« En route pour le Pays de la Mer ! »

Pays de la Mer, Île Mère…

Le gong résonnait en cette matinée d’été… il résonnait à intervalle régulier d’un son grave et pesant… une légère brise soufflait, le vent marin passait au-delà des remparts qui entouraient la cité portuaire de Namito, et tandis que quelques archers suivaient machinalement le tracé des murailles, une foule s’était réunie à proximité du port, sur une place dégagée avec en son centre un échafaud, où se tenaient deux hommes. Le premier était plutôt joliment vêtu, long kimono d’apparat, couvre-chef allongé noir symbolisant son rang dans la hiérarchie du Pays de la Mer, arborant le blason du seigneur féodal en place, et tenant dans ses deux mains un rouleau de parchemin. Le second, quant à lui, semblait plus rustique… portant une tunique sombre et un pantalon noir, ses bras musclés nus portaient des plaquettes métalliques, une cagoule noire masquait sa tête toute entière et, entre ses doigts grassouillets reposait une hache à la lame acérée.
Quelle cérémonie…

Autour de l’estrade, plusieurs habitants de Namito observaient la scène, écoutant les déclarations du juge. Haranguant la foule de sa voix désagréable, il rendait hommage à la justice de la cour judiciaire de la cité portuaire, et annonçait l’arrivée du condamné. Oui, vous avez bien lu, du condamné.
Traîné de forces par quatre soldats, deux marchaient en tête, tirant des cordes reliées à une cangue, tandis que les deux autres pointaient le dos du pauvre homme à l’aide de lances, l’obligeant à avancer (N. B : Les cangues sont les outils de torture où les prisonniers étaient attachés par les poignets et au niveau du coup… au Moyen Âge, les villageois les huaient et leur jetaient des fruits… pourris la plupart du temps…). Le regard dirigé vers le sol, la marche lente et lourde à cause des séquelles lors des différentes séances de torture, le condamné suivait péniblement le chemin qui le mènerait jusqu’à l’échafaud. Certains habitants le huaient et lui crachaient au visage, alors que d’autres, plus respectueux, restaient silencieux et l’observait avancer, priant pour le salut de son âme.
Au cœur de la foule, mêlés aux quidams de la cité portuaire, se trouvaient deux étrangers, encapuchonnés et vêtus discrètement, arborant le symbole de Sunagakure no Sato sur leur bandeau frontal respectif. De chaque côté de l’échafaud, faisant face aux deux personnes déjà présentes sur ce dernier, les deux ninjas se tenaient prêts à intervenir. Pour quelle raison était-il ici ? Pour quelle raison se sont-ils déplacés aussi loin de leur désert natal ?
Revenons quelques instants dans le passé…

– FLASH-BACK –

Tandis que Thrys peinait à trouver le sommeil tout en pensant aux horribles songes qu’il fit la nuit dernière, quelqu’un frappa à sa porte, au beau milieu de la nuit. Alarmé par le bruit qui provenait du vestibule, notre héros se redressa sur son lit, alluma la lumière avant de tourner la tête en direction de la porte de sa chambre, attendant de voir s’il n’avait pas halluciné… Les bruits reprirent de plus belle et plus frénétiquement. Sans perdre une seconde, il se leva, se dépêcha d’atteindre l’entrée de son domicile avant de regarder, par pure précaution, à travers le judas. « Un ninja du Sable ? » pensa-t-il en voyant la personne de l’autre côté de la porte qui arborait la tenue officielle des shinobis de Sunagakure no Sato. Il approcha sa main des clefs toujours insérées dans la serrure, effectua deux tours avant d’actionner la poignée et de tirer la porte. L’air désolé de réveiller les gens de si bonne heure, le ninja du Sable salua son interlocuteur, qui ne lui répondit que par un simple soupir, n’ayant plus la force d’ouvrir la bouche. Le messager tenait dans sa main droite un rouleau de parchemin, qu’il tendit immédiatement à son destinataire. Thrys, en voyant le document s’approcher de lui, le récupéra, le déroula lentement tout en fixant son interlocuteur, souhaitant lui faire comprendre qu’il y avait une heure pour tout… et qu’à cette instant de la journée les gens normaux dorment !
Mais bientôt son agacement s’estompa lorsque ses yeux se posèrent sur le parchemin. Un message urgent de la part du Godaime Kazekage, Sabaku no Gaara, qui sommait notre Juunin de gagner le Palais Kazekage au plus vite. « C’est une blague ? » songea-t-il en haussant les sourcils, voyant mal son supérieur organiser une réunion à cette heure avancée de la nuit. Néanmoins, et à en juger les explications du ninja messager, le dirigeant du village avait bel et bien exigé que Thrys se présente au palais, et ce sans plus attendre.
Notre héros referma le document, remercia son interlocuteur, et lui proposa d’entrer, le temps pour lui de se préparer. Après tout, il pouvait très bien faire le petit bout de chemin avec le ninja du Sable.

Plusieurs minutes plus tard, et après avoir quitté son domicile, Thrys, accompagné du ninja qui lui avait transmis le rouleau de parchemin, gagna la résidence du Kazekage, qui, bien évidemment, était entièrement vide… à l’exception d’une lumière qui filtrait à travers une fenêtre au dernier étage.
Tout en continuant son chemin notre héros leva la tête et fixa la lueur orangée, avant de pénétrer dans l’imposant bâtiment… Personne… logique me direz-vous… Alors que le Sunajin s’arrêta quelques instants pour profiter du calme du hall d’entrée, chose assez rare dans la journée. Le ninja, qui était venu le chercher quelques instants plus tôt, se dirigea vers les escaliers au fond de la pièce et, après avoir constaté que Thrys tardait, il le ramena à la réalité, le priant de le suivre. Chose que fit le jeune homme, sans broncher. Ils gravirent tous deux les marches et finirent par atteindre le dernier palier, où se trouvait le bureau du Kazekage, au bout d’un couloir.

Le Chuunin du Sable s’approcha de la porte, toqua à deux reprises puis après avoir entendu le Godaime l’inviter à entrer, il ouvrit la voie, puis pria Thrys de s’avancer. Une vive lueur s’échappait de la pièce, ce qui faillit aveugler notre héros, habitué à l’obscurité des lieux. Il serra les poings, avant de s’engouffrer dans l’antre de son supérieur.
Thrys passa la porte, après avoir lancé un regard au ninja qui l’avait escorté jusqu’ici, et se présenta à son supérieur, tout en s’inclinant légèrement :

« Thrys au rapport, Kazekage-sama… vous souhaitiez me voir ? »

L’homme en question, dos à la porte, scrutait le village endormi depuis l’immense baie vitrée de son bureau. Il tourna légèrement la tête sur le côté, de telle sorte à ce que sa voix puisse être entendue de son interlocuteur, et lâcha, tout simplement :

« Tu pars en mission dès ce soir… »

Le Sunajin haussa les sourcils, ne s’attendant pas à une réponse aussi directe. En mission ? Au beau milieu de la nuit ? Bien qu’il aurait aimé demander la raison d’une telle décision, ou même s’indigner d’avoir été appelé en pleine nuit pour cela, il préféra se taire, ne souhaitant guère s’attirer les foudres de son supérieur… De plus, son enfance auprès des samouraïs du Pays du Fer lui avait enseigné le respect de ses aînés. Gaara se retourna alors, fixa le ninja dans les yeux, puis s’approcha de son bureau, avant de lui désigner une lettre qu’il avait reçu il y a quelques heures :

« Une lettre anonyme m’a été envoyée… notre ambassadeur au Pays de la Mer s’est retrouvé pris dans une histoire de meurtre… et d’après les mots de ce message, ce serait une sorte de coup monté… il attrapa alors un rouleau de parchemin, le déroula légèrement puis prit de quoi écrire, avant de s’asseoir sur sa chaise. Tu pars dès ce soir, avec un autre ninja du Sable, en direction du Pays de la Rivière… un bateau vous attendra avant de vous mener jusqu’à l’Île Mère du Pays de la Mer…  Une fois débarqués à Namito, vous devrez sauver notre ambassadeur avant son exécution…  De nouveaux objectifs vous seront transmis une fois cette étape passée… »

Il plongea alors son nez dans son message, et y inscrivit quelques mots. Il congédia alors le ninja, après lui avoir demandé de patienter dans le hall, là où le rejoindrait le second Sunajin avec qui il formerait un duo. Thrys courba l’échine, fit demi-tour et s’approcha de la porte.
Mais alors qu’il allait la franchir, la voix grave de son supérieur s’éleva et résonna dans ses oreilles :

« L’échec ne peut être envisagé… »

Thrys s’arrêta sur ces mots, ferma les yeux, avant de quitter définitivement le bureau du Godaime.
Il descendit les marches, se dirigea vers le hall, avant de se poser sur l’un des sièges, dans un coin dans l’obscurité, et attendit son futur coéquipier…

Une demi-heure après, un homme, lui aussi escorté, traversa le hall d’entrée du Palais Kazekage, puis se dirigea vers le bureau du leader de Suna, tout comme notre héros l’avait fait une heure avant… Thrys les observa passer, sans bouger, puis replongea dans ses pensées, attendant que le Juunin finisse son entrevue avec le Kazekage Gaara…

Une vingtaine de minute après, alors que notre ninja sentait ses paupières s’alourdir, à cause de l’ennui et de la fatigue, des bruits de pas résonnèrent dans les escaliers, le réveillant de sa torpeur. Il se redressa de son siège, tira légèrement sur sa cape afin d’effacer les plis, et s’avança à la rencontre du ninja. Il l’observa quelques instants, puis dit d’une voix calme et posée :

« Dur dur de se faire réveiller la nuit pour ça, non ? Il esquissa un sourire, dissimulé par son masque mais visible par les plis au niveau de ses yeux, puis tendit la main, avant de terminer Thrys, Thrys Kaosu, et toi ? »

– FIN DU FLASH-BACK –

Le gong résonnait de plus belle, et l’exécution allait bientôt avoir lieu. Tandis que l’homme attaché s’avançait péniblement jusqu’aux pieds des marches qui le conduiraient sur l’échafaud, Thrys lança un rapide coup d’œil à son coéquipier, de l’autre côté du billot, et hocha la tête discrètement, afin de lui faire comprendre que le spectacle allait bientôt commencer.
Derrière sa cape et son manteau, il approcha sa main droite de l’une de ses poches, avant de saisir du bout des doigts deux bombes fumigènes…

Mes amis... fuyons !

Les doigts recroquevillés sur la petite bombe fumigène, notre héros attendait avec impatience le moment où son coéquipier bougerait le bras afin de libérer à son tour sa sphère explosive. Tuer n’était pas leur but, loin de là… inutile d’éliminer des innocents. Premièrement, ce serait stupide, ou cruel, cela dépend du point de vue, et deuxièmement il était capital d’éviter tout incident diplomatique avec le Pays de la Mer. Bien que celui du Vent était en bon terme avec ce dernier – quoique, suite à cette affaire de meurtre, ce n’est pas si sûr… - il fallait à tout prix limiter les dégâts et ne pas aggraver davantage la situation qui se montrait particulièrement épineuse.

Thrys et Saeko, le regard rivé sur le bourreau qui s’apprêtait à faire son office, attendaient patiemment le moment où il empoignerait sa hache, signe pour eux d’agir et créer une diversion assez longue pour exfiltrer l’ambassadeur, pieds et mains liés, et placé bien en évidence sur l’échafaud, la tête posée sur le billot.
Soudain, le spectacle commença.

Simultanément, nos deux Sunajin brandirent les bombes fumigènes avant de les lancer vers le sol, libérant ainsi leur épais gaz grisâtre. Celui-ci se propagea rapidement autour de l’échafaud, et finit par englober toute la place centrale, plongeant ainsi la foule dans un brouillard aveuglant. Thrys savait ce qu’il avait à faire. Alors que la plupart des convives présentes pour le jugement toussaient tour à tour, le bourreau avait légèrement lâché le manche de sa hache, et jetait de rapides coups d’œil autour de lui, souhaitant comprendre quelle était la raison d’un tel spectacle pyrotechnique. Quant à l’ambassadeur, ce dernier cherchait autour de lui un visage amical, comprenant peu à peu que tout ce joli feu d’artifice lui était dédié. On vient me sauver pensait-il sans doute.
De son côté, Saeko contourna rapidement l’estrade avant de préparer une rapide technique visant à mettre hors d’état de nuire toute résistance. Malgré l’épais nuage de gaz, Thrys parvint à percevoir les sphères venteuses de son coéquipier, gorgées de chakra, qu’il dirigea vers les personnes hostiles sur l’échafaud. Notre héros savait que son tour était désormais arrivé : sans perdre une seule seconde, il prit un peu d’élan avant de se propulser sur les planches de l’estrade, avant de croiser le regard de l’ambassadeur, qui semblait le remercier mentalement. Le Sunajin dégaina alors de l’une de ses sacoches un couteau de lancer avant de couper les cordes qui maintenaient ses pieds et ses mains ensemble, avant de dire d’un ton autoritaire :

« Suivez-moi ! Il nous faut gagner le port au plus vite ! »

Son interlocuteur ne se fit pas prier : une fois libéré de ses liens, il partit devant, suivi de près par le Sunajin qui s’assurait qu’aucun garde ne les pourchasse. Par chance, le nuage de fumée ne s’était pas totalement dissipé, laissant assez de marge aux deux hommes pour fuir. Saeko avait déjà pris la poudre d’escampette afin d’ouvrir la voie jusqu’aux quais.

Tandis qu’ils couraient à vive allure, une voix grave et agressive résonna dans le dos de notre héros :

« Ne les laissez pas s’enfuir ! Arrêtez-les ! »

Quelques gardes, qui entretemps étaient parvenus à se remettre du gaz aveuglant, se mirent à la poursuite des fugitifs, persuadés qu’ils parviendraient à les rattraper. Peine perdue…
Le Sunajin observait les ruelles devant lui, et se rappelait le chemin qui menait au port. L’ambassadeur, qui ne semblait guère connaître les lieux, attendait avec la plus grande impatience les ordres directionnels de son sauveur. Celui-ci aperçut alors une ruelle dégagée, et en quelques secondes, il ordonna à la personnalité du Vent de s’y engouffrer, avant de le suivre, disparaissant ainsi de la vue des soldats. Voilà qui leur laisserait assez de temps pour rejoindre les quais.
L’ambassadeur, qui souhaitait en savoir plus sur son sauvetage, lâcha alors, tout en reprenant son souffle régulièrement :

« Vous êtes venu seul ? »

Thrys et lui débouchèrent alors sur une large voie, séparant les habitations des caillebotis du port. Déjà à bord d’une petite jonque, Saeko avait préparé les voiles et se tenait proche du gouvernail. Il observait avec attention les pontons du port, avant de voir arriver dans sa direction deux hommes : un grassouillet qui sentait son corps travailler et ses calories brûler, et un autre, plus mince et légèrement plus sportif, poursuivis par plusieurs soldats en armure, braillant à tout va et brandissant sabres et lances. Notre héros présenta alors le voilier qui se préparait à larguer les amarres, avant de dire :

« Je ne suis pas venu seul, et voici mon coéquipier ainsi que notre moyen de transport ! »

L’ambassadeur se rua vers le pont du bateau, mais celui-ci était séparé par un petit creux donnant directement dans la rade du port. Réticent à l’idée de sauter et de risquer de se retrouver entièrement trempé, le dignitaire du Pays du Vent s’arrêta, sur place, et prit son temps pour embarquer. Thrys, qui n’avait pas envie d’y passer la journée, se plaça derrière lui avant de le pousser d’un faible coup de pied, le projetant sur le pont. A son tour, il prit place à bord du navire, détacha une à une les amarres qui le retenait au port, avant de se placer derrière les voiles. Il joignit rapidement les mains, composa quelques signes avant de souffler contre le tissu blanc une forte bourrasque de vent, faisant ainsi bouger la jonque.
Un soldat, plus rapide que les autres, parvint à s’accrocher à la rampe du bateau, et commença à se hisser à son bord. L’ambassadeur s’approcha rapidement de lui avant de le frapper légèrement à la tête avec une des rames posées sur le pont, l’obligeant à lâcher prise.
Le pauvre homme tomba à la mer, et sous le poids de son armure, peinait à rester à la surface. Heureusement, un de ses compatriotes le récupéra avant de le ramener sur la terre ferme.

A la barre, Saeko guidait le navire et l’empêchait de venir s’écraser sur les récifs. Voilà qui aurait été plutôt stupide que de sombrer avant même d’avoir quitté le port, non ?
Bientôt la petite embarcation parvint à sortir de la rade de Namito, la cité portuaire de l’Île Mère. Repérant leur position actuelle, le coéquipier de notre héros actionna le gouvernail et quelques instants après, la jonque fit un quart de tour vers la gauche, direction l’île voisine : Jiro.
L’ambassadeur scrutait l’horizon d’un regard vif, et observait le petit morceau de terre qui grossissait à vue d’œil. Par chance, le vent soufflait dans la bonne direction, évitant à notre jeune Juunin des efforts inutiles. Soudain, une flèche frôla le visage du ninja du Sable, avant de venir se ficher sur une des planches du pont. Il se retourna alors, avant de constater qu’ils étaient poursuivis par un navire de la marine de Namito. Il n’était guère imposant, mais ses trois voiles lui permettaient de voguer rapidement, si bien que le bateau rattrapa le frêle esquif en peu de temps. Thrys se rapprocha de la poupe de leur embarcation, avant de faire face au navire de guerre. Il n’était plus très loin, et la distance qui les séparait était assez faible pour utiliser une technique ou envoyer n’importe quel projectile. Il fouilla alors la poche interne de son manteau avant de sortir trois kunaïs, auxquels il accrocha une note explosive. Durant quelques secondes, il prépara son tir, visant le plus précisément possible la coque de l’embarcation adverse, afin de l’envoyer par le fond. Le couler était la seule solution pour l’immobiliser : ses techniques n’avaient pas assez de portée pour agir directement sur les voiles.
Il lança alors d’un geste vif les trois couteaux de lancer, qui se plantèrent dans le bois, sous le regard interloqué des archers qui suivirent du regard les projectiles. Simultanément, ils levèrent la tête afin de voir le Sunajin, qui entretemps avait exécuté de la main droite seulement un mudra.

« Bon voyage ! »

Sur ces mots, Thrys actionna les sceaux inscrits sur les notes explosives, qui s’enflammèrent alors devant les yeux horrifiés des soldats qui se ruèrent en quelques instants à l’arrière de leur navire.
L’explosion fit des ravages : le bois de la proue quasiment détruit, calciné, et une importante voie d’eau s’était ouverte, ralentissant considérablement le navire de guerre. Le Sunajin serra le poing, satisfait de sa prestation, puis revint à l’avant du navire auprès de l’ambassadeur, avant de signaler d’un ton calme :

« Nous sommes tranquilles pour l’instant. Il pointa du doigt la rive de l’île de Jiro, puis dit à Saeko Essaye de t’approcher de ces côtes. Nous débarquerons par là. »

L’embarcation entière, l’ambassadeur qui avait toujours la tête bien accrochée sur les épaules, la première étape de la mission était un succès. Maintenant, il s’agissait de mettre le dignitaire du Pays du Vent en sécurité.

Débarquement & infiltration

Peu à peu, l’embarcation s’approcha des côtes de l’île de Jiro. Comme convenu, les passagers profiteraient de cette portion de terre escarpée pour débarquer, ce afin d’éviter d’attirer l’attention suite au sauvetage de l’ambassadeur. L’alerte devait déjà être lancée, et bientôt, toutes les autorités de l’île mère préviendront les forces de l’ordre qui patrouillent sur les îles voisines.
Alors que le petit bateau s’était finalement arrêté contre les parois rocheuses de Jiro, et pendant que Thrys amarrait le bateau à une souche de bois assez solide et qui ne menacerait pas de se déraciner, le coéquipier de notre Juunin se tourna vers la personnalité du Pays du Vent avant de lui expliquer la raison de leur arrêt à cet endroit précis de l’île, et non au port de pêche qui ne se trouvait qu’à quelques miles d’ici.
L’ambassadeur, qui observa alors attentivement le versant de falaise, ne put s’empêcher de lâcher un soupir, énervé de voir qu’il allait devoir faire des efforts pour s’en sortir. Thrys s’approcha alors de la roche, croisa les doigts, fléchit la jambe gauche et invita alors le dignitaire à prendre appui dans le creux de ses mains. Ce dernier jeta un dernier coup d’œil au mur rocailleux, qui lui paraissait immense, et, une fois son pied posé sur les paumes du Sunajin, il se hissa, difficilement, jusqu’au sommet. Thrys lança un regard amusé à son coéquipier, qui trouvait la situation particulièrement cocasse : habitué au confort et au luxe, voilà que l’ambassadeur devait travailler rien qu’à la force de ses bras et de ses jambes pour obtenir quelque chose.
Notre héros s’approcha à son tour de la falaise, diffusa dans ses mains et ses pieds un léger flux de chakra avant d’entamer son ascension, suivi de Saeko.

Peu de temps après, les trois hommes atteignirent le sommet. Sans surprise, les deux ninjas étaient arrivés premiers, sans le moindre effort, tandis que le troisième manqua de tomber à plusieurs reprises et, à quatre pattes contre la terre ferme, haletait comme s’il venait de courir un marathon. Le Sunajin s’avança alors, scruta rapidement la forêt qui s’étendait devant le groupe, avant d’inviter ses compagnons à le suivre. La cime des arbres étaient à peine visible, tant la végétation était importante ici. Tour à tour, ils pénétrèrent dans l’obscurité du bois…
Le soleil ne filtrait que très peu à travers le feuillage, et nos trois protagonistes se fiaient aux quelques rayons solaires pour avancer sans se perdre au travers de ce véritable labyrinthe. De temps à autres, l’ambassadeur écrasait violemment des moustiques sur ses vêtements et sa peau, accompagnant ses gestes d’injures à l’égard de la faune locale. Thrys le laissait dire, ne souhaitant guère l’écouter se plaindre toutes les dix secondes.
Quelques mètres plus loin, le groupe atteignit une petite clairière, entourée de buissons et de plantes. Saeko, qui entretemps s’était placé devant son coéquipier et le dignitaire du Pays du Vent, s’arrêta net, avant de se tourner vers celui-ci. Thrys fit de même, et tous deux se mirent à le scruter dans le blanc des yeux. Angoissé par cet arrêt plutôt inquiétant, l’ambassadeur demanda à ses deux sauveurs pourquoi ne pas continuer à marcher. Saeko prit alors la parole, interrogeant son interlocuteur concernant la victime du meurtre et surtout s’il n’était pour rien dans cette affaire. L’air grave, notre héros observait avec attention les réactions de l’ambassadeur, comme s’il essayait de lire directement en lui. La situation devenait de plus en plus tendue, si bien que l’accusé se dépêcha de répondre, souhaitant dissiper tous les doutes qui pourraient planer sur sa personne.
Apparemment l’homme en question serait mort sur le coup, suite à un repas organisé par notre suspect numéro un. Bien sûr, dès cet instant, Thrys envisagea la possibilité d’un empoisonnement, mais il n’en était pas tout à fait sûr… après tout, n’importe qui pouvait falsifier une déclaration en l’arrangeant de telle sorte à se disculper. Mais de toute façon, prendre parti n’était pas le but de nos deux héros : leur mission était de le sauver, non pas de l’incriminer… Gaara l’avait décidé ainsi, après tout…

Saeko répondit alors, insistant sur le fait que de toutes manières la seule option était de le protéger et de le disculper. Il ajouta alors que pour l’instant, l’objectif était de cacher l’ambassadeur, le temps de mener l’enquête. Thrys, qui suivait la conversation, prit la parole et, tout en pointant du doigt le bout du chemin tracé dans la forêt, expliqua qu’il y avait un village dans cette direction. Un village peu connu et éloigné des grands axes de communication, qui ferait une excellente cachette pour leur réfugié. Sur ces mots, les trois hommes reprirent la route en direction dudit village. L’ambassadeur, qui ne cessait de se plaindre tout à l’heure, était subitement devenu muet, comprenant que la situation était bien plus grave qu’il n’y paraissait. Tous les indices le désignaient comme le principal suspect, et il était clair que sa vie ne tenait qu’à un fil à présent.
Une heure plus tard, Saeko, le dignitaire du Pays du Vent et Thrys atteignirent l’entrée d’un petit village marchand, surveillé par une milice locale. Avant de s’engouffrer dans l’enceinte du hameau, notre héros se retourna vers ses compagnons, et expliqua :

« Bien, nous y voilà. Si l’alerte a été lancée, il est très probable que ce village ait été informé de notre fuite. Fort heureusement pour Saeko et moi-même, nous portions des vêtements qui dissimulèrent notre identité dit-il en s’adressant à l’ambassadeur, afin de lui présenter la situation. De ce fait, seul votre visage peut être reconnu des populations locales… pendant que j’irai vous chercher une nouvelle tenue, Saeko veillera sur vous. Puis nous pourrons entrer en ville et vous trouver un endroit où vous cacher… »

Le coéquipier de notre héros, ainsi que le dignitaire hochèrent la tête et laissèrent Thrys s’avancer vers les portes du village.

Dès son arrivée, les habitants l’observèrent… ou plutôt le dévisagèrent. La tension était palpable, et visiblement, les gens du coin n’appréciaient que très peu les étrangers. Certains semblaient même plutôt effrayants… mais bon, pas de quoi s’inquiéter. Quelques mètres plus loin, le Sunajin aperçut l’enseigne d’un tailleur, qui présentait devant sa boutique plusieurs vêtements qui ne parvenaient pas à être vendues. Ni une ni deux, il pénétra dans le magasin, et salua le commerçant, qui commençait à s’endormir sur le comptoir. Réveillé par le tintement de la sonnette, il se tint droit derrière le meuble, et observait le visiteur, qui tirait de temps à autres quelques affaires intéressantes des rayons.
Je ne vais pas épiloguer sur cette étape de la mission qui, je dois le dire, n’a aucun intérêt…

Une trentaine de minutes plus tard, Thrys ressortit de la boutique avec des affaires simples et communes, qui empêcheront à l’ambassadeur d’attirer le regard. Sa tenue actuelle, plutôt adaptée à la vie au château, risquait de faire tâche parmi les habitants du village.
Les bras chargés de vêtements, il retrouva Saeko et leur protégé, avant de distribuer à ce dernier sa nouvelle garde-robe. A la vue de ces guenilles, l’homme ne se priva pas d’afficher une moue dégoûtée, et après une rapide analyse, il décréta qu’il était hors de question pour lui de porter cela. Thrys, qui n’avait pas de temps à perdre avec de tels enfantillages, les lui jeta dans les bras, avant d’ajouter qu’il n’avait pas le choix. Si jamais il souhaitait se rebeller, libre à lui de retourner à Namito et laisser les autorités lui passer la corde au cou. Finalement, sa majesté accepta de porter l’accoutrement du simple paysan.

Une fois prêt et habillé, et après que Thrys ait examiné l’allure convaincante de l’ambassadeur, Saeko les invita à avancer. A présent, il est temps de voir si ce déguisement subjuguerait les habitants du village, et si le suspect numéro de cette affaire de meurtre serait en sécurité ici.

Un indice intéressant.

A l’entrée du village, Saeko et Thrys observaient l’ambassadeur qui déambulait dans les rues, se faisant passer pour un simple quidam. Pour l’instant, le déguisement faisait son petit effet : personne ne le dévisageait, personne mis à part les gardes qui surveillaient les agissements de l’étranger, accompagné quelques instants plus tôt de deux ninjas. Mais vraisemblablement, et après plusieurs minutes de marche dans les rues du village, Saeko et Thrys s’échangèrent un regard, validant tous les deux le stratagème.
L’ambassadeur s’était finalement volatilisé, ayant réussi à s’intégrer dans la population… maintenant, il devait se faire tout petit et ce jusqu’au retour de nos deux ninjas. Adossé contre la palissade qui marquait la limite entre le village et la végétation, Thrys analysait les lieux, et essayait d’évaluer leur dangerosité. La probabilité que des soldats de l’Île Mère viennent ici enquêter était plutôt faible, mais pas impossible… néanmoins, le temps que cette expédition soit mise en place, les deux Sunajins auront déjà récolté suffisamment d’indices pour disculper le suspect numéro un.
Une fois que nos Sunajins eurent validé la première phase du plan, qui consistait à assurer la sécurité de l’ambassadeur, Saeko se tourna vers son coéquipier, ouvrit la bouche, avant de donner la suite du programme. Il était primordial pour eux de regagner l’Île Mère afin d’enquêter sur les lieux du crime et trouver des indices qui permettraient de disculper le présumé coupable.

Sans perdre une seconde de plus, les deux hommes traversèrent le village, avant de prendre le chemin qui les mènerait jusqu’au port. L’objectif était de trouver un bateau qui les conduirait jusqu’à Namito, capitale de l’Île Mère. Les habitants de la cité devaient encore être aux aguets, et les soldats patrouillaient sans doute dans les rues et les allées, passant les environs au peigne fin.
Après plusieurs minutes de marche, les deux ninjas atteignirent les côtes de l’île. L’odeur de la mer et des algues séchées était plutôt désagréable, mais bon, on s’y habituait. Saeko s’avança alors le premier, longeant les quais où étaient amarrés plusieurs navires, jusqu’à ce qu’il s’arrête devant le propriétaire d’un petit bateau qui assurait la liaison entre cette île et l’Île Mère. Thrys rejoignit son coéquipier, examina l’embarcation, avant de lancer la discussion avec le capitaine pour convenir du prix. Tandis qu’il exposait ses tarifs, les yeux de nos deux compagnons s’agrandirent. C’était pour ainsi dire exorbitant... A ces mots, Thrys tourna discrètement la tête, observa le ponton d’embarcation, et esquissa un sourire moqueur. Voilà pourquoi personne ne se précipitait pour entreprendre la traversée de l’océan… Cependant, nos deux héros n’avaient guère le choix, si bien qu’ils déboursèrent, à contrecœur, la somme demandée par le capitaine avant de monter à bord.
Le propriétaire du bateau leva l’ancre, et bientôt, l’embarcation vogua en direction de l’Île Mère.

Le vent s’était intensifié depuis tout à l’heure… voilà d’ailleurs la raison qui expliquerait la rapidité du voyage… Saeko et Thrys atteignirent donc les quais de Namito où bon nombre de soldats surveillaient les arrivées et les départs. Notre ninja resta immobile devant le rassemblement des troupes, tandis que Saeko posa une question capitale au propriétaire du navire : où avait eu lieu le meurtre. D’après ses dires, l’affaire commence dans la demeure du suspect numéro un. Après avoir pris congé auprès de son interlocuteur, il rejoignit Thrys qui observait les allées et venues des gardes et les mémorisait, de telle sorte à pouvoir débarquer sans attirer l’attention. Deux ninjas du Sable présents en ville suite à la fuite de l’ambassadeur du Pays du Vent… voilà qui était très louche. Le Sunajin, qui avait entendu grossièrement le lieu du meurtre, leva la tête en direction du sommet de l’église, dont les cloches retentissaient de façon frénétique.
Profitant d’un moment d’inattention de la part des gardes, occupés à contrôler un navire qui venait tout juste de s’amarrer aux quais, nos deux ninjas se faufilèrent rapidement dans les rues de la ville, et suivirent le bruit provoqué par les cloches afin d’atteindre la demeure de l’ambassadeur.

Saeko et Thrys débouchèrent sur une grande place, empruntées par plusieurs passants qui se rendaient chacun dans une direction différente, et qui servait de jonction entre l’église d’un côté et la demeure de l’ambassadeur de l’autre. Elle était immense, un véritable palais tranquille et bien protégé. Plusieurs soldats montaient la garde à l’entrée et empêchaient quiconque d’entrer dans cette propriété et de venir abîmer les potentiels indices encore présents sur les lieux du crime. Notre Juunin, après avoir pris quelques secondes pour trouver un moyen de pénétrer dans la résidence, se tourna la tête vers son coéquipier, lui lança un rapide coup d’œil, avant de joindre ses deux mains. Il composa plusieurs signes, acheva son incantation sur celui du tigre, avant de créer deux clones inconsistants. Puis il enchaîna deux mudras supplémentaires, changeant ainsi l’apparence de ses copies. Le premier sosie fut changé en voleur, vêtu d’habits plutôt sombres, avec dans ses deux mains un sac. Le second, quant à lui, avait pris l’apparence d’une vieille dame voûtée et qui semblait avoir de la peine à se déplacer. Les deux clones contournèrent la place centrale par le biais des ruelles adjacentes, et commencèrent donc leur petite scène théâtrale. Le voleur passa devant les gardes en coup de vent, attirant premièrement leur attention.
La vieille dame le suivait du mieux qu’elle le pouvait, criant de toutes ses forces. Elle s’arrêta devant les soldats, pointa du doigt l’énergumène qui s’enfuyait, avant de les sommer de l’aider à le rattraper.
La diversion fonctionna à merveille : les gardes se précipitèrent à la poursuite du voleur, tandis que la vieille dame les regarda s’éloigner, avant de disparaître dans un nuage de fumée.

Thrys laissa son clone continuer sa course dans les rues, histoire d’éloigner un maximum les gardes de l’entrée. Puis il se retourna vers son coéquipier, lui présenta l’entrée vide du bâtiment, avant de l’inviter à le suivre. Ainsi, nos deux ninjas s’avancèrent puis pénétrèrent dans la demeure de l’ambassadeur.

Les lieux étaient richement décorés. De nombreux meubles remplissaient les pièces, et les tentures accrochées aux murs donnaient cette sensation de luxe. Tandis que les Sunajins marchaient dans le vestibule en direction de la scène du crime, Thrys ne pouvait s’empêcher de contempler la fortune de l’homme dont ils devaient garantir la sécurité. Visiblement, l’ambassadeur n’avait pas de souci financier, chose qui se faisait de plus en plus rare de nos jours… la guerre avait vidé les coffres, et peu nombreux sont les gens disposants d’assez d’argent pour vivre dans l’opulence. Mais ne perdons pas de temps en descriptions futiles et reprenons.
Nos deux héros atteignirent la salle à manger, où avait eu lieu vraisemblablement le crime. Le couvert n’avait pas été débarrassé, et plusieurs plats étaient encore posés sur la table. Thrys contourna cette dernière, avant d’examiner le repas. Des mets raffinés, du saké… Pendant que Saeko observait la pièce et recherchait activement des indices, notre Sunajin essayait de visualiser la scène, tout en se remémorant ce qu’avait dit l’ambassadeur quelques heures plus tôt…

Les deux hommes étaient en train de conclure sur un accord commercial reliant le Pays de la Mer et celui du Vent. Apparemment, ils dînaient ensemble, quand tout à coup le dignitaire de Namito sentit les muqueuses de sa bouche le brûler. Il fut ensuite prit d’hypersialorrhée, soit une salivation importante, avant de suffoquer, peinant à respirer. Dans la panique, l’ambassadeur lui apporta de quoi boire, mais malheureusement, lorsqu’il revint quelques instants après, son invité était à terre, mort asphyxié.
Quelques heures plus tard, les autorités déboulèrent chez lui avant de l’arrêter et de l’emprisonner.

Thrys, qui resserrait petit à petit son enquête, s’approcha plus près de l’assiette de la victime, avant de renifler son contenu. Malgré l’odeur un peu vieille du plat, qui devait sans doute être très bonne à l’instant où il a été servi, notre héros décela un parfum peu commun… Derrière les aromates utilisés pour préparer cela, il y avait une odeur plutôt… désagréable. Du poison ? Peut-être. Ses compétences dans le domaine n’étaient pas assez développées pour conclure, néanmoins, il en avait la suspicion. Il recula quelques instants, afin d’attirer l’attention de son coéquipier, puis replongea son nez dans la mixture.
Quelques souvenirs refaisaient surface… une mission qu’il avait faite par le passé avec ses coéquipiers, une mission qui avait été demandée par l’unité médicale de Suna, en manque d’herbes médicinales et de plantes dont la sève permettait de créer bon nombre de poisons.
Soudain, il percuta : l’odeur lui était familière. Âcre, désagréable même. Les images lui revinrent une à une. Calotropis Procera, ou Pommier de Sodome, est un petit arbuste qui pousse dans les zones arides et les déserts. Les ninjas médecins utilisent beaucoup le latex de cette plante pour concocter des poisons mortels, causant, à fortes doses, un œdème laryngé chez la victime. Même s’il avait la certitude qu’il s’agissait bien là d’un poison provenant d’une euphorbe, Thrys préféra prélever un échantillon afin de le transmettre à l’unité médicale de Suna, afin qu’ils creusent davantage la question. Il chercha autour de lui un petit récipient pour récupérer un peu de mixture, et trouva alors un bocal vide dans un placard, qui à l’origine servait sans doute à conserver du sel. En deux temps trois mouvements, il remplit le bocal, ferma le couvercle avant de le ranger dans une large poche de son manteau.

Une fois son prélèvement fait, Thrys se tourna vers son coéquipier, et lui lança :

« Bien, je pense avoir trouvé l’arme du crime… il observa les lieux dans leur ensemble une nouvelle fois et termina Des indices de ton côté ? »

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Informations complémentaires :
Hey !

J'ai donc continué notre mission avec l'enquête sur les lieux du crime comme convenu.
Je te laisse donc poursuivre avec ce que nous avions décidé, d'ailleurs, peux-tu m'envoyer par Message Privé le programme de la mission s'il te plaît ?

J'ai également posté, pour ceux qui veulent se "culturer" (ou cultiver, cela dépend ^^'), deux liens qui vous permettront de voir à quoi ressemble la fameuse euphorbe et surtout les symptômes... comme quoi, je n'invente rien !

Pommier de Sodome - Calotropis procera
Euphorbe - Toxicité

Désolé pour la couleur, je n'ai pas réussi à la changer pour qu'ils soient visibles... ^^'
Voilà !
Bonne lecture et bonne rédaction !