C'était un jour comme les autres dans le village, je venais de me réveiller. Le soleil se levait à peine et dispersait sur le village sa lumière orangée que j'appréciais tant. Je passais un coup de peigne dans mes cheveux au moment ou un léger courant d'air me caressa la nuque, c'était si agréable. Il me semblait d'avoir aucune missions de prévues pour ce jour là, alors je pris la décision de faire une balade dans les alentours du village. Je savais qu'il me fallait une autorisation pour sortir du village sans être considérée comme un déserteur. Après m'être habillé de ma tunique blanche et légère comme à mon habitude, puis pris le chemin du bureau de Minato. Il était trop tôt pour que le marché du village commence à bouger et à attirer du monde, les rues étaient donc calmes, presque tristes. Je marchais d'un pas lent et régulier, en gardant un rythme précis. Je n'étais pas pressée, loin de là. J'avais une idée pour ma balade ; la vallée de la fin. J'aimais y aller pour me reposer et me vider les idées négatives qui me hantent. J'étais à l'intérieur du bâtiment, dans lequel il y avait le lieu de travail principal du Hokage. J'avais toujours rêvée d'être à cette place et de régner sur mon village, de devenir important aux yeux de tous. Après une discussion assez longue avec l'homme qui dominait le village au niveau politique, j'eu enfin l'autorisation de sortir pour une randonnée. Je ne repassais pas par chez moi, je n'avais rien à prendre, je possédais déjà ce qu'il me fallait. Ma pochette d'armes, quelques parchemins vierges, et des manchettes en acier au cas où un individu indésirable se mêlait de mes affaires.

J'étais sur la route, il y avait des dizaines d'arbres aux couleurs joyeuses et vives, qui donnaient envies de sourie et d'être heureux. Je pris alors quelques feuilles que je mis dans mon grand sac à dos. J'aimais parfois ramener des souvenirs de mes nombreux voyages, même si ces souvenirs peuvent paraître inutiles. Je pouvais, après quelques dizaines de minutes de marche, les plaines qui menaient à la vallée de la fin. Je me pressais alors, accélérant la cadence, mes pieds se cognaient, presque jusqu'à me faire trébucher. J'étais désormais sur la tête du légendaire Madara. Cet homme m'avait toujours passionner, un être aussi puissant et intelligent, on ne pouvait que l'admirer, même si ses actes envers le village était détestables et atroces. D'habitude, je méditais sur la tête du premier Hokage, mais cette fois çi, je décidais de me reposer sur le crâne de pierre du grand Uchiha. Les jambes croisées, je sentais l'air circuler autour de moi, je sentais les énergies naturelles dansées autour de moi. Je me sentais bien, j'étais sereine, et parfaitement heureuse. Après dix minutes de repos, j'ouvris les yeux. Il y avait une ombre, fixe et droite qui se tenait debout devant moi. Je me dressais alors d'un coup, et posais la main sur un de mes kunaïs explosif.

-Qui êtes vous ? Que voulez vous ?

Calme ma douce !

Waouh on me parle de la vallée de la fin à droite à gauche à croire que cet endroit est le plus prodigieux du monde. C'est pas pour dire mais de mon coté quand on me dit qu'un lieu rayonne de beauté j'ai pas envie de le voir, quand on me dit qu'il s'agit des vestiges d'une bataille titanesque, là mon intérêt est éveillé. Je ne suis qu'un guerrier aimant livrer bataille contre la terre entière voulant découvrir un adversaire digne de m'offrir un spectacle à l'égal de mon combat contre mon frère. Des hommes comme nous il y en à peu, des hommes capables de se porter des coups si puissant que la plupart tomberait mais y donner un respect éclatant.
Les guerriers méritent des guerriers ni plus ni moins, ce pourquoi jamais de ma vie vous ne me verrez frapper d'homme n'étant pas digne de se faire appeler ainsi. Après avoir passé des années à écouter les rumeurs sur ce lieu classifié « mythique » mon âme se décida de bouger. Arborant secrètement les couleurs de mon village, sans pour autant en porter l'uniforme traditionnel.

]Z[/size]ou ! Cette vallée m'appel, elle est au fond de moi un endroit ou les combat mémorable des temps anciens raisonnent encore. En chemin, plusieurs personnes m'abordent m'insultant pour mon affiliation à Kiri, bien évidemment les têtes tombèrent laissant derrière moi un sillage sinistre, jonché de sang mais arrivé aux frontières de Konoha, mon goût du sang je le mit de côté ne souhaitant pas déclarer la guerre à un pays aussi imposant sans l'accord de mon Kage. Dites vous bien une chose, je n'agis jamais en désaccord avec les souhaits de mon chef ! Celui ci étant après ma famille la seule personne à qui j'obéis.
Arrivé sur place aperçue au loin quelqu'un confortablement installé sur la tête des anciens combattants. Cette vallée rayonnait. Mais outre cela, on y ressentait encore les actes des deux titans. Leurs puissances étaient encore palpable laissant mon corps frissonner. Me rendant en direction de cette personne je constatais qu'elle ne bougeait pas, m'approchant petit à petit pour rapidement me retrouver à quelque mètre d'elle. C'était une femme et plutôt agréable à regarder cela va s'en dire. Elle se réveilla rapidement me demandant quelque information. Ceci était normal elle venait de Konoha si l'on en croyait son bandeau. Mais outre cela je n'avais aucune information sur elle. « Calmez vous, je ne suis pas ici pour livrer bataille, mais juste pour admirer cette impressionnante vallée. Quand à mon identité de vous demande pardon, mais elle ne doit pas tomber dans les mains d'une étrangère aussi charmante soit-elle. » Ceci avait été prononcé calmement sans manque de respect, sans agressivité. Mon visage lui restait agréable, laissant un léger sourire prendre place. J'attendais ainsi une réponse de la jeune femme m'asseyant doucement à ses cotés. [/justify]

Cette vallée ma passionnait tellement, et là seule chose que je voulais c'était de pouvoir me reposer et méditer sans avoir affaire à un individu indésirable. Je voyais toujours face à moi cet homme, du moins, cette ombre. Oui, car je ne pouvais que très mal percevoir cette chose au loin car elle se trouvait en contre-jour. Puis, puisqu'il se rapprochait, je pus enfin voir son physique, qui n'était pas désagréable. Un corps agréable, des traits de visage doux... et une tenue qui était étrangère aux tenues traditionnelles du pays du feu ! Cela m'avais certes surpris que cet homme soit issu d'un autre village, mais il ne méritait en aucun cas d'être jugé ou bien même insulter. J'étais rassurer, certes, ma petite pause était interrompue, mais j'eu la chance de tomber sur une personne qui semblait intéressante. De plus, il venait de dire que j'étais charmante, cela eu pour effet de me calmer, comme un somnifère. Mais je ne devais pas faire attention à ses flatteries, après tout, j'étais une guerrière, pas une femme à la recherche de l'amour. << Excusez moi pour ce petit incident dans mes paroles, mais vous devez me comprendre, je ne suis pas du genre à apprécier les visites indésirables > > Juste quelques secondes après que j'ai prononcé ces mots, il s'asseyait à mes côtés. D'une part, je trouvais cela irrespectueux, car il aurait été beaucoup plus poli de me demander si sa présence ne me gênais pas, mais apparemment, il trouvait ça normal. D'un autre côté, sa présence ne m'était pas désagréable, j'aimais cette sorte d'ombre qui tournait autour de lui, ce mystère, qui en devenait presque énervant.

Il était donc à mes côtés, observant avec autant de passion que moi le paysage époustouflant. Je trouvais agréable qu'il s'intéresse au pays du feu, les gens ont tendances à haïr les pays étrangers aux leurs. Une chose attirait mon attention, pourquoi n'avait-il pas rencontrer de problèmes ? Les gens qui vivent dans les chemins qui mènent à la vallée sont plutôt très attardés sur le temps, et il n'est pas rare de les voir agir de façon gênante avec les "étrangers". Je n'aime pas ça, les gens qui jugent. Je ne vais pas plus mentir, je rêvais déjà secrètement d'avoir cet homme comme adversaire, car les gens qui m'intriguent, sont les premières personnes que je souhaite affronter. J'allais tenter discrètement de me renseigner à son sujet, en essayant de ne pas heurter sa méfiance.

<< Cela m'intrigue, n'avez vous pas rencontrer des personnes peu agréables avec vous sur le chemin ? Certaines personnes âgées du pays sont parfois, comment dire, arriérer. Votre identité, caché la tant que vous le voudrez, mais votre origine, elle saute aux yeux, ça se ressent à des kilomètres que vous n'êtes pas d'ici . Ce mystère qui plane autour de vous, cette identité que vous souhaitez m'empêcher de connaître, c'est le genre de chose qui me rends impolie. Pourquoi me cachez ça ? >>

Calme ma douce !

Elle était marrante cette petite, elle s'excusait de son comportement alors qu'elle avait rien fait. Soit, je vais pas entrer dans une discussion philosophique sur le pardon. Elle me questionne, OWI j'ai déjà ma futur victime ou ça se passe comment ? Bon c'est pas tout cas mes ses interrogations pourraient me poser quelque problème, de la résistance ? Des problèmes ? Non jamais de la vie je suis le genre de type que tu fais pas chier plus de deux minutes avant que je t'atomise la tête ! Comment dire, j'aime mettre le feu là où je pose les yeux. La main sur la tête affichant un grand sourire et un regard étourdit je me mets à rigoler et dire avec humour ! 

« Non aucun soucis, j'ai jamais de problème, je suis pas quelqu'un qu'on remarque ! Si tu me regarde bien, je suis un petit civil sans histoires. »

Me mettant alors à hurler de rire, je ne pouvais pas mentir, j'étais pas comme ça du moins pas pour des petites connerie sans importance, j'avais pas à me cacher, si elle voulait tant savoir qui j'étais elle en serait informée mais pas dans l'immédiat, j'avais envie de la faire tourner en bourrique tout en la respectant. Civil moi ? Non c'était visible à des kilomètre que je pouvais me défendre, sans histoire ? Rien que mon visage de jolie cœur montrait que j'attirais les problèmes juste en me baladant. Ceci dit il est vrai que je refusais tout combat que le Mizukage ne m'avait pas autorisé. Ouai vous pouvez le dire, je suis un mec soumis à mon chef, mais en même temps quel ninja digne de se nom n'obéit pas à son boss ? Bref, elle était vraiment belle la petite j'avais pas envie de trop la faire poireauter. C'est donc plus sérieusement que je repris.

« Je m'appel Shinki, membre des forces militaires de Kiri. Mais rassurez vous bella, je suis ici pour le paysage, voir s'il était digne de sa réputation. Et pour tout vous dire, je suis agréablement surpris de voir un tel résidu de puissances présent ici. C'est effrayant et excitant à la fois. »

Maman elle allait me prendre pour un malade avec ma description de ce lieu, par la même elle allait comprendre si elle n'était pas trop bete que j'étais un ninja sensoriel, ceci n'étant pas difficile à comprendre lorsqu'on m'entends parler de la force résiduelle présente ici. Je suis un tombeur, un beau parleur, mais en aucun cas je ne suis un menteur, j'aime dire ce qui doit être dit, j'aime faire ce qui doit être fait. Et mes capacités de perception me montrait un chakra bouillonnant chez la jeune femme. J'en tremblait de plaisir mais comme d'habitude, interdiction d'engager un combat sans la permission du patron. Shit j'aurai pu la mettre au lit suite à un combat de toute beauté.

Nous étions encore assis, au même endroit. J'entendais le bruit de tous les oiseaux autour de nous, et aussi le brouhaha que l'eau faisait lorsqu'elle frappait la rivière, en bas de la cascade. Le soleil était passé d'une couleur jaune, à une couleur, certes identique, mais plus vive. Cela signifiait donc qu'il était l'heure du repas, et dieu sait à quel point je détestais cette sensation d'avoir le ventre vide, je décidais donc, qu'après notre discussion, je l'inviterais à manger un bout dans un restaurant traditionnelle du pays du feu. J'entendais alors qu'il prenait sa respiration, puis qu'il répondait à ma question, avec un trait d'humour. En effet, il venait de me dire qu'il n'était qu'un simple civil, cela ce voyait à des centaines de kilomètres qu'il était capable de se battre, même un aveugle aurait comprit qu'il n'était pas un villageois. Après m'avoir fait rire à en perdre ma respiration, il répondait, avec plus de sérieux, à ma deuxième question. Apparemment, ce cher jeune homme était un membre des forces spéciales, donc un de mes supérieurs, je lui devais donc le respect. Son identité ne m’intéressait, et le mystère qui planait autour de lui non plus, j'avais trop faim.

<< Mon cher, je pense qu'il est temps de manger un morceau, et je n'ai vraiment pas envie d'attendre, je me permet de vous inviter dans un restaurant traditionnel, à deux pas de cette vallée>>

Je n'attendais même pas sa réponse, je me levais, puis pris le chemin vers l'enseigne de laquelle je lui avais parlé plus tôt. J'étais une habituée de l’établissement, peut-être me ferait-il une faveur sur les tarifs du repas, car je n'avais pris que très peu d'argent sur moi. J'avais entendu quelques bruits me laissant croire qu'il me suivait, je ne pris donc pas la peine de me retourner, ce n'était pas la peine. Le chemin était très boisé, beaucoup d'animaux vivait ici. J'adorais ce chemin, il était agréable et chaleureux. Après une dizaine de minutes, nous pouvions désormais voir l'entrée du restaurant. Je mis le premier pas sur le tapis qui menait à la salle, il y avait de nombreux en bois massif, et une musique légère et agréable, une ambiance presque romantique donc. Je saluais d'un geste de la main la vieille dame et son mari qui était les gérants, puis m'assis à une table, remarquant que mon "compagnon" semblait choquée par la petitesse de l'endroit. Je ne sais pas pour lui, mais je trouvais ça tellement plus agréable.

<< Vous semblez choquez ? Ce n'est pas comme ça, à Kiri ? Ha oui, ne faites pas attention aux rides de la femme qui tient le restaurant, elle est très âgée. Et bien, nous voilà donc dans ce restaurant, et il y a, comme un sorte d'ambiance romantique, quel drôle de situation, gênante d'ailleurs. >>