Suite à leur rencontre surprise, les deux centenaires... enfin trentenaires décidèrent de passer davantage de temps ensemble. Cela faisait de nombreux mois qu'ils ne s'étaient pas côtoyés et Nëssa en ressentait étrangement un gros manque. La pauvre avait besoin de se confier à son seul ami d'enfance, de renouer ses liens avec lui. La belle sortait tout juste d'une crise liée à sa maladie, et des choses, elle pouvait lui en dire beaucoup. Bref, il ne restait plus qu'à savoir si son Naotaka sera assez courageux pour écouter toutes ses petites histoires - à dormir debout -.

La sublime femme laissa docilement le tsuchikage s'emparer de son corps, sans même y offrir une quelconque résistance. À vrai dire, elle adorait quand on la transportait ainsi, ça lui donnait souvent l'occasion de se reposer les yeux et de souffler un peu. La kunoichi commençait à se faire de plus en plus vieille, donc les efforts physiques n'étaient vraiment pas son domaine de prédilection. Même une simple promenade pouvait l'épuiser, alors imaginez une journée entière à courir les boutiques... Bercée par la douce respiration de son amant, la demoiselle ferma lentement les paupières. Telle une princesse, elle s'endormit dans les bras de l'homme qui possédait toute sa confiance.



Lorsque les prunelles sanguines de l'heureuse élue s'ouvrir de nouveau, le duo se trouvait à l'intérieur d'un passage sous terrain. Bon, il s'agissait très certainement de l'oeuvre de son compagnon, lui qui était sûrement le plus grand expert doton qu'elle ait connu durant sa longue vie. Conservant toujours le silence, l'albinos resta accrochée à son porteur. De nature particulièrement curieuse, elle ne fit qu'observer les lieux. D'habitude, les tunnels avaient plutôt tendance à l'effrayer, mais la présence de Naotaka changeait carrément la donne. La belle se demandait à quel endroit il la conduisait, même si sa petite idée germait déjà à l'intérieur de sa tête.

Heureusement, Nëssa fut heureuse d'apprendre que son amant ne vivait pas dans un terrier comme les lapins xD. Oui, car pendant un instant, elle croyait qu'il la mènerait au sein de ce genre de place. La kunoichi soupira discrètement de soulagement. Par chance, la demeure était assez jolie et accueillante. Puis, avec tendresse, le Tsuchikage déposa la maîtresse de son coeur sur le canapé. « Merci, c'est gentil de ta part. », dit-elle en réaction aux précédentes paroles du beau brun. Sa vision incandescente ne quitta pas l'objet de son attention d'une semelle. Son regard n'était pas comparable aux autres, non, il s'agissait plutôt d'un regard passionné. Malgré l'avis négatif de son entourage à ce sujet, la belle ne pouvait pas nier le fait qu'elle ressentait un amour sans égal destiné à cet homme.

Tremblotant légèrement face aux caresses qu'il lui offrait, la kunoichi ne savait pas trop quoi répondre exactement à la question du grand shinobi. En effet, c'était un sujet relativement délicat. De son côté, la demoiselle possédait une vie propre à elle... et devait aussi être présente pour son Madara. Néanmoins, Nëssa avait vécu d'une manière très renfermée à cause de sa maladie, ces derniers temps. Un peu de vacances à l'extérieur pourrait éventuellement lui procurer beaucoup de bien. Mais... « Je ne veux pas m'imposer, Nao. Tu es maintenant le Tsuchikage et tu as plusieurs responsabilités. Ses yeux dévièrent soudainement ceux de son ami d'enfance, tandis que sa main droite vint se loger sur son torse. Cette main n'avait rien de réellement enchanteur. Elle était froide, fragile et semblait être privée de toute vie. Allait-il comprendre la tragique réalité ? Les choses ne sont plus comme avant... », termina-t-elle d'un air désolé.

Éventuellement, Nëssa savait plus que quiconque que son seul « ami » d'enfance n'allait pas l'abandonner. Même si les deux tourtereaux vivaient un amour quasiment impossible, Naotaka veillait toujours sur sa bien-aimée. D'un côté, il aurait pu facilement la jeter parce qu'elle faisait vie commune en compagnie d'un homme rival et se dénicher une autre femme, mais non, rien de tout ça. La belle était trop chanceuse de pouvoir encore compter sur lui. Peu de mâles sur cette terre pouvaient se vanter d'être encore fidèles à leur premier amour. Jadis insouciante, maintenant, elle comprenait ses erreurs et aussi ses sentiments. La sublime kunoichi l'avait peut-être négligé, au profit de son sombre Uchiha. Heureusement, il n'était pas trop tard et possédait encore la capacité de rattraper ses petites gaffes du passé. Mettons tous ces événements-là sur le dos de son inexpérience, hein ?

Le chaleureux chakra de son amant vint réchauffer sa pauvre main froide. La demoiselle ne put s'empêcher de lui répondre par un sourire. Elle se sentait réellement aimée en compagnie du Tsuchikage. Celui-ci dégageait quelque chose de très spécial... Pour dire vrai, ça faisait longtemps qu'on ne lui avait pas accordé autant d'attention. Sasuke et Madara voguaient sur leurs propres projets, ainsi, la femme au regard écarlate se retrouvait quotidiennement laissée à l'abandon. Ce phénomène se reproduisait de plus en plus, surtout depuis le jour où ses forces furent volatilisées. « Je me demande comment tu fais pour être si gentil, après tout ce que je t'ai fait subir à notre époque... », murmura-t-elle en n'osant pas dériver ses yeux des siens. Les hautes émotions commençaient à la frapper de plein fouet, mais la beauté froide se devait d'être forte cette fois-ci.

Nëssa observa l'homme se mettre à genoux devant elle. Contre toute attente, la miss sursauta lorsqu'il posa une main sur l'une de ses cuisses, ne s'attendant pas à un mouvement aussi soudain. Par chance, l'heureuse élue s'habitua rapidement aux divines caresses de son tendre. « Tu me montres où es ta... enfin notre chambre ? Puisque tu m'as dit de faire comme chez moi. Oh, et la journée fut assez éprouvante, j'aimerai bien prendre une douche. Tu veux m'accompagner ? », dit-elle d'une façon très directe et en se relevant debout en tenant la main de son Naotaka. La belle désirait aller droit au but. Peut-être refuserait-il sa délicieuse offre, mais au moins, elle serait vite fixée sur ses intentions du moment.

Éloigner son ancienne vie afin d'en découvrir une toute nouvelle... Pour dire vrai, Nëssa y avait déjà songé durant quelques instants. Amoureuse des aventures fraiches, elle fantasmait secrètement sur le fait de vivre aux côtés de son soi-disant ami. Hélas, la réalité la rattrapait bien assez rapidement. Il fallait voir les véritables choses en face, car son existence avait été forgée ailleurs, et ce, dans les bras d'un autre mâle. La belle ne pouvait pas se permettre de quitter son Madara. Le possesseur du rinnegan venait tout justement de sacrifier son plus gros projet pour elle et de veiller sur sa petite personne lorsqu'elle souffrait atrocement de sa maudite maladie héréditaire. Que cela ne plaise ou non, la demoiselle n'était pas une dame cruelle ; elle savait comment considérer les gens. Néanmoins, son amour destiné au beau Tsuchikage la tracassait, se demandant tout simplement jusqu'où ils pouvaient aller au sein de cette éternelle relation.

De nouveau, il la prit et la transporta dans ses bras, telle une princesse. Désormais, il ne restait plus qu'à prier pour ne pas qu'elle s'endorme là-dedans. Mais bon, avec des idées en tête pareilles, le sommeil ne possédait sûrement pas sa place, du moins, pas maintenant. Conservant ses beaux yeux grands ouverts, la douce assista avec amusement à la visite guidée que son compagnon lui offrait. Bref, l'habitat avait le potentiel de la satisfaire. Après, il fallait seulement penser à vérifier le contenu du frigo. M'enfin, la kunoichi savait que Naotaka kiffait les brocolis, de quoi s'accorder avec le fait qu'elle soit une végétarienne. « Arrête ! Tu vas me donner envie de dormir. Tu ne veux pas ça tout de suite, non ? », affirma-t-elle d'un ton taquin. Nëssa profitait de cette proximité particulière avec son amant, celle d'être capable de mettre le sérieux de côté quelques secondes et de lâcher des paroles différentes de l'accoutumée, chose dont elle n'avait pas forcément l'habitude de manifester en compagnie du légendaire Uchiha.

Lorsqu'ils furent rendus à destination, la salle de bain, la maîtresse de Pépite posa finalement les pieds sur le plancher. Elle ne put s'empêcher de rire - discrètement - de la dernière réplique de son Tsuchikage. Prendre une douche habillée, c'était trop mal la connaître. Toutefois, il fallait toujours installer davantage de chaleur dans l'atmosphère. La beauté décida donc de casser la « glace » en réalisant le premier pas. Elle ne tarda pas à franchir les minces centimètres qui les séparaient afin de venir coller ses lèvres sucrées contre celles de son amour. Même s'il fut riche en émotion, la belle mit fin plutôt vite à ce baiser. Mais son regard scintillant, lui, ne quittait plus d'une once celui de son partenaire. « Je suis à toi. » Des paroles qui en disaient long sur le futur de cette mésaventure. À son Nao, Nëssa donnait son entière confiance et lui confiait son corps. Ayant peur que ses avances soient trop prononcées pour le jeune homme, elle se gardait tout de même quelques retenues. Bien sûr, la suite des actes de la jolie demoiselle allait dépendre de lui.

Elle osait se livrer ouvertement à son Naotaka. Oui, Nëssa jouait bel et bien à un jeu dangereux, car cela risquait d'être vu comme étant de la tromperie aux yeux de ses proches. Enfin, fallait-il que les autres l'apprenne et la kunoichi à la longue chevelure blanche comptait rester très discrète là-dessus. D'un côté, elle était loin de se sentir mal en faisant un tel acte, puis Madara savait depuis toujours quel type de relation sa tendre femme entretenait avec son ami d'enfance. D'ailleurs, celle-ci s'illustrait souvent comme étant la cause principale de leurs différents conflits. L'albinos comprenait que cette situation n'était pas normale et facile à vivre, mais elle n'arrivait pas à faire son choix et vouait finalement un amour égal aux deux hommes.

Jadis, les tourtereaux avaient cette bonne habitude de se retrouver afin d'échanger quelques « coups » à leur façon. Toutefois, les sentiments de la beauté à son égard demeuraient si flous. En fait, jamais elle n'avait réellement pensé à faire une existence commune en sa douce compagnie. Maintenant, une telle éventualité voyageait à l'intérieur de sa tête. Et si elle testait son mode de vie ? Elle pourrait tout simplement venir prendre des vacances chez son Tsuchikage adoré pour une durée indéterminée, de quoi faire le point sur ses nombreuses interrogations.

La belle ne lâchait plus son amant du regard. La suite de l'action semblait tellement être évidente. « Mhhhh... Nao... » Elle le laissa la contrôler à sa guise. D'une nature assez soumise, il était plutôt rare de la voir chevaucher les devants, à moins qu'on lui offre une opportunité en or, et encore... Nëssa fit le vide de son esprit. Désormais, plus rien ne serait capable de venir la déranger, même pas son atroce maladie.

Elle se retrouva bien assez vide à moitié nue, collée à son mâle sous l'eau chaude de la douche. Ses caresses, ses baisers et ses morsures avaient le don de la rendre folle. La délicieuse femme lui répondit avec de doux gémissements. Alors que leur visage se rapprochait dangereusement, les mains de la demoiselle allèrent se nicher dans la chevelure brune du kage, avant de redescendre vers ses joues. Sa jupe tomba au sol, dévoilant son petit string de couleur rose.

Soudain, Nëssa eut une idée. Pourquoi ne pas faire monter encore la tension ? Pourquoi ne pas provoquer encore plus son envie envers elle ? « Tu m'aimes ?  Tout en ouvrant les yeux, deux de ses doigts virent pincer la lèvre inférieure de son Naotaka, tandis que son autre membre libre s'aventura vers le bas de son corps. Sa poigne maintenait fermement le pantalon de l'homme, prête à lui faire subir une déculottée à n'importe quel moment. Plus c'est long, mieux c'est, hein ? », termina-t-elle d'un air taquin, ne manquant pas d'afficher un sourire joueur. Cette ambiance plaisait bien à la belle ténébreuse. La simple idée de le pousser ses pulsions à bout l'amusait du plus haut point. Jusqu'où allait-il résister ?

« Dans mon état ? De quoi tu parles ? », dit-elle, curieuse. Bref, Nëssa n'arrivait pas à comprendre exactement où il voulait en venir avec de telles paroles. Peut-être faisait-il référence à sa maladie héréditaire ou encore sa condition physique qui n'était pas tout à fait normale. Depuis son pseudo rétablissement, la belle avait refait à quelques reprises l'amour avec son Uchiha, mais jamais rien de réellement sauvage. Le cofondateur du village caché de la feuille avait toujours su être particulièrement doux et attentionné avec elle. Du coup, la demoiselle ne savait pas vraiment où pouvaient se situer ses limites personnelles, ayant peur d'y aller trop loin ou de subir un malaise qui gâcherait tout le plaisir de l'acte. S'amuser, oui, mais cette fois, elle devait tout de même se montrer responsable de sa propre personne. Elle désirait prouver à son seul ami d'enfance à quel point elle n'était plus la « petite fille » ignorante qu'il avait connue par le passé. Hélas, ce serait très certainement difficile, puisque la kunoichi était de nature assez maladroite.

Tandis que son Naotaka se frayait un chemin de choix au long de son corps, la beauté au regard sanguin ne put s'empêcher d'en frissonner, malgré l'eau chaude coulant au-dessus de sa tête. D'ailleurs, elle fut surprise de constater l'arrêt soudain de l'ombre de la terre. Finalement, peut-être que lui aussi avait décidé de participer personnellement au petit jeu qu'elle mit en place. Malheureusement pour lui, sa bien-aimée comptait bel et bien en être la gagnant. Afin d'y parvenir, elle était prête à tout ! Enfin, presque... Nëssa n'allait pas tomber dans l'abus rien que pour ça. Il s'agissait d'un acte sexuel, et non d'un combat ou quelque chose du genre. Les paupières de la tendre femme se fermèrent lentement, elle semblait profiter pleinement de ce moment de proximité avec son amant. Mais en fait, tout cela ne faisait que partie de son plan !

La tête de la belle vint se coller contre le haut du torse de son compagnon. Elle n'eut pas de difficulté à le faire, car celui-ci la dépasser largement en terme de grandeur physique. Pendant ce temps, ses yeux écarlates se rouvrirent, puis se dressèrent vers le visage de son partenaire. La demoiselle fixait le mâle d'un regard pétillant, comme si elle attendait quelque chose de spécial venant de sa part. « Pourquoi me fais-tu attendre si longtemps ? » La poigne qui maintenait le pantalon de l'homme se desserra et celui-ci tomba directement au sol. La kunoichi profita de cette nouvelle main libre pour aller attraper l'un des poignets du Tsuchikage. Elle guida celui-ci vers son intimité, qui n'était recouverte que d'un faible vêtement rose. Éventuellement, Nëssa s'attendait à recevoir des caresses et même plus encore, mais ce Naotaka s'annonçait être d'humeur plutôt joueuse aujourd'hui. Dans tous les cas, la suite des événements ne pouvait pas être prédite facilement.

L'eau chaude coulait à flot sur la divine enveloppe charnelle de la femme. Malgré cela, elle n'y portait pas spécialement attention; celle-ci étant plutôt redirigée vers son Naotaka. Ça faisait longtemps qu'ils n'avaient rien fait ensemble et Nëssa était maintenant très curieuse de redécouvrir son ami d'enfance. Ses petites manies lui manquaient tout simplement. Volontairement, elle avait provoqué ce jeu coquin, espérant que tout se déroule un peu comme jadis et surtout pour alimenter la flamme. Par chance, ça semblait plutôt bien fonctionner. Hélas, la réalité la rattrapait beaucoup trop vite. Eh oui... Les choses ne pouvaient plus être comparables à celles d'avant. La résistance physique de la succulente kunoichi s'était grandement dégradée, grâce à son handicap héréditaire. Elle craignait, en quelque sorte, de ne pas être capable de satisfaire son partenaire ou de le décevoir au sein de sa performance. Le faisait-il par amour envers elle ou seulement dans l'optique de nourrir ses besoins du moment ?

« Nao, ce n'est pas une réponse ça. », dit-elle avec peine et misère. En effet, il était tout bonnement impossible pour la belle de résister aux caresses dangereuses du beau mâle situé en face d'elle. Néanmoins, son toucher ne lui procurait pas le plaisir souhaité, puisqu'elle s'attendait à quelque chose de bien plus « profond ». Toujours en possession du poignet de l'homme, la beauté tenta de l'inciter à aller jouer avec les parties sensibles de sa petite minette, mais il semblait y être assez résistant. Ce Naotaka s'attardait vraiment trop à ce pseudo challenge malicieux. Bref, il n'avait pas changé d'un poil ! Afin d'y mettre fin, Nëssa devait peut-être faire savoir à son amant qu'elle ne pouvait plus attendre. Lorsque le Tsuchikage posa ses dents sur la peau fragile de son cou, la victime ne put résister à la tentation, la tentation d'accélérer l'action. Profitant de sa dernière main libre et du fait que Nao soit occupé ailleurs, celle-ci partit se faufiler à l'intérieur du sous-vêtement de sa cible. Du bout des doigts, elle caressa avec délicatesse le long de sa verge. Cette subtile chatouille ne tarda pas à se transformer à un mouvement de va-et-vient beaucoup plus prononcé. La belle infligeait à son partenaire une sensation particulièrement jouissive. Désormais, il ne restait plus qu'à voir s'il allait résister ou succomber à ce traitement alléchant.

Laissant son petit cou entre les crocs de Naotaka, la belle avait enfin décidé de prendre les choses en "main". Pour commencer, elle convint d'y aller plus lentement afin de tester la réaction de son tendre compagnon. Était-ce trop tôt pour lui ? Préférait-il prolonger davantage les préliminaires ? Par chance, ses précédents doutes furent rapidement écartés. Son partenaire du moment semblait vraiment apprécier son initiative. La kunoichi au regard écarlate sentait le membre viril se durcir de plus en plus sous ses doigts. Elle aimait bien cette sensation de ferme. Malgré les années, les expériences et les connaissances acquises suite à plusieurs mésaventures, l'organe de plaisir masculin avait toujours été une sorte de mystère à ses yeux. Cette chose la facsinait étrangement et à chaque fois que l'occasion d'en voir ou d'en toucher un se présentait, elle ne ratait pas sa chance. Souvent, sa vilaine curiosité se métamorphosait en un véritable jeu coquin. Et ça, le Tsuchikage était sûrement l'homme le mieux placé pour confirmer ce fait.

Tout en maintenant sa prise, le beau brun lui fit une douce caresse tout au long de son frêle corps, ce qui ne manqua pas de la faire frissonner, même si la chaleur était plus que présente sous les flots de cette douche. La beauté laissa le mâle manipuler sa divine enveloppe charnelle comme il le souhaitait. Sans aucune résistance quelconque, elle se retrouva dos contre le mur, les deux jambes accrochées à la taille de Naotaka et soumises à une position particulièrement révélatrice. Tous ces jolis câlins-là possédaient le mérite d'être très chaleureux et affectueux, mais ça, c'était surtout mal connaître Nëssa. Dans son petit monde rose, rien ne valait une bonne partie de jambes en l'air. Son désir envers son ami d'enfance la brûlait de l'intérieur et maintenant elle ne pouvait plus s'imposer une seconde supplémentaire d'attente. Profitant de cette fameuse opportunité en or, la belle dégagea la verge érigée du shinobi au cors de rêve. Sa vicieuse main vint la guider à l'intérieur de son jardin de jouissance, poussant légèrement sur le côté le faible morceau de tissus qui lui restait à ce niveau.

En ne faisant plus qu'un, ils s'étaient enfin retrouvés...

Sous la douche, la belle s'était livrée à cet homme qui lui avait jadis appris à prendre "soin" de son corps. Plusieurs décennies plus tôt, bien avant son premier échange avec Madara, Nëssa ignorait pratiquement tout du plaisir de la chair et elle se privait de beaucoup de jolies choses, sans le réaliser. Maintenant, grâce à Naotaka, elle s'était "ouverte" à cet univers fantastique. Hélas, la kunoichi ne prenait pas nécessairement conscience de ses sentiments envers lui. Ressentait-elle un véritable amour ? Pouvait-elle follement aimer deux mâles en même temps ? Il ne fallait pas oublier que la dernière survivante du clan Eikaeiën possédait une liaison plus que durable avec le cofondateur du village caché de la feuille. De quel bord cette relation allait-elle aboutir ? Les tendres émotions de la beauté triompheront-ils sur ses nombreux doutes ?

Contrairement à sa partenaire, le Tsuchikage se laissait complètement emporter par son important désir. Et même malgré ses quelques questions, la demoiselle en ressentait réellement du plaisir, surtout lorsqu'il la mordait fermement ♥ Là, elle ne s'avérait pas être aussi bruyante que la dernière fois. Seuls des petits gémissements sortirent de ses jolies lèvres finement ouvragées, sûrement à cause qu'elle ne possédait plus la force de partir sur ses habituels grands airs. Du moins, jusqu'au moment où elle sentit les doigts de son ami toucher sa zone ultrasensible. Face à cela, elle ne pouvait pas résister bien longtemps... « Tu m'aimes, Nao ? », murmura-t-elle, front collé contre celui de son amant. Nëssa avait déjà posé cette question un peu plus tôt, mais cela lui trottait toujours à l'esprit. Au fond, elle ne voulait que recevoir de l'amour et de l'attention de la part de cet homme.

Les deux tourtereaux ne faisaient qu'un depuis un certain moment. Leur souffle chaud s'entremêlait et le temps semblait s'être arrêté. La femme fixait tendrement l'homme dans les yeux, enroulant ses bras autour de son cou. Elle l'attendait et souhaitait qu'il soit sa réponse...

Suite à la précédente question de la demoiselle, le Tsuchikage cessa de faire ses mouvements en elle. Il semblait être intrigué par ce que lui racontait sa tendre amante. Et le pire dans tout ça, c'était que Nëssa commençait déjà à se sentir assez mal à l'aise face à ce qu'elle venait de dire. Les hommes n'appréciaient pas vraiment qu'on leur fasse bouffer un interrogatoire sur les sentiments durant l'acte intime. Bref, même avec les années et l'expérience, la kunoichi pouvait encore se montrer extrêmement maladroite. Elle ne désirait pas que son partenaire subisse son "incompétence " dans la matière.

Malgré tout, la belle ne tarda pas à recevoir la réponse qu'elle espérait tant. Comme d'habitude, son cher Naotaka lui parlait d'une façon calme et détendue, ne semblant pas être frustré par l'arrêt soudain de leur union charnelle; celle qu'il convoitait tellement depuis des décennies. Était-elle aussi précieuse à ses yeux, au point de se priver de toute autre relation pendant des années entières ? « Excuse-moi, je ne voulais pas t'infliger cela... Son regard écarlate dévia de celui de son unique ami d'enfance. La belle réfléchissait tout simplement à la suite de cette conversation. Comment allait-elle s'y prendre sans briser en mille morceaux la chaleur de ce moment ? Je ne doute pas de toi et encore moins de ton amour, Nao. C'est juste que... » Ses bras ainsi que ses jambes avaient toujours une place de choix autour de la divine plastique de son partenaire. Et malgré cette proximité, Nëssa hésitait encore à lui offrir l'intérieur de son coeur si fragile.

La femme sentait l'organe inactif de l'homme au creux de son corps. Elle avait envie de reprendre l'activité, mais devait garder ses pulsions pour plus tard. Prenant son courage à deux mains, les jolies mirettes rouges de la kunoichi revinrent se poser dans celles de son amant. « Le jour où tu as été laissé pour mort, je me suis retrouvée seule. Puis, Madara a pris soin de moi... Cependant, ça m'a vraiment brisé le coeur de te voir partir aussi tôt. Tu étais et tu es toujours une partie de ma personne. Même si j'ai fait ma vie avec un autre homme, je ne peux pas être réellement heureuse sans toi, Nao... »

Décidément, Nao ne semblait pas apprécier les précédentes paroles de sa chère compagne. Toutefois, la belle ignorait malheureusement ce qui pouvait bien le déranger... M'enfin, il s'agissait d'une femme souvent maladroite dans ce genre de dialogue et la psychologie masculine représentait toujours un grand mystère à ses yeux. Elle n'arrivait pas à comprendre exactement où il voulait en venir avec ça. D'un côté, il disait que parler de Madara lui faisait mal, mais de l'autre, il continuait d'aborder le sujet en disant d'autres choses concernant le cofondateur de la feuille. Pour Nëssa, cette situation n'était pas des plus faciles à gérer. Comment parviendrait-elle à répondre au Tsuchikage et à s'expliquer sans davantage le blesser ? Devait-elle détourner astucieusement le sujet ou tout simplement lui déballer son sac ? Difficile, car la kunocihi à la chevelure immaculée ne souhaitait pas briser ce moment romantique.

Ses prunelles rouges contemplèrent le visage du beau brun. L'homme paraissait être fragilisé par quelque chose. Ses propres dires, possiblement. « Arrête donc de raconter n'importe quoi ! Cesse de vivre dans le passé ! Tu n'aimes pas Madara, ok, mais ne t'abaisse pas à son niveau en adoptant des états d'âme aussi négative. Tuer ne fera que blesser encore plus ! L'une des mains de la demoiselle se délogea du cou de son ami d'enfance, puis celle-ci attrapa son menton afin de descendre sa tête au niveau de la beauté. Son regard écarlate se figea dans le sien. La voix douce, elle lui murmura : Tu as tort... Ce monde nous appartient autant qu'aux autres. On a un bel avenir devant nous. Et, je m'excuse pour tout, Nao. J'étais jeune et stupide... Je n'avais pas vraiment conscience de mes sentiments et des tiens. Pourras-tu un jour me pardonner ? »

Nëssa essayait, tant bien que mal, de rassurer son ami d'enfance avec ses paroles. Elle ne voulait vraiment pas que les vieux démons du passé viennent perturber leur relation actuelle. Malheureusement, la demoiselle avait fait un faux pas en ramenant indirectement le sujet tabou au goût du jour. Elle espérait de tout son coeur que cette maladresse ne la prive pas de... sexe. Légèrement stressée, la belle ne pouvait pas prédire la réaction de son tendre amant. Allait-il reprendre son sang-froid ?

La femme fut donc agréablement surprise par l'attitude qu'avait décidé d'adopter le Tsuchikage. Son partenaire arrêta l'eau de la douche et emporta la kunoichi nue, confortablement installée ses bras douillets. Parvenait-il à la comprendre, à comprendre ses actions ainsi que ses choix ? Hélas, la ténébreuse n'aurait sûrement jamais la réponse à toutes ces questions-là. En ce moment même, la seule chose qu'elle pouvait faire de bien, c'était de fermer les yeux et de complètement s'abandonner à lui.

La douce commençait à avoir froid, hors de la douche chaude d'auparavant. Fort heureusement, la plastique torride de son mâle était à sa disposition pour la réchauffer. Soudain, il la jeta sur le lit, se retrouvant couchée sur le dos. Maintenant sans la moindre défense et bloquée de la plupart de ses mouvements, Nëssa ne pouvait plus agir comme elle le souhaitait. Tout reposait entre les mains du grand shinobi d'Iwa.

À moitié allongé sur le désirable corps de la demoiselle, il colla ses lèvres contre les siennes, tout en lui infligeant de mielleuses caresses à ses voluptueuses formes. L'heureuse élue se délectait de chacun des gestes de son amant. Elle aimait toute cette attention; elle adorait que l'on se préoccupe de son bien-être.  « Je t'aime. » Ces quelques mots qui en signifiaient tant se frayèrent un petit passage entre ses lèvres occupées. La belle ne voulait pas qu'il s'arrête, il devait continuer sans se soucier du reste...

Délicieusement enrobée sous les draps, la belle s'était lâchement endormie, suite à son aventure soi-disant intime avec son partenaire. Ces derniers temps, la force physique ne l'habitait plus vraiment et elle trouvait sommeil au moindre effort. Ce ne fut que quelques heures plus tard qu'elle ouvrit les yeux. Nëssa ne savait pas quelle heure il était et encore moins le temps qu'il faisait à l'extérieur. Lorsqu'elle vit le Tsuchikage pénétrer à l'intérieur de la pièce, la demoiselle adopta une position assise, tenant la couverture au-dessus de sa poitrine. Après les tendresses de son amant, elle s'apprêta à découvrir ce qu'il lui avait préparé... La journée ne faisait que commencer. Était-ce le début d'un tout nouveau quotidien ?

[Hrp: Voilà ce qui conclut ce rp ! Je trouve que ce rp traîne depuis un certain moment et je manque cruellement d'imagination pour la suite. Je préfère le terminer tout de suite et en garder bon souvenir avant que ça devienne moins intéressant à développer ;o Désolée pour cette fin de merde, j'avais aucune idée de bien... ]