son estime pour moi qui lui brouillait la vue ? Nous n'étions en aucun cas égaux. Il avait acquis une puissance astronomique qui dépassait la mienne. Certes, je courrais plus vers le savoir que vers la puissance, mais cela était rageant. Cette petite chose que j'avais sortit du caniveau pouvait me cracher dessus dorénavant. Cela m'énervait au plus haut point. Surtout qu'il me disait que j'étais son égal. Son égal. Dire cela à un plus faible que soit ne voulait dire qu'une chose. Mon visage devint plus sérieux. Le genre de visage que je réservais surtout aux chiens de Konoha. Ferme et rude, quasi-inexpressif. Mes yeux ne clignaient plus.
« Kabuto. Tu as eu tout le loisir de voir comment j'amenais les autres à faire ce que je voulais qu'ils fassent. Je sais que tu en es autant capable que moi. Alors ne me prend pas pour un imbécile. Nous ne sommes pas égaux, nous ne l'avons jamais été. Tu es beaucoup plus puissant que moi à l'heure actuelle, et je devine que si tu fais appel à moi, c'est qu'il y a quelque chose qu'il t'est impossible de réaliser seul. »
Je marquais une petite pause pour entendre sa réaction. J'avais pesé chacun de mes mots. Je voulais éveiller ses bas instincts, voir à quel point il s'était amélioré durant ces années. Après sa réponse, j'affichais un léger sourire suffisant.
« Dans tous les cas, sache que je suis conscient de tout ce que je fais, et pour qui je le fais. Manipuler quelqu'un qui sait qu'il est manipulé n'est pas si simple, crois-en mon expérience. »
Je perdis mon regard dans le vide, à l'écoute d'un quelconque commentaire de sa part. Enfin, je m'avançais vers lui jusqu'à être à quelques centimètres. Nos regards reptiliens se croisèrent.
« En ce qui concerne ton passé... Je ne vois pas ce qu'il y a de nouveau. Tu as toujours eu conscience de n'être que l'un de mes pions, n'est-ce pas ? Aussi brillant étais-tu, je pouvais me débarrasser de toi à tout moment. Et pourtant tu es la seule personne qui soit restée aussi longtemps avec moi. Ça a dû jouer sur ton égo. Tu m'estimes encore, uniquement parce que tu penses que je t'ai estimé. C'est la seule chose qui t'empêche de me tuer. »
Un grand sourire se dessinait sur mon visage. Je savais qu'il y avait de fortes chances que j'avais visé juste. Kabuto avait toujours été un peu trop mélancolique à mon goût. Même s'il était un espion hors pair, il avait tendance à retrouver un côté humain quand il n'était pas en mission. Misérable. Je ne demandais pas certes d'être un monstre. Mais d'être objectif. Et les émotions étaient l'exact opposé de l'objectivité. Alors oui, être tout le temps objectif faisait de soi un monstre pour les autres, mais honnêtement : je n'en avais strictement rien à faire. Je lui avais exposé la situation tel qu'elle me semblait. J'attendais donc son avis sur la chose.
Orochimaru ne sembla pas garder son sang-froid lorsque Kabuto vint à affirmer qu’il était l’égal de l’ancien sannin. Ce dernier s’était, en tout temps, surestimé et s’était proclamé en dessus de tout être vivant sur cette planète. Il était donc normal que le serpent blanc ne puisse admettre que le jeune dragon était devenu son égal, voire bien meilleur qu’Orochimaru put l’être. Ce n’était pas seulement une question de puissance, Kabuto surpassait Orochimaru par son intelligence et son savoir, la quatrième Grande Guerre des ninjas lui avait permis d’amasser un nombre d’informations incomparables que le serpent blanc n’avait eues guère le loisir d’étudier. Pourtant, Kabuto savait qu’Orochimaru cachait d’anciens savoirs qu’il gardait égoïstement, comme ça aurait pu être, certainement, le cas pour le fameux parchemin que l’ancien sannin de Konoha avait fait disparaitre.
Le serpent blanc vint à en venir un point important, affirmant que Kabuto avait été témoin de ses manipulations et de ses mensonges afin d’en arriver à ses fins et que notre homme n’était pas différent de lui, usant de stratagèmes similaires. Il est vrai que le jeune dragon avait fait preuve d’une grande perversité et d’une manipulation indéfectible lors de la quatrième Grande Guerre, en manipulant tous ses pantins créés par l’Edo Tensei et en leur laissant une part de leur conscience pour que l’émotion envahisse le champ de bataille.
Il n’était pas peu fier de ce qu’il avait réalisé pendant cette fameuse guerre, au contraire, c’est cet évènement qui faisait de lui le ninja de première classe qu’il était à présent. C’est grâce à celui-ci que son nom est connu à travers tout le monde des ninjas et qu’il est devenu le criminel de rang S, pour les crimes de guerre qu’il avait commis. C’est alors que son ancien maître vint à interrompre ses pensées sordides en s'exprimant :
OROCHIMARU – « En ce qui concerne ton passé... Je ne vois pas ce qu'il y a de nouveau. Tu as toujours eu conscience de n'être que l'un de mes pions, n'est-ce pas ? Aussi brillant fusses-tu, je pouvais me débarrasser de toi à tout moment. Et pourtant tu es la seule personne qui soit restée aussi longtemps avec moi. Ça a dû jouer sur ton égo. Tu m'estimes encore, uniquement parce que tu penses que je t'ai estimé. C'est la seule chose qui t'empêche de me tuer. »
Faisant abstraction du sourire d’Orochimaru, Kabuto voulut rétorquer immédiatement, faisant preuve d’un véritable don d’orateur :
KABUTO – « Tu te trompes, je suis totalement détaché de toi, je le sais à présent. Cependant, tu restes la seule personne avec qui j’ai passé le plus de temps dans cette vie de ninja et nous avons des buts communs, tout nous emmène à s’entraider au lieu de se mettre des bâtons dans les roues, qu’en penses-tu ? Je pourrais très bien t’aider à attaquer Konoha grâce à mon clone cellulaire de Manda, en contrepartie, je souhaite seulement développer ma maîtrise élémentaire et mon art du scellement à tes côtés et manigancer contre l’Alliance et la faire tomber. »
À l’idée que son but se réalise, Kabuto ne put s’empêcher de laisser échapper un rire sadique. Il fixa son interlocuteur de ses yeux reptiliens en attente d’une quelconque réponse de sa part, ne voulant plus tourner autour du pot et ressasser les souvenirs passés.
Détaché de moi ? J'en doutais fort. Mais il ne semblait finalement pas avoir envie de continuer cette conversation. Une coopération, projet déjà entrevue lors de ces précédentes déclarations. Cela ne m'enchantai guère de lui donner les mêmes droits que moi. Mais il était en position de me priver des miens. Certes, même avec la plus grande motivation du monde, il n'arriverait pas à m'obliger à faire ce dont je n'avais pas envie. Mais il pouvait gravement me porter préjudice. Et puis son aide me serait sans aucun doute avantageuse. Restait à savoir ses réelles ambitions. Porter un coup à l'Alliance. Et pourquoi ? Il y avait-il un but à tout cela ? Cette organisation regroupant tous les villages avaient-elles tant fauté que cela ? Je ne savais pas, et je n'en avais rien à faire. Je me méfierai simplement de lui plus que d'habitude. Ainsi je serais assuré d'avoir le contrôle à chaque instant. J'acceptais donc le marché pour le moment. Konoha en cendre contre quelqu'un de mes Fuin Jutsu n'était pas chère payée. Soit.
«Bien. Le hasard fait bien les choses. Je planifiais justement de m'y rendre dans les prochaines semaines. Par contre, je ne cherche pas à détruire le village. Mon but est tout autre. Cette partie te regardera donc entièrement. »
Je lui décrochais un sourire plus que sadique et obscure. Je n'aurais jamais fait de tel plan avec un inconnu. Mais il s'agissait de Kabuto, je ne connaissais que trop le personnage. Même si deux obscures années où il aurait pu changer mentalement nous séparaient, j'étais à peu près sûr de sa loyauté. Cela n'était évidemment pas une raison pour lui faire aveuglément confiance. Un serpent reste un serpent. Même s'il devient dragon.
«Dans X semaines, à la Vallée de la Fin. Je t'attendrais sur la tête d'Hashirama.»
Hashirama Senju. L'illustre Shinobi. Le frère de ma bibliothèque à Kinjutsu préféré. L'endroit n'était pas anodin, ni choisit par hasard. Je n'avais que faire des symboles et autres signes. Mais me rendre à cet endroit signifierait la fin de mes années de souffrance. La fin approche.
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