Présentation de  

Thrys Kaosu

« VOILA QUI JE SUIS DANS CE NOUVEAU MONDE... »

Nom : Kaosu Prénom : Thrys Village : Sunagakure no Sato Date de naissance : Dimanche 19 Décembre Lieu de Naissance : Suchïru no Sato, un village du Pays du Fer Age : Vingt-et-un printemps Rang et niveau souhaité : On va dire que je vais tenter le maximum ! Nindo : Ma vie n'a aucune importance si je ne peux sauver ce que j'aime.

Thrys Kaosu (C) Copyright

Anecdotes sur Thrys

En vrac ~

- Alors qu'il n'était âgé que de cinq ans, ses parents et sa soeur aînée furent tués lors d'un raid par un groupe de bandits. Et, après avoir fui dans la forêt, il fût recueilli par l'homme qui deviendrait quelques années plus tard le plus puissant samouraï du Monde Shinobi : Mifune.

- Depuis la tragique nuit où se parents et sa soeur moururent, Thrys est sujet à de nombreux cauchemars, si bien qu'il en développa une phobie.

- Âgé de neuf ans, Thrys observait Mifune combattre et s'entraîner, si bien qu'il commença lui aussi l'apprentissage du combat au katana. Mifune, voulant aider son fils adoptif, l'inscrivit au dojo où sont formés tous les aspirants samouraïs du Pays du Fer.

- A seize ans, il passe l'examen de sélection des samouraïs, et le réussit. Malheureusement, cet examen restera à jamais gravé dans sa mémoire, et représente un élément marquant de la psychologie de notre protagoniste (cela vous intéresse ? Alors lisez le test RP ! )

- Suite à son examen, Mifune offrit à son fils adoptif un magnifique katana au manche noir ébène, avec gravés sur la lame les kanjis « Honneur ». Ce sabre est devenue son arme fétiche, si bien qu'il la maîtrise avec une facilité déconcertante !

- Quelques mois après l'examen, Thrys quitte le Pays du Fer afin de gagner le Village caché du Sable, où son père vivait autrefois. Sous l'égide du Yondaime Kazekage, Sunagakure représente la communauté des ninjas du Sable, force militaire du Pays du Vent. Dès son arrivée, le regard des habitants sur notre protagoniste était pour le moins... insistant... malgré les quelques personnes qui acceptèrent son intégration, certains xénophobes n'appréciaient guère l'arrivée d'étrangers au sein de leurs murs... un étranger qui plus est rejoignit l'académie des ninjas.

- Bouleversé par l'examen des épéistes au Pays du Fer, notre héros resta très distant avec les autres ninjas du Sable, certains le considérant même comme un étranger qui n'avait pas sa place à Suna.
Néanmoins, il avait réussi à se faire une place au sein de l'équipe dans laquelle il avait été assigné.

- Durant l'année de ses dix-sept ans, Thrys entre à l'académie des ninjas, mais ne restera pas longtemps sur les bancs de l'école, et se hissa au grade de Chuunin à Sunagakure no Sato.

- De ses dix-sept ans à ses dix-huit ans, il appris à maîtriser davantage son chakra, éveillant ainsi la puissance de son père, Kami Kaosu, présente dans ses gènes. Son chakra est affilié au Fuuton.

- Quelques jours après avoir atteint la majorité, Thrys s'inscrivit à l'examen de sélection des Juunins, qu'il finira par réussir. Ses compétences en Kenjutsu et Ninjutsu se sont nettement améliorées, et sa puissance s'est décuplée.

- Aujourd'hui âgé de vingt ans, Thrys est devenu l'un des Sunajin les plus puissants du Village caché du Sable, respecté de ses coéquipiers et craint de ses ennemis.

Qui est Thrys ?

Descriptions psychiques et physiques

Description psychique : Avez-vous déjà examiné un cerveau humain ? On dit qu’il concentre tout la psyché d’un homme… dans tous les cas, et ce malheureusement pour vous, vous ne parviendrez pas à attraper Thrys, lui ouvrir le crâne et planter dans son cerveau divers objets contondants afin d’examiner son mental. Mais vu que vous avez pris la peine d’ouvrir ce sujet, je vais vous donner comment est constitué son esprit.

Quoi de plus horrible que de voir ses parents et sa sœur mourir sous ses yeux… Depuis la nuit où sa seule famille est morte de la main des bandits qui firent le raid sur son village, notre ninja s’est construit de toutes pièces une armure psychologique, symbolisée par sa posture habituelle : les bras croisés. Derrière ce rempart, Thrys se sent bien, à l’abri des chocs psychologiques qui pourraient nuire à sa santé mentale, qui pourraient le détruire. Lorsqu’il converse avec d’autres personnes, il ne peut s’empêcher d’adopter cette posture, sans quoi il se sent vulnérable et faible. Le fait d’avoir les bras croisés au niveau du torse lui permet de se sentir fort et résistant, en somme.

Mais avec le temps, les blessures de cette fameuse nuit commencent à être pansées. Extraverti, amical et bienveillant, il finit par oublier le cauchemar de cette nuit, et ses aspirations se tournent vers le monde. Les maîtres samouraïs du dojo du Pays du Fer lui dispensèrent une éducation soignée et polie, le respect des autres. Il apprit également l’art du combat au sabre et développa ses capacités intellectuelles.
Il se fit deux nouveaux amis, Hirotsuka et Sotsuke, deux adolescents de son âge qui, comme lui, suivirent les préceptes des samouraïs… mais malheureusement, le Monde des Shinobis peut-être impitoyable…

Comme je le disais, alors que sa douleur psychologique s’estompait un événement le marqua à jamais. La perte d’êtres chers reste et restera pour lui une véritable phobie.
Durant l’examen pour devenir samouraï, notre héros faisait équipe avec Sotsuke et Hirotsuka… malheureusement, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu, et alors qu’ils étaient sur le point de rentrer, ses coéquipiers tombèrent sous ses yeux… A cet instant, les souvenirs firent surface, la peur, la tristesse… la rage !
(Vous voulez en savoir plus sur cela ? Eh bien, continuez la lecture jusqu’au test RP. )

Depuis ce jour, protéger les autres devint sa seule motivation… aider les faibles, les préserver de la mort et des conflits… Thrys, désormais affecté par le malheur des autres, voua sa vie à aider son prochain. Éliminer la rage par la rage… tel est son but. Protéger les êtres qui lui sont chers, voilà son objectif… retirer de ce monde toute noirceur.
En un mot, devenir un gardien de la paix et de la justice.

Suite ce nouvel événement, Thrys comprit une chose fondamentale : les émotions sont un signe de faiblesse… la peur… la joie… la tristesse… tous ces gestes et tics qui vous révèlent au grand jour et ces sentiments sont à bannir ! Montrer son affection envers quelqu’un est un signe de faiblesse… pourquoi ? Car vous devenez une cible facile. Quoi de plus lâche, de plus fourbe que de tuer l’être aimé et de voir les effets qui impacteront sur votre santé ? Conscient de cela, Thrys a appris avec le temps de conserver son calme et de ne laisser paraître aucun signe qui permettrait à un interlocuteur de deviner dans quel état d’esprit il se trouve. Et, afin de dissimuler au maximum ses émotions, il porte sans cesse un masque métallique, couvrant le nez, la bouche, les joues et le menton.

Thrys est quelqu'un de plutôt autoritaire, qui sait prendre des décisions et diriger un groupe. Son côté froid et silencieux est très intimidant et peut faire plier mêmes les fortes têtes.

Tout être humain possède des qualités et des défauts… c’est ce que nous allons voir immédiatement, en commençant par les qualités.

Amical, sympathique et volontaire, notre héros ne peut s’empêcher de venir en aide des faibles et des personnes dans le besoin. Nulle besoin de récompense : seule la satisfaction de voir un  homme ou une femme sourire lui suffit.
Thrys est un homme plutôt adroit avec son sabre et dans ses gestes. Astucieux, méthodique et d’un naturel calme, il a l’esprit d’un stratège et est capable de mettre en place des tactiques tout en combattant, et aussi poser le problème et trouver des solutions. Le Sunajin est quelqu'un de très rationnel, et sait prendre les bonnes décisions au bon moment... Pesant le pour et le contre dans n'importe quelle situation, il tient son esprit en alerte afin de savoir comment agir lorsqu'il le faut. Courageux et déterminé, il ne baisse jamais les bras et s’efforce de finir ce qu’il a commencé, quels qu’en soient les obstacles.
Le Sunajin est quelqu'un de modeste, qui n'aime pas se vanter de son statut, de ses actes ou de quoi que ce soit de similaire... Si les gens le considèrent comme un héros, ou bien alors comme un simple quidam, c'est leur choix... Ses missions, ses actes, il les fait car il les juge nécessaires, et n'attend jamais quelque chose en retour, si ce n'est la sensation procurée par un travail bien fait et la satisfaction d’aider son prochain.
Comme dit plus haut, ce ninja est un guerrier courageux, et sait surmonter ses peurs et affronter le danger. Observateur et prévenant, il analyse à l'avance un combat, ses futurs opposants, et prend soin de ne jamais sous-estimer un adversaire.
Habitué à la solitude, Thrys n'a jamais joué le rôle du chevalier pour conquérir une belle demoiselle. Bien qu'aujourd'hui son attirance pour le sexe opposé se développe de plus en plus, il tâche de conserver son sang-froid lorsqu'il converse avec une jeune femme.

Et bien sûr, qui dit qualités dit défauts ! Allons-y !
Malgré son caractère sociable et amical, Thrys est quelqu’un de très secret et solitaire. Agir seul est, pour lui, une façon de ne pas avoir à mettre la vie d’autrui en jeu. Souhaitant protéger ceux qu’il aime, il préfère encore se débrouiller seul et éviter que quiconque ne meure.
De plus, Thrys peut parfois se montrer méfiant envers une personne qui lui paraît suspecte. Encore une fois, toujours à l’affût d’un événement ou d’un quidam qui pourrait se montrer néfaste envers un être cher, notre héros développa un caractère méfiant, si bien qu’il se tient toujours prêt à anticiper n’importe quel coup bas, et analyse avec précision toute situation.
Je pourrai également dire qu’il est inaccessible du point de vue des émotions, vu qu’il ne dévoile aucun sentiment. Néanmoins, lorsqu’il se considère en sécurité avec des personnes qui ont gagné par le passé sa confiance, il se permet de temps à autre de sourire, voire même de rire. Mais dans le cas général, quelle que soit la situation où d’autres pourraient s’émerveiller ou pleurer, Thrys conservera son impassibilité et sa stoïcité… pas de sourire, pas de larme, pas de compassion… Durant toute son enfance, Thrys se forgea un caractère qui lui assure une certaine impassibilité... gardant son calme lorsque la situation lui échappe, il parvient à rester immobile, et ne démontre aucune de ses émotions, ce qui intimide la plupart du temps ses adversaires.

Enfin, je terminerai son profil psychique par sa phobie : efiálti̱sophobie. Un mot que je viens d’inventer. Efiáltis signifie « cauchemar » en grec, et sachant que la plupart des phobies sont construites grâce au terme grec… j’invente la propre phobie de mon personnage. Alors que je pourrai tout simplement dire que Thrys a peur de dormir, je préfère spécifier qu’il a peur des cauchemars. Depuis la mort de ses parents et celle de ses deux amis du Pays du Fer, il ne cesse de faire de façon répétée des cauchemars horribles et perturbants, si bien que peu à peu, il peine à trouver le sommeil, réticent à l’idée de fermer les yeux.
Dormir n’est pas un souci, néanmoins, il craint énormément ce qu’il l’attend dès qu’il aura gagné les bras de Morphée…


Description physique : Thrys est un jeune homme, âgé d'une vingtaine d'années, et à la carrure normale. Ni obèse, ni anorexique, ni ''bodybuildé''. Sa stature lui convient parfaitement, et il ne compte pas changer cela... Vêtu la plupart du temps d'habits amples, il aime dissimuler tout son corps, et ne laisser apparent que la partie supérieure de son visage, ainsi que ses cheveux. Thrys est quelqu'un de très pointilleux, qui s'assure constamment de la propreté parfaite de sa tenue vestimentaire. Procédons par étapes, voulez-vous...
Tout d'abord le visage. Des traits fins et délicats... Un visage plutôt ovale, une mine plutôt sobre, sans émotions apparentes. Malgré le fait qu'il vive au beau milieu du désert depuis sa plus tendre enfance, Thrys a toujours conservé un teint clair, et une peau lisse et d'un blanc immaculé. Des yeux d'un bleu céruléen ornent son visage, des yeux saillants. Ses sourcils sont plutôt fins et bien dessinés, de couleur écorce, quant à ses cils, ces derniers sont fins et rares. Son regard est vif, perçant et pénétrant... un sens de la vue aiguisé ! Une courte chevelure bleue grise, à l'origine noire mais qu'il décida de teindre, recouvre son crâne, souvent coiffée en bataille.
Son petit nez, à l'arête délicate perfectionne son visage. Malgré un air froid et sombre, il possède un charme comme nul autre pareil.

A présent, observons avec précision son corps. Une silhouette plutôt fine, élancée et harmonieuse. Comme nous l'avons dit plus tôt, sa peau est d'un blanc immaculé, ce qui lui donne un teint vampirique... ce qui est très étonnant étant donné le fait qu'il passe le plus clair de son temps dans le désert ou au soleil. La totalité de son corps, appelé aussi le tronc, est taillé tel un ''V'', et cela donne un contraste étrange avec ses longues jambes plutôt musclées. Thrys est quelqu'un de plutôt sportif, et ne rate jamais une occasion pour mettre à l'épreuve ses muscles... sans toutefois se mettre au niveau de Lee et de Gaï... bref...

Ensuite, parlons de son accoutrement pour le moins... excentrique. Notre Sunajin est vêtu d'un très long manteau de cuir noir, sur lequel sont posées quelques bandes rouges et jaunes. De haut en bas, Thrys porte un masque qui lui recouvre la bouche et le menton... mais cela ne l'empêche pas de parler, rassurez-vous. Sous son manteau, notre héros revêt une sous-tenue noire, dont le col montant se poursuit par le bas de son masque. Des manches longues et larges, dans lesquelles Thrys peut bouger sans problèmes. Au niveau des poignets, de petites attaches sont serrées, afin de garantir au Sunajin un certain maintien. Le ninja du Sable aime porter des gants de cuir noir, afin d'avoir un contact tactile parfait avec le manche de son fidèle katana Izayoï. Le bas de son manteau ressemble à une sorte de tabard, et est séparé en deux parties par une fermeture éclair, et ce à l'avant comme à l'arrière... de ce fait, les jambes ainsi que le bas du dos sont dissimulés. Cette couture particulière lui offre une bonne liberté de mouvement, et lui évite de s'embroncher lorsqu'il court. Tenu en place grâce à une ceinture sanglée à la taille du ninja, le pantalon n'est ni trop serré, ni trop ample. Enfin, contrairement à la majorité des ninjas, qui portent des sandales, Thrys met aux pieds des bottes noires... simple souci d’esthétisme...

Enfin, nous terminerons la description physique en évoquant ses différentes armes... Thrys est armé la plupart du temps d'un katana, dénommé Izayoï. Cette arme est devenue le fidèle allié du Sunajin, qui ne s'en sépare pour ainsi dire jamais. Une lame noire où sont gravés les kanjis « Honneur », constamment aiguisée afin d'assurer un tranchant incroyable. Le manche est d'une couleur très sombre, et est enroulé d'une lanière marron. Accroché au pommeau, une chaînette métallique au bout de laquelle est attaché un petit pendentif argenté, représentant une étoile dentelée. Ce petit bijou symbolise pour le ninja le Vent, qui est son affinité, sa patrie, et même tout simplement sa vie. Le fourreau de l'arme est d'une couleur rouge, s'accordant avec les teintes de sa tenue, et est constamment positionné sur la ceinture du ninja, près de son flanc droit. Bien qu'étant ambidextre, Thrys est nettement plus habile de la main gauche, et se doit de pouvoir dégainer sa lame sans avoir quelques soucis de maniabilité...

Un élément marquant de sa vie ?

Test RP

Seize ans… alors qu’il dormait encore paisiblement dans son lit, Thrys faisait encore le même cauchemar : immobile devant les cadavres de ses parents et de sa sœur, il voulait fuir, il voulait échapper à cette triste et horrible réalité, mais malheureusement, une force invisible semblait le clouer sur place, l’empêchant ainsi de disparaître.
Et, alors qu’il convulsait dans son lit, les yeux fermés et les dents serrés, Mifune, le réveilla, le sauvant ainsi de son tourment nocturne. Après s’être frotté les yeux, et une fois son rythme cardiaque revenu à la normale, le père adoptif de notre héros lui posa, comme une sorte d’habitude, la fameuse question :

« Encore ce cauchemar, hein ? »

Thrys, encore sous le choc, répondit d’un simple hochement de tête, tandis que son regard fixait un point invisible dans sa chambre. Il n’en pouvait plus… ce rêve l’obsédait, et hantait toutes ses nuits. Impossible de s’endormir serein en sachant ce qu’il se passera une fois les yeux fermés…
Mifune, qui voulait aussitôt changer de sujet, attira l’attention de son fils adoptif sur ses deux mains, toutes les deux fermées, et lui demanda de choisir entre la gauche ou la droite. Le jeune adolescent resta quelques instants silencieux, le temps pour lui de choisir, et approcha son index de la main gauche du samouraï. Celui-ci l’ouvrit alors, et, présentant un anneau noir sur lequel était gravé le signe du Vent, il esquissa un sourire et dit d’une voix chaleureuse :

« Joyeux anniversaire ! »

Thrys sursauta, ayant oublié quel jour c’était, avant de s’emparer du présent, tout en remerciant son père adoptif. Heureux, il mit l’anneau à la base de son majeur gauche, et le contempla alors. Mifune se mit à sourire, puis se leva, avant d’inviter l’adolescent à prendre son petit-déjeuner. Et c’est ainsi que, ni une ni deux, Thrys sortit de son lit et rejoignit son nouveau père.

Après un petit-déjeuner copieux, et une fois préparé et habillé, Mifune demanda à Thrys de le rejoindre dans la salle principale de la maison, voulant lui parler de quelque chose d’important. Assis face à face, le jeune adolescent et son père adoptif se regardaient, sans dire un seul mot, quand l’épéiste prit la parole, après avoir inspiré longuement :

« Aujourd’hui est un jour important, Thrys… il marqua une courte pause, reprenant ainsi une nouvelle inspiration, puis continua Aujourd’hui tu deviendras un samouraï, tout comme moi. Et l’examen sera dur, tu le sais… »

Thrys écoutait, silencieux, et hochait la tête de haut en bas, tout en avalant sa salive, peu rassuré par cela. Voilà longtemps que Mifune parlait de cet examen si spécial. De nombreux aspirants samouraïs sont morts en essayant de le réussir, et seuls les épéistes les plus talentueux étaient sélectionnés. Mais le samouraï ne semblait guère inquiet quant au cas de son fils adoptif, qui avait toutes les compétences requises pour réussir cet examen. Il expliqua alors le but, l’ayant lui aussi passé dans sa jeunesse :

« Vois-tu, chaque aspirant sera dans une équipe de trois, et vous devrez vous serrer les coudes pour y arriver. Quant à l’objectif… il sera donné tout à l’heure et… il tourna la tête vers le mur sur sa gauche, sur lequel se trouvait une horloge. Il sursauta, et termina d’ailleurs il faut y aller ! »

En deux temps trois mouvements, Thrys et Mifune se préparèrent, avant de gagner le dojo, lieu de réunion des samouraïs.

Dans la salle principale du dojo, une vingtaine d’adolescents se tenaient immobiles, face à trois hommes, dont l’allure autoritaire en faisait trembler plus d’un. Notre jeune homme écoutait le discours des chefs militaires, sans dire un mot, et attendait avec impatience le moment où serait évoqué le fameux examen. Et, bientôt, le plus âgé des trois hommes s’avança, sous le regard terrifié des aspirants samouraïs, et prit la parole :

« Aujourd’hui est un grand jour pour vous. Vous deviendrez des samouraïs. Mais prenez garde : certains réussiront, d’autres… pause dramatique… périront… »

Les adolescents sursautèrent, redoutant ces mots qui les feraient paniquer. Des regards inquiets s’échangèrent, des murmures et des chuchotements, qui furent très rapidement remplacés par un silence de plomb, après que le militaire rappelle à l’ordre les fautifs. Une fois son autorité respectée, il continua :

« Vous serez séparés en plusieurs groupes de trois aspirants… au nord du Pays du Fer se trouvent sept campements de bandits, dispersés dans différents environnements, et se préparent à lancer un assaut sur plusieurs villages de la nation… »

Thrys tourna alors la tête de gauche à droite, et aperçut alors Hirotsuka et Sotsuke, ses deux amis qu’il avait rencontrés dès son arrivée au dojo. Hirotsuka était un adolescent très violent, et parfois notre ninja se demandait s’il n’allait pas le tuer. Mais malgré son caractère agressif, il restait quelqu’un de très agréable. Sotsuke, quant à lui, était plus timide, bien que doté d’une intelligence impressionnante et d’un talent prononcé pour le shogi, il deviendrait sans aucun doute l’un des meilleurs stratèges du Pays du Fer. Notre jeune adolescent esquissa un sourire, et espéra que les chefs militaires constituent une équipe avec les trois camarades. Celui-ci, après avoir énoncé le contexte de la mission, donna les instructions.
Le but était simple : éliminer les bandits et réduire leur campement en cendres. Éradiquer la menace hostile avant même qu’elle ne se mette en marche. Et, afin de corser davantage l’affaire, un délai fût imposé : la mission devrait s’achever en moins de trois jours… passé cette durée, les élèves seront recalés. Puis vinrent la formation des équipes. Sept équipes au total, une pour chaque campement. Thrys s’approcha alors d’Hirotsuka et de Sotsuke, les salua d’un geste de la main, et exprima son bonheur de se retrouver avec ses amis. Sotsuke afficha un sourire, heureux lui aussi de faire cette mission avec des gens qu’il connaissait, mais Hirotsuka resta silencieux… mais notre héros ne s’inquiéta pas, connaissant le tempérament plutôt calme de son coéquipier. Son interlocuteur préférait ne rien dire, et se dirigea alors vers l’instructeur de l’examen, afin d’avoir les dernières informations avant de partir pour le nord du Pays.
Sotsuke rassura néanmoins Thrys, lui disant qu’il avait mal dormi, et les deux adolescents s’empressèrent de suivre leur coéquipier. L’instructeur observa les trois aspirants, puis expliqua d’une voix calme :

« Bien. Donc voici l’équipe trois. Hirotsuka, Sotsuke et Thrys, c’est cela ? Les intéressés hochèrent la tête tour à tour une fois leur nom annoncé, et l’instructeur reprit C’est parfait alors. Votre objectif sera le campement qui se situe à proximité d’un ancien village en ruines, au nord-ouest du Pays dit-il en consultant la carte, sur laquelle était représenté un cercle rouge avec un trois à l’intérieur. Vous ne devrez pas interférer avec les autres équipes, seul l’objectif importe, interdiction de faire des écarts, c’est compris ? »

Thrys observa alors discrètement la carte, et sentit alors monter en lui un sentiment de terreur. Il se mit à trembler, déglutit, avant de secouer la tête frénétiquement de gauche à droite, comme s’il souhaitait éjecter de son esprit cette idée noire. L’instructeur le regarda, avant de lui demander si tout allait bien, ce à quoi Thrys répondit par l’affirmative, ne voulant pas perdre son temps en discussions psychologiques. « Ce… ce village… c’est le mien… » songea-t-il lorsqu’il se remémora la vue de ses parents, morts de la main des bandits.
Les trois aspirants samouraïs acceptèrent donc les conditions de la mission, puis Hirotsuka s’empara du document attestant l’officialité de leur objectif, puis le groupe se mit en route.
Trois jours… trois jours et, une fois ce délai dépassé, la mission serait un échec. Il n’y avait pas un seul instant à perdre.

- Après une journée de marche… -

A la nuit tombée, le groupe atteignit l’orée de la forêt qui entourait le village. Il était temps de mettre en place une stratégie pour réussir à détruire l’objectif. Sotsuke prit la parole, ayant déjà pris le temps de réfléchir à la chose durant le trajet :

« Les bandits ont dû mettre en place des tours de garde, afin de surveiller le campement pour la nuit. Il nous faudrait faire une diversion et essayer de les éliminer un par un. »

Thrys écoutait attentivement, quant à Hirotsuka, celui-ci restait à l’écart, et observait la faible lueur rouge qui filtrait à travers les arbres. Il n’écoutait pas, et préparait son propre plan mentalement. Inutile d’élaborer une quelconque stratégie, la force brute suffisait. Ses bras et sa lame lui permettraient de tuer les bandits sans problème.
Et, alors que les deux aspirants samouraïs discutaient pour mettre en place la tactique, Hirotsuka dégaina sa lame, et se rua alors dans l’obscurité, en direction du village. Thrys se redressa, voulant rappeler à l’ordre son coéquipier, mais celui-ci ne semblait guère intéressé par ce que lui disait le jeune adolescent. Sotsuke se leva alors, lança un regard à son interlocuteur, et dégaina à son tour son katana. C’est ainsi que les deux aspirants rejoignirent leur coéquipier, et, après une course effrénée dans la forêt, le groupe atteignit l’entrée du village.

Des ruines… des cendres… du sang… voilà tout ce qui restait de ce village, autrefois tranquille et si vivant. Thrys, tétanisé par la vue des habitations détruites, se mit à trembler, tandis que Sotsuke essayait de le raisonner. A quelques mètres devant, Hirotsuka était… entré dans le vif du sujet, et pourfendait les bandits qui s’approchaient de lui. Plusieurs corps sans vie jonchaient le sol, et du sang se répandait sur la neige. Sotsuke parvint enfin à réveiller son ami, qui se dirigea alors vers une direction au hasard, afin de chercher d’autres brigands. Il atteignit une place familière, et, après les alentours, son regard se figea sur une maison presque intacte : sa maison. Terrifié, il baissa lentement les yeux et constata alors avec horreur les traces de sang incrustées dans le sol. Du bruit retentit alors dans son ancienne demeure, des bandits s’y étaient installés…
Soudain, alors que la peur le tétanisait, ce sentiment de faiblesse se changea en colère. Assoiffé de vengeance, Thrys, lame armée et prête, se rua jusqu’à l’entrée de sa maison, enfonça la porte avant de débouler dans la salle principale, où se tenaient deux bandits. L’un d’eux leva de son siège, et fixa l’arrivant, avant de plisser les yeux, voulant l’examiner davantage. Il se mit alors à ricaner, sous les regards interrogés du jeune adolescent et du second bandit, qui ne comprenait pas. Le premier prit alors une inspiration, et dit :

« C’est toi le gamin de ceux qui vivaient là, non ? Hin hin hin… »

Notre héros sursauta. Comment ? Comment savait-il cela ?

« Tu te demandes sans doute pourquoi, hein ? poursuivit-il, tout en contournant la table, et en s’approchant du jeune adolescent. La nuit où ce village a été attaqué, je pensais que nous allions tous mourir de la main des samouraïs… mais heureusement, certains d’entre nous ont fui… son expression s’assombrit alors, et un sourire sadique se dessina sur ses lèvres… c’est dommage, je n’ai pas eu le temps d’éliminer toute ta famille… un seul parvint à m’échapper cette nuit-là… »

Le sang de notre héros se mit à bouillonner quand il comprit alors à qui il avait à faire. Ses doigts se resserrèrent sur le manche de son katana, et son rythme cardiaque accéléra. Le voilà… l’homme qui avait tué ses parents, le salopard qui avait éliminé froidement trois personnes sans défenses… Thrys sentit la colère monter, et, bien qu’il avait à lui deux brigands, son attention se focalisa sur le meurtrier de ses parents. Il prit une grande inspiration, avant de lâcher d’un air sombre :

« Enfin… moi qui pensais que vous aviez tous été éliminés lors de cette nuit… je vais pouvoir prendre ma revanche. L’heure de la vengeance a sonné, et crois-moi… crois-moi j’ai l’intention de te faire souffrir ! »

Il s’élança alors sur sa cible, katana brandi et prêt à le pourfendre. Le deuxième bandit, voulant sauver son supérieur, se rua sur lui, le poussa d’un coup d’épaule, le propulsant contre la table à côté, et prit le coup à sa place. La tête tranchée, le corps vacilla avant de tomber à terre. Le chef des bandits se frotta la bouche, qui avait percuté le bois de la table, et se releva lentement, tout en sortant de ses deux fourreaux deux dagues. Thrys, quant à lui, dirigea la lame vers le sol, laissant ruisseler le long du métal le sang de sa victime. Son humanité avait disparu… estompée… pour l’heure, il avait une autre idée en tête : exécuter ce criminel ! Des pulsions sadiques… psychopathe ! Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres, et, après un échange de regards, il fonça sur lui, brandissant une fois encore sa lame. Le bandit para aisément, bloqua l’attaque avec ses deux dagues, puis répondit à son assaut par un rire moqueur. Mais Thrys n’avait pas l’intention de se laisser faire ! Il retira sa lame, prit une posture défensive, et observa son adversaire. Règle numéro un : tester l’adversaire. Le bandit lui fonça dessus, et bloqua l’attaque à l’aide de son katana, avant de faire un rapide mouvement vers le haut, brisant ainsi la posture de l’ennemi. Première observation : un mode de combat agressif. Règle numéro deux : mettre en place une tactique. Son adversaire semble plutôt fort, mais ses attaques sont lentes et lourdes. Le jeune adolescent profiterait de sa lenteur pour placer des coups rapides et précis. Enfin, règle numéro trois : passer à l’action.

Thrys, jusqu’ici dans sa posture défensive, fit un rapide pas en avant, simulant un coup d’estoc, et le bandit amena ses dagues au niveau de son ventre, laissant ainsi le haut de son corps sans défense. Notre héros profita de cette ouverture pour effectuer une coupe diagonale, entaillant ainsi l’épaule du brigand, l’obligeant à lâcher sa dague gauche.
Et, sans perdre une seconde, Thrys reprit sa posture défensive, prêt à riposter. « Je t’aurais ! Je vais te tuer ! » songea-t-il en serrant la mâchoire, prêt à en finir avec cet homme ! Celui-ci, après avoir lâché un grognement de douleur, décocha un rapide coup de poing en direction du ventre de son adversaire, l’obligeant à se courber vers l’avant. Blessé et légèrement sonné, il rouvrit un œil et vit alors la dague de son ennemi arriver en direction de son visage. Il essaya tant bien que mal d’esquiver le coup, mais malheureusement, la pointe de la dague vint érafler sa joue droite et son menton, ouvrant ainsi une plaie sanguinolente. Thrys recula alors sous la douleur, approcha sa main de la blessure, avant de froncer les sourcils. Sa colère venait d’atteindre son paroxysme, et, affublé d’insultes de la part de son adversaire, il serra le poing sur son katana, et, après un vif mouvement frontal, il s’approcha du bandit, brandit son sabre et lui trancha le bras droit. L’homme s’effondra, approcha sa main droite encore intacte au niveau de la coupure, après avoir lâché sa deuxième dague. Thrys le toisa, le contourna avant de placer le fil de sa lame contre sa nuque, prêt à la trancher. Et, d’un air fatidique, il lança une dernière phrase :

« Avant que je ne te tranche la tête, as-tu une dernière chose à dire ? »

L’homme ne dit rien, il releva simplement la tête, fixa le regard de son bourreau, et lui cracha dessus. Thrys essuya son visage, avant de brandir son sabre vers le ciel. Et, d’un geste rapide, il abaissa son bras, et trancha la tête du bandit, qui s’écroula sur le coup. Notre héros sentit un sourire se dessiner sur son visage, et la tension tomba d’un seul coup. Ses parents et sa sœur étaient désormais vengés… le bourreau avait fait son office.

Thrys sortit alors de son ancienne maison, et une éblouissante lueur rouge l’obligea à plisser les yeux. Une étouffante chaleur l’entoura, comme si tout brûlait. Hirotsuka avait mis le feu au campement des bandits, et de nombreux corps jonchaient les rues. Perdu dans cet incendie, notre aspirant samouraï se dirigea vers la place centrale, et appela ses coéquipiers.
Sotsuke sortit d’une ruelle, et après avoir reconnu Thrys, il se dirigea vers lui, avant de lui demander où il était passé. Son interlocuteur lui répondit que le groupe de bandits n’avait plus de chef, et que sa dépouille était désormais à la merci des charognards. Hirotsuka sortit à son tour d’une habitation en flammes, et rejoignit les deux autres aspirants samouraïs. La mission était un succès, et le groupe n’avait plus qu’une chose à faire : regagner le dojo avant la fin de la limite.
Mais…

Alors que Sotsuke et Thrys s’apprêtaient à repartir, Hirotsuka, resté légèrement en retrait pour contempler le véritable brasier, ne vit pas le bandit qui sortit des décombres, tout en brandissant un immense sabre. Les deux adolescents se retournèrent, en entendant le cri barbare du brigand, mais il était trop tard… Hirotsuka, une lame plantée dans le torse, leur lança un dernier regard, et articula tant bien que mal :

« Cou… rrez… »

Puis il s’effondra tête la première dans le sable, devant le bandit qui se mit à ricaner. Sotsuke paniqua, ne pouvant détacher son regard du corps ensanglanté de son coéquipier. Thrys, la main serrant le manche de son katana, ne pouvait laisser un tel acte impuni ! Après une rapide impulsion, il se rua sur le bandit, et se prépara à lui asséner un violent coup dans le torse. Mais cette action était inefficace : la cible se décala au dernier moment et décocha un coup de pied dans le dos de notre héros, qui valdingua dans le décor.
Soudain, la charpente d’une maison voisine s’écroula, et une poutre vint lui bloquer les jambes. Un cri de douleur s’échappa de sa bouche, et, instinctivement, il tenta de se sortir de cette mauvaise passe. Fort heureusement, un rocher avait empêché le bois d’écraser entièrement les jambes. Profitant de cette position d’infériorité, le bandit toisa notre héros d’un regard glacial, avant de se tourner vers Sotsuke. Celui-ci tremblait, et ne pouvait plus bouger, tétanisé par la peur. Thrys, malgré la douleur, se redressa du mieux qu’il put et cria :

« Cours ! Ne reste pas là Sotsuke ! Enfuis toi !! »

Mais c’était inutile, le pauvre adolescent ne pouvait pas. Le brigand, d’une voix sadique, lui murmura quelques paroles, inaudibles par notre adolescent, avant de le pourfendre à son tour d’un violent coup, manquant de le trancher en deux.
Thrys visualisa la scène, la rage qui bouillonnait dans son corps. Pour lui, tout se passa au ralenti : voir Hirotsuka tomber, puis Sotsuke… voilà qui était trop ! Il cria le nom de son ami, tandis que le bourreau se retourna lentement vers lui, montrant sa lame maculée de sang. Notre héros rassembla ses forces, et tenta de soulever le rondin qui le maintenait prisonnier… mais malheureusement c’était peine perdue : il était trop lourd.
Le bandit, n’ayant désormais plus qu’une cible à éliminer, s’approcha d’elle, et posa un pied sur le bois, appuyant davantage sur les jambes du dernier aspirant en vie, augmentant sa douleur.
Soudain, dans un élan de rage, il sentit monter en lui une énergie inconnue, qui semblait jaillir de nulle part et, après avoir lâcha un cri de colère, il dirigea la paume de sa main sur le brigand, libérant par les pores de sa peau une vague de chakra qui propulsa le rival dans les airs. Après un vol plané de quelques secondes, le bourreau des deux adolescents s’écrasa contre un rocher, et ses os se brisèrent sur le coup. Thrys, puisant une fois encore dans cette impressionnante source d’énergie, parvint à décaler légèrement le bois et à se dégager de ce piège mortel. Il avança à quatre pattes, s’extirpant le plus possible de cette étreinte, et se redressa, après avoir failli retomber à plusieurs reprises, épuisé par de tels efforts. Lentement, il récupéra son sabre, le rangea dans son fourreau et se dirigea péniblement vers les corps inertes de ses amis. Le cœur de Sotsuke s’était arrêté de battre, quant à Hirotsuka, il faisait tout pour ne pas s’éteindre, entre la vie et la mort. Thrys se rua à son secours, et essayait de le rassurer. Il tourna la tête de gauche à droite, cherchant quelque chose qui pourrait sauver son ami. Mais Hirotsuka se savait perdu : il attrapa le poignet de son ami, et lui dit, faiblement :

« Thrys… ce… je suis sincèrement… désolé… de t’infliger ça… »

Notre héros sentit alors son cœur se serrer. Était-ce réellement la fin ? La douleur qui le lançait dans les jambes s’estompa, au profit d’une douleur inconnue dans sa poitrine… comme si son cœur se déchirait. Une fois de plus, il n’avait pas pu sauver ceux qu’il aimait… il n’avait pas été assez rapide et fort pour les sauver.

« C’est moi qui suis désolé, Hirotsuka… il tourna la tête vers le corps de Sotsuke, avant de fermer les yeux, déplorant son incapacité à protéger ses amis… je suis sincèrement désolé de n’avoir pu vous sauver… »

Hirotsuka lui adressa un sourire, avant de trembler… et ce fût fini… d’un seul coup, la tension de ses muscles tomba, et la pression qu’il exerçait sur le poignet de notre héros disparut.
Les flammes qui embrasaient les tentes et habitations du campement des bandits s’éteignaient petit à petit, et une pluie fine se mit à tomber sur le monde Shinobi. Un éclair illumina le ciel, révélant ainsi le visage attristé de notre héros, qui aujourd’hui venait de perdre deux amis… Il ferma les yeux, priant pour la salut de l’âme de Sotsuke et de celle d’Hirotsuka, puis reprit la direction du dojo, où l’attendaient Mifune, ainsi que les instructeurs de l’examen.

Et ce fût le jour de la cérémonie d’intronisation… Tandis que Mifune était venu féliciter son fils adoptif, et que les familles des autres aspirants ayant réussi l’examen s’étaient déplacées pour l’événement, deux enterrements eurent lieu… Sotsuke, un jeune adolescent à l’avenir prometteur, et Hirotsuka, un jeune talentueux qui aurait pu devenir l’un des meilleurs samouraïs du Pays du Fer…
Durant cet examen, quelque chose avait changé chez Thrys… les sentiments étaient une faiblesse qu’il fallait éliminer et dissimuler. Pourquoi aimer si l’être aimé pouvait mourir à tout moment ? Pourquoi devoir partager des sentiments avec un autre si celui-ci pouvait représenter une faille ? Oui, Thrys le savait : bannir toute émotion était quelque chose de surhumain, mais indispensable… plus de joie, plus de colère, plus de tristesse…

Le temps était venu pour notre héros de quitter le Pays du Fer et de regagner le Village caché du Sable… mais, avant son départ, Mifune insista pour lui offrir un cadeau d’adieu : un magnifique katana, au manche noir ébène et à la lame affûtée, sur laquelle étaient gravés les kanjis « Honneur ». Thrys, reconnaissant envers son père adoptif qui avait tant fait pour lui, ne put s’empêcher de le serrer dans ses bras, avant de partir.

Ce jour était à marquer d’une pierre blanche : Thrys avait changé, mûri… désormais, pour lui, la vie était une immense bataille, impitoyable et sanguinaire…

En dehors du forum

QUI SE CACHE DERRIÈRE L'ÉCRAN ?

Pseudo : Stéphane.
Comment avez vous découvert le forum ? J'étais dessus avant sa fermeture, Naruto Sensou qu'il s'appelait ce forum.
Vos projets sur le forum : Bah, premièrement continuer d'écrire, car j'adore ça. Et puis, pourquoi pas faire partie intégrante du scénario du forum, en traçant l'histoire de mon personnage !
Votre avis sur le forum ? Très bien, rien à redire !
Votre présence sur le forum ? 8/10 je dirai. Je passe tous les jours, quant à l'écriture, cela varie.
Avez-vous lu tous les règlements ? Il est lu !

Bienvenue,
　
Connaissant ton niveau rp, je vois que tu n'as pas perdu la patte sur ton style d'écriture. Cette fiche présentation comporte très peu de fautes et est très agréable à lire. On sent tout de suite que ton style est soigné et que tu fais attention aux petits détails, ce qui rend la lecture relativement agréable. Surtout pour moi qui déteste lire les présentations, quand on réussit à me faire aimer quelque chose, c'est souvent un bon signe /PAN/
　
Au niveau des anecdotes, je déplore le fait qu'il manque de petits passages à propos du contexte du forum qui a été posté hier. En effet, Suna se retrouve dans une situation spéciale et différente de celle que l'on retrouve dans le Naruto Shippuden original, car Sabaku no Gaara n'a jamais rencontré le blondinet, donc il a toujours ce grave problème psychologique le poussant à réaliser de multiples massacres. Cela en résulte que Sunagakure no sâto vit actuellement un certain chaos et une instabilité. Même si ton personnage est assez nouveau au sein du village, je pense qu'il devrait se retrouver impliqué, d'une façon ou d'une autre, au sein de ce soi-disant problème.
　
Il y a aussi l'intégration de Thrys dans le village qui m'a un peu posé problème. En effet, j'aurai voulu voir davantage d'approfondissements à ce sujet. Ton personnage vient de nulle part, si puis-je dire, et l'autorité est sûrement méfiante vis-à-vis des nouvelles recrues. Donc, il faudrait que tu nous détailles un peu plus son arrivée et son intégration au sein du village. Malgré ces quelques points à peaufiner, tes anecdotes me paraissent assez bonnes. Il suffit seulement d'ajouter ce que j'ai dit précédemment et tout devrait être correct ^^
　
Cela dit, le portrait psychologique est agréablement bien dressé. Franchement, je n'ai pas réellement de points faibles à souligner xD Tu entres en profondeurs dans quasiment tous les aspects de ton personnage, puis il ne me semble pas avoir lu de passages inutiles. Tu as su y ajouter des petits traits amusants, comme sa phobie des cauchemars, par exemple. Cette description est tout à fait honnête.
　
Je termine par le test rp. Je déplore le fait qu'il dépasse largement la longueur maximale autorisée par le règlement, soit 1000 mots, puisque j'aurai voulu voir comment tu te débrouilles dans la rédaction d'un rp de tous les jours. Néanmoins, je comprends qu'on veuille en faire plus lors d'un test, afin d'épater la galerie x) À mon avis, ça l'aurait été davantage honorable. Toutefois, la lecture de ce test m'a été assez agréable (même si la couleur de tes dialogues m'ont piqué les yeux /PAN/). L'intégration de Mifune en tant que père adoptif est un élément que j'ai trouvé très pertinent. Cela donne une certaine richesse supplémentaire à ton personnage. Tu as également su exploiter plusieurs facettes de celui-ci à l'intérieur de ce rp.
　
Après, je ne sais pas quel niveau/rang tu vises exactement, mais le rang S pourrait t'être accessible, si tu fais les quelques ajouts que je t'ai demandés.

Voilà pour mon avis ^^ Il ne te reste plus qu'à attendre qu'un autre membre du staff passe donner son constat.