6ème partie - Un nouvel avenir en Iwa.
Mon choix était fait. Des cinq nations, Iwa sera le village que je servirais de manière exemplaire. La raison qui m'a poussé à choisir le village de la roche... Je l'ignore. Je n'avais pas jugé utile de consulter l'archive de Tsukusu, afin de me renseigner sur le passé des cinq nations. Je souhaitais qu'ainsi, rien ne puisse influencer une décision que je laissais au hasard. J'avais la conviction que l'on ne pouvait pas lutter contre son propre destin. Il avait déjà paramétré tout les éléments qui dans l'avenir orienteront notre route. Un chemin unique, protégé par deux murs épais et haut, nous empêchant ainsi de changer notre trajectoire. Ses obstacles aussi nombreux soient-ils, nous forment, nous rendent plus fort. Par sa pitié, le destin nous laissa tout de même une seule et unique arme : "la connaissance". Le savoir, nous permet de nous préparer pour le jour "J" uniquement. Alors, à quoi bon choisir tel ou tel village, si c'est pour connaitre la même fin ?

Il nous fallut une journée et demi de marche, pour enfin faire nos premiers pas au pays de la roche. J'étais accompagné d'un responsable de l'encadrement de Tsukusu, un haut gradé chez nous. Ce vétéran de la 4ème grande guerre, portait encore les cicatrices de celle-ci. Il me parlait très peu et il était constamment sur ses gardes. Le moindre tas de brindille rassemblé, suffisait à le mettre dans tous ses états, ce qui rendit le voyage particulièrement long. Cela dit, il n'avait pas forcément tort. Même si nous ne transportions pas d'or, ou d'autre marchandise de qualité, nous n'étions pas à l'abri d'une embuscade.
Mais durant ces deux journées, nous n’avions essuyé aucune attaque, fort heureusement... pour les brigands... Je n'étais pas du genre à m'émerveiller sur un quelconque paysage et j'avoue que je n'étais pas contre un peu d'exercice malheureusement. Ce qui rendit le voyage ennuyant en plus d'être long. Il faut dire, j'avais vraiment besoin de me changer les idées. Sans qu'ils fussent invités, d’innombrables questions nées de ma curiosité, vinrent s'emparer de mes pensées. En effet, je m'interrogeais beaucoup sur Iwa. Sa politique ?... Je m'en foutais un peu. Il faut dire qu'à mon âge, c'est l'une des choses qui nous préoccupe que très peu. Mais, elle concernait principalement ma vie, sur ces terres. Est-ce que le temps me paraitra aussi long que ce voyage ? Vais-je me plaire ? Font-ils facilement une place aux étrangers ? Mon élu m’attend-il quelque part dans Iwa ?

Mais quand cette série de question vint s'estomper, c'est un sentiment amer qui s’emparait de ma personne. Quitter Tsusuku semblait avoir été une chose facile à me voir. Impassible et sans jeter un dernier regard au village, mais au plus profond de moi, j'étais peiné. Après le départ prématuré de son mari, c'était son fils qui partait à son tour. Ma mère était à présent seule. Bien sûr, nous sommes conditionnés toutes notre enfance pour ce fameux jour, mais, il n'empêche que mon coeur aurait aimé lui dire tant de chose... que je m'interdisais. Je culpabilisais un peu. Toutes ma vie, aussi courte soit-elle, on m'avait sans cesse rabâché que l'on est né pour assouvir notre devoir envers le clan et que tout autre élément était négligeable. Mais depuis mon départ du village, je mettais cette formalité en doute. Si c'était comme le clan l'avait annoncé, pourquoi le fait de savoir que je ne verrais plus le visage de ma mère m'effraie-t-il ? Pourquoi, ai-je eu mal au coeur, lorsque je lui ai fait mes adieux ? ... Pour me protéger de toute peine, je ne pus que me convaincre ; que nous étions bien trop proche. Depuis la mort de mon père, mes émotions n'avaient jamais été aussi chamboulées. Et c'est alors, que mon voyage fut des plus pénibles et des plus douloureux.

En fin d’après-midi, le village caché d'Iwa se dévoilait peu à peu. Le paysage était assez particulier, tout à l’inverse de la forêt que nous avions traversé quelques heures plus tôt. Iwa était un village gigantesque contrairement à mon village d’origine. Il était situé au beau milieu d’une chaîne montagneuse, parsemée de chutes d’eau. De l’endroit où nous étions, je pouvais distinguer une tour qui dominait l’ensemble du village, il devait surement s’agir de la résidence du grand chef d’Iwa ; le Tsuchikage.
Mon guide, qui me devançait légèrement, arrêta sa marche, le regard toujours fixé sur l’horizon. Puis, sans m’adresser le moindre regard, il fit :

- C’est ici que nos chemins se séparent…

Déjà ?! Pensais-je. Il n’allait tout de même pas me laisser ici, seul, livrer à moi-même. Je ne savais pas à qui m’adresser et surtout, j’avais cette crainte de ne pas être accepté. Mon guida détourna son regard de l’horizon, pour me faire face, alors que je lui exprimais mon incompréhension légèrement affolé

- Non, mais… On n’est pas encore arrivée… Et puis, je ne saurais pas quoi leur dire moi…

Le vieil homme souffla dans sa barbe, avant de reprendre d’un ton assez dur au départ.

- Cesse de chialer gamin ! C’est avec cette attitude que tu comptes nous représenter ?! …
Il me tendit une sorte de document enroulé et attaché par un ruban rouge portant le signe distinctif d’Iwa, avant de reprendre.
- Je t’ai amené bien plus loin que je le devais gamin. Sur ces terres, je ne suis qu’un étranger. Les senseurs à proximité, pourraient voir mon chakra et voir en moi un potentiel danger. Ce n’est pas le but de ma venue ici. Le clan entretien de bon rapport avec les cinq villages cachés. C’est ainsi que nous pouvons leurs remettre nos jeunes. Cette relation que nous entretenions reste assez fragile, puisque nous pourrions facilement être pris pour des espions ou des informateurs malveillants. C’est pour cela, que nous ne devons pas mettre un pied dans leur territoire sans y être convié. Ainsi, nous gardons de bon rapport. Ceci est ton invitation pour Iwa. Quelqu’un devrait t’accueillir au village. Tu n’as qu’à suivre ce sentier. Sur ce… J’ai une longue route qui m’attend… Fait honneur au clan.

- Oui… je comprends… Pour l’honneur du clan.

L’homme qui m’avait servi de guide, me tourna les talons et reprenait sa marche. Un rocher à hauteur des genoux se trouvaient à proximité du sentier. Je m’asseyais dessus quelques instants pour me rafraîchir. En guise de sac, une nappe attachée par ses quatre coins à l’extrémité d’un bâton contenait mes affaires, qui se composaient principalement de vêtement. Très rudimentaire me direz-vous, oui je sais.
Je repensais aux derniers mots de mon guide, il avait raison. Je ne voyais rien autour de moi, mais pourtant je me sentais déjà observer.
Sans plus tarder, je remis le bâton sur mon épaule et je repris ma route, le regard au sol avec une certaine appréhension. Plongé dans mes pensées, je n’avais pas remarqué la présence d’une personne devant moi. Ce n’est que lorsque j’arrivais à quelques mètres d’elle, que je la vis.
Il s’agissait d’une femme d’une vingtaine d’années. Ses longs cheveux assez sombres, tout comme ses yeux, formaient un contraste assez étonnant avec sa peau pale. Le bandeau qu’elle portait, me laissait pensée qu’il s’agissait d’une kunoichi. Elle était sans doute de patrouille et elle faisait sans doute partie de ces senseurs dont le guide avait fait allusion quelques instants plus tôt.
Quelque peu hésitant, je lui tendis le rouleau.

- Bon.. Bonjour… J’ai un laissez-passer pour village d’Iwa…

Une première : Eleve et Professeur

Kuro & Daiki Tsuku

RP RENCONTRE

♦ Une journée ordinaire pour la belle Kuro qui commença tranquillement par une visite qu’elle devait faire en se rendant au bureau du Tsuchikage-sama. Elle ne savait pas en quoi consister ce rendez-vous avec le maitre du village, d’ailleurs une kunoichi modèle comme elle n’avait pas l’habitude de s’y rendre pour autre chose qu’une mission ou des félicitations.  Elle se rendait donc au bureau pour savoir de quoi il s’agissait, c’est en sortant du bâtiment que tout le monde pouvait imaginer ce qu’avait subi Kuro. Une moue de dix kilomètres se trouver sur son visage pâle, elle venait d’apprendre qu’elle avait pris sous son aile un jeune genin, un comble pour elle qui n’aimait pas trop les gamins...

♦ Il y avait un nouveau venu au village qui avait surement un potentiel pour que le Tsuchikage demande à une insociable comme Kuro de le prendre dans sa team et ainsi faire d’elle un sensei. C’est alors qu’en se rendant près des portes d’Iwa qu’elle observait un jeune homme craintif qu’elle fit une nouvelle fois une moue de dix kilomètres. En observant de plus près elle vit un homme qui accompagner le gamin, il avait tout d’un suspect aux yeux de la belle néanmoins elle ne fit rien et se recula de quelques mètres par précaution pour ne pas se faire repérer.  L’homme venait de partir à l’ opposer du gamin qui lui se mit en chemin en empruntant la voie menant droit vers Kuro…

♦ Le jeune Daiki Tsuku, c’était comme ça que s’appelait le Genin de Kuro enfin du moins c’est ce que lui avait dit le Tsuchikage. Elle n’aimait pas cela le moins du monde, pourquoi elle ? Elle n’en connait pas la raison qui avait poussé le chef du village à lui mettre un gamin sans talent dans les pattes. Juste en l’observant la belle avait confirmé qu’il avait bien l’air d’être inoffensif envers qui que ce soit. Avec une rapidité déconcertante elle vint se rapprocher de lui, en une fraction de seconde elle sortit un kunai qu’elle mit sous le menton du gamin afin de le testé et voir si par miracle des réflexes révèlerait un genin talentueux. Cela avait été vain car le jeune homme ne pouvait pas rivaliser avec la vitesse de Kuro c’est alors qu’en se reculant un peu de Daiki qu’elle prit soin de mettre dans sa bouche sa sucette saveur cerise et vint dire quelques mots avec un ton cynique…

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